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Weekly anb10242.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-10-2002      PART #2/7

* Algérie. Elections partielles en Kabylie  -  Des élections partielles se 
tiendront dans toutes les communes de Kabylie où le vote a été empêché par 
les responsables des comités de villages, a annoncé le 19 octobre le 
ministre de l'Intérieur, M. Zerhouni. Les communes concernées disposent 
d'un délai d'une année pour organiser cette consultation. En attendant, 
celles où il n'y a pas d'élus seront gérées par un conseil 
d'administrateurs communaux, conformément à la loi. -D'autre part, M. 
Zerhouni a déclaré que les partis politiques dont le score électoral est 
inférieur à 5% seront exclus de la scène politique algérienne. Cette 
exclusion interviendra au terme d'une ordonnace, dont la date de 
promulgation n'a toutefois pas été fixée. Selon le ministre, "ces partis 
n'ont de partis que le sigle, et leur participation aux compétitions 
électorales occasionnent des dépenses inutiles pour l'Etat".   (AP, 19 
octobre 2002)

* Algérie. Attentats  -  Sept civils ont été égorgés et plusieurs autres 
sont portés disparus après une attaque, le dimanche 20 octobre, à un faux 
barrage dressé par une groupe armé près d'Aïn Kercha, dans la région de 
Skikda (510 km à l'est d'Alger), selon le quotidien El Watan. Ce n'est 
qu'un premier bilan, car selon des témoins, le nombre de tués serait plus 
élevé. Un important dispositif militaire a été mis en place pour tenter de 
retrouver les auteurs de l'attentat. Dans la même région, trois individus 
qui formaient un réseau de soutien aux groupes armés, ont été arrêtés 
samedi. D'autre part, le journal Le Matin indique qu'une incursion d'un 
groupe armé dans la localité de Naciria (70 km à l'est d'Alger) a été 
déjouée le samedi soir.   (AP, 21 octobre 2002)

* Algérie. Entre Francophonie et Commonwealth  -  En marge du sommet de 
l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), le président 
algérien M. Abdelaziz Bouteflika, qui participait au sommet pour la 
première fois bien que l'Algérie n'en soit pas membre, a déclaré dans une 
interview au quotidien libanais An-Nahar, dans son édition du 20 octobre, 
que son pays s'acheminait "lentement mais sûrement" vers l'entrée dans la 
francophonie, même si certains Algériens n'y sont pas favorables. Il a 
aussi ajouté que le président français Jacques Chirac lui avait confié que 
"la francophonie est la maison de l'Algérie". - Le 22 octobre, en marge des 
travaux de la troisième session de la Haute Commission bilatérale 
algéro-sud-africaine, l'Algérie a formulé officiellement sa demande 
d'intégrer le Commonwealth. Le président algérien a formulé la demande en 
présence du chef d'Etat sud-africain, Thabo Mbeki, et il lui a demandé de 
sponsoriser sa requête, tout en mentionnant que le Premier ministre 
britannique, Tony Blair, y était déjà favorable.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 23 octobre 2002)

* Angola. Angola's missing millions  -  18 October: An internal report by 
the International Monetary Fund (IMF) has found that nearly $1bn 
disappeared from Angolan Government finances last year. The sum is far 
greater than the value of humanitarian assistance sent to the country this 
year and the report adds that over the past five years a total of over $4bn 
are unaccounted for. Angola has often been accused of corruption in the 
past, but this is the first time that financial mismanagement on such a 
scale has been reported by an institution with the status of the IMF. The 
International Monetary Fund's stark assessment of the Angolan government's 
finances are revealed in a report circulated earlier this year within the 
IMF. The report says that last year alone, more than $900m went missing. 
The document notes that there has been little progress in the areas of 
governance and fiscal transparency in Angola, despite encouragement and 
assistance from the IMF. The report adds that a lack of useful data made 
the monitoring of Angola's fiscal situation difficult.   (ANB-BIA, Belgium, 
18 October 2002)

* Burkina Faso/Côte d'Ivoire. Intervention?  -  Si les exactions contre les 
ressortissants burkinabé installés en Côte d'Ivoire devaient se poursuivre, 
le Burkina Faso se "verrait contraint d'exercer son droit d'ingérence 
humanitaire en leur faveur", a déclaré à la PANA le ministre burkinabé 
chargé des Afffaires étrangères et de la Coopération régionale, M. Youssouf 
Ouedraogo. Il en appelle à la nécessité d'une "action urgente", en dépit de 
l'accalmie observée sur le terrain depuis quelques jours. "Tout en appelant 
l'attention de nos partenaires sur les humiliations, les souffrances, les 
traitements dégradants et les crimes dont nos populations continuent d'être 
victimes, nous insistons sur la nécessité urgente sous peine de contraindre 
le Burkina Faso à exercer son droit d'ingérence humanitaire en faveur de 
ses ressortissants", a t-il déclaré. Toutefois, M. Ouedraogo réaffirme la 
"disponibilité entière du Burkina Faso à aider la Côte d'Ivoire dans sa 
recherche de la paix et de la stabilité".   (PANA, Sénégal, 23 octobre 2002)

* Burundi. Marking assassination anniversary  -  Hundreds of Burundians 
joined politicians and diplomats on 21 October to mark the ninth 
anniversary of the assassination of the country's first democratically 
elected president, the event that sparked Burundi's ongoing civil war. 
President Pierre Buyoya, who heads a one-year-old transitional government, 
led the ceremony at the cemetery where Melchior Ndadaye was buried. 
Ndadaye, from the Hutu majority, was killed by Tutsi paratroopers on 
October 21 1993, three months after he won the first democratic elections 
in the central African country. Since then, more than 200,000 people, 
mostly civilians, have been killed in fighting between Hutu rebels and the 
Tutsi-dominated army. "The day of October 21 reminds me that it's time to 
stop the killing in Burundi. If I look around and see all these tombs 
around us, I understand that enough is enough," said Anaclet Nzirikwa, a 
Hutu politician. The transitional government was inaugurated last November 
and is supposed to implement a power-sharing agreement signed by Hutu and 
Tutsi political parties in August 2000. But the rebels did not take part in 
the peace process and fighting has continued. Two breakaway factions of the 
rebel movements signed a cease-fire on October 7 in neighbouring Tanzania, 
and talks between the government and the main factions are supposed to 
begin in Dar es Salaam, Tanzania's commercial capital, this week.   (CNN, 
USA, 22 October 2002)

* Burundi. FRODEBU - Négociations  -  Le 20 octobre, à l'issue d'un congrès 
extraordinaire, le Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU) a 
reconduit Jean Minani à sa tête pour un mandat renouvelable de quatre ans. 
Parmi les résolutions prises par le congrès, on peut noter l'engagement du 
parti à renforcer la démocratie en son sein et au niveau national, et 
l'option de favoriser la réconciliation des différentes composantes 
ethnico-politiques. De même, le congrès a pris position en faveur des 
négociations pour un cessez-le-feu. Selon lui, il n'y a pas d'alternative à 
la solution négociée du conflit. -- Par ailleurs, le président Buyoya a 
annoncé qu'il était prêt à participer aux négociations pour un 
cessez-le-feu qui devaient se tenir du 21 au 31 octobre à Dar es-Salaam. 
Ces nouvelles discussions doivent réunir la délégation du gouvernement, qui 
comprend plusieurs représentants de l'armée dominée par la minorité tutsi, 
et les deux principaux mouvements rebelles hutu. Les pourparlers n'avaient 
cependant toujours pas commencé le mardi 22 octobre, a annoncé un 
représentant du gouvernement tanzanien, car des "points techniques" 
restaient à régler; elles devraient reprendre le jeudi. L'Union africaine a 
décidé mardi soir d'apporter une contribution financière de 200.000 dollars 
pour soutenir les négociations. Le sommet des chefs d'Etat de la région, le 
7 octobre à Dar es-Salaam, avait donné 30 jours au président burundais et 
aux dirigeants des deux principaux mouvements rebelles hutu pour engager 
des négociations directes et aboutir à un cessez-le-feu. --- D'autre part, 
dans la nuit du 18 au 19 octobre, quelque 200 rebelles ont attaqué le 
chef-lieu de la province de Ruyigi (est), pillant des boutiques et des 
habitations, mais sans faire de victimes. Une précédente attaque, le 12 
octobre, avait coûté la vie à au moins 8 personnes. Le 22 octobre, une 
attaque rebelle près de Bujumbura a encore fait neuf morts: six soldats et 
trois civils.   (ANB-BIA, de sources diverses, 23 octobre 2002)

* Burundi. 2nd phase of peace talks  -  21 October: Talks aimed at securing 
a ceasefire in Burundi are due to begin in the Tanzanian capital, Dar es 
Salaam. A Tanzanian foreign ministry official said the three main parties 
in the Burundian civil war -- the Tutsi-dominated government and the two 
largest Hutu rebel groups -- have all confirmed that they will attend. 
Regional leaders have warned the warring parties to reach a ceasefire in 30 
days or face possible sanctions. Talks last month between the Burundian 
government and some of the main rebel groups failed to make any headway, 
and fighting has been intensifying in recent weeks. On 18 October, one of 
the rebel groups, the National Liberation Forces (FNL), said it would send 
delegates to explain its position to the mediators, but not to negotiate 
with Burundi's interim power-sharing government. The other rebel group, the 
Forces for the Defence of Democracy (FDD), began negotiations with the 
government in August, but pulled out after accusing mediators of bias. But 
the FDD now says it is ready for negotiations. 22 October: The start of the 
second phase of peace talks is postponed by another 24 hours. Negotiations 
were due to resume on 21 October, but the delay of South Africa's 
Vice-President Zuma, who heads the international mediation, has caused the 
postponement. 23 October: At least 9 people are killed in an attack by FNL 
rebels against the northern outskirts of Bujumbura. -- Preliminary work of 
the second phase of peace talks has started in Dar es Salaam.   (ANB-BIA, 
Belgium, 23 October 2002)

* Central Afr. Rep. France gives asylum to Bozize  -  23 October: France 
has given permanent sanctuary to a former Central African Republic (CAR) 
army chief accused of plotting a coup last year. General François Bozize 
left for France a few weeks ago from Chad, where he had been living since 
his dismissal in October last year, the Chadian Government has said. 
Earlier this month, Central African leaders meeting in Gabon agreed that 
General Bozize would be expelled from Chad and granted asylum in France, 
the government said. General Bozize had been accused, together with 600 
others, of plotting a coup attempt in May last year. Since 1996, President 
Patasse has faced several mutinies launched by disgruntled soldiers 
complaining of low pay.   (ANB-BIA, Belgium, 23 October 2002)

* Congo (RDC). Humanitarian crisis  -  The United Nations Children's Fund 
(UNICEF) has sent (on 15 October), 18 mt of clothing to some 14,000 people 
who have been hiding for the past two years in forests around Businga, 450 
km northeast of the town of Mbandaka in Congo's northwestern Equateur 
Province, because they have no clothes. The shipment included 300 bundles 
of second-hand clothing, 500 cartons of soap, sheets of waxed cloth, 
medicine and fuel. -- A new study (this year) by UNICEF and the Ministry of 
Planning and Reconstruction in Congo, has shown that the condition of women 
and children has not improved since the last such study was carried out in 
1995. -- Medécins sans Frontières has published a book documenting the 
horrors suffered by the people of Congo during years of conflict and 
decades of poor governance. The book is entitled: "Silence, on meurt -- 
Temoignages" ("Quiet, We're Dying -- Testimonies". -- The UN's Deputy 
Emergency Relief Coordinator, Carolyn McAskie, says renewed fighting in 
eastern Congo and the withdrawal of Rwandan troops has resulted in 
significant reductions in humanitarian access to certain towns.   (ANB-BIA, 
Belgium, 17 October 2002)

* Congo (RDC). Ituri: appel d'Amnesty  -  Amnesty International (AI) a 
insisté auprès du Conseil de sécurité de l'Onu pour qu'il intervienne pour 
éviter un "génocide" au nord-est du Congo. "Il y a des massacres et des 
viols basés sur l'identité ethnique", écrit la secrétaire générale d'AI, 
Irène Kahn, dans une lettre adressée aux Nations unies, mettant aussi en 
cause l'armée ougandaise. L'organisation demande à l'Onu d'envoyer un plus 
grand nombre de casques bleus dans la région. Depuis juin 1999, quelque 
50.000 personnes auraient été tuées dans des combats entre Hema et Lendu. 
Un demi million d'habitants ont pris la fuite dans la province de 
l'Ituri.   (D'après De Standaard, Belgique, 18 octobre 2002)

* Congo (RDC). Sanctions urged for Congo plunderers  -  A United Nations 
panel has called on the Security Council to impose financial sanctions 
against companies and individuals who plunder Congo's wealth. In the 
report, the five-member panel details how the Rwandan government and army, 
the Ugandan army, and Congolese and Zimbabwean government officials plan to 
continue to exploit the DR Congo's resources. The central African nation is 
rich in gold, diamonds, cobalt, copper and coltan, which is used in mobile 
phones, and medicinal barks. The scramble for those resources has helped 
fuel a four-year war in which two million people have died. Most of the 54 
companies named are African but the list includes four Belgian diamond 
firms and the Belgian Groupe George Forrest mining group, which has a joint 
venture with the US-based OM Group. The panel recommended 29 individuals 
face travel bans, a freeze on their personal assets and the same financial 
restrictions as the businesses.   (BBC News, UK, 21 October 2002)

Weekly anb1024.txt - #2/7