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Weekly anb12052.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-12-2002      PART #2/6

* Burundi. Ceasefire agreement  -  29 November: Human Rights Watch says 
that recent army massacres of civilians and the bombardment of the capital 
by the rebel Forces for the Defence of Democracy (FDD) are raising the risk 
of further widespread killing of civilians in Burundi. 3 December: A 
ceasefire agreement has been signed between Burundi's Government and the 
country's main rebel group. The ceremony came in the early hours, today, 
following a last-minute delay when the Forces for the Defence of Democracy 
(FDD) said the text had been altered. The agreement addresses one of the 
rebel's main concerns, that sharing political power between the two main 
ethnic groups, Hutus and Tutsis, would be meaningless while the army was 
still dominated by Tutsis. Ugandan President Yoweri Museveni, who is 
chairing the peace talks, said that sanctions would be brought to bear on 
another rebel group which pulled out of the talks last month. "We are on 
the verge of some pretty robust sanctions that will stop them from 
fighting," he said, referring to the National Liberation Forces (FNL). More 
than 300,000 people have been killed in nine years of civil war. A 
power-sharing agreement brokered by Nelson Mandela a year ago has failed to 
end the fighting. Burundi's President Pierre Buyoya told the French news 
agency AFP that the FDD leader, Pierre Nkurunziza had signed the ceasefire 
document. Mr Museveni and head mediator and South African Deputy President 
Jacob Zuma were also present at the ceremony. "The signing is a victory for 
all of us. It did not come easily," Mr Zuma said. "The principle of give 
and take was evident and we were able to produce an African solution." 4 
December: The National Liberation Forces (FNL) rebels say they will not be 
bound by the ceasefire signed between the government and the FDD. FNL 
spokesman Pasteur Habimana rejected a threat to impose sanctions on it by 
Ugandan President Yoweri Museveni, who chaired the signing ceremony. The 
peace deal had raised hopes of an end to the nine-year war which has killed 
more than 300,000 people. However, many Burundians remain sceptical, not 
just because the FNL has refused to lay down their weapons but because many 
details were not covered. Political talks are continuing in the Tanzanian 
town of Dar es Salaam over such issues as the integration of former Forces 
for the Defence of Democracy (FDD) rebels into the ethnic Tutsi-dominated 
army and deciding which ministerial portfolios are given to which FDD 
leaders.   (ANB-BIA, Belgium, 4 December 2002)

* Cameroon/Nigeria. New attempt to solve Bakassi row  -  1 December: A 
United Nations bid to mediate between Nigeria and its neighbour Cameroon 
over a territorial dispute has started in the Cameroon capital, Yaounde. 
Nigeria refused to recognise a border ruling by the International Court of 
Justice (ICJ) in The Hague in October which awarded the oil-rich Bakassi 
peninsula to Cameroon. At the suggestion of UN Secretary-General Kofi 
Annan, a commission was then set up involving President Paul Biya of 
Cameroon and his Nigerian counterpart, Olusegun Obasanjo, and it is now 
meeting for the first time. Tension over the 1,000-square-kilometre 
peninsula has at times boiled over into border skirmishes between the two 
states. 3 December: A fact-finding team is to be sent to 
Bakassi.   (ANB-BIA, Belgium, 3 December 2002)

* Cameroun/Nigeria. Commission mixte sur Bakassi  -  La commission mixte 
Cameroun-Nigeria mise sur pied par l'ONU, qui s'est réunie pour la première 
fois du 1 au 2 décembre 2002 à Yaoundé en vue de l'application de la 
décision de la Cour internationale de justice (CIJ), a instruit une mission 
conjointe d'évaluation des intérêts des quelques 35.000 citoyens nigérians 
habitant la péninsule de Bakassi. "Une mission conjointe d'évaluation 
entreprendra une visite des zones concernées, afin de lui permettre de 
mieux comprendre et apprécier les problèmes concrets qu'elle devra gérer et 
résoudre dans la mise en oeuvre de son mandat", a révélé le communiqué 
final lu mardi soir, 3 décembre. A l'issue des travaux, les deux pays ont 
réaffirmé leur engagement à "respecter les droits des populations de 
l'autre pays, établies dans les zones concernées, et à leur accorder toute 
protection prévue par le droit international". En outre, une 
sous-commission va être mise sur pied pour la démarcation de la frontière 
terrestre entre les deux pays. Elle se réunira avant fin janvier 2003, pour 
"préparer une carte à petite échelle indiquant la frontière et examiner la 
nature et les caractéristiques des cartes nécessaires pour la démarcation". 
La prochaine réunion de la Commission aura lieu à Abuja, dans la capitale 
fédérale du Nigeria les 4 et 5 février 2003.   (Syl. Tetchiada, ANB/BIA, 
Cameroun, 4 décembre 2002)

* Rép. Centrafricaine. Circulation rétablie sur la route du 
Cameroun  -  Des dizaines de poids lourds arrivent progressivement depuis 
lundi, 2 décembre, à Bangui en provenance du Cameroun, confirmant le 
rétablissement normal de la circulation sur cet axe vital pour la 
Centrafrique, indique l'agence AFP. Le prix de nombreux produits de 
première nécessité a considérablement augmenté dans la capitale 
centrafricaine ces dernières semaines du fait de la rareté de 
l'approvisionnement liée à la situation politico-militaire. La circulation 
avait été momentanément interrompue sur cette route après l'attaque lancée 
il y a 10 jours contre la localité de Bossembélé, à 155 km au nord-ouest de 
Bangui, par l'opposition armée centrafricaine. La semaine dernière, le 
ministre centrafricain des Transports avait assuré que l'axe menant au 
Cameroun était "totalement sécurisé par l'armée centrafricaine" et invité 
les opérateurs économiques "à poursuivre leurs activités en toute 
quiétude". La route du Cameroun est la principale voie d'approvisionnement 
pour Bangui et la Centrafrique, pays enclavé. La capitale centrafricaine 
est située à 1.600 km du port camerounais de Douala, son plus proche accès 
à la mer. -- D'autre part, le 4 décembre, un premier contingent de 
militaires de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale 
(CEMAC) est arrivé à Bangui. Il s'agit de 104 soldats gabonais, qui 
pourront être rejoints plus tard par des militaires du Cameroun, de Guinée 
équatoriale, du Mali et du Congo. Les forces de la CEMAC auront pour tâche 
de remplacer le contingent de soldats libyens déployés à Bangui depuis mai 
2001 pour garantir la protection du président Patassé, et elles devront 
également s'occuper de la sécurité à la frontière avec le 
Tchad.   (ANB-BIA, de sources diverses, 4 décembre 2002)

* Congo-Brazza. Graves inondations  -  De graves inondations provoquées par 
des pluies diluviennes et la montée du fleuve Congo touchent depuis 
plusieurs semaines trois régions du centre et du nord de pays où des 
milliers de gens sont sans abri, a-t-on appris le 28 novembre de sources 
gouvernementales. Devant la gravité de ces inondations dans les régions des 
Plateaux (centre), de la Cuvette et de la Sangha (nord), le gouvernement a 
décidé de débloquer 100 millions de FCFA pour venir en aide aux populations 
sinistrées. De fortes pluies sont attendues encore dans les régions du nord 
confrontées chaque année à des inondations récurrentes dues à la montée des 
eaux du fleuve Congo et de ses affluents.   (AFP, France, 28 novembre 2002)

* Congo-Brazza/Kinshasa. Un pont entre les 2 Congos  -  Le projet de 
construction d'un pont entre Brazzaville et Kinshasa, au-dessus du Congo, 
ressort des cartons. La Cellule infrastructures de transport, qui coordonne 
les projets routiers en Afrique centrale en coopération avec l'Union 
européenne, vient en effet de lancer l'idée d'un nouveau site approprié. 
Alors que la largeur du fleuve est de 4 km entre le centre des deux 
capitales, elle n'est plus, quelques kilomètres en aval, dans une zone 
rocheuse propice à l'ancrage des pilliers, que d'environ 500 mètres. Les 
études financées en 1991 n'ont jamais été réalisées en raison de 
l'interruption des aides au Zaïre de Mobutu, mais pourraient être 
prochainement relancées. Les experts évaluent le coût de l'ouvrage entre 40 
et 80 millions d'euros.   (J.A./L'Intelligent, France, 2 décembre 2002)

* Congo (RDC). Cour militaire pas supprimée  -  Contrairement à ce qui 
avait été compris à Kinshasa le 19 novembre, la Cour d'ordre militaire 
(COM), une juridiction d'exception unanimement condamnée par les défenseurs 
des droits de l'homme, ne sera pas supprimée en décembre. Comme la presse 
nationale et internationale avait compris que cette cour serait supprimée 
dans les 30 jours, soit le 18 décembre, le ministre congolais de la 
Justice, M. Ngele Masudi, a précisé cette semaine que les deux lois dont on 
attend la suppression de la COM, n'entreront pas en vigueur avant la 
signature d'un nouveau décret présidentiel, non encore annoncé.   (La Libre 
Belgique, 29 novembre 2002)

* Congo (RDC). Comptes du RCD bloqués  -  La Suisse a bloqué plusieurs 
comptes contrôlés par la rébellion congolaise, à la suite d'une demande 
d'entraide judiciaire des autorités belges, dans le cadre d'une enquête 
lancée à Bruxelles sur un trafic international de coltan. Les titulaires 
des comptes seraient cités dans plusieurs rapports de l'Onu et seraient des 
acteurs importants dans le financement du Rassemblement congolais pour la 
démocratie (RCD), basé à Goma, via le commerce du coltan. Le 28 novembre, 
deux responsables du RCD ont rencontré le juge d'instruction belge chargé 
de l'affaire, Michel Claise, et auraient réclamé le déblocage des 
comptes.   (La Libre Belgique, 2 décembre 2002)

* Congo (RDC). Kisangani: Rwandais et Symposium  -  Des sources de la 
société civile à Kisangani, on apprend que le nombre de Rwandais augmente. 
On estime que 1.200 militaires rwandais sont présents dans la ville et les 
environs, circulant en tenue civile. On signale aussi des vols à main armé, 
des extorsions et des arrestations arbitraires. Les acteurs de la société 
civile sont toujours menacés par les responsables du RCD et les activités 
de leurs associations sont soumises à un régime d'autorisation. Malgré 
cette situation d'insécurité et de tension, la société civile et l'Eglise 
catholique ont repris les préparatifs pour la tenue à Kisangani d'un 
symposium international pour la paix. Cette initiative avait été interdite 
par le RCD à partir des événements du 14 mai 2002. Elle aura lieu du 12 au 
17 février 2003.   (DIA, Kinshasa, 2 décembre 2002)

* Congo (RDC). Mambasa: civils en fuite  -  Les nouvelles en provenance de 
la zone de Mambasa (500 kilomètres à l'est de Kisangani, province de 
l'Ituri) sont alarmantes. Au moins 10.000 personnes tenteraient de quitter 
la ville, récemment reprise par les troupes de Jean-Pierre Bemba, chef du 
Mouvement de libération du Congo (MLC) et par celles de son allié, Roger 
Lumbala, par crainte de nouvelles violences. D'après les informations 
recueillies, les déplacés, qui se dirigent vers Beni, auraient trouvé des 
barrages sur la route. On ignore encore qui sont les hommes en armes à ces 
postes de contrôle. Mais leur présence complique la tentative de la 
population d'abandonner une zone où les soldats de Bemba et de Lumbala sont 
déjà passés en semant pillages et malversations en tous genres. Selon 
certaines indiscrétions, des représentants de la société civile de Beni 
vont tenter de se rendre aux barrières érigées sur la route, en espérant 
parvenir à convaincre les rebelles de laisser passer la population 
civile.   (D'après MISNA, Italie, 4 décembre 2002)

* Congo (RDC). UN boost for Congo force  -  4 December: The United Nations 
Security Council has authorised an increase in the size of the UN force 
monitoring a ceasefire in Congo. In a boost to peacekeeping efforts, the UN 
has approved the sending of 3,000 more troops increasing the potential size 
of the mission to more than 8,500 military observers and troops. However, 
UN Secretary General Kofi Annan has warned that "in the past it has been 
extremely difficult for the United Nations to obtain such troops from 
member states". The UN Mission in Congo's (MONUC) actual strength is only 
4,258 -- 455 military observers and about 3,600 soldiers -- which is some 
1,000 troops less than already approved.   (ANB-BIA, Belgium, 4 December 2002)

* Congo (RDC). L'Onu renforcera ses effectifs  -  Le 4 décembre, le Conseil 
de sécurité de l'Onu a adopté à l'unanimité une résolution renforçant les 
effectifs de la Mission des Nations unies au Congo-RDC (Monuc), qui sont 
portés à 8.700 (contre 5.537 actuellement). La Monuc doit superviser le 
retrait des forces étrangères du pays et le désarmement des groupes 
armés.   (Le Figaro, France, 5 décembre 2002)

* Congo (RDC). Two rebel groups suspend participation in power-sharing 
talks  -  3 December: IRIN reports that two rebel factions fighting in 
northeastern Congo have suspended participation in the power-sharing talks 
taking place in the South African administrative capital, Pretoria. The 
Rassemblement congolais pour la democratie-Kisangani-Mouvement de 
liberation (RCD-K-ML) led by Mbusa Nyamwisi, and the RCD-National (RCD-N) 
led by Roger Lumbala announced at the weekend that they were withdrawing 
from the negotiations on a peace accord aimed at establishing a government 
of national unity. The two rival factions, which are both supported by 
Uganda, resumed fighting after RCD-K-ML broke a ceasefire agreement signed 
two weeks ago in the Ugandan capital, Kampala. Both groups are fighting for 
control of Bafwasende, Mambasa and other territories rich in minerals, 
including gold and timber, northeast of Kisangani, Orientale Province. 
RCD-N is supported by the Mouvement pour la liberation du Congo of 
Jean-Pierre Bemba. Before withdrawing from the talks, Lumbala proposed that 
Gabonese President Omar Bongo should replace the current mediator, the UN's 
Special Envoy to Congo, Moustapha Niasse. Lumbala also demanded "strict 
equality in the representation of the entities present at the talks". 5 
December: MISNA reports that the condition of thousands of displaced people 
fleeing from Mambasa, remains desperate.   (ANB-BIA, Belgium, 5 December 2002)

Weekly anb1205.txt - #2/6