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Weekly anb10182.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-10-2001 PART #2/7
* Angola. Rebel activity - 11 October: The Catholic Church in Angola has
announced that 12 children are missing after being abducted during a church
service. Bishop Pedro Luis told the Angolan Catholic radio station that the
children included girls and boys between the ages of seven and 14. He did
not say who kidnapped them, but the radio station blamed the attack on
UNITA. The kidnapping took place in the north Angolan town of Quiluenge in
the Kwanza Norte province. 12 October: UNITA calls for proof of its forces'
involvement in the abduction. 15 October: UNITA attacked the northern
provincial capital of Uige in the early hours of this morning before being
driven out during fighting with the Angolan armed forces. (ANB-BIA,
Brussels, 16 October 2001)
* Angola. Diamond sanctions failing - A United Nations report says more
than $1m-worth of diamonds are smuggled out of Angola every day despite a
three-year UN embargo on the trade. The report says Unita rebels, who
control many of the country's diamond mines, are responsible for at least
25% of the illegal trade, using the proceeds to fund their long-running war
to overthrow the Angolan Government. It says all the structures for
smuggling diamonds remains intact.The Democratic Republic of Congo remains
a vital smuggling route, while South Africa and Belgium are crucial markets
or transit points, it added. Israel, it says, is a laundering point for
some illicit imports. The report recommends a permanent monitoring group to
combat diamond trafficking by Unita. (BBC News, UK, 16 October 2001)
* Angola. Le trafic de diamants - La contrebande de diamants bruts venant
d'Angola se poursuit à grande échelle en dépit de l'embargo international,
affirme un rapport de l'Onu. Selon lui, la valeur des diamants exportés en
contrebande s'élève chaque jour à entre 1 et 1,2 million de dollars, soit
5% de l'offre mondiale de diamants bruts en 2000. Malgré l'ampleur du
trafic, on n'a pas encore intercepté un seul envoi de pierres
illicites. (La Croix, France, 17 octobre 2001)
* Burkina Faso/France. Plainte contre Compaoré - Le 11 octobre, le
président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a entamé une visite officielle
en France. A cette occasion, Reporters sans frontières a déposé une plainte
contre lui, demandant au procureur l'ouverture d'une information judiciaire
pour l'assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo, qui avait enquêté
sur la mort du chauffeur du frère du chef de l'Etat. La plainte a cependant
été classée sans suite. Le parquet de Paris a estimé que cette plainte,
portant sur la "responsabilité de M. Compaoré dans des actes de torture
commis par des membres de la garde présidentielle", ne pouvait être
instruite dans la mesure où elle visait un chef d'Etat en
exercice. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 octobre 2001)
* Burkina Faso. Missionnaire tué par un déséquilibré - Le 13 octobre, un
religieux camilien a été tué par un déséquilibré à Ouagadougou. La victime,
le père Celestino Digiovambattista, était aumônier de l'hôpital civil et
des prisons de la capitale. Alors qu'il rendait visite aux détenus, il a
été agressé à l'arme blanche par l'un d'entre eux, atteint de problèmes
mentaux. Malgré les secours apportés par les autres prisonniers, le prêtre
est décédé peu après à l'hôpital. Le religieux travaillait au Burkina Faso
depuis 1972. (Misna, Italie, 15 octobre 2001)
* Burundi. Sommet à Pretoria -- échec - Les chefs d'Etat de la région des
Grands Lacs se sont retrouvés le 11 octobre à Pretoria (Afrique du Sud)
pour essayer d'écarter les derniers obstacles à la mise en place d'un
gouvernement de transition au Burundi le 1er novembre, rapporte l'Agence
Hirondelle à Arusha. Ils devaient discuter principalement du cessez-le-feu
et de la mise sur pied d'une unité spéciale de protection des personnalités
politiques qui vont rentrer d'exil pour participer au gouvernement de
transition. Lors du dernier sommet régional à Arusha le 1er octobre, les
leaders burundais n'avaient pu s'entendre ni sur l'effectif, ni sur la
composition de cette unité spéciale. -- Le 12 octobre, à l'issue de la
réunion, le médiateur Nelson Mandela a blâmé les parties burundaises pour
avoir échoué à s'entendre sur un cessez-le-feu. Le sommet a décidé que des
troupes sud-africaines seront déployées dans le pays pour protéger les
membres du gouvernement de transition. L'Afrique du Sud, le Ghana, le
Nigeria et le Sénégal ont accepté de fournir des troupes dans le cadre
d'une force de maintien de la paix, tel qu'envisagé dans l'accord de paix
d'Arusha du 28 août 2000. Mais Mandela a indiqué que, vu l'urgence, seules
les troupes sud-africaines seront envoyées à l'avance pour protéger les
personnalités politiques rentrant d'exil. Le commandant du groupe rebelle
hutu CNDD-FDD a indiqué dans une interview que si une force de sécurité
extérieure venait "défendre les intérêts du gouvernement", elle serait
confrontée à sa force rebelle; mais si le rôle de cette force se limitait à
protéger les membres du gouvernement, il n'y aurait pas de problème. Le
chef de la délégation d'un autre mouvement rebelle, le FNL, a indiqué que
son groupe ne déposera pas les armes, à moins que le gouvernement souscrive
à ses conditions: la libération des prisonniers politiques, la fermeture
des "camps de concentration" et le retour de l'armée burundaise dans les
casernes. Lors d'une conférence de presse, Nelson Mandela a dit que cet
échec "vient de créer une zone d'ombre, de frustration, et c'est tragique".
Amer, il a même raillé le gouvernement actuel, affirmant que les Hutu qui
en font partie ne représentent pas la majorité, parce qu'ils ont été
"triés" par le gouvernement tutsi. -- 15 octobre. Alors que le président
sud-africain Mbeki étudiait toujours la demande de troupes au Burundi, M.
Mandela est arrivé à Bruxelles pour une visite de travail de 48 heures. Il
vient principalement demander aux responsables européens et belges des
fonds pour financer l'envoi des troupes de maintien de la paix au Burundi.
Le 16 octobre, la Belgique s'est déclarée prête à fournir 5 millions de
dollars. Mais du côté européen, on rappelle que le Traité ne permet pas de
financer des opérations militaires; il faudra donc examiner quelle partie
de l'opération pourrait être financée par l'Union. (ANB-BIA, de sources
diverses, 11-17 octobre 2001)
* Burundi. Peace talks in S. Africa and the aftermath - 11 October:
Leaders from five African countries attend a one-day regional summit in
South Africa in an effort to break the deadlock over the Burundi peace plan
negotiated by Nelson Mandela. Two rival Hutu groups fighting in Burundi
agreed to take part for the first time since leaving the Burundi peace
process in 1998. Nelson Mandela blasted the combatants in Burundi's civil
war, saying none of them was in a rush to end their conflict after peace
talks in Pretoria failed. "Hardly any of the parties in Burundi appear to
be in a hurry to bring peace..," he said at a briefing after the talks.
"They bring gloom. These negotiations have been slow and painful," said
Mandela. The heads of state of Burundi, Uganda, Tanzania, Gabon, Congo RDC
and ministers from Rwanda and Kenya were present at the meeting. 15
October: Burundi's two main ethno-political entities, the Hutu-dominated
FRODEBU and the Tutsi UPRONA have concluded a bilateral agreement on the
country's transition. -- The leader of the Forces for the Defence of
Democracy (FDD), Jean-Bosco Ndayikengurukiye, says he is "reassured" by the
inclusion of Gabon's President Omar Bongo as a mediator in the talks. The
next round of peace talks will take place in Libreville, Gabon. 16 October:
Belgium has pledged $5 million towards a peacekeeping force in
Burundi. (ANB-BIA, Brussels, 17 October 2001)
* Burundi. Dissensions aux FDD - Le principal mouvement de la rébellion
hutu burundaise, le Conseil national pour la défense de la
démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) connaît
d'importantes dissensions. Celles-ci ont abouti, le 15 octobre, à la
"suspension" de son chef Jean-Bosco Ndayikengurukiye par un groupe
d'officiers rebelles et remplacé par Pierre Nkurunziza, annonce un
communiqué depuis Makamba (sud-est du Burundi). Mais, "ce n'est pas ce
petit groupe qui peut le suspendre; c'est uniquement le congrès national de
notre mouvement, qui doit se réunir au Burundi dans très peu de mois", a
déclaré le porte-parole officiel du mouvement, Jérôme Ndiho, depuis la
Belgique. -D'autre part, les rebelles du FDD ont tué cinq civils, le 15
octobre près de Rutana, en ouvrant le feu sur un minibus. Ils sont aussi
soupçonnés de détenir 14 personnes enlevées la semaine dernière sur un
bateau sur le lac Tanganyika. (La Libre Belgique, 17-18 octobre 2001)
* Centrafrique. Droits de l'homme - Le 11 octobre, la Fédération
internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) a adressé au
président Patassé une lettre dans laquelle elle demande "l'arrêt immédiat
des mesures discriminatoires et la libération immédiate des personnes
arbitrairement détenues". L'organisation se dit "extrêmement préoccupée par
la situation des droits de l'homme qui prévaut actuellement" en RCA.
L'échec du putsch organisé par l'ancien président André Kolingba a conduit
à de dures répressions sur ses partisans et les membres de son ethnie, les
Yakomas. D'autre part, le 12 octobre, la mission des Nations unies au
Congo-Kinshasa (Monuc) va transférer 1.215 ex-soldats centrafricains de
Zongo, ville frontalière du Congo et de la Centrafrique, à Bokilo (150 km
au sud), afin de les éloigner de la frontière. Il s'agit généralement de
Yakomas fuyant la répression contre cette ethnie. (ANB-BIA, de sources
diverses, 12 octobre 2001)
* Congo-Brazza/Belgique. Plainte contre Nguesso et Elf - Le 11 octobre à
Bruxelles, se basant sur la fameuse loi accordant la compétence universelle
aux tribunaux belges pour les crimes contre l'humanité, trois plaignants
résidant en Belgique ont déposé plainte contre le président congolais
Sassou Nguesso, mais aussi contre Total-Fina-Elf accusée d'avoir participé
aux exactions du régime de Brazzaville. Si Elf est considéré depuis
plusieurs décennies comme un acteur clé de la vie politique du
Congo-Brazzaville, il s'agira maintenant de démontrer que la compagnie
pétrolière, qui gère d'énormes intérêts dans la région de Pointe-Noire, a
participé aux nombreux crimes perpétrés par les troupes de Sassou
Nguesso. (D'après Le Soir, Belgique, 12 octobre 2001)
* Congo-Brazza. Partis d'opposition se déchirent - Après la confirmation
par le gouvernement de la tenue d'un référendum avant la fin de cette
année, les partis d'opposition commencent à se déchirer sur les
candidatures pour la prochaine élection présidentielle, dont la date n'est
même pas encore connue. Le président de l'Alliance pour la démocratie et le
progrès (ADP) a annoncé que l'ancien Premier ministre André Milongo,
président de l'UDR-Mwinda, serait le candidat de l'alliance, une annonce
immédiatement condamnée par un des partis de cette alliance, l'UDPS.
D'autre part, deux grands partis, l'UPADS de l'ancien président Pascal
Lissouba, et le MCDDI de l'ancien Premier ministre Bernard Kolelas,
continuent également d'être déchirés par des questions de leadership. Ces
déchirements n'empêchent pas le pouvoir de continuer de préparer les
futures élections. (D'après PANA, Sénégal, 12 octobre 2001)
* Congo (RDC). Fondation Mgr Kataliko - Le diocèse de Butembo-Beni
(Nord-Kivu) a créé une "Fondation Monseigneur Kataliko", voulant rendre
hommage et perpétuer l'oeuvre réalisée par l'évêque de Bukavu décédé en
octobre 2000. La fondation désire promouvoir des initiatives en faveur du
développement social et des droits de l'homme. La création a été annoncée
durant l'eucharistie célébrée à Butembo à l'occasion du premier
anniversaire de la mort de Mgr Kataliko. Les offrandes recueillies dans
toutes les paroisses du diocèse ce dimanche ont été versées à la
fondation. (D'après Misna, Italie, 15 octobre 2001)
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