[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly anb12053.txt #6



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-12-2002      PART #3/6

* Côte d'Ivoire. Fighting breaks out again  -  28 November: The French army 
say that two columns of loyalist troops, including mercenaries, are 
marching towards rebel positions in western Côte d'Ivoire. The rebels 
earlier said that they had been attacked by helicopter gunships in Vavoua, 
leaving many people killed and injured. A truce between the two sides, 
monitored by the French, has held for the past month but peace talks have 
achieved little progress. Rebels control the largely Muslim north, while 
the mainly Christian south remains in government hands. Earlier the French 
denied claims by the Ivorian military that the rebels had staged an attack 
in the west of the country. Meanwhile, the main opposition leader, Alassane 
Ouattara, has left Côte d'Ivoire after spending two months sheltering at 
the French ambassador's residence in Abidjan. French Foreign Minister 
Dominique de Villepin told journalists he had gone to Gabon. French army 
spokesman Lieutenant-Colonel Ange-Antoine Leiccia says the troops are 
heading towards Vavoua, where the rebels said they had been attacked. "The 
two columns are about half an hour apart. The first is made up of roughly 
150 to 200 men in 15 trucks and tanks. They are mostly English-speaking 
black soldiers and whites, so clearly we are dealing with mercenaries," he 
says. "The second column consists of Ivorian troops, about 100 of them." 
The French are also investigating reports of rebel attacks on the 
government town of Danane near the border with Liberia. -- Human Rights 
Watch urges the government of Côte d'Ivoire to investigate human rights 
abuses perpetrated against innocent civilians on the basis of their ethnic 
origin, religion or political allegiance. -- Fighting is reported in the 
west between loyalist forces and insurgents, including a new group calling 
itself the Ivorian Patriotic Movement of the Great West (MPIGO). 29 
November: President Gbagbo has pledge to drive the rebels from 
recently-captured towns. 30 November: Prospects for a peaceful resolution 
to the conflict are being hurt by the renewed clashes. -- Humanitarian 
agencies express concern about thousands of people along Côte d'Ivoire's 
border with Liberia following the outbreak of fighting in the west. 2 
December: Government troops backed by mercenaries claim to have retaken the 
town of Man in western Côte d'Ivoire from rebels. "The fact that mopping-up 
operations have been launched (in Man) means that the situation is under 
control," an unnamed Ivorian military source, says. Man and nearby Danane 
fell on 28 November to two previously unknown opposition groups, the MPIGO 
and the Movement for Justice and Peace (MJP) who say they are not linked to 
the original rebel movement which sparked the anti-government revolt. 
Thousands of refugees have fled the renewed fighting and headed for 
neighbouring Liberia, which itself has a long-standing rebellion. A truce 
between the government and the main rebel group, the Côte d'Ivoire 
Patriotic Movement (MPCI) rebel group had kept a relative peace for six 
weeks until last week. 3 December: The MPIGO and MJP rebel groups say they 
want to join forces with the MPCI. --Talks take place in Mali between 
Presidents Gbagbo (Côte d'Ivoire), Compaore (Burkina Faso), and Toure 
(Mali). The Presidents call for the rapid deployment of a regional 
peacekeeping force to replace the French troops. 4 December: South Africa 
has launched an investigation into reports that its nationals may be 
fighting as mercenaries on both sides. -- Government troops say they have 
launched an attack on the rebel-held western town of Toulepleu near the 
Liberian border. Four western towns were captured by two new rebel groups 
at the end of last week -the latest twist in a 10-week uprising which has 
left the country divided in two. Since then government forces have 
recaptured Man and have also set their sights on Danane, also in rebel 
hands. A rebel spokesman said government forces had bombarded Toulepleu 
with helicopter gunships, but were unable to take it. Earlier, Mali's 
President Amadou Toumani Toure arrived in Lome to brief Togo's President 
Gnassingbe Eyadema, who has been trying to broker peace in the Ivory Coast. 
This follows talks in Mali on Tuesday between Ivorian President Laurent 
Gbagbo and his Burkina Faso counterpart Blaise Campaore.   (ANB-BIA, 
Belgium, 4 December 2002)

* Côte d'Ivoire. La guerre à l'ouest  -  Jeudi 28 novembre. Après plusieurs 
semaines de répit, les combats ont repris en Côte d'Ivoire. Accusant les 
rebelles d'avoir violé le cessez-le-feu, les troupes gouvernementales sont 
passées à l'action. Déjà le mercredi soir, des hélicoptères auraient 
attaqué les positions rebelles à Vavoua (ouest), mais l'information n'a pas 
été confirmée de source indépendante. Le jeudi, près de 300 soldats 
gouvernementaux épaulés, selon l'armée française, par des mercenaires 
étrangers ont lancé une offensive dans le même secteur, mais n'avaient pas 
encore réussi, dans la soirée, à prendre la ville de Vavoua. D'autre part, 
deux nouveaux mouvements rebelles inconnus jusqu'ici, se réclamant du 
général Gueï, ont occupé des villes dans l'extrême ouest du pays, près de 
la frontière avec le Liberia. La prise de Man est revendiquée par le 
"Mouvement pour la justice et la paix" (MJP), celle de Danané par le 
"Mouvement patriotique ivoirien du grand Ouest" (MPIGO). - Par ailleurs, ce 
jeudi, Human Rights Watch a rendu public un rapport accusant le 
gouvernement d'abus contre des civils innocents. "Les forces 
gouvernementales ont tué et arrêté des individus sur la simple base de leur 
appartenance ethnique, de leur religion ou de leur appartenance à un parti 
d'opposition", affirme le rapport de 16 pages. -- 29 novembre. Les troupes 
loyalistes ont échoué à reprendre Vavoua et se sont repliées vers le sud. 
Une partie d'entre elles s'est dirigée vers l'ouest; le président Gbagbo 
leur a donné 24h pour reprendre les villes de Man et Danané. -- 30 
novembre-1er décembre. Les militaires français ont procédé à l'évacuation 
de 160 ressortissants étrangers de la région de Man vers Abidjan: 40 
Français, une soixantaine de Libanais et une vingtaine d'Africains. Durant 
les accrochages 10 rebelles ont été tués et un soldat français blessé. 
Pendant ce temps, à Lomé, les négociations entre le gouvernement et les 
rebelles du nord "tournent en rond", a convenu le président togolais 
Eyadema, le parrain du dialogue. -- 2 décembre. A Man, après de violents 
affrontements, les forces loyalistes, appuyées par des mercenaires français 
et sud-africains, ont réalisé une percée jusqu'au centre-ville. Par contre, 
la ville de Danané n'aurait pas encore été attaquée par les loyalistes. 
Selon les habitants, des Libériens participent à cette nouvelle 
insurrection. Les rebelles qui comptent parmi eux des Yacouba, sont aidés 
par des membres de cette ethnie venant du Liberia voisin, où ils ont fait 
la guerre durant des années. Ces renforts se sont immédiatement livrés à 
des pillages et des exactions. Des centaines de personnes fuient les 
combats. Le Liberia a annoncé qu'il fermait sa frontière. D'autre part, on 
apprenait que les chefs d'Etat de la CEDEAO se rencontreront le 7 décembre 
à Accra pour examiner les derniers développements de la crise ivoirienne et 
la façon de restaurer la paix. -- 3 décembre. De nombreuses familles 
continuent de fuir par petits groupes la ville de Man, tandis que les 
forces françaises ont procédé quant à elles à une nouvelle opération 
d'évacuation de ressortissants étrangers en provenance de Touba (ouest) aux 
mains des rebelles depuis dimanche. Ce même jour, les présidents burkinabè 
et ivoirien, Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, se sont rencontrés à 
Bamako, sous l'égide du président malien, Amadou Toumani Touré ("ATT"), 
pour parler de la crise ivoirienne. D'après un conseiller à la présidence 
malienne, c'était une "manière de rétablir la communication entre les deux 
pays". A l'issue de la rencontre qui a duré cinq heures, les deux chefs 
d'Etat, qui se sont donné l'accolade avant et après leurs discussions, ont 
quitté le palais présidentiel de Bamako ensemble, après la lecture d'un 
simple communiqué conjoint. Ils ont condamné les violences et privilégié le 
dialogue pour faire cesser les hostilités. La semaine prochaine est prévue 
une rencontre à Bamako entre les chefs d'état-major et les ministres de la 
Défense des trois pays, Côte d'Ivoire, Burkina et Mali. -- 4 décembre. 
L'armée ivoirienne a bombardé une position des rebelles près de Vavoua, 
faisant une douzaine de morts et des dizaines de blessés. L'armée tente 
aussi de reprendre, après Man (où la situation reste cependant confuse), la 
ville de Toulépleu. Les soldats français ont procédé à une nouvelle 
opération d'évacuation d'étrangers dans la région de Touba (près de la 
frontière avec le Nigeria).   (ANB-BIA, de sources diverses, 5 décembre 2002)

* Djibouti. Passagers jetés par-dessus bord  -  La police djiboutienne a 
arrêté le capitaine et l'équipage d'un bateau somalien, soupçonnés d'avoir 
tué une soixantaine de leurs passagers. Le capitaine a déclaré avoir 
embarqué avec 150 personnes à Bossaso, sur la côte du Puntland en Somalie. 
Mais les rescapés ont affirmé qu'ils étaient plus de 200 et que l'équipage 
avait tué des passagers et en avait jeté vivants à la mer. 93 personnes, 
dont l'équipage, ont été recueillis le 26 novembre par une frégate de la 
marine espagnole, portée au secours de l'embarcation qui avait dérivé une 
dizaine de jours. Des marins espagnols ont vu des hommes jeter des cadavres 
par-dessus bord. Les émigrés, Somaliens et Ethiopiens, comptaient rejoindre 
le Yémen, puis les pays du Golfe.   (Libération, France, 29 novembre 2002)

* Egypte. Nouveau guide des Frères musulmans  -  Le nouveau guide suprême 
des Frères musulmans, Maamoun al-Hodeiby, 83 ans, dont l'élection a été 
annoncée le 28 novembre, incarne la continuité au sein de la puissante 
confrérie islamiste. Fondé en 1928, ce mouvement est la principale force 
d'opposition au président égyptien Moubarak. Maamoun al-Hodeiby, qui fut 
président de la Cour de cassation avant d'être emprisonné en 1965, assurait 
les fonctions de chef de la confrérie depuis l'hospitalisation de son 
prédécesseur Moustafa Machhour, décédé le 14 novembre. Le guide suprême a 
autorité sur la branche égyptienne de la confrérie mais également sur les 
autres branches, notamment jordanienne, syrienne et palestinienne dont est 
issu le mouvement radical Hamas.   (Libération, France, 29 novembre 2002)

* Egypt. Court orders Saad Eddin Ibrahim's retrial  -  On 3 December, 
Egypt's highest appeal court ordered a retrial for an Egyptian-American 
sociologist, overturning his conviction for tarnishing Egypt's image with 
his writings on democracy and human rights. Saad Eddin Ibrahim's conviction 
and sentencing to seven years in prison had been condemned by human rights 
groups around the world as politically motivated. The case had also 
strained ties between Egypt and the United States. At least five judges 
from the appeal court, the Court of Cassation, will preside over the 
retrial, the third trial on the same charges for Ibrahim. Ibrahim (64), who 
is in poor health, was convicted May 21, 2001 and sentenced to seven years 
in prison for tarnishing Egypt's image, accepting foreign money without 
government approval and embezzling funds. He was granted a retrial after an 
earlier appeal. The second trial ended July 29 with a conviction and the 
same seven-year sentence. He appealed again   (The Guardian, UK, 3 December 
2002)

* Egypte. Un militant des droits de l'homme sera rejugé  -  Les pressions 
européennes et américaines ont porté leurs fruits: la Cour de cassation 
égyptienne a annoncé mardi qu'elle cassait le verdict condamnant à sept ans 
de prison le militant égypto-américain pour les droits de l'homme Saad 
Eddine Ibrahim, qui sera rejugé le 7 janvier, pour la troisième fois. Il 
s'agissait du dernier recours possible pour ce professeur de sociologie à 
l'université américaine du Caire, qui est accusé notamment d'avoir reçu 
illégalement des fonds d'Israël, de l'Union européenne et de l'Otan. M. 
Ibrahim a été immédiatement libéré de prison.   (Le Figaro, France, 4 
décembre 2002)

* Gabon. Sida: appel de l'archevêque  -  Lors d'un message lu en chaire le 
dimanche 1er décembre à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre 
le sida, l'archevêque de Libreville, Mgr Mve Engone, a appelé tous les 
chrétiens à effectuer un "dépistage volontaire" du sida et à ne pas 
stigmatiser les personnes contaminées. "J'encourage tout le monde à faire 
un dépistage volontaire. Si chacun de nous connaît son statut sérologique, 
il saura en son âme et conscience comment se comporter. Le sida cause 
tellement de ravages qu'il n'est pas permis d'avoir des comportements qui 
contribuent à sa propagation", a écrit le prélat. Dans les deux principales 
agglomérations gabonaises, Libreville et Port-Gentil, le taux de 
séropositivité est estimé entre 7 et 9%.   (AFP, France, 1er décembre 2002)

* Ghana. Deux enfants morts dans le train d'atterrissage  -  Deux enfants 
âgés d'une douzaine d'années ont été retrouvés morts dans le train 
d'atterrissage d'un avion ghanéen à l'aéroport d'Heathrow, en banlieue de 
Londres, a annoncé jeudi la police. Les enfants ont voyagé à bord d'un vol 
des Ghana Airways en provenance de la capitale Accra. Ils étaient morts à 
l'atterrissage du DC-10 samedi, selon les autorités, qui tentaient 
d'établir l'identité des deux jeunes passagers clandestins. Scotland Yard a 
précisé que les enfants avaient été découverts dans le compartiment de la 
roue de l'appareil par un technicien au sol. Ils semblent âgés de 12 à 14 
ans et pourraient être d'origine ghanéenne. "Nous effectuons des recherches 
pour connaître leur identité, afin que leurs familles respectives soient 
informées et nous sommes en contact avec les autorités ghanéennes dans ce 
but", ajoutait Scotland Yard.   (AP, 5 décembre 2002)

* Guinea-Bissau. Portuguese radio banned  -  Guinea-Bissau's authorities 
have slapped an indefinite ban on the Portuguese radio and television 
channel, Radiotelevisao Portuguesa (RTP) as of 1 December. The measure, 
announced by the Secretary of State for Information, Joao Manuel Gomes, "is 
unjust and unjustified," Reporters sans frontieres (RSF) said on e December 
in a letter to Gomes, whom RSF asked to repeal the ban. According to an 
official communique, the government took action against RTP for publishing 
information whose tenor could harm Guinea-Bissau's good image abroad and 
foment anger in the country.   (IRIN, Kenya, 3 December 2002)

Weekly anb1205.txt - #3/6