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Weekly anb07045.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-07-2002      PART #5/6

* Somalia. Warlords reject international intervention  -  Warlords in 
Somalia have condemned the transitional government's call for military 
intervention by the international community. On 30 June, the Transitional 
National Government (TNG) asked the United Nations Security Council for 
military intervention to disarm the factions supported by Ethiopia. The 
move is an admission by the TNG that it has failed to impose its authority 
on the capital and the rest of the country. Somalia has been the scene of 
violence by rival groups since 1991, when the regime of President Mohammed 
Siad Barre collapsed. The TNG was established two years ago, after a 
national conference, but it is opposed by the country's main 
warlords.   (ANB-BIA, Brussels, 1 July 2002)

* Somalie. L'impossible paix  -  Le lundi 1er juillet, au moins 9 personnes 
ont été tuées et 9 autres blessées dans des affrontements à Baidoa. La 
bataille qui s'est déroulée dans les rues de la capitale du nouvel "Etat de 
la Somalie du Sud-Ouest" proclamé en avril par l'armée de résistance de 
Rahamweyn (RRA), a opposé des hommes du président Nur à ceux de deux autres 
membres influents de la RRA. - D'autre part, les "seigneurs de guerre" ont 
rejeté la proposition du gouvernement de transition (TNG), qui avait 
demandé à la communauté internationale d'intervenir pour pacifier le pays. 
Le TNG avait en effet lancé, dimanche, un appel au Conseil de sécurité de 
l'Onu, demandant l'intervention des casques bleus pour désarmer les 
différentes factions qui s'affrontent depuis des années sur le territoire 
somalien. Le TNG, approuvé à la conférence de Djibouti, est le seul 
gouvernement reconnu par la communauté internationale, mais n'a jamais été 
reconnu par le Puntland ou le Somaliland (deux régions qui ont autoproclamé 
leur indépendance), ni par le Conseil de restauration et de réconciliation 
de la Somalie (SRRC), l'organisation des seigneurs de guerre soutenue par 
l'Ethiopie.   (Misna, Italie, 2 juillet 2002)

* South Africa. Tutu sued for apartheid compensation  -  South Africa's 
government and Archbishop Desmond Tutu, figurehead of the anti-apartheid 
struggle, are being sued in the Cape Town High Court by Khulumani, an 
apartheid victims' support group seeking compensation for thousands who 
suffered under the white minority regime. Khulumani's lawyers said on 27 
June that a lawsuit was their last resort after years of lobbying 
government for reparations. Khulumani's action is likely to reopen old 
wounds as it taps into a deep well of resentment in South Africa. The Truth 
and Reconciliation Commission (TRC) granted amnesty to more than 1,100 
people, including self-confessed murderers, while most of the victims have 
received no compensation. "Perpetrators have been treated better than the 
victims," said a member of Khulumani. "Justice has not been done." The 
commission was established in 1994 by the newly elected government of 
Nelson Mandela to find out what happened under apartheid and to help the 
country overcome its devastating legacy. But thousands of people have never 
received compensation, despite being officially identified as victims by 
the TRC. The commission, chaired by Archbishop Tutu, recommended that the 
state pay compensation to more than 21,000 of them. "The government has 
been dragging its feet," Khulumani said on 27 June. "It is not only the 
money we are after, but information. As victims, we have the right to know 
what kind of policies on reparations the government is going to 
implement."   (Financial Times, UK, 28 June 2002)

* South Africa. Six die in initiations  -  The death toll at an "initiation 
school" outside Johannesburg has now risen to six, after a young man who 
returned there died, apparently after being assaulted. The school is one of 
several traditional camps near Heidelberg, outside Johannesburg, where boys 
are supposed to be taken through their traditional rites of passage. But 
over the past week the camps have highlighted the potential horrors of 
ritual circumcision in South Africa, where young initiates frequently 
suffer at the hands of drunken or incompetent traditional surgeons. In 
addition to five other deaths which happened last week, 50 young men from 
initiation schools in the Heidelberg area were taken to hospital suffering 
from penis wounds or pneumonia. A post-mortem examination found that the 
latest victim, Papa Mbovane, 19, died of kidney failure after being beaten 
with a blunt object. The other five boys died from circumcision wounds, 
pneumonia and assault. Mr Mbovane's family has been quoted as saying he had 
left the school, but had returned after a traditional healer warned that 
boys risked going mad if their initiations were not completed. The 
Heidelberg tragedy has attracted particular attention because the victims 
were allegedly assaulted and kept in freezing conditions, and because the 
deaths took place not in the rural hinterland, but in the industrial 
heartland. Meanwhile, health officials in the Eastern Cape province said on 
3 July that 13 mutilated initiates had been admitted to the Umtata general 
hospital since the weekend.   (The Guardian, UK, 4 July 2002)

* Soudan. Sociétés pétrolières accusées  -  Sept multinationales 
pétrolières opérant dans le Sud-Soudan ont été accusées d'entretenir la 
guerre civile, qui a fait 2,9 millions de victimes et déplacé 4 millions de 
personnes depuis qu'elle a commencé en 1983. Cette accusation est contenue 
dans un documentaire présenté le 25 juin à Nairobi par un groupe de députés 
de l'opposition et d'organisations ecclésiastiques, l'Association pour 
l'amitié entre le Kenya et le Soudan (KSFS), qui ont visité le Sud-Soudan 
en mai. Le document audio-visuel se penche sur les conséquences de 
l'exploitation du pétrole sur la guerre et la nécessité d'accélérer le 
processus de paix. Il accuse les multinationales d'entretenir la guerre en 
fournissant les fonds utilisés par le gouvernement de Khartoum pour 
perpétrer l'holocauste. Certaines sociétés fournissent du matériel de 
guerre, d'autres mènent aussi leur propres opérations militaires. KSFS 
accuse aussi la communauté internationale de tourner le dos au Sud-Soudan à 
un moment où cette région a le plus besoin d'aide. D'après KSFS, 
l'autodétermination est la seule solution au problème du Sud-Soudan. - 
D'autre part, un appareil des forces aériennes du Soudan a bombardé, le 
mardi soir 25 juin, la résidence de l'évêque auxiliaire du diocèse de 
Torit, a annoncé la Conférence des évêques catholiques du Soudan. 
L'appareil a lâché quatre bombes sur la résidence, endommageant le complexe 
et un centre de jeunes récemment construit. L'avion aurait également 
attaqué Isoke, à 48 km à l'est de la ville d'Ikotos.   (PANA, Sénégal, 27 
juin 2002)

* Sudan/Uganda. Khartoum admits support of LRA  -  The Auxiliary Bishop of 
Torit Diocese has expressed no surprise over declarations made by President 
Omar El Bashir, that the Ugandan Lord's Resistance Army (LRA) rebels have 
been supported by the Khartoum Government. "I never had doubts in this 
regard: It has been evident for years that the Ugandan rebels of the 
LRAwere supported by Khartoum." The Bishop said that Khartoum had also used 
the LRA a deterrent against the Sudan People's Liberation Army 
(SPLA).   (MISNA, Italy, 3 July 2002)

* Soudan/Ouganda. Soutien de Khartoum à la LRA  -  Le 2 juillet, dans une 
interview télévisé,e le président soudanais Omar el-Béchir, a admis pour la 
première fois que les milices de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) 
ont été appuyées par le gouvernement de Khartoum dans leurs incursions au 
nord de l'Ouganda. "Khartoum a toujours utilisé les rebelles de la LRA 
comme force de dissuasion face à l'Armée de libération populaire du 
Soudan", a-t-il reconnu. Quant aux rebelles soudanais, ils bénéficient 
depuis longtemps du soutien du gouvernement ougandais. Depuis des années, 
les deux pays s'accusent réciproquement de soutenir et financer les 
formations rebelles actives sur leurs territoires respectifs. Le président 
soudanais a ajouté avoir décidé de lutter contre la LRA après avoir conclu, 
il y a quelques mois, un accord avec les autorités ougandaises.   (Misna, 
Italie, 3 juillet 2002)

* Swaziland. Lever l'interdiction des partis  -  Les partisans de la 
démocratie au Swaziland ont mis sur pied, ce week-end à Mbabane, une 
commission de 14 membres pour convaincre le roi Mswati III de lever 
l'interdiction des activités politiques en vigueur dans ce pays depuis 
1973. Cette commission a été mise sur pied lors d'une table ronde de trois 
jours, organisée par le Conseil des Eglises du Swaziland en collaboration 
avec le Réseau de prévention des conflits de l'Afrique australe. Le 
vice-Premier ministre Arthur Khoza, qui malgré les protestations de son 
Premier ministre a prononcé le discours d'ouverture, a déclaré que l'action 
qu'ils entreprenaient était "la meilleure façon de préserver la stabilité 
politique du royaume". Une proclamation royale de 1973 contient des clauses 
interdisant formellement toute activité politique, entraînant l'illégalité 
des partis. Le Swaziland est le seul pays de l'Afrique australe où les 
partis politiques sont interdits.   (D'après PANA, Sénégal, 1er juillet 2002)

* Tanzania. Radar row  -  2 July: The UK's International Development 
Secretary, Clare Short, is visiting Tanzania to discuss the controversial 
sale of a British air traffic control system. Ms Short has publicly 
criticised the sale of such an expensive system to an east African nation 
heavily in debt. The deal sparked a furore last year when the World Bank 
said it was more expensive than necessary and used cash better spent on 
health and education. Today, Ms Short is due to meet Tanzanian President 
Benjamin Mkapa, who has said the BAE Systems radar is needed to ensure air 
safety. Mr Mkapa has defended the deal as transparent and good value for 
money. His government argues the radar will able to track foreign aircraft 
flying over the country and collect taxes from them. Tanzanian officials 
also say they want a military system that covers all of the country's 
airspace. Ms Short tried to have the sale blocked but was apparently 
overruled in the cabinet. A new World Bank-commissioned report echoes her 
concerns, saying the Tanzanians could have bought a perfectly good air 
traffic control system for a quarter of the price, or even much less. The 
sale has nevertheless gone ahead and Ms Short will use her visit to try to 
prevent such affairs in the future. Opposition politicians in Tanzania, as 
well as the Conservative Party in the UK, are demanding a full 
investigation into the full circumstances of the sale. 4 July: Clare Short 
has released a £10m grant to the government of Tanzania which was frozen 
during the cabinet row about the sale of a £28m military air traffic 
control system to one of the world's poorest countries. Earlier this week 
the Tanzanian president, Benjamin Mkapa, gave Ms Short guarantees in Dar es 
Salaam that no more British aid money would be wasted on white elephant 
projects. Ms Short lost a cabinet battle to refuse BAE Systems an export 
licence after Tony Blair stepped in to back the sale. She was vindicated 
last month when an independent report commissioned by the World Bank 
described the equipment as "dated technology" and said that Tanzania could 
have bought a better system for a fifth of the price. After extracting 
promises from Mr Mkapa that future public spending decisions would be 
carefully scrutinised, Ms Short unblocked the outstanding payment to 
Tanzania and agreed to give the country £45m aid a year for six years. A 
spokeswoman for her department said both sides had agreed that "lessons had 
been learned".   (ANB-BIA, Brussels, 4 July 2002)

* Tchad. Le gouvernement contre l'Eglise  -  La semaine dernière, dans un 
communiqué de presse, le ministre de l'Administration du territoire s'en 
est pris violemment à l'Eglise catholique, l'accusant de "semer la 
confusion et de créer le doute dans l'esprit de tout pratiquant quant à la 
mission réelle des religions révélées". Motif du courroux: l'organisation 
par la commission Justice et Paix de l'Eglise d'un séminaire de formation 
pour les observateurs des élections municipales qui devraient se tenir 
cette année. Le ministre "met en garde les responsables de l'Eglise contre 
toute dérive tendant àdétourner les fidèles innocents en leur inculquant 
des idées politiques".   (La Croix, France, 2 juillet 2002)

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