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Weekly anb08223.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 22-08-2002      PART #3/5

* Congo (RDC). Kisangani: rapports accablants  -  Les tueries qui ont eu 
lieu à Kisangani à la mi-mai sont de plus en plus amplement documentées et 
se révèlent accablantes pour les rebelles du RCD-Goma et son allié 
rwandais. Simultanément, une association locale des droits de l'homme, le 
groupement Lotus, et l'organisation Human Rights Watch (HRW) ont publié 
deux rapports désignant nommément les responsables militaires. Une 
mutinerie (qui a fait six morts) a été à l'origine du drame, mais les deux 
enquêtes soulignent qu'en quelques heures tout était rentré dans l'ordre. 
C'est alors, dit HWR, qu'au lieu de remettre à la justice les auteurs des 
crimes, "le RCD s'est lancé dans sa propre orgie de violence". La présence 
de trois officiers, appartenant à la hiérarchie supérieure du RCD, a été 
relevée sur tous les lieux où ont été commis les crimes: exécutions 
sommaire de civils, y compris des vieillards et des enfants, viols, 
mutilations, extorsions de fonds. HRW révèle encore: "Ces crimes ont été 
commis en dépit de la présence à Kisangani de douzaines d'observateurs de 
la Monuc, d'un millier de soldats chargés de leur protection et de cinq 
observateurs des droits de l'homme". (Ndlr.: Le rapport de Human Rights 
Watch "Crimes de guerre à Kisangani" sera disponible à l'adresse: 
http://www.hrw.org/french/reports/drc2k2/.)   (Le Soir, Belgique, 21 août 2002)

* Congo (RDC). Déclaration des évêques  -  Réunis à Kinshasa en assemblée 
plénière, les évêques de la RDC saluent, dans une déclaration finale, le 
Dialogue intercongolais qui s'est tenu en Afrique du Sud du 25 février au 
19 avril derniers. Malgré des points positifs, "la situation générale du 
pays n'est pas encore bien éclaircie et décantée". La conférence présente 
en dix points "le plus urgent pour la survie de la nation congolaise": la 
constitution de transition, les animateurs, la durée, la question de 
l'armée et des frontières, la nécessité d'une conférence nationale. La 
déclaration se termine par un double appel: à la communauté internationale 
"pour une assistance juste et un véritable partenariat dans la promotion de 
la paix en RDC et la sauvegarde de l'intégrité territoriale de notre pays", 
et au peuple congolais: "L'avenir de notre pays est entre nos mains".   (La 
Croix, France, 21 août 2002)

* Congo (RDC). Fighting worsens  -  19 August: Fighting has intensified in 
eastern Democratic Republic of Congo between its forces and Rwandan ethnic 
Hutu Interahamwe rebels, a Rwandan official has said. The foreign ministry 
spokesman Joseph Mutaboba says that despite the signing of a peace deal 
between Rwanda Congo RDC nearly three weeks ago, there was no effective 
ceasefire around the eastern town of Kivu. Under the peace agreement signed 
in South Africa, the Interahamwe rebels inside Congo are to be disarmed and 
repatriated to Rwanda and the 20-30,000 Rwandan troops are to be withdrawn 
from the country. The Rwandan army is conducting "a major sweep" against 
the Hutu rebels in mountainous areas south of Bukavu and west of lakes 
Tanganyika and Kivu. 21 August: MISNA reports that the situation remains 
extremely delicate in the Bunia zone and the entire region of Ituri. 
According to local sources, troops commanded by Thomas Lubanga have taken 
control of two small villages situated 50 km south of Bunis. Lubanga heads 
an armed faction that recently split from the Congolese Rally for 
Democracy-Liberation Movement (RCD-ML) of Mbusa Nyamwisi.   (ANB-BIA, 
Brussels, 22 August 2002)

* Côte d'Ivoire. Prêt de la BID  -  La Banque islamique de développement 
(BID) a donné son accord de principe pour un prêt de 150 milliards de FCFA 
(plus de 225 millions de dollars) à la Côte d'Ivoire en vue de réaliser des 
infrastructures économiques, apprend-on le 19 août de sources officielles à 
Abidjan. Ce prêt servira à financer des infrastructures de grandes 
dimensions, aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. Il s'agit 
notamment de la construction de 800 points d'eau dans les régions du centre 
et du nord du pays; du prolongement de l'autoroute du nord jusqu'à 
Yamoussoukro, capitale politique du pays; et de la construction du 
troisième pont d'Abidjan.   (PANA, Sénégal, 19 août 2002)

* Egypte. Droits de l'homme  -  L'administration américaine va refuser 
toute aide supplémentaire à l'Egypte pour protester contre la condamnation 
du militant des droits de l'homme Saas Eddine Ibrahim et contre le sort 
réservé aux associations qui luttent pour la démocratie, a rapporté le 15 
août le Washington Post, citant les propos d'un responsable de la Maison 
Blanche, que le journal n'idéntifie pas. Les programmes d'aide en cours 
seront toutefois maintenus. La décision de M. Bush de critiquer M. Moubarak 
et de lier l'aide économique au respect des droits de l'homme, note le 
Post, représente un tournant notable dans la politique américaine à l'égard 
d'un allié de longue date, considéré comme essentiel dans le cadre des 
efforts visant à régler le problème israélo-palestinien et à renverser le 
régime irakien. M. Ibrahim, qui a la double nationalité égyptienne et 
américaine, a été condamné le 29 juillet à sept ans de prison.   (Le Monde, 
France, 17 août 2002)

* Egypt. Egyptian media attack US denial of extra aid  -  18 August:The 
Egyptian media lashed out at a US refusal to give extra aid to Cairo as a 
trespass on Egypt's sovereignty and an affront to its judicial system. The 
US move came in protest at a prison sentence handed down to a leading civil 
rights campaigner. The White House said last week that Washington's refusal 
to give Cairo an additional $150m in aid was tied to the confirmation of a 
seven-year prison sentence handed down by an Egyptian state security court 
to Saad el-Din Ibrahim, a prominent university professor who founded a 
civil rights think-tank and who holds joint US and Egyptian citizenship. 
Last month Mr Ibrahim lost his appeal against the sentence for 
embezzlement, receiving overseas funding without permission and slandering 
Egypt. "If only the campaign to defend human rights launched by the United 
States -- which has gone so far as to denounce the decisions of the 
Egyptian judiciary -- were just and balanced," Galal Duwaidar, editor of 
the state-backed al-Akhbar newspaper, wrote in a front-page editorial. "If 
only this attack of hysteria launched by Washington was based on justice 
and logic and reason," Mr Duwaidar wrote. Although there is no threat to 
the $2bn in annual civil and military support that Washington gives to the 
regime of President Hosni Mubarak, the fissure comes at a difficult time 
for US-Egyptian relations. Ties have already been strained by the 
Palestinian uprising and the US role in brokering last month's peace 
protocol between the Sudanese government and the Sudan People's Liberation 
Army. Cairo argues the protocol threatens the unity of Sudan, one of its 
foreign policy goals.   (Financial Times, UK, 18 August 2002)

* Eritrea/Ethiopia. UNMEE's mandate changed to support Boundary 
Commission  -  The mandate of the United Nations Mission in Ethiopia and 
Eritrea (UNMEE) has been adjusted to include mine clearance, and 
administrative and logistical support for the field offices of the 
independent Boundary Commission. A resolution adopted by the UN Security 
Council on 14 August stated that the adjustment would permit UNMEE to 
assist in the "expeditious and orderly" implementation of the Boundary 
Commission's decision on the border between Ethiopia and Eritrea. The 
resolution urged the parties "to provide their full and prompt cooperation 
in the process with a view to ensuring an expeditious transition for the 
benefit of the affected populations". Both sides were also called upon to 
cooperate "fully and promptly" with the Commission.   (IRIN, Kenya, 15 
August 2002)

* Ethiopia. Officials held over violence  -  The Ethiopian Government has 
arrested 10 of its own officials accusing them of instigating violence in 
the Southern Region. The ten are members of parties involved in the 
coalition government. They are accused of responsibility for the loss of 
life, injuries and damage to property when violence erupted in the town of 
Awassa in May, in Tepi in March and in the districts of Burji and Amaro 
last year. More than 100 people are thought to have died in the clashes. 
The European Union demanded that the Ethiopian Government investigate and 
take action over the violence. The ten officials were arrested at the 
weekend, according to Haile Mariam Desalegn, President of Ethiopia's 
Southern Nations, Nationalities and People's Regional State (SNNPRS). He 
said the arrests were made following the decision last week to lift their 
immunity from prosecution.   (BBC News, UK, 21 August 2002)

* Guinée. Ne plus arrêter les journalistes  -  Le ministre guinéen de la 
Justice, Abou Camara, a indiqué qu'il était désormais interdit à la police 
d'arrêter les journalistes pour des délits de presse. Désormais, "les 
journalistes coupables de délits de presse comparaîtront en citation 
directe devant les tribunaux", a-t-il dit. Depuis l'apparition, en 1992, de 
journaux privés en Guinée, plusieurs journalistes guinéens ont été arrêtés, 
puis condamnés à des peines de prison ferme.   (La Libre Belgique, 19 août 
2002)

* Liberia. Voinjama reconquise  -  Le 15 août, le gouvernement du Liberia a 
affirmé qu'il avait reconquis la localité de Voinjama (capitale du comté de 
Lofa, à 270 km au nord de Monrovia), que les rebelles du mouvement 
Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (Lurd) utilisaient 
comme quartier général. Des sources diplomatiques ont indiqué qu'il n'y 
avait pas de confirmation immédiate de la proclamation du gouvernement, 
mais ont confirmé que le gouvernement avait repoussé les rebelles vers les 
frontières guinéenne et sierra-léonaise. Elles ont précisé que les troupes 
gouvernementales se battaient aussi contre les rebelles dans le comté de 
Bong, qui se trouve à l'est de Lofa et à la frontière avec la Guinée. 
Voinjama avait été capturée trois fois par les rebelles et reprise par le 
gouvernement. Le Lurd se bat depuis 1998 pour renverser le gouvernement de 
M. Taylor.   (IRIN, Abidjan, 15 août 2002)

* Liberia. Blind people abducted by rebels are now back in 
Monrovia  -  Sixty blind people who were abducted by rebels in the western 
town of Tubmanburg have been evacuated to the Liberian capital, Monrovia, 
by Liberia's first lady, Jewel Taylor, who also provided some food for 
them, a civil society official said on 19 August. The chairman of the 
Liberian Christian Association of the Blind, Bean Kota, told reporters that 
the former abductees were living in desperate conditions and were in dire 
need of help. The group had been reported missing in May when the rebel 
Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD) overran 
Tubmanburg, which is some 60 km west of Monrovia. They were found after 
government forces recaptured the town in late July. However, the fate of 
five nurses abducted by the LURD on 20 June during an attack on Sinje, 80 
km northwest of Monrovia, remains unknown. Government and NGO sources said 
on 20 August the rebels were yet to indicate when they would release the 
nurses.   (IRIN, Kenya, 20 August 2002)

* Libya. "We will pay compensation over Lockerbie"  -  On 7 August, the 
Libyan government said that it was ready to pay compensation for the 1988 
Lockerbie bombing and address UN demands that it accept responsibility for 
the attack, which killed 270 people. Libya's Foreign Minister, Mohammed 
Abderrahman Shalgam, made the announcement after talks between the Libyan 
leader, Muammar Gaddafi, and the Foreign Office minister Mike O'Brien. He 
also said Libya was ready to normalise relations with the US. Mr Shalgam 
said: "Regarding compensation, as a principle, yes, we are going to do 
something on that topic. Regarding responsibility, we are discussing this 
issue. We are ready to get rid of this obstacle." The minister's comments 
mark a sea-change in Libya's official position. While a team of lawyers and 
business leaders has been involved in discussions about compensation for 
the past 18 months, the Libya has until now expressed reluctance to make 
such payments. On a visit to London in June, the Libyan parliament's 
foreign affairs secretary, Suleiman Sasi al-Shahoumi, said: "Compensation 
was not on the agenda of our negotiations and never was. We have never 
accepted the principle of paying compensation." British officials said the 
comments were Libya's clearest declaration so far that it was prepared to 
comply with conditions for lifting all sanctions imposed over its role in 
the Lockerbie bombing, for which the Libyan agent Abdelbaset Ali Mohmed 
al-Megrahi was convicted last year at the specially established Scottish 
court in the Netherlands.   (The Independent, UK, 8 August 2002)

* Madagascar. Remonter la pente  -  La récente crise politique qui a secoué 
Madagascar a frappé de plein fouet l'économie du pays, a déclaré la 
directrice générale du Trésor au ministère des Finances. "La crise a frappé 
lourdement les entreprises, le tourisme, les transports, le secteur 
agricole à un moindre degré, et un ralentissement des services". Au niveau 
du gouvernement, tout est actuellement mis en oeuvre pour relancer 
l'économie. - Par ailleurs, la presse malgache souligne l'éventualité d'une 
reconnaissance imminente du nouveau pouvoir malgache dirigé par M. 
Ravalomanana, suite à la visite officielle d'une délégation conduite par la 
ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Mme Zuma. Le secrétaire 
général de l'Onu, Kofi Annan, a déjà reconnu officiellement M. Ravalomanana 
comme président de Madagascar et l'a invité au sommet de la Terre fin août 
à Johannesburg. Le chef de l'Etat a par ailleurs indiqué que, suite aux 
négociations avec les bailleurs de fonds, le budget de fonctionnement des 
ministères serait débloqué dès la semaine prochaine.   (D'après PANA, 
Sénégal, 16-18 août 2002)

* Madagascar. Epidémie de grippe  -  L'épidémie de grippe qui a débuté dans 
les premiers jours de juin continue à Madagascar. Elle aurait fait, pour 
l'instant, entre 374 et 444 morts selon les différentes sources. L'île est 
touchée chaque année par la grippe, mais cette année le virus est parvenu 
jusque dans les villages les plus reculés. Pour expliquer les 2% de morts 
parmi les malades, un taux très important, les épidémiologistes poursuivent 
leurs analyses sur la souche pour savoir s'il y a l'émergence d'un nouveau 
variant de la grippe. Mais M. Manuguerra, de l'Institut Pasteur, avance 
aussi d'autres hypothèses pour expliquer l'ampleur et la gravité de 
l'épidémie. Il souligne d'abord l'état de malnutrition et de 
sous-alimentation des Malgaches, mais également la reprise des déplacements 
massifs de population depuis que la restriction sur l'essence a été levée, 
qui a entraîné un brassage important entre la ville et les campagnes.   (Le 
Figaro, France, 21 août 2002)

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