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Weekly anb05303.txt #9
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-05-2002 PART #3/9
* Bénin/Nigeria. Coopération transfrontalière - Le 28 mai à Cotonou, une
trentaine d'experts du Bénin et du Nigeria ont commencé des concertations
pour finaliser un projet de traité de coopération transfrontalière, dont
les premières études avaient déjà démarré en 1992. Ce projet devrait faire
de l'espace bénino-nigérian une zone intégrée au profit des agents
économiques des deux pays, et favoriser la circulation des personnes et des
biens de part et d'autre de la frontière. Une fois finalisé, le projet de
traité sera transmis aux autorités gouvernementales pour adoption. (PANA,
Sénégal, 28 mai 2002)
* Burkina Faso. Grève générale de 48 heures - Le 28 mai, au premier jour de
la grève générale de 48 heures déclenchée par les centrales syndicales et
des syndicats autonomes du Burkina, l'enseignement secondaire et supérieur
public, ainsi que le secteur de la santé étaient paralysés dans la ville de
Ouagadougou. Peu d'affluence dans les établissements secondaires et à
l'université, où seuls les services administratifs ont fonctionné. A
l'hôpital Ouédraogo, le plus grand centre hospitalier du pays, certains
services étaient totalement paralysés, d'autres fonctionnaient au ralenti.
Par contre, le mouvement était peu perceptible au niveau des ministères, et
le commerce fonctionnait normalement. La grève fait suite à une autre, les
23 et 14 avril, qui n'a pas donné satisfaction aux travailleurs. Ils
revendiquent notamment une augmentation de 25% des salaires et pensions, et
une baisse de l'impôt unique sur les traitements et salaires de 30%. (PANA,
Sénégal, 28 mai 2002)
* Burkina Faso. Project to help street children - United Nations Volunteers
(UNV) has announced that it will run a five-year project aimed at
transforming the lives of some 1,200 disadvantaged children in two of
Burkina Faso's towns, Bobo-Dioulasso and Hounde. Under the project, UNV
teams will counsel street children, juveniles and other marginalised youth
on educational and vocational options that can improve their prospects.
Emphasis will also be placed on psychosocial help, UNV said. The volunteers
will conduct an information campaign to discourage exploitation of young
women and children, it added. So far, the project has received US $2.2
million from Luxembourg and close to $300,000 in kind from the government
of Burkina Faso. Based in Bonn, Germany, UNV was created in 1970 as the
volunteer arm of the UN system. It extends hands-on assistance for peace
and development in 140 countries. (IRIN, 27 May 2002)
* Burundi. Interdiction d'interviewer les rebelles - Le 16 mai, le ministre
de la Défense a interdit aux médias de publier ou de diffuser des
interviews de rebelles. Il a déclaré que "la diffusion d'interviews des
insurgés revenait à les aider dans leur effort de guerre", sans toutefois
préciser des sanctions. Cette annonce intervient quelques jours après la
diffusion, par une radio privée, d'une interview d'un chef rebelle que l'on
croyait mort. Selon l'Observatoire de l'action gouvernementale, une
organisation locale indépendante, "la mesure des autorités est une entrave
à la liberté de la presse. C'est une atteinte à la liberté de diffuser des
informations, d'autant plus que le gouvernement a déjà pris la décision de
négocier avec les groupes armés". (RSF, Paris, 23 mai 2002)
* Burundi. Bilan des victimes en Bujumbura rural - Depuis le début du mois
de mai, au moins 84 personnes ont été tuées et 17 autres blessées dans des
combats entre forces gouvernementales et rebelles du Front national de
libération (FNL) dans la zone de Bujumbura rural, a-t-on appris le 23 mai
de source militaire. Quelque 66 victimes appartiendraient au FNL et 7 à
l'armée, qui compterait également 14 blessés dans ses rangs. Le bilan prend
en compte une embuscade attribuée au FNL, le 22 mai sur la route nationale
1, qui a coûté la vie à 11 passagers d'un bus de transport en commun. Trois
autres personnes ont été grièvement blessées dans la localité de Mageyo.
(PANA, Sénégal, 23 mai 2002)
* Burundi. Rebels release bishop - 23 May: Rebels in Burundi have freed a
Roman Catholic bishop and his driver, who they had been holding since the
weekend. Hutu rebels of the Forces for the Defence of Democracy (FDD) took
Bishop Joseph Nduhirubusa, of the eastern Ruyigi diocese, to a pre-arranged
meeting place in a clearing, north of the capital, Bujumbura. He was then
handed over to representatives of the Catholic Church. The bishop said he
was "glad to be back", and called on all factions to hold talks to end
Burundi's civil war which has claimed at least 250,000 lives since 1993. No
government soldiers were seen nearby, apparently a rebel condition for the
release. The bishop's car was ambushed on 18 May by the FDD on a road known
to be dangerous some 40 kilometres from Bujumbura. Two security escorts
travelling with him were shot dead. The rebels took Bishop Nduhirubusa and
his driver on a three-day walk into the mountains, allowing the bishop to
speak to a private radio station to confirm he was alive and well. One of
the FDD's commanders, Manace Nzobonimpa, said the two men, whose car was
badly damaged in the ambush, had only been taken for their own safety. "I
want to dismiss reports saying he was kidnapped," he said. "The CNDD-FDD (a
splinter group of the FDD) demand the assistance of the Church... to invest
in looking for peace in Burundi." (BBC News, UK, 23 May 2002)
* Burundi. Grève des enseignants - Elèves blessés - Les élèves continuent à
manifester pour revendiquer le droit à l'éducation, suite à la grève des
enseignants du secondaire déclenchée le 13 mai. Le samedi 25 mai, six
élèves ont été blessés par balles par des gendarmes à Matana, dans le sud
du Burundi. Le jeudi déjà, les gendarmes avaient tiré sur des manifestants,
blessant deux garçons à Gitega (centre), dont un grièvement, et un
troisième dans la capitale. Ces gendarmes "ont commis une faute grave" et
"seront punis", a déclaré le chef d'état-major de la gendarmerie. Dimanche,
le ministre de l'Education nationale a été dessaisi du dossier de la grève
des enseignants. Le gouvernement a décidé de créer un cadre de concertation
qui sera dirigé par le vice-président. Mais un préavis de grève générale
illimitée a été déposé pour mardi pour "tous les enseignants du primaire,
du secondaire et de l'administration centrale". (Agence burundaise de
presse, 27 mai 2002)
* Cameroun. 92 partis au scrutin du 23 juin - 92 formations politiques
participeront aux élections législatives et municipales du 23 juin prochain
au Cameroun, a-t-on appris le 23 mai au ministère de l'Administration
territoriale à Yaoundé. Le ministère éprouve toujours des difficultés pour
évaluer le corps électoral à un mois du scrutin, en raison des lenteurs au
niveau de la centralisation des données et la poursuite des inscriptions
sur les listes dans certaines localités, malgré l'expiration du délai légal
pour ces opérations. Des informations concordantes indiquent par ailleurs
que la plupart des partis en course n'ont toujours pas déposé les listes de
leurs candidats dans les préfectures, malgré l'expiration du délai légal
fixé au 14 mai. Selon la presse locale, des déchirements internes et des
multiples requêtes d'arbitrage seraient à l'origine de ces retards. (PANA,
Sénégal, 23 mai 2002)
* Cameroon. 92 parties for parliamentary elections - 23 May: At least 92
political parties are set to vie in legislative and local govern elections
scheduled for 23 June in Cameroon. Officials in the Ministry of Territorial
Administration say slow data collection has made it difficult to adequately
assess the number of voters just one month before the elections are due.
They complained that some voters were still registering in some areas of
the country even though the deadline for registration has expired. There
are reports that most of the parties have still not submitted their lists
of candidates for local government positions five days after the 18 May
deadline expired. The local press reported that wrangling among party
members has also contributed to the delay in submitting lists of candidates
for the elections. 28 May: Officials at Cameroon's National Election
Observatory are worried by delays in preparations for the polls. (PANA,
Senegal, 28 May 2002)
* Cameroun. Créances impayées aux douanes - Les douanes camerounaises
cumulent des créances impayées de l'ordre de 50 milliards de fcfa ($6,66
millions), a annoncé le 27 mai Raymond Gwanyalla, ex-directeur des douanes
et président du Comité de recouvrement installé par le gouvernement. Les
douanes ont généré au cours des dernières années des recettes estimées à
300 milliards fcfa l'an, pour une contribution de l'ordre de 25% au budget
de l'Etat, a indiqué un responsable des douanes. "Un premier audit réalisé
en février situait à 11 milliards le montant des impayés, qui par la suite
a laissé entrevoir qu'ils se chiffraient à 50 milliards de fcfa", a dit M.
Gwanyalla. "Toutefois, le comité a déjà recouvré 3 milliards durant les
trois derniers mois". Nombre de ces arriérés ont été d'office liquidés,
alors que d'autres restent contestés par les créanciers. Il reste environ
28 milliards fcfa de créances douteuses qui font l'objet d'un débat.
"Certaines entreprises redevables à l'Etat ont disparu, tandis que
certaines personnes physiques ne sont plus localisables", a encore expliqué
M. Gwanyalla. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Yaoundé, 28 mai 2002)
* Cameroun. Grève des enseignants - Les enseignants menacent de poursuivre
l'opération 20/20 aux examens officiels si les revendications liées au
statut particulier ne sont pas prises en compte. Le ministre de l'Education
nationale, Joseph Owona, a entrepris des séances de travail dans les 10
provinces du pays pour essayer de désamorcer la tension. Il y a deux
semaines environ, l'Organisation nationale des enseignants d'éducation
physique et sportive (ONEES) lançait un mot d'ordre de grève, invitant les
éducateurs à ne pas évaluer les candidats à l'examen du Probatoire. Ce mot
d'ordre a été plus ou moins suivi. Globalement, cette catégorie de cadres
de la fonction publique relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports,
demande l'intégration dans les bulletins de paie des primes accordées
récemment à leurs collègues enseignants du ministère de l'Education
nationale. (S. Tetchiada, ANB-BIA, Yaoundé, 28 mai 2002)
* Cameroun. Affaire des "disparus de Douala" - Le tribunal militaire de
Yaoundé a entendu mardi 28 mai pour la première fois les gendarmes accusés
"d'assassinat" dans l'affaire des "disparus de Douala", neuf délinquants
interpellés en janvier 2001 pour un simple vol et probablement exécutés.
Ces gendarmes camerounais, quatre officiers et quatre sous-officiers, qui
doivent répondre d'"assassinat, complicité d'assassinat et violation des
consignes", ont plaidé non-coupables. Pour ces militaires, intégrés dans
une unité anti-criminalité appelée "commandement opérationnel", les neuf
délinquants qu'ils ont interpellés se sont tout simplement évadés. La
partie civile, constituée des familles des disparus, et le ministère public
ont continué à soutenir que les gendarmes ont délibérément procédé à
l'exécution sommaire des neuf délinquants, arrêtés dans un quartier
populaire de Douala, la capitale économique, pour le vol d'une bouteille de
gaz. L'ex-gouverneur de la province du Littoral (où se trouve Douala,
ndlr), Emmanuel Eban Otong, limogé en 2001 à la suite de cette affaire, n'a
en revanche pas comparu devant le tribunal militaire. Son audition, en tant
qu'autorité administrative sur le "commandement opérationnel", avait
pourtant été à l'origine du report de procès lors de la deuxième audience,
le 24 avril dernier. L'audience a finalement été suspendue et renvoyée au
11 juin 2002. (D'après AFP, France, 28 mai 2002)
* Centrafrique/Soudan. Incidents à la frontière - Le Soudan et la
Centrafrique ont convenu, le 28 mai, de créer une commission d'enquête sur
les violences intercommunautaires survenues à leur frontière commune le 17
mai. Ces incidents ont éclaté lorsque les populations des localités
centrafricaines s'en sont prises à des éleveurs d'origine soudanaise et
tchadienne pour venger la mort d'un des leurs. Ces représailles auraient
fait plus d'une centaine de morts. Des forces régulières tchadiennes
seraient ensuite intervenues et auraient pris des otages. Des
contre-représailles auraient été contenues par l'armée soudanaise. La
commission d'enquête procédera notamment au recensement et à
l'identification des victimes. (D'après PANA, Sénégal, 29 mai 2002)
Weekly anb05303.txt - #3/9