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Weekly anb10312.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-10-2001      PART #2/7


* Burundi. The peace process  -  18 October: The first contingent of South 
African troops has arrived in Burundi, as the peace process there moves to 
a new stage. They're to form a protection force for politicians returning 
from exile to join a power-sharing transitional government that's due to be 
sworn in at the beginning of next month. About 700 South African troops are 
expected to make up the force. Nineteen Burundian political parties 
representing Hutus and Tutsis have signed the peace accord, but two Hutu 
rebel groups have still not agreed a ceasefire. The mediator in the Burundi 
peace talks, the former South African president, Nelson Mandela, asked 
President Mbeki to provide the troops to break a deadlock in the 
negotiations. 23 October: Latest news reports suggest that Burundi peace 
negotiator Nelson Mandela and other key players, still have their work cut 
out if they are to ensure the installation of a transition government on 1 
November as planned. 24 October: Five Tutsi political parties threaten to 
boycott the transitional government. 27 October: South Africa is to send 
700 troops to Burundi to support the formation of a transitional 
government. The first contingent of 240 troops will leave on 28 October. -- 
Parliament adopts by voice vote, the legislation to cover the country's 
transition programme. This paves the way for progress on the peace process. 
28 October: Hutu rebels have carried out a raid on a secondary school in 
Bujumbura, killing one student and two soldiers guarding the property. 29 
October: Burundi's Defence Minister has held talks with General Steven 
Kobe, commander of the recently arrived protection force from South Africa, 
General Steven Kobe. -- The UN Security Council approves a resolution 
supporting the transitional government, and calls for an end to 
hostilities. 30 October: Ten African laders are expected to attend the 
inauguration of the three-year transitional government in Bujumbura. -- A 
second group of South African soldiers has arrived in Burundi. -- President 
Buyoya has appointed a new cabinet comprising 26 members, including three 
women.   (ANB-BIA, Brussels, 31 October 2001)

* Centrafrique. Prêtres arrêtés  -  22 octobre. Un missionnaire de 
nationalité italienne, le père Tonino Falaguasta, 62 ans, a été arrêté le 
19 octobre et était toujours détenu le 22 par la police à Bangui, rapporte 
l'agence Misna. La direction de sa congrégation n'a reçu aucune 
communication officielle sur les motivations de son arrestation, mais selon 
la presse locale, il serait accusé d'avoir diffusé des nouvelles 
tendancieuses lors de la tentative de coup d'Etat qui a troublé le pays en 
mai et juin derniers. Le p. Falaguasta est directeur de la radio catholique 
de Bangui, Radio Notre Dame. - 23 octobre. L'AFP a rendu publique la 
détention d'un deuxième prêtre catholique, le père Julien Koyenguia, du 
diocèse de Berberati, arrêté le 2 septembre dernier et enfermé à la 
gendarmerie sur ordre d'une commission judiciaire enquêtant sur le coup de 
force avorté. Il est accusé de "prêcher la violence et la haine tribale 
dans ses sermons et d'héberger certains des auteurs du putsch". Koyenguia 
est un Yakoma, l'ethnie du commanditaire du putsch, l'ancien président 
André Kolingba. Au début d'octobre, la commission a indiqué que 70 
personnes allaient être jugées, tandis que 628 autres le seront par 
contumace.   (ANB-BIA, de sources diverses, 24 octobre 2001)

* Congo-Brazza. IMF to examine Congo's finances  -  A team from the 
International Monetary Fund has arrived in Congo to review the 
implementation of an emergency programme to help the country after years of 
civil conflict. The programme has been in operation since last November and 
is due to end in December. The IMF team, which has been critical of the 
Brazzaville government's budgetary discipline, will examine how money has 
been spent during the first nine months of this year, and will look at the 
budget planned for next year. Correspondents say if Brazzaville follows the 
poverty reduction plan, it will benefit from the IMF's Highly Indebted Poor 
Countries -- HIPC --scheme, aimed at wiping out up to 80% of the country's 
foreign debt. Congo's debt burden exceeds $4bn.   (BBC News, UK, 29 October 
2001)

* Congo (RDC). Campaign against measles  -  A national campaign against 
measles undertaken by the Ministry of Health and supported by UNICEF and 
the World Health Organisation (WHO) was launched on 17 October in Congo 
RDC. The campaign, which will take place in 73 health zones across the 
country, targeting some 2.5 million children aged nine months to five 
years, will conclude on 21 Sunday October. The Minister of Health, Mashako 
Mamba, presided over an official launch ceremony in Tshilenge, near 
Mbuji-Mayi in Kasai Oriental province, with representatives of the 
government, the diplomatic corps and various UN agencies also in 
attendance. Given the special needs of conducting a campaign against 
measles, involving a live vaccine that is administered intravenously, 
nurses across the country were recruited and trained to ensure safe 
injections and hygienic conditions of all medical supplies used. Efforts 
were also made to further strengthen capacities in maintenance of the cold 
chain, which involves keeping the measles vaccine refrigerated at all 
times, during transportation and in storage. UNICEF contributed US $2.5 
million for the organisation of this campaign, while WHO lent both 
logistical and financial support.   (IRIN, 17 October 2001)

* Congo (RDC). Démission de M. Garreton  -  Roberto Garreton, rapporteur 
spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en RDC 
depuis 1994, a donné sa démission. Il l'a annoncé le 18 octobre dans une 
lettre ouverte au président Kabila et aux Congolais. L'avocat chilien 
reprend un autre mandat de l'Onu concernant les droits humains en Amérique 
latine. M. Garreton, durant sa charge, a visité neuf fois le Congo et n'a 
épargné aucun responsable. Pendant deux ans (1997-1998), il avait même été 
déclaré "persona non grata". Il présentera son dernier rapport à 
l'assemblée générale des Nations unies, le 8 novembre. M. Garreton espère 
qu'on lui trouvera rapidement un successeur, pour continuer son enquête sur 
les meurtres et les violations des droits de l'homme au Congo.   (D'après 
De Standaard, Belgique, 19 octobre 2001)

* Congo (RDC). Le dialogue en Afrique du Sud  -  Trois jours après le début 
du (mini)dialogue intercongolais a Addis Abeba, les négociations ont été 
interrompues. Un porte-parole de la présidence a annoncé, le 18 octobre, 
que le gouvernement sud-africain "a accepté d'accueillir la prochaine 
session du dialogue" intercongolais, sans avancer de date ni confirmer de 
ville-hôte. Toutes les parties au dialogue politique congolais "se sont 
consultées et sont convenues que les pourparlers devraient prendre place en 
Afrique du Sud à l'avenir", a-t-il déclaré. La date de cette nouvelle phase 
"sera déterminée par le facilitateur", M. Ketumile Masire. Les délégations 
se sont donné rendez-vous dans "quatre semaines", mais l'équipe de 
médiation craint qu'il ne faille attendre plus longtemps. A Addis Abeba, le 
dialogue a été transformé en une discussion technique, revenant même sur 
les décisions prises à Gaborone au mois d'août. La facilitation craint que 
les acteurs ne se quittent sans même avoir mis au point les paramètres du 
prochain rendez-vous, tels que l'ordre du jour ou le règlement intérieur. 
De fait, le 19 octobre, la délégation du gouvernement a quitté Addis Abeba. 
- Le 21 octobre, le dialogue intercongolais a été ajourné et reporté à une 
date indéterminée en Afrique du Sud. D'autre part, le gouvernement de la 
RDC et la Commission militaire mixte (CMM, prévue par l'accord de Lusaka) 
viennent de signer un accord de siège qui aura pour effet la délocalisation 
de cette commission de Lusaka à Kinshasa. Cette décision avait déjà été 
prise il y a un an, mais n'avait pu être concrétisée à la suite de la 
méfiance du Rwanda, de l'Ouganda et de leurs alliés de la 
rébellion.   (ANB-BIA, de sources diverses, 22 octobre 2001)

* Congo (RDC). Nouveau déploiement de l'Onu  -  Selon La Libre Belgique du 
20 octobre, M. Kofi Annan a recommandé le déploiement de nouveaux 
contingents militaires de l'Onu dans l'est du Congo, jusqu'à ce que les 
effectifs de la mission atteignent leur plafond de 5.500 hommes l'an 
prochain. Dans un rapport remis au Conseil de sécurité le 18 octobre, il 
propose la création d'un nouveau quartier général à Kindu, à l'ouest de 
cette région où se sont intensifiés des combats entre rebelles et miliciens 
locaux et étrangers. Cette extension de la Monuc vise à superviser le 
retrait de toutes les forces étrangères, le désarmement des guérillas 
étrangères et leur reconversion à la vie civile. Annan prévoit au moins 
2.000 soldats à Kindu où, comme ailleurs au Kivu, des combats opposent le 
RCD-Goma à des rebelles hutu rwandais ainsi qu'à des miliciens Maï-Maï 
soutenus par Kinshasa. - Le 24 octobre, le Conseil de sécurité des Nations 
unies a donné son accord pour renforcer les troupes onusiennes au Congo. 
L'intention serait d'envoyer aussi des casques bleus dans l'est du pays. 
1.400 soldats seraient ajoutés au contingent actuel, toutefois sous 
certaines conditions, notamment que les parties impliquées dans le conflit 
respectent les engagements de l'accord de paix de Lusaka. -D'autre part, le 
RCD-Goma a repris le contrôle de Kaziniya, un port stratégique sur le lac 
Tanganyika, après une attaque contre une coalition de miliciens congolais 
Maï-Maï et de combattants hutu rwandais et burundais, a rapporté Reuters. 
Kaziniya, situé à 500 km au sud de Bukavu, était depuis cinq mois un 
bastion de cette coalition. Selon le RCD, il était un point de passage pour 
les rebelles burundais et rwandais implantés au Congo, venant du Katanga 
pour se rendre au Rwanda et au Burundi, de l'autre côté du lac. - Par 
ailleurs, le 27 octobre à Kigali, à l'issue de deux jours de consultations, 
les responsables du RCD et du MLC (Mouvement de libération du Congo, de 
J.P. Bemba) ont décidé de la mise en place d'une "force mixte" pour 
désarmer les groupes armés dans l'est du Congo.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 28 octobre 2001)

* Congo (RDC). Inter-Congolese Dialogue  -  18 October: South Africa has 
accepted to host the next session of the inter-Congolese Dialogue. So far, 
no date or place for the talks has been announced. 22 October: Rebel 
delegates and opposition leaders meet informally in Addis Ababa after the 
indefinite adjournment of the inter-Congolese Dialogue. Several groups have 
said they want to keep on working to "harmonise their viewpoints". 23 
October: Disappointed representatives have expressed fears of further wars 
after the end of the Addis Ababa talks. -- The Government in Kinshasa has 
reaffirmed its determination to fully take part in the inter-Congolese 
Dialogue, respect the Lusaka Accord and lead the country towards free and 
fair elections. -- The Government and the Joint Military Commission (CMM) 
have finalised an agreement for the relocation of the CMM from Lusaka to 
Kinshasa. 26 October: "Insufficient funding is retarding progress towards 
resolution of Congo's crisis", says Sir Ketumile Masire, the facilitator of 
the inter-Congolese Dialogue. 29 October: In the midst of all the 
diplomatic activity, fighting still continues in some regions. MISNA 
reports that insecurity is growing by the day in the area of Beni-Butembo 
(North Kivu), particularly due to the alleged crisis in relations between 
Rwanda's President Kagame and Uganda's President Museveni.   (ANB-BIA, 
Brussels, 30 October 2001)

* Côte d'Ivoire. National Reconciliation Forum  -  18 October: The former 
Côte d'Ivoire military leader, General Robert Guei, says he may boycott the 
Forum because of the arrest of a close aide. General Guei says the arrest 
of his aide, Captain Coulibaly, was unwarranted and unfair. 24 October: The 
Government sends negotiators to try and persuade General Guei to attend the 
reconciliation talks. They fail to make him change his mind.   (ANB-BIA, 
Brussels, 25 October 2001)

* Côte d'Ivoire. Forum de réconciliation  -  18 octobre. Le Forum de 
réconciliation entre dans le vif du sujet, note l'agence Misna. Mme 
Henriette Diabaté, secrétaire générale du Rassemblement des républicains 
(RDR), a demandé la reconnaissance officielle de la nationalité et 
l'éligibilité politique de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, 
considéré officiellement comme un étranger à cause de ses origines 
burkinabé. Sa condition, a poursuivi Mme Diabaté, symbolise la mise à 
l'écart dont sont victimes "des millions d'Ivoiriens", exclus du processus 
de "reconstruction" en cours dans le pays. - 22 octobre. Après deux 
semaines de travaux, le Forum poursuit son chemin avec l'audition des 
mouvements de jeunesse. La fédération estudiantine a invité notamment les 
"étrangers" de la sous-région à ne pas se mêler de la politique ivoirienne. 
Selon l'agence PANA, dans l'ensemble, on constate surtout une défense 
d'intérêts régionaux et corporatistes. Revendications salariales et 
développement des régions l'emportent largement sur l'intérêt supérieur du 
pays. D'autre part, les principaux points politiques tournent autour du 
rétablissement de Ouattara dans ses droits civiques, la reconnaissance des 
institutions de la seconde République, les réparations à l'ex-président 
Bédié et le statut de l'ancien chef d'Etat, le général Gueï. Des 
observateurs peu optimistes craignent que le Forum, tel qu'il est mené 
jusqu'ici, ne fasse qu'exacerber les sentiments régionalistes des Ivoiriens 
de tous bords. -24 octobre. L'Association islamique pour l'appel à l'islam 
dénonce le comportement des imams qui se servent de la religion pour "semer 
le désordre" et demande au gouvernement d'interdire la politique dans les 
mosquées. -29 octobre. L'aide de camp du général Gueï et cinq autres 
militaires écroués la semaine dernière ont été libérés mais restent 
inculpés d'atteinte à la sécurité de l'Etat. D'autre part, la porte-parole 
d'une association de femmes contre la guerre a dénoncé l'implication de 
certains pasteurs évangéliques et des dignitaires de l'Eglise catholique 
dans la politique, et les a appelés à une vraie réconciliation avec les 
musulmans. Ce qui a provoqué une bagarre entre partisans et adversaires de 
M. Ouattara.   (ANB-BIA, de sources diverses, 30 octobre 2001)

Weekly anb1031.txt - End of part 2/7