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Weekly anb05304.txt #9
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-05-2002 PART #4/9
* Congo-Brazzaville. Voting disrupted - 26 May: Voters trickled to the
polls today for Republic of Congo's first parliamentary election since the
end of back-to-back civil wars -- even as authorities fought to suppress a
resurgence of fighting in a southern district. Voting had barely started,
when allegations emerged of ballot box stuffing and other irregularities,
forcing postponements in at least three districts. Electoral officials in
three areas of the capital, Brazzaville, suspended voting for several hours
over similar accusations. "The stations have barely opened and already
numerous ballots for ruling party candidates are in the ballot boxes,"
complained Robert Elongo, a resident in Brazzaville's northern Talangai
neighbourhood. In the same neighbourhood, would-be voters took off with the
ballot boxes at four polling stations when they were not allowed to use
their birth certificates as proof of identity, as in previous elections.
Under current rules, individuals on the voters' roll are only allowed to
cast ballots if they present a voter card and national ID. Voting ended an
hour earlier than planned across the country because of the lack of
electricity at most polling stations. Ballot counting began immediately,
illuminated by candles and gas lamps. Voting was postponed in eight of 14
electoral districts in the southern Pool region, where the government has
been battling a faction that signed on to a 1999 peace process. At least
45,000 people have been displaced by the clashes, according to UN figures.
27 May: Voting in parliamentary elections in Congo- Brazzaville has been
postponed where the 26 May poll was disrupted. Incidents were reported in
at least 12 constituencies in the capital, Brazzaville, the second city,
Pointe-Noire, and in the central town of Gamboma. In other areas, counting
is continuing and results are expected later. Fighting with so-called
"Ninja" militias continued over the week-end and the army has announced
that it has captured the "Ninja" headquarters of Vindza in the Pool region.
The clashes between the army and "Ninja" fighters loyal to Frederic
Bitsangou, also known as Reverend Ntumi, prevented voting in eight of the
14 constituencies of the Pool region. No date has yet been set for the new
elections, the chairman of the National Electoral Commission, Charles Emile
Apesse, said. 28 May: The electoral commission in Congo Brazzaville has
disqualified 12 parliamentary candidates for attempting to defraud and
disrupt the elections. Most disqualifications were said to favour the
Congolese Labour Party led by President Denis Sassou Nguesso, but the
finance minister, the president's brother and a presidential aide are among
those barred. Meanwhile, the United Nations has accused the Congolese
government forces and the so-called "Ninja" militias of showing "blatant
disregard" for the safety and rights of civilians in the fighting that
broke out in March. In a statement, UN High Commissioner for Human Rights
Mary Robinson urged the Republic of Congo authorities to take measures to
guarantee the safety of civilians. (ANB-BIA, Brussels, 28 May 2002)
* Congo-Brazza. Elections législatives - 26 mai. Ce dimanche, quelque 1.200
candidats ont sollicité les suffrages des Congolais pour les 137 sièges de
la future Assemblée nationale. Au total, 141 partis politiques et
associations, tant du pouvoir que de l'opposition, et 230 candidats
indépendants étaient en lice. Dans l'ensemble, la campagne électorale s'est
déroulée dans la sérénité. Mais le gouvernement a décidé de reporter à une
date ultérieure le vote dans sept villes de la région du Pool, qui ont été
récemment le théâtre de violents combats entre forces gouvernementales et
milices ninjas. Cependant, le scrutin est resté maintenu dans le reste de
la région. Le second tour des législatives est prévu le 23 juin, en même
temps que les élections municipales. Les sénatoriales auront lieu le 12
juillet. - Le premier tour des législatives, dimanche, a cependant été
perturbé par plusieurs difficultés, notamment des accusations de bourrage
des urnes. A Talangai, un quartier nord de Brazzaville, des incidents ont
provoqué la fermeture prématurée de plusieurs bureaux de vote. - 27 mai. Le
président de la Commission nationale des élections (CONEL) a annoncé que
les élections seront reprises mardi dans plusieurs circonscriptions où le
vote a été entaché d'irrégularités. Il a promis l'ouverture d'une enquête.
Il a encore indiqué que le taux de participation avait oscillé entre 40 et
50%, et qu'on s'acheminait vers un deuxième tour, plusieurs candidats étant
en ballotage. - D'autre part, le porte-parole de l'armée a annoncé la chute
de Vindza, principale base des miliciens ninjas. - 28 mai. La CONEL a
disqualifié neuf candidats pour mauvais comportement au premier tour. Elle
a également annoncé la reprise, le 29 mai, du premier tour dans huit
circonscriptions où le vote n'avait pu avoir lieu dimanche pour diverses
raisons. - 29 mai. Après le dépouillement de la moitié des
circonscriptions, le porte-parole de la CONEL a estimé que le parti du
président Nguesso serait en passe de remporter "une confortable majorité
parlementaire". Le taux de participation aurait été de 60 à 65% sur
l'ensemble du territoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 mai 2002)
* Congo Brazza. Violations des droits de l'homme dans le Pool - Le Haut
Commissaire aux droits de l'homme, Mary Robinson, a dénoncé à Genève, mardi
28 mai, de graves violations des droits de l'homme commises dans la région
du Pool par les deux parties en conflit, gouvernement et rebelles ninjas,
et a jugé la situation des civils très préoccupante. Le jour suivant, le
coordinateur du système des Nations unies au Congo, William Paton, a
confirmé que plusieurs femmes avaient été violées par les militaires
gouvernementaux, dans la région du Pool, lors d'opérations contre les
Ninjas. Dans son communiqué, Mme Robinson a indiqué que de lourds combats
se dérouleraient dans et à la périphérie des villes de Kinkala, Kindamba
Ngoma Tsé-Tsé et Vindza, à l'ouest et au nord-ouest de la capitale,
Brazzaville. Selon des témoins sur place, poursuit-elle, les forces
gouvernementales ont lancé des attaques aériennes depuis des hélicoptères
contre des villages habités. "Je tiens à exprimer mes plus grandes
préoccupations quant à la situation qui prévaut en particulier dans la
région du Pool où les deux parties en conflit semblent mépriser de manière
flagrante la sécurité et ne tenir aucunement compte du respect des droits
de l'homme de la population civile", a-t-elle indiqué. (D'après AFP,
France, 28-29 mai 2002)
* Congo (RDC). UN condemns plunder of Congo - The latest United Nations
report on the Democratic Republic of Congo says rebels and foreign
governments are still plundering the country's resources, everything from
diamonds to animal skins. It portrays Congo as a place where rebel
movements and foreign armies are using the cloak of war to disguise what
has become a blatant exercise in self-enrichment through the illegal
plunder of scarce resources. The report says that direct confrontation
between rebel groups and the Congolese Government has all but disappeared
-- but it says that fierce conflict is continuing on the rebel side of the
ceasefire line, as different factions compete for access to gold, diamonds
and other mineral resources. On the other side of the ceasefire line, it
says that Zimbabwean troops that were drafted in to support Congo's
Government have been reinforced in areas such as Kasai, where Zimbabwean
parties have interests in diamond mining. The report says there are also
growing indications that criminal networks, based inside and outside
Africa, are becoming increasingly involved. The conflict over resources has
an obvious impact on local populations who are often forced to flee
fighting. But the report notes that local people also suffer because they
are receiving no benefit from the theft of precious minerals from their
home areas. The report says that national wildlife parks, particularly
those in the east of the country, are being ravaged by illegal mining,
poaching and hunting for game meat and ivory -- practices that destroy
unique ecological sites and will ultimately deprive local populations of
potential revenue from tourism when peace eventually returns to the region
(BBC News, UK, 24 May 2002)
* Congo (RDC). Dialogue et violences - Le 24 mai, le président zambien Levy
Mwanawasa, l'actuel président de l'OUA, a annoncé la tenue, le 30 mai en
Zambie, d'un sommet régional extraordinaire pour tenter de relancer le
dialogue intercongolais clôturé abruptement sans accord global. Y sont
attendus, les présidents de l'Afrique du Sud, du Zimbabwe, de Namibie, de
l'Angola, de l'Ouganda, du Rwanda et de la RDC. (Ndlr. Le 28 mai, on
apprenait toutefois que ce sommet avait été ajourné, Kinshasa le jugeant
inutile). Pour sa part, le facilitateur du dialogue, M. Masire, est attendu
le 24 mai à Kinshasa dans le cadre de la poursuite des négociations. -Par
ailleurs, dans une déclaration publiée le même jour, l'Union européenne a
dénoncé la recrudescence de la violence dans les zones occupées par le
RCD-Goma, notamment à Kisangani. L'agence PANA rapporte également cette
recrudescence au Kivu. Le 24 mai, un ancien sénateur, Pierre Ruyange, a été
tué par une bande armée. Le RCD annonce trois morts à Kalehe et
l'enlèvement de 17 personnes à Kagulalu. Il y a deux jours, 17 personnes
ont été tuées par des miliciens Interahamwe à Masisi. En pleine ville de
Goma, la maison d'un militaire tutsi a été incendiée. La haine de la
population contre le pouvoir rwandais devient de plus en plus perceptible,
note l'agence. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 mai 2002)
* Congo (RDC). Kisangani residents suffer - 24 May: Human Rights Watch says
that soldiers of the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD)
have been rounding up and summarily executing suspected backers of the
short-lived mutiny in Kisangani. RCD troops have killed or seized dozens of
civilians and others suspected of supporting a breakaway anti-Rwandan
faction of the RCD. Many are still unaccounted for. The violence began on
14 May. 24 May: Adolphe Onusumba, president of RCD-Goma, has reiterated his
movement's call for an international independent commission of inquiry into
the recent mutiny and killings in Kisangani. 25 May: Human rights activists
say more than 200 people have been killed by special death squads sent to
the Congolese city of Kisangani, following the seizure of the main radio
station by self-declared army mutineers last week. Eyewitnesses said that
many of the dead were innocent civilians, while the rest are policemen and
army officers. The Rwandan backed-rebel authorities who control Kisangani
claim a much smaller number died and that the mutiny was organised by the
government in Kinshasa. The people of Kisangani are in mourning, many are
in hiding, and people are asking themselves what provoked the horrific
reprisals which followed last week's alleged army mutiny. Speaking on
condition of anonymity, aid workers described the gruesome task of pulling
up to 150 decapitated and disembowelled bodies out of the town's rivers.
And people from one of the poorest districts, Mangobo, told of how a squad
of drunk Rwandan and Congolese rebel fighters fired indiscriminately into
their homes, killing about 40 innocent people. Airport workers claim more
bodies and two fresh mass graves can be found just beyond the airport
runway. Human rights workers are seeking refuge with international
organisations, too scared to sleep in their own beds. The governor of the
city has blamed them for provoking the mutiny, while hardly any policemen
are to be seen on the quiet and tense streets of the city. (ANB-BIA,
Brussels, 25 May 2002)
* Congo (RDC). Le pillage continue - Un nouveau rapport d'un groupe
d'experts de l'Onu, chargés d'enquêter sur le pillage au Congo, constate
que l'exploitation des ressources se poursuit et est même "consolidée dans
certaines zones" du pays. Les experts notent aussi que le RCD-Goma, appuyé
par l'armée rwandaise, a accru son extension territoriale vers le nord du
Nord-Kivu, au nord-ouest de Kisangani et au sud du Katanga. Les
affrontements entre ces forces et les Maï-Maï ont comme conséquences:
déplacements de populations, destruction de récoltes, travail forcé
d'exploitation de ressources pour le compte de différentes parties armées,
et paralysie de l'activité économique. Le 25 mai, le président ougandais
Museveni a vivement critiqué ce rapport des Nations unies, qui accuse les
troupes ougandaises de rapines. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 mai 2002)
* Congo (RDC). Le massacre de Kisangani - Les ONG découvrent peu à peu
l'ampleur des exactions commises à Kisangani (nord-est du Congo) en
représailles à un soulèvement, le 14 mai, de dissidents du Rassemblement
congolais pour la démocratie (RCD), le mouvement rebelle qui contrôle la
région. La BBC, le 26 mai, parlait d'au moins 200 victimes. Les personnels
humanitaires affirment avoir repêché plus de 150 corps dans les eaux du
fleuve Congo et de la rivière Tshopo, qui traversent la ville. Selon un
employé de la Croix-Rouge, un grand nombre de ces corps ont été décapités,
éventrés, menottés et mis dans des sacs. La majorité d'entre eux seraient
ceux de militaires ou de policiers. Ces tueries seraient l'oeuvre d'un
groupe baptisé Amazulu, composé de commandos rebelles congolais et
rwandais. Selon des habitants de Kisangani, d'autres cadavres pourraient
être enterrés dans des fosses communes, situées près de l'aéroport. Bien
que la plupart des victimes soient des "officiels", un groupe de rebelles
ivres a également tiré sur des maisons, faisant au moins 40 victimes
civiles. Le 25 mai, le Rwanda a une nouvelle fois nié la présence de son
armée à Kisangani, mais la France a souligné qu'elle disposait
d'informations signalant cette présence. Le 27 mai, un ministre congolais a
annoncé que Kinshasa déposera plainte contre le Rwanda devant la Cour
internationale de justice de La Haye pour "les représailles
disproportionnées et ciblées" perpétrées à Kisangani. D'autre part, le RCD
a demandé le départ et le renvoi définitif d'Amos Ngongi, l'envoyé spécial
de l'Onu au Congo, qu'il accuse de partialité, le déclarant "persona non
grata". (ANB-BIA, de sources diverses, 27 mai 2002)
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