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Weekly anb11083.txt #6



_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS 
ISSUE of: 08-11-2001      PART #3/6

* Congo-Brazza. Référendum en décembre  -  Le référendum sur le projet de 
la nouvelle Constitution congolaise aura lieu dans la deuxième quinzaine du 
mois de décembre 2001, a annoncé le 5 novembre le ministre de l'Intérieur, 
le général Pierre Oba. Il a indiqué que le recensement administratif 
destiné à renouveler l'état civil et à établir les listes électorales était 
pratiquement terminé. Une commission est à pied d'oeuvre pour saisir les 
premières listes électorales qui seront ensuite publiées. Elles seront 
vérifiées et corrigées sur le terrain par des commissions, composées de 
représentants des partis d'opposition, des partis proches du pouvoir, de la 
société civile et de l'administration. Cet appel du ministre invitant les 
partis d'opposition à participer à la révision des listes électorales n'a 
cependant pas été très bien accueilli par ceux-ci; leur réaction est soit 
prudente, soit franchement négative.   (D'après PANA, Sénégal, 5-6 novembre 
2001)

* Congo (RDC). Le fleuve Congo reste fermé  -  Le 31 octobre, l'émissaire 
spécial de l'Onu au Congo-Kinshasa, Amos Namanga Ngongi, a dénoncé la 
décision des rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, 
soutenu par le Rwanda) d'empêcher la réouverture du fleuve Congo au trafic 
commercial. Toutes les autres parties avaient pourtant autorisé cette 
reprise. En mai dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu avait formellement 
déclaré rouverts les 4.350 kms de cet important axe fluvial. Un mois plus 
tard, deux navires onusiens partis en zone gouvernementale avaient franchi 
la ligne de front pour rejoindre Kisangani et revenir ensuite sans 
encombres à Kinshasa. Ce voyage aura été le seul du genre.   (AP, 31 
octobre 2001)

* Congo (RDC). Rencontre des chefs d'état-major  -  Le 1er novembre à 
Lusaka, s'est tenue une réunion entre chefs d'état-major afin d'étudier les 
problèmes que connaît le Congo, notamment dans la zone du Kivu. Cette 
rencontre, la première du genre, impliquait les chefs d'état-major des 
forces gouvernementales, du Rwanda et du RCD, auxquels se sont jointes la 
Mission d'observation des Nations unies (Monuc) et la Zambie (à titre 
d'observateur). Les trois parties devaient examiner diverses questions, en 
particulier celles relatives aux activités des groupes armés dans l'est du 
pays, leur démobilisation et leur réintégration. Le ministre zambien a 
lancé un appel aux parties pour qu'elles trouvent des solutions pratiques 
pour mettre un terme aux activités de ces groupes armés qui n'ont pas fait 
partie de l'accord de paix et ne s'y considèrent pas liés. Selon un 
communiqué publié à la fin de la réunion, le gouvernement a décidé de 
retirer, sans conditions, ses troupes de la ville de Mani dans l'est du 
pays (Ndlr. Cette ville est considérée comme un point d'entrée stratégique 
pour la riche région diamantifère de Mbuju-Mayi). Les parties présentes ont 
également convenu que le président de la commission militaire conjointe et 
le commandant de la Monuc seront chargés de vérifier le désengagement et le 
redéploiement des troupes à Bakambe et Tshilunde. Elles ont encore fait 
observer que le RCD avait gardé le contrôle de l'administration civile de 
Pweto, bien que cette ville ait été désignée comme une position appartenant 
au gouvernement.   (D'après PANA, Sénégal, 1-2 novembre 2001)

* Congo (RDC). Violences au Nord-Kivu  -  Depuis le 28 octobre, des 
Rwandais ont commis de nombreuses incursions dans la ville de Kanya-Bayonga 
(150 km au sud de Butembo) et son territoire. Magasins et habitations ont 
été pillés et un nombre non précisé de civils ont été tués. Selon des 
sources locales, le 28 octobre, des Rwandais vêtus à la manière des 
Interahamwe ont assailli les lieux sans que la garnison du FLC ne réagisse. 
La population, environ 50.000 personnes, a pris la fuite dans la brousse. 
Le lendemain, c'est la ville voisine de Kirumba qui a été pillée. Le 31 
octobre, l'église protestante locale a été saccagée. Ces incursions, 
désormais quotidiennes, poussent la population à fuir dans les zones 
rurales dans l'espoir d'échapper aux violences.   (Misna, Italie, 2 
novembre 2001)

* Congo (RDC). Kabila cherche de l'aide  -  Alors que le dialogue 
intercongolais s'est bloqué à Addis Abeba, le président Kabila a repris son 
bâton de pélerin et s'est rendu aux Etats-Unis, en France et en Belgique. 
Craignant qu'après les attentats du 11 septembre son pays fasse les frais 
d'un désengagement politique, il s'est notamment entretenu à Washington 
avec le représentant de la Banque mondiale afin de tenter de réactiver les 
promesses pour une relance économique. Dans les capitales européennes deux 
thèmes ont été repris: la nécessité du dialogue et la sécurité du Rwanda, 
c'est-à-dire le désarmement des "forces négatives" (guérillas étrangères). 
M. Kabila a demandé à la communauté internationale d'aider à identifier ces 
forces et à les désarmer. - D'autre part, durant le week-end du 3-4 
novembre, des deux principaux mouvements rebelles congolais, le RCD-Goma et 
le MLC se sont mis d'accord sur la composition d'une force mixte, basée à 
Kindu, dont la mission serait de "traquer, désarmer et neutraliser toutes 
les forces négatives".   (D'après Le Soir et La Libre Belgique, 6 novembre 
2001)

* Congo (RDC). Signs of hope  -  9 October: Two armed opposition groups in 
Congo, have agreed to form a "joint military force to track down and disarm 
negative forces", including the Interahamwe (Rwandan Hutu militias), the 
ex-FAR (former Rwandan Armed Forces) and the Mayi-Mayi (Congolese 
militias), rebel-controlled RTNC radio reports in Goma. 30 October: The 
World Food Programme receives a US $378,350 contribution from the 
government of Switzerland that will fully fund an emergency airlift 
delivering food aid to thousands of people in the southeastern province of 
Katanga. 1 November: Speaking at a gathering of political and business 
leaders in Philadelphia, USA, President Kabila has strongly reaffirmed his 
commitment to pursue peace efforts in his country. The same day, it is 
reported that talks facilitator, Ketumile Masire, has said says he remains 
optimistic for future negotiations. 5 November: The Inter-Congolese 
Dialogue is expected to resume in South Africa in January 2001, according 
one of the mediators, Moustapha Niasse.   (ANB-BIA, Brussels, 6 November 2001)

* Côte d'Ivoire. Le Forum de réconciliation  -  Le Forum de réconciliation 
nationale, ouvert le 9 octobre, a connu jusqu'à ce jour l'audition de 194 
personnes représentant 19 confessions religieuses, 40 partis politiques, 67 
syndicats, associations et ONG, ainsi que 11 grands corps d'Etat. Le 2 
novembre, le président du directoire du forum a annoncé que les quatre 
ténors de la vie politique ivoirienne, Laurent Gbagbo, Konan Bédié, Robert 
Gueï et Alassane Ouattara, s'adresseront à ce forum le 13 novembre. Chacun 
d'entre eux aura à répondre à quatre questions, les mêmes pour tous. Leurs 
passages, qui dureront une heure environ pour chacun, seront retransmis en 
direct à la radio et la télévision. "Nous espérons qu'ils répondront à cet 
appel", a déclaré M. Diarra.   (PANA, Sénégal, 4 novembre 2001)

* Côte d'Ivoire. Record mondial d'immigration  -  Selon le dernier 
recensement, réalisé au cours des trois dernières années et rendu public le 
6 novembre, la Côte d'Ivoire compte 15 millions d'habitants, dont près d'un 
tiers d'étrangers originaires des pays voisins (un record mondial 
d'immigration). Sur les 4,5 millions d'étrangers, les ressortissants du 
Burkina Faso constituent, avec 2,2 millions, la plus forte 
communauté.   (Le Monde, France, 8 novembre 2001)

* Egypte. Kocheh: procès en cassation  -  Le procès en cassation de 96 
musulmans accusés dans l'affaire du massacre de Kocheh (sud de l'Egypte) en 
janvier 2000, lors duquel 20 chrétiens avaient été tués, s'ouvre le 3 
novembre dans une cour criminelle de Haute Egypte. En février 2001, une 
cour criminelle jugeant l'affaire en première instance, avait condamné 4 
personnes à des peines de prison de un à douze ans (aucun n'avait été 
reconnu coupable de meurtre), et avait acquitté les 92 autres. Ce verdict 
avait soulevé les craintes de la communauté copte, qui y voyait un 
encouragement à porter atteinte impunément à ses membres. Le 30 juillet 
dernier, la Cour de cassation avait ordonné que les 96 personnes soient 
rejugées par une cour criminelle différente.   (D'après AFP, France, 2 
novembre 2001)

* Egypt. 96 Egyptians go on trial again for massacre of Copts  -  A new 
trial has opened for 96 Egyptians accused in the January 2000 massacre of 
20 Christians in the village of el-Kosheh. Lofti Salmane, president of the 
criminal court in Sohag, decided shortly after the opening of the trial on 
3 November to postpone the hearings to allow for an in-depth examination of 
the dossier and to round up the accused who failed to appear. He said the 
date of the next hearing will be announced later. Fifteen of the 96 accused 
failed to appear in court. At the start of the hearing, the defense 
requested time to study the dossier of more than 7,000 pages, while the 
detained pleaded "not guilty" and were released on bail. On July 30, the 
court of review ordered that the 96 people -- 58 Muslims and 38 Egyptian 
Coptic Christians -- should be re-tried before another chamber of the 
criminal court of Sohag. Initially, in February 2001, this court was 
satisfied with sentences that ranged from one to 12 years in prison or 
forced labour for four of the accused of the massacre, in which 20 
Christians and one Muslim died. Two were found guilty of involuntary 
homicide and two were convicted of vandalism and possession of illegal 
weapons. The other 92 defendants were acquitted. A dispute between a Coptic 
shopkeeper and a Muslim triggered the disturbances that broke out in 
el-Kosheh on Dec. 31, 1999. According to official data, the Copts account 
for 5 million of Egypt's 69 million inhabitants. The Coptic Church, 
however, claims 10 million followers.   (Zenith, Italy, 5 November 2001)

* Kenya. 72% of Kenyans are unhappy with governance  -  More than 72% of 
Kenyan are dissatisfied with the government, while a full 63% believe the 
country is headed in the wrong direction, according to a new poll. The poll 
also predicts that more Kenyans will vote in the next General Election than 
in 1997. The survey attributes the higher interest in the election, on the 
pessimism with which voters hold the government and the high regard for the 
constitutional review commission and the electoral process. According to 
the survey, nearly 20% more voters will go to the polling booths in the 
2002 elections.   (Daily Nation, Kenya, 25 October 2001)

* Guinée. Opposition au référendum  -  30 octobre. Des dizaines de 
sympathisants de l'opposition ont été arrêtés et au moins dix autres ont 
subi des blessures après des accrochages avec des soldats guinéens, alors 
qu'ils tentaient d'organiser un meeting à l'est du pays. Les principaux 
partis d'opposition étaient arrivés à Kankan, dernière halte d'une campagne 
nationale visant à encourager le boycott du référendum constitutionnel 
prévu le 11 novembre. En cas d'approbation, la Constitution étendra le 
mandat présidentiel de 5 à 7 ans, permettra des mandats illimités à cette 
fonction et n'imposera pas d'âge limite aux candidats. Elle permettra 
également au président de nommer les juges de la Cour suprême. L'opposition 
souhaite que le président Conté quitte son poste pacifiquement. - Le 3 
novembre, le président de la Fédération internationale des ligues des 
droits de l'homme (FIDH), le Sénégalais Sidiki Kaba, s'est déclaré pour la 
suspension de l'aide de l'Union européenne à la Guinée. "Il faut maintenir 
la pression sur les gouvernements africains qui vivent de l'aide 
internationale et qui, en retour, ont besoin de montrer à leurs partenaires 
qu'ils sont respectueux de la démocratie", a-t-il déclaré. - Le 4 novembre, 
une autre manifestation organisée à Conakry pour protester contre le 
référendum a été dispersée par les forces de l'ordre. Les autorités ont 
interdit aux manifestants de se rassembler et de participer à la marche 
planifiée pour contester le vote.   (ANB-BIA, de sources diverses, 6 
novembre 2001)

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