situation aux environs de Bukavu

LES ENVIRONS DE BUKAVU EN KERMESSES DE VIOL DES FEMMES

Axe Bukavu-Mwenga en passant par Walungu, l'insécurité
est permanente et généralisée. Si aujourd'hui
certains de populations meurent par balles, machettes,
d'autres meurent à petit feu par la famine. En effet,
dans nos campagnes il n'est plus possible d'aller aux
champs. C'est donc la famine qui va bientôt
exterminer les habitants. Déjà à Bukavu le choléra
refait surface, avec force, des victimes se comptent
par dizaine/semaine.
Des localités changent de maître avec de tueries et de
viols des femmes de tout âge.
Si à Kamituga, Kitutu, Kibe... les combats font rage
entre les mayi mayi appuyés par les interahamwe
contre l'APR/RCD ; Walungu est de nouveau le fief de
l'APR/RCD, à 8 Km Burhale est entre les mains des FAC
qui, curieusement, flirtent de nouveau avec MAO Axe
Bukavu-Kalehe, ici ce sont des bandes des interahamwe,
sous la barbe des militaires et des policiers du RCD,
qui tuent, violent et pillent.
Le fléau ici c'est le viol. Il se particularise en
viol public et sans distinction d'âges (de 4 à 70
ans). C'est le prix de tout, car il humilie,
déshumanise, propage des maladies et brise toutes les
générations. C'est la nouvelle arme que l'agresseur
utilise pour briser le moral et les dernières
énergies de résistance.
De Shabunda ( 2 000 femmes et fils violées, mutilées
dans leur intimité) en passant par Walungu (Njowe,
Kaniola, Lurhala, Burhale) à Kabare, Katana (Kabushwa,
Mumbiri, Lukaya, Mubingu) ce sont les militaires de
l'APR/RCD les mayi -mayi (tous) et les Interahamwe qui
violent bestialement les femmes, chaque jour cette
info paraît monotone mais elle garde son authenticité.
Irhambi-Katana depuis le 6/03/02 les populations
subissent non seulement les raids mais aussi de viols
de plus d'une dizaine des femmes de tout âge. Les
assaillants ont dansé et bu , installés sur la
colline Lushesha, toute la nuit jusqu'à 4 heures du
matin.
Plus proche à Ciragalwa, Igoke en face de la Commune
de Kadutu.

Le 17/03/2002 des hommes armés (visiblement les
militaires du RCD) ont investi deux quartiers et y
ont pillé et surtout violé des femmes.

Le pire c'est que le phénomène viol se banalise. Les
adhos se mobilisent mais il n'y a pas
d'interlocuteurs, autorités responsables. Ils se lit
partout une crainte, un manque de volonté à initier
des conquêtes afin de chercher à punir les coupables.
Mais déjà la population de Mudaka à 20 Km sur l'axe
Bukavu - Katana, excédée fut subir le supplication du
collier à tout violeur ou voleur attrapé. Et la porte
est ouverte progressivement à la sentence populaire
expéditive.