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Weekly anb07112.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-07-2002      PART #2/6

* Algérie/France. Le procès Habib Souaïdia  -  Le 5 juillet, le procureur 
de la République du tribunal correctionnel de Paris n'a pas requis de peine 
à l'encontre de Habib Souaïdia, auteur du livre "La sale guerre", qui était 
poursuivi en diffamation par Khaled Nezzar, général en retaite et 
ex-ministre algérien de la Défense. Dans son livre, l'auteur accusait le 
gouvernement algérien d'avoir laissé l'armée prendre le contrôle du pays 
pour conserver le pouvoir. Le parquet ayant implicitement reconnu sa bonne 
foi, aucune peine n'a été requise contre lui. Le jugement a été mis en 
délibéré. Il sera rendu le 27 septembre.   (ANB-BIA, de sources diverses, 6 
juillet 2002)

* Algeria. Islamic militants kill six Algerians  -  8 July: Today, a group 
of alleged Islamic militants killed six people in an attack south of 
Algeria's capital. The violence occurred in Harbil, 90 kilometres from 
Algiers. In a second attack, militants armed with knives and sawn-off 
shotguns injured three people Monday at a roadblock in Tala Atmane, about 
100 kilometres east of Algiers. No one claimed responsibility. But attacks 
in Algeria are usually attributed to Islamic militants who have been trying 
for a decade to topple the military-backed government.   (CNN, USA, 8 July 
2002)

* Algérie. 40e anniversaire de l'indépendance -Attentats  -  5 juillet. Il 
y a 40 ans, après sept ans de guerre et 132 ans de présence française, 
l'Algérie devenait indépendante. Bien que proclamée le 3 juillet 1962, 
après un "oui" massif au référendum du 1er juillet, les Algériens ont tenu 
à ce que l'indépendance soit fêtée le 5 juillet, en commémoration du 5 
juillet 1830, le jour de la capitulation du bey d'Alger. Quarante ans après 
son indépendance, l'Algérie traverse une crise profonde sur fond de 
violences des groupes armés et d'accrochages entre islamistes et 
militaires, une guerre qui ne dit pas son nom et qui a fait, depuis 1991, 
plus de cent mille morts. Le pays connaît aussi un chômage dramatique, 
notamment parmi les jeunes. Cette situation a été un terrain fertile pour 
les islamistes. (Ndlr.: Le mensuel "Le nouvel Afrique-Asie" vient de 
publier, dans son numéro double juillet-août 2002, n.154-1555, un dossier 
spécial de 54 pages sur l'Algérie, "Quarante ans d'indépendance". Il y 
souligne notamment les efforts actuels de restructuration et de relance de 
développement). - La fête n'a pas connu de grandes manifestations. Elle a 
par contre été endeuillée par un attentat, le plus meurtrier depuis le 
début de l'année, qui a fait au moins 35 morts et 80 blessés. Une bombe de 
forte puissance a fauché une foule se pressant au marché hebdomadaire de 
Larbaa, un bourg de plaine agricole de la Mitidja, à une vingtaine de km 
d'Alger. L'attentat, attribué aux islamistes armés, s'est produit en 
matinée à un moment de grande affluence. Selon un nouveau bilan rendu 
public le 7 juillet par le quotidien El Watan, qui cite des sources 
hospitalières, l'attentat a fait 49 morts. - Un dispositif de sécurité a 
été institué à Alger et sa banlieue, rapporte le journal Le Quotidien 
d'Alger le 9 juillet. Huit mille hommes sont déployés pour protéger Alger 
contre les incursions des groupes islamistes. Parmi les mesures prises: 
barrages fixes et mobiles, patrouilles pédestres, sécurisation des lieux 
publics, resserrement des contrôles sur les lieux sensibles. Un réseau de 
poseurs de bombes a été démantelé début juillet. - Dans la nuit du 9 au 10 
juillet, 13 personnes, dont 5 enfants et 4 policiers, ont été assassinées 
par des groupes armés à Tiaret et Gouraya (respectivement à 340 et 140 km à 
l'ouest d'Alger).   (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juillet 2002)

* Angola. Gripped by mass starvation  -  9 July: The United Nations is 
warning of a catastrophe in Angola, where it says half a million people are 
suffering from starvation. More than a million others are completely 
dependent on food aid for their survival, according to the UN World Food 
Programme. Aid workers say thousands of people have died of hunger over the 
last few months, and many more are dying every day. It is the worst 
starvation to hit Southern Africa in over a decade. The town of Mavinga, in 
south-eastern Angola, has become the destination for thousands of the 
starving, who have massed at a small clinic by its airstrip, in the hope of 
finding food and medical attention. The scenes are harrowing: the young and 
the old are emaciated, their bodies either bloated with kwashiorkor (a form 
of malnutrition) or wasting away as they lie consumed by weakness and 
exhaustion. In many cases severe malnutrition has given way to infection 
and disease; there are deaths here on a daily basis and the unfolding 
picture is one of mass starvation. There are similar pockets of famine 
across the country.   (ANB-BIA, Brussels, 9 July 2002)

* Botswana. Botswana urges governance clean-up  -  4 July: Botswana's 
central bank governor has called on developing countries to improve their 
governance standards, or expect to be shunned by foreign investors. "If we 
can't give the confidence to our own nationals, how can we expect 
foreigners to invest?" says Linah K Mohohlo, governor of the Central Bank 
of Botswana. Botswana is keen to encourage investment from more foreign 
firms, especially because of recent challenges to some its key industries. 
Botswana, the world's largest diamond producer, has seen investment fall as 
low prices for the gems, copper and nickel depressed exports. Ms Mohohlo's 
sentiments echo those of Botswana's President Festus Mogae, who on 30 June 
urged African governments to promote growth in the private sector to 
strengthen the continent's participation in international trade. "We always 
sell raw agricultural products and unfortunately prices keep on falling," 
Mr Mogae said. "Our entrepreneurs should look for technology from partners 
to enable them to process the products and sell value added goods abroad. 
We must have in place policies designed to promote growth of the private 
sector." Ms Mohohlo believes improved governance is needed to progress 
these aims. "Africa and other developing parts of the world have to begin 
to believe political governance, that underscores periodic renewal of 
leadership, is a prerequisite," she said. "Otherwise we can forget about 
attracting investment. If we were to use the US as an example, they have a 
fixed term for the presidency. What flows from that is the rule-of-law 
which provides economic and political stability." She also called for the 
removal of exchange controls in the developing world to promote 
investment.   (BBC News, UK, 4 July 2002)

* Burundi. Fin de la grève des enseignants  -  Le vendredi 5 juillet, les 
enseignants du primaire et du secondaire public ont repris le chemin des 
classes, après avoir obtenu gain de cause sur un certain nombre de 
revendications à l'origine de leur grève qui durait depuis près de deux 
mois. Un accord est intervenu jeudi, tard dans la soirée. Le gouvernement a 
mis sur la table des négociations quelque 14 milliards de francs burundais 
($14 millions) à débloquer dès le début de l'année prochaine. Cette somme 
devrait permettre de rehausser de 30 à 40% les salaires des enseignants et 
de couvrir d'autres avantages. En outre, aucune sanction disciplinaire ne 
sera retenue contre les grévistes.   (PANA, Sénégal, 6 juillet 2002)

* Burundi. Offensive rebelle au sud-est  -  Dans la nuit du 7 juillet, la 
ville de Ruyigi, chef-lieu de la province du même nom dans le sud-est du 
pays, a été bombardée par les FDD (Forces de défense de la démocratie), un 
des deux groupes rebelles qui continuent à se battre contre les forces 
gouvernementales. On note également d'importants déplacements de population 
de Nyabisinda vers la province de Rutana. Des sources signalent une 
recrudescence particulièement violente des combats depuis une semaine dans 
tout le sud-est du Burundi, avec des attaques perpétrées par les FDD contre 
des militaires et la vengeance fréquente de ces derniers sur la population 
civile, indique l'agence Misna. - Le 10 juillet, l'armée annonçait 
qu'environ 57 rebelles avaient été mis hors de combat depuis le 7 juillet 
dans l'est et le sud du pays. Selon son porte-parole, les plus violents 
combats se sont déroulés dans les provinces de Makamba et de Ruyigi. Des 
combats ont également éclaté dans la province voisine de Rutana. Les 
populations fuient massivement les lieux des affrontements. Depuis la 
semaine dernière, la pression rebelle s'est également exercée sur des 
quartiers périphériques de la capitale Bujumbura, où au moins cinq civils 
et deux militaires ont été tués dans les quartiers de Kamenge et Gihosha. - 
Le 10 juillet, à son retour de Durban où il avait rencontré les médiateurs, 
le président Buyoya a annoncé que "des négociations sur le cessez-le-feu 
vont se dérouler en Tanzanie dès la semaine prochaine". Il n'a toutefois 
pas voulu préciser les factions rebelles qui participeront à ces 
négociations.   (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juillet 2002)

* Cameroon. New fraud claim in poll  -  4 July: There are growing 
accusations of rigging in last weekend's parliamentary and municipal 
elections in Cameroon. But Cameroon's Communication Minister Jacques Fame 
Ndongo dismisses the accusations, saying that opposition leaders are trying 
to discredit the electoral process. Correspondents say voting appears to 
have passed off peacefully, and the results are expected to tighten the 
hold on power of Mr Biya, who has been in power since 1982.   (ANB-BIA, 
Brussels, 4 July 2002)

* Cameroun. L'Eglise dénonce des irrégularités du vote  -  L'Eglise 
catholique du Cameroun a publié le 5 juillet à Yaoundé un communiqué 
dénonçant des manquements relevés lors du double scrutin législatitif et 
communal organisé dimanche passé. Dans le document, signé par le secrétaire 
général de la Conférence épiscopale, l'Eglise, qui avait déployé des 
observateurs sur le terrain, précise que ces manquements sont le fait 
"d'élites, de chefs traditionnels, de responsables locaux et de membres des 
partis politiques en compétition". Le communiqué dénonce notamment "les 
multiples atteintes à la liberté de vote des citoyens, à savoir la 
corruption, l'instauration de bureaux de vote fictifs, d'un système 
sélectif d'inscription sur les listes électorales et d'attribution des 
cartes d'électeurs".   (PANA, Sénégal, 5 juillet 2002)

* Cameroun. L'affaire des 9 disparus de Douala  -  Des huit officiers et 
sous-officiers inculpés pour l'assassinat de neuf jeunes gens en janvier 
2001 à Douala, dans le cadre du commandement opérationnel sensé combattre 
le grand banditisme, six ont été acquittés le 9 juillet par le tribunal 
militaire de Yaoundé. Le colonel Bobo Ousamanou, le chef d'état-major du 
commandement opérationnel, a écopé de 3 ans de prison avec sursis et de 16 
mois d'emprisonnement ferme, pour violations de consignes militaires. Le 
capitaine Abah Dzengue a été condamné à 16 mois de détention. Les accusés 
ayant déjà purgé une bonne partie de leur peine, devront tout au plus 
passer deux mois en prison. L'avocat des parties civiles a aussitôt 
interjeté appel, qualifiant le procès de farce. Le procès avait déjà 
commencé l'année dernière, mais s'était d'abord soldé par un non-lieu, pour 
vice de forme. Le tribunal s'était reconstitué en mai dernier. Malgré le 
verdict, le mystère demeure entier sur le sort des neuf jeunes gens. 
Ont-ils disparu comme le soutient l'accusation, ou se sont-ils évadés comme 
le déclare la défense?   (J.D. Mihamlé, ANB-BIA, Cameroun, 9 juillet 2002)

* Centr. Afr. Republic. Plane crash near Bangui  -  4 July: A cargo plane 
has crashed in a suburb of Bangui, the capital of the Central African 
Republic. Only the pilot and a woman passenger are said to have survived 
from the 22 people on board the plane. The plane came down in a fish 
farming area and is not thought to have caused any casualties on the 
ground. The plane left the Chad capital, Ndjamena, and was heading for 
Brazzaville in neighbouring Congo-Brazzaville when it developed technical 
problems, according to aviation sources. It crashed at 1200 local time 
(1100 GMT), coming down in the market district of Guitangola, four 
kilometres short of the airport. The fire brigade is attempting to pull 
bodies out of the mud.   (ANB-BIA, Brussels, 4 July 2002)

* Centrafrique. Crash d'avion: 23 morts  -  Le 4 juillet, un avion cargo 
s'est écrasé sur un quartier résidentiel de la capitale centrafricaine de 
Bangui, tuant la vingtaine de personnes à bord, mais sans faire de victimes 
au sol. Des soldats venus sur les lieux de l'accident ont indiqué qu'ils 
pensaient que les maisons éventrées par l'avion étaient vides. L'avion 
transportait des vivres de la capitale tchadienne N'Djamena vers 
Brazzaville, mais aurait fait un détour par Bangui en raison de problèmes 
techniques. Il s'est écrasé à proximité du principal aéroport, non loin 
d'un marché animé. L'avion a, semble-t-il, percuté plusieurs fois le sol, 
laissant de profonds cratères, avant de se disloquer et de répandre sa 
cargaison. - Le 5 juillet, les secouristes ont retrouvé les derniers des 
corps des 23 morts. Seuls le pilote et un passager ont survécu, mais sont 
tous deux grièvement blessés. 25 personnes se trouvaient à bord, 17 
passagers tchadiens et 8 membres d'équipage.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 5 juillet 2002)

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