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Weekly anb07043.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-07-2002      PART #3/6

* Congo (RDC). Sud-Kivu: crise humanitaire  -  La crise humnanitaire qui 
touche le sud de la province du Sud-Kivu continue d'empirer tandis que les 
combats font rage entre les troupes de l'armée rwandaise et les forces 
dissidentes des Banyamulenge du commandant Patrick Masunzu, ont indiqué des 
sources humanitaires. Près de 100 villages ont été désertés et quelque 
40.000 personnes ont été déplacées sur le plateau de Minembwe/Itombwe. 
Certains ont fui vers des zones de regroupement, d'autres se sont réfugiés 
dans les forêts et les montagnes. Les affrontements se sont apparemment 
intensifiés au cours de la semaine dernière avec le recours au bombardement 
aérien, a expliqué la même source. De très nombreux déplacés vont devoir 
affronter la saison froide sur le plateau sans abris, ni couvertures. Les 
combats ont empêché les Banyamulenge de faire paître leur bétail sur de 
vastes étendues. Et la situation alimentaire est devenue critique, car la 
dernière récolte a été massivement réduite par les besoins alimentaires des 
combattants. Une organisation humanitaire a appelé la communauté 
internationale à mener une enquête sur les droits de l'homme et une mission 
d'évaluation des besoins humanitaires sur le plateau de Minembwe.   (IRIN, 
Nairobi, 2 juillet 2002)

* Côte d'Ivoire. Ouattara "Ivoirien"  -  Le 28 juin, la justice ivoirienne 
a délivré un certificat de nationalité ivoirienne à l'ex-Premier ministre 
Alassane Ouattara. Le président du Rassemblement des républicains, 
principal parti d'opposition, avait été exclu des élections présidentielle 
et législatives en 2000 pour cause de "nationalité douteuse", ce qui avait 
attisé la rivalité entre le nord et le sud du pays. L'"ivoirité" du 
candidat déchu avait fait l'objet de vives polémiques depuis une dizaine 
d'années. Toutefois, le certificat de nationalité n'implique pas 
automatiquement que Ouattara puisse se présenter à des futurs élections. 
Selon les règles d'un code électoral strict, taillé sur mesure pour 
l'exclure du jeu politique, les candidats doivent être ivoiriens et n'avoir 
jamais eu d'autre nationalité. Or Ouattara a reconnu avoir eu un passeport 
diplomatique du Burkina Faso lorsqu'il était le numéro deux du FMI, même 
s'il assure n'avoir jamais renoncé à sa nationalité ivoirienne. La 
clarification de son statut intervient d'ailleurs dans un contexte 
politique tendu, une semaine avant des élections régionales. Quatre 
militants de différents partis ont été tués lors d'affrontements, la 
semaine dernière. Le samedi 29 juin, la police a dû démanteler des 
barricades érigées par des manifestants qui protestaient contre la remise 
des papiers d'identité ivoirienne à Ouattara. Le ministre de l'Intérieur a 
appelé au calme, affirmant que cette décision ressortait "de la seule 
compétence de l'autorité judiciaire". Les principaux partis ivoiriens se 
sont déclarés satisfaits que le problème soit réglé.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 1er juillet 2002)

* Côte d'Ivoire. Alassane Ouattara  -  1 July: The main opposition leader 
in Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, has said he is planning to run for 
president at the next election, due in 2005. Mr Ouattara said that agency 
that the decision on 29 June by the authorities to grant him citizenship 
would help ease political tension in the country, ahead of the municipal 
elections on 7 July. Correspondents say the debate over his nationality has 
poisoned politics in Côte d'Ivoire for a decade, splitting the country 
along ethnic and religious lines. Mr Ouattara, a former prime minister from 
the Muslim north, was barred from key presidential and parliamentary 
elections in 2000 on the grounds that he was granted citizenship of 
neighbouring Burkina Faso. He previously headed the West Africa Central 
Bank representing Burkina Faso. 3 July: Alassane Ouattara urges the 
government to relax voting rules to prevent this weekend's district 
elections descending into chaos. He says he is concerned that up to 40% of 
voters could be disenfranchised because they have not yet been issued with 
new identity cards.   (ANB-BIA, Brussels, 3 July 2002)

* Côte d'Ivoire. Electeurs exclus  -  Le 3 juillet, le Mouvement ivoirien 
des droits de l'homme (MIDH) a attiré l'attention sur le risque d'exclusion 
d'une bonne partie de l'électorat lors des prochaines consultations 
administratives. L'ONG met en cause la Commission électorale indépendante, 
qui a annoncé que le 7 juillet prochain seules les personnes munies de la 
nouvelle carte d'indentité nationale pourront se rendre aux urnes. Or, les 
cartes d'identité n'ont plus été délivrées depuis le coup d'Etat de 1999. 
Le MIDH demande donc de prendre en considération la validité des documents 
antérieurs à cette date. Cette position est partagée par le parti du 
général Gueï et par le principal parti d'opposition, le RDR de Ouattara, 
selon lequel 50% des ayants droit au vote seront exclus.   (Misna, Italie, 
4 juillet 2002)

* Djibouti/France. Accords de défense  -  Le 30 juin, le président de 
Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, a réclamé la révision des accords de défense 
signés entre son pays et la France en 1977. Il demande davantage de 
retombées économiques pour Djibouti. Depuis l'indépendance il y a 25 ans, 
la France est restée très présente dans cette ex-colonie, où elle a 
conservé sa plus importante base militaire africaine. 1.576 soldats 
français stationnent en permanence dans ce petit Etat de la Corne de 
l'Afrique.   (La Croix, France, 2 juillet 2002)

* Egypte. Vague d'arrestations  -  Le 27 juin, plus de 200 partisans des 
Frères musulmans ont été arrêtés à Alexandrie après des heurts avec des 
militants du Parti démocratique national (PDN, au pouvoir) du président 
Moubarak, lors d'une élection partielle. Le mouvement des Frères musulmans, 
officiellement interdit, est toléré par les autorités du 
Caire.   (Libération, France, 28 juin 2002)

* Ethiopia. Border set-back  -  1 July: Ethiopia's request for a revision 
of the Eritrea-Ethiopia Boundary Commission ruling on the disputed border 
has been dismissed. "It is inadmissible and no further action will be taken 
upon it," the commission said. In April, the Boundary Commission in the 
Hague drew up the new border -- a move intended to finally settle the 
conflict between Eritrea and Ethiopia which had led to a bloody two-year 
war. However the maps released by the commission did not show the town of 
Badme where the war had started and both sides claimed that it had been 
allocated to them. A request for interpretation and "correction" of the 
commission ruling was submitted by the Ethiopian government on 13 May this 
year. The latest decision by the Commission in the Hague comes ahead of the 
meeting between Eritrea and Ethiopia scheduled for 16 July to discuss 
implementing the border settlement. Ethiopia disputed the demarcation of 
rivers and said that mistakes had been in identifying geographical 
features. When the ruling was announced on 13 April, both countries agreed 
to respect it. The OAU's special envoy to the region, Legwaila Joseph 
Legwaila, said that Ethiopia and Eritrea had accepted it as binding and 
final. The meeting in the Hague in two weeks time is to "thrash out the 
physical demarcation of the 1,000 km border", according to the UN. A 
priority is to launch the demarcation process to enable the UN Mission in 
Ethiopia and Eritrea to start clearing landmines from areas where border 
posts will be placed.   (ANB-BIA, Brussels, 1 July 2002)

* Ethiopia. Starving to get aid  -  2 July: Ethiopia's emergency relief 
agency says that food is on its way to over a quarter of a million people 
who are facing serious food shortages in the north-eastern region of Afar. 
The drought has severely affected children and the elderly in particular, 
and unless urgent steps are taken it will be a tragedy. Sisay Tadesse, 
Public Relations Team Leader for the government's Disaster Prevention and 
Preparedness Commission (DPPC) says 70% of the food requirements had 
already been dispatched to the drought-stricken region. Over the weekend, 
the President of Afar, Ismail Ali Sero warned of an impending tragedy in 
the region. He said that periodic drought over the past decade -- coupled 
by two consecutive years of no rain -- have forced thousands to flee the 
region in search of food elsewhere. The Afar president said that over 
270,000 people are now in need of emergency relief supplies. He said 
thousands of Afaris are now fleeing to neighbouring regions in search of 
food due to the failure of the small "belg" rains as well as the larger 
"kiremt" rains over last two consecutive years. The poor rains have 
reportedly sucked wells and rivers dry, forcing women to trek for up to 
seven hours a day to find water. Thousands of livestock -- which are the 
main means of survival for Afari farmers -- are also reportedly dying at an 
alarming rate.   (BBC News, UK, 2 July 2002)

* Ethiopie/Erythrée. Le tracé des frontières  -  Les frontières entre 
l'Ethiopie et l'Erythrée, tracées par la commission internationale de La 
Haye pour résoudre définitivement le contentieux territorial entre les deux 
pays, ne subiront aucune modification. La demande de l'Ethiopie relative à 
une "correction" de la ligne de démarcation a été rejetée. La controverse 
concerne le village frontalier de Badme, que chacun des deux pays 
revendique. A partir du 16 juillet, les délégations des deux pays se 
rencontreront de nouveau pour tracer les mille kilomètres de la frontière 
fixée par la commission. Addis-Abeba a contesté la délimitation de 
certaines rivières, affirmant que des erreurs avaient été 
commises.   (Misna, Italie, 2 juillet 2002)

* Guinée. Législatives  -  La campagne des élections législatives du 
dimanche 30 juin s'est achevée le vendredi à minuit dans l'indifférence 
quasi générale après l'appel au boycott lancé par les ténors de 
l'opposition, qui ne prendront pas part au scrutin. Ils avaient notamment 
exigé la création d'une Commission électorale nationale indépendante 
(CENI), la neutralité de l'administration et le banissement de la violence 
au cours du processus électoral. Ces dispositions n'ayant pas été prises 
par le pouvoir, ils estiment que l'issue du scrutin est d'avance connue. Le 
scrutin ne suscite donc pas d'engouement, les électeurs le trouvant sans 
enjeu en raison de la participation de seulement 12 des 46 formations 
politiques. - Le dimanche 30 juin, quelque 4,5 millions d'électeurs étaient 
appelés à voter pour élire 114 députés parmi les 4.769 candidats de ces 12 
partis. 38 députés seront élus au scrutin uninominal, 76 à la 
proportionnelle. Les élections semblent s'être déroulées dans le calme, 
mais en absence d'observateurs internationaux. Les résultats du scrutin 
pourraient être publiés le mercredi, selon une source 
gouvernementale.   (PANA, Sénégal, 29/6-1/7 2002)

* Kenya. Génériques anti-sida bloqués  -  A quelques jours de l'ouverture 
de la conférence mondiale sur le sida, le Kenya, qui fut l'un des premiers 
pays africains à adopter une loi autorisant l'importation de médicaments 
génériques contre le sida, beaucoup moins coûteux que ceux fabriqués par 
les grands laboratoires, a fait marche arrière. Le Parlement a adopté un 
amendement qui remet en cause les avancées de la loi sur la propriété 
industrielle tout juste entrée en vigueur. Désormais, l'importation de 
médicaments génériques ne peut avoir lieu que "par le détenteur du brevet 
ou avec son consentement exprès". Les grands laboratoires pharmaceutiques 
sont-ils à l'origine de ce revirement surprise? On ne le sait pas. Les ONG 
sont sous le choc. 2,5 millions de Kényans, dont 200.000 enfants, sont 
infectés par le virus.   (La Croix, France, 4 juillet 2002)

* Liberia. Troupes nigérianes?  -  Selon l'agence de presse nigériane, 
citant le ministre de la Coopération, le Nigeria pourrait déployer des 
troupes au Liberia en cas d'échec des efforts actuellement consentis pour 
mettre un terme aux combats entre les rebelles du LURD et les forces 
gouvernementales. Les soldats nigérians constituent le contingent le plus 
important de l'ECOMOG, la force d'intervention de la CEDEAO, qui a 
contribué à restaurer la paix au Liberia en 1997, après dix ans de guerre 
civile. La CEDEAO a dépêché une mission militaire au Liberia pour faire le 
point sur les affrontements et autres questions annexes. Une autre mission 
sera encore envoyée pour rencontrer toutes les parties concernées. - Le 
lendemain, le gouvernement nigérian a démenti la nouvelle, précisant qu'il 
n'enverrait pas des troupes unilatéralement, mais éventuellement sous les 
auspices de la CEDEAO.   (D'après PANA, Sénégal, 1-2 juillet 2002)

* Liberia. Human rights concerns  -  On 2 July, Reporters sans Frontières 
expressed serious concern after the arrest on 24 June, of Hassan Bility, 
editor-in-chief of the private weekly The Analyst. The newspaper is 
well-known for its highly critical attitude towards President Taylor. The 
same day, Amnesty International expressed fears that Hassan Bility and two 
others (also arrested on 24 June) may have died as a result of torture on 
detention. On 1 July, the government failed to produce them in 
court.   (ANB-BIA, Brussels, 2 July 2002)

* Liberia. Creditors cut off Liberia's mail  -  3 July: Liberia, which is 
already suffering under UN sanctions over alleged links with rebels in 
Sierra Leone, is now faced with another sanction -- on mail leaving and 
coming into the country. International postal bodies and airlines have 
imposed the embargo because of Liberia's inability to pay its huge debts to 
those companies. They include the Universal Postal Union, the Pan African 
Postal Union, Ghana Airways and the Dutch airline, KLM. Liberia owes KLM 
alone around $250,000 in carriage fees. KLM has now asked Ghana Airways, 
the only international airliner making regular, weekly flights to Liberia, 
to stop receiving mailing items from here. The West African aircraft used 
to collect postage items from Monrovia and pass them on to KLM since the 
European airliner does not fly to Liberia. On 2 July, a consignment of 
posted materials, including letters and parcels which had been stuck in 
Ghana for more than two months, were returned to Monrovia as an apparent 
indication of the seriousness of the embargo.   (ANB-BIA, Brussels, 3 July 
2002)

Weekly anb07043.txt - #3/6