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Weekly anb10035.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-10-2001 PART #5/7
* Mauritanie. Campagne électorale - Le 3 octobre, la campagne électorale
pour les législatives et les municipales anticipées a démarré sur
l'ensemble du territoire mauritanien. Décidées en décembre dernier, les
élections anticipées, qui introduisent pour la première fois une dose de
proportionnelle dans le scrutin législatif, pourraient ouvrir la porte de
l'Assemblée nationale aux partis d'opposition dans le renouvellement des 79
sièges de député. (PANA, Sénégal, 3 octobre 2001)
* Niger. Muslim leaders are warned - Authorities in Niger have warned
Muslim leaders in Niamey and Zinder against acts that could jeopardise
peace or undermine the country's relations with the US. Muslim leaders in
Niger have generally condemned the 11 September terrorist attacks in New
York and Washington DC and also denounced any demonstrations against
American interests. But some Islamic Associations in Niamey have in an open
letter expressed their support for the perpetrators of the terrorist
attacks. The Prefect of Niamey, Yahaya Baare, condemned the letter, saying
such a move would not be tolerated by the authorities. "Islam is by nature
a religion of tolerance and peace, which does not condone violence. No
provocation or drift will be tolerated or appropriate measures will be
taken. Islamic Associations must be watchful," he warned. Baare also
advised the Associations against the temptation to use the media or street
demonstrations to support what he called "barbaric acts perpetrated by
those who misinterpret religion". (PANA, Senegal, 30 September 2001)
* Niger. MSF opens feeding centers - Medecins sans Frontieres MSF) says
it is building a therapeutic feeding centre for malnourished children in
Maradi, a town in the south of Niger, which has been affected this year by
severe drought and crop shortages. MSF has already opened two other
therapeutic feeding centres in Niger since July. The first is in Dakoro,
500 km east of the capital, Niamey, while the second is in Maradi, 550 km
east of the capital. The centres have looked after hundreds of children,
most of whom arrive in "alarming" nutritional health, according to MSF,
which said 225 children were treated for "severe malnutrition" in late
September in Maradi. (IRIN, 1 October 2001)
* Nigeria. Conseil des Anciens - Le président nigérian Obasanjo a nommé
un Conseil des Anciens, composé de 19 membres, qui sont chargés de lui
donner des avis. Cette décision marque la concrétisation d'une promesse
qu'il avait faite à la Convention nationale 2000 de son parti. Selon un
communiqué, les membres du Conseil "se réuniront périodiquement et à titre
semi-officiel, pour donner leur avis au président sur des questions qu'il
pourrait leur soumettre ou pour examiner des questions sur lesquelles ils
pourraient juger opportun de donner leur avis". (PANA, Sénégal, 28
septembre 2001)
* Nigeria. Shell facility destroyed - Shell says it will need 18 months
to repair a southern Nigerian flow station which has been badly damaged in
an attack by armed youths. It is going to cost Shell some $25 million to
bring the station back on stream, however the shutdown will not affect
Nigeria's export programme. The attack took place at the Olomoro flow
station. (ANB-BIA, Brussels, 29 September 2001)
* Nigeria. Former rulers "face arrest" - A human rights commission
meeting in the Nigerian capital Abuja has ordered three former military
heads of state and the current defence minister to appear before it, or
face the possibility of arrest. The commission -- known as the Oputa Panel
-- has been sitting for almost a year, hearing testimony into human rights
abuses in Nigeria dating back to the first military coup in 1966. Justice
Oputa, chairing the commission, read his statement to a packed and animated
conference hall in Abuja. So far, all former military heads of state asked
to appear before the panel have strongly resisted. The only exception is
the current President Olusegun Obasanjo, who attended to answer questions
relating to his term in office as military head of state in the late 1970s.
The military strongmen in question are Ibrahim Babangida, Muhammadu Buhari
and Abdulsalami Abubakar, and the incumbent Defence Minister Theophilus
Danjuma. (BBC News, UK, 3 October 2001)
* Nigeria. Abacha's accounts to be frozen - The Financial Times has named
a list of banks in the City of London, in connection with money looted
during General Abacha's rule. The High Court in London has instructed the
banks to return the funds to Nigeria. The public naming of 19
well-established banks comes at a time when financial regulators around the
world are bolstering anti-money-laundering measures -- cutting off the
supplies to the groups believed to be behind the 11 September attacks in
the USA. The move is designed to help Nigeria recover more than $3 billion
allegdedly embezzled during General Abacha's rule which ended in his death
in 1998. The same day, the CNN reported that Abacha's son, Mohammed Abacha,
and the late general's London-based partner, Abubakar Bagudu, have applied
to the High Court for a judicial review of Home Office decisions to help
Nigerian and Swiss officials trace the money. (ANB-BIA, Brussels, 4
October 2001)
* Rwanda. In the courts - In the first six months of this year, Rwandan
courts sentenced 74 people to death for their part in the 1994 genocide.
The Rwandan League for the Promotion and Defence of Human Rights (a Rwandan
human rights body) reported that 877 people were put on trial during this
period. The courts handed down 192 life sentences and 180 acquittals after
hearing between 5,000 and 6,000 genocide cases. So far, 22 death sentences
have been carried out; all by public firing squad in May 1998. Tens of
thousands are in Rwandan prisons, the majority of them awaiting trial. The
long awaited elections of judges for Rwanda's traditional courts that will
preside over genocide cases has been scheduled for 4 October. (IRIN, 27
September 2001)
* Rwanda. La Commission de réconciliation - Le président de la Commission
nationale d'unité et de réconciliation, Jean Nayinzira, a indiqué, le 27
septembre, que le travail de celle-ci était freiné par des personnes qui
lui mentent et par des perceptions erronées de la situation dans le pays.
Il a toutefois informé que la commission évaluait à présent les résultats
de son travail durant les deux dernières années pour être à même de
formuler un programme pour la réconciliation nationale. Pour ce faire, des
assemblées commenceront leurs délibérations le 20 octobre dans les onze
préfectures du pays. Les résultats constitueront la base du projet d'un
nouveau programme pour promouvoir l'unité et la réconciliation nationales.
La commission avait été prévue dans l'accord de paix d'Arusha de 1993 afin
de réconcilier les hommes politiques du Rwanda, mais sa tâche s'est
fortement élargie et consiste maintenant à réconcilier une société
fortement divisée à la suite du génocide de 1994. (IRIN, Nairobi, 28
septembre 2001
* Rwanda/RDC. Après la rencontre Kabila-Kagame - Le président rwandais
Paul Kagame et son homologue congolais Joseph Kabila, qui se sont réunis le
26 septembre à Blantyre, ont promis d'accélérer la mise en application de
l'accord de cessez-le-feu de Lusaka, ont rapporté des sources officielles à
Kigali le 27 septembre. D'après un communiqué de la présidence, les leaders
ont passé en revue les progrès enregistrés par le processus de paix, en
accordant une place importante aux activités du programme DDRR (le
programme Désarmement, Démobilisation, Rapatriement et Réintégration des
forces dites "négatives"). Le Rwanda a renouvelé sa promesse de désengager
ses forces une fois que les questions en suspens seraient résolues.
S'adressant lui-même aux journalistes, M. Kagame a déclaré que les troupes
rwandaises ne se retireront du Congo que lorsque les miliciens Interahamwe
présents dans l'est du Congo seront désarmés et démobilisés, ajoutant
qu'ils devaient être extradés vers le Rwanda. Toutefois, selon RFI, le
Rwanda et la RDC ont convenu de constituer une commission conjointe pour
examiner leurs exigences mutuelles en vue de la démilitarisation de l'est
du Congo. (ANB-BIA, de sources diverses, 28 septembre 2001)
* Rwanda/Malawi. Signature d'un accord - Le 27 septembre, le Rwanda et le
Malawi ont procédé à la signature d'un accord général, portant sur la
promotion et le renforcement des relations bilatérales et sur d'autres
formes de coopération entre les deux pays, selon une déclaration de la
présidence publiée à Kigali. Les deux pays s'engagent à s'appuyer
mutuellement en matière de reconstruction et de réhabilitation, pour
promouvoir et renforcer leurs relations bilatérales en vue d'une
coopération effective dans les domaines économique, technique, social,
politique, culturel et de sécurité. (PANA, Sénégal, 28 septembre 2001)
* Rwanda. Tribunaux traditionnels - Le Rwanda va mettre en place 11.000
tribunaux traditionnels, connus comme les "Gacaca", pour décongestionner un
système pénitentiaire surpeuplé, avec actuellement 115.000 incarcérés en
attente de jugement pour le génocide de 1994. Les élections des juges de
ces tribunaux ont été fixées pour le 4 octobre. Ces élections ne se feront
pas par vote au scrutin secret, mais les électeurs se mettront debout
derrière les candidats de leur choix. Les qualifications requises pour
l'égibilité requièrent que le candidat sache lire et écrire en kinyarwanda
et qu'il soit quelqu'un d'intègre. Les élections seront suivies d'une
courte formation pour les juges. Dans un communiqué daté du 4 octobre,
Human Rights Watch exprime la crainte que le nouveau système judiciaire
puisse faire l'objet de pressions politiques; selon l'organisation, il
manque aussi de clauses élémentaires de protection internationalement
reconnues, telles que le droit de recourir à un avocat. (ANB-BIA, de
sources diverses, 4 octobre 2001)
* Senegal/Chad. Trial more likely for Habre - President Abdoulaye Wade of
Senegal has said he is prepared to turn over for trial former Chadian
leader Hissene Habre, if a third country can be found willing and able to
hold a fair hearing. Mr Wade said he could see no objection to sending Mr
Habre abroad to answer war crimes charges. "If a country capable of holding
a fair trial -- Belgium has been mentioned -- wants to, I see no obstacle,"
Wade said in an interview with the Swiss daily Le Temps. But President Wade
warned this had to be done soon, as he could not keep the former Chadian
leader in Senegal. Mr Habre has spent the last decade in Senegal after
being overthrown by the current Chadian President Idriss Deby in 1990.
Human rights groups hold Mr Habre responsible for some 40,000 executions
and the torture of 200,000 people during his eight-year rule, which ended
when he fled to Senegal in 1990. Last month, Amnesty International urged
President Wade to send Mr Habre abroad for trial, after the highest court
in Senegal ruled he could not be tried there, as his alleged crimes were
committed outside the country. Chadian torture victims and human rights
activists have carried out a long campaign against Mr Habre. They have
provided extensive documentation on alleged abuses carried out by the
Chadian security forces, acting under his authorization. Hissene Habre has
maintained a generally low profile in Senegal, living in a village on the
outskirts of the capital, Dakar. In the few interviews he has given, Mr
Habre has strongly defended his record in government and talked of an
international conspiracy against him. (BBC News, UK, 27 September 2001)
* Sénégal/Tchad. Habré jugé hors du Sénégal? - Le président sénégalais
Abdoulaye Wade a déclaré qu'il était disposé à livrer l'ancien président
tchadien Hissène Habré pour être jugé dans un pays tiers, tant que ce pays
pourra lui garantir un procès équitable. (Il aurait cité la Belgique). Une
procédure a été engagée contre M. Habré par un groupe de Tchadiens,
victimes de tortures, d'assassinats et d'autres atteintes aux droits de
l'homme durant ses huit années de pouvoir. En début d'année, la cour de
cassation du Sénégal avait estimé que la justice sénégalaise était
incompétente pour juger des crimes commis par un étranger hors du
territoire sénégalais. (IRIN, Abidjan, 28 septembre 2001)
* Sénégal. Déraillement: une marée d'acide - Le dimanche 30 septembre,
trois wagons d'un train transportant des produits de la compagnie chimique
nationale ont déraillé dans un faubourg de Dakar, déversant de l'acide
phosphorique dans les habitations avoisinantes, ont rapporté les médias
locaux. La marée d'acide a touché 26 maisons à Thiaroye-sur-Mer et a fait
250 sans abris. 80 personnes ont été traitées à l'hôpital, mais on ne
déplore aucun mort. Selon des voisins, le train allait à grande vitesse
juste avant le déraillement. Une enquête a été ouverte, dont l'un des
aspects consistera à formuler des moyens susceptibles de protéger les
habitants, ayant leur maison à proximité du chemin de fer, d'incidents
similaires. (IRIN, Abidjan, 1er octobre 2001)
* South Africa. Testing coal-based AIDS drug - The South African
government is undertaking trials of a coal-based HIV/AIDS treatment on
patients in Tanzania, officials from South Africa's Department of Mineral
and Energy Affairs said at the weekend. The state-owned Central Energy Fund
(CEF), which manages the country's strategic fuel reserves, has put R80m
($8.9m) behind the development of oxihumate-K by researchers at the
University of Pretoria. The non-toxic treatment is derived from burnt coal
and is believed to boost the human immune system against opportunistic
infections. The drug was pioneered by Enerkom, a subsidiary of CEF which
finds new uses for the country's abundant supply of coal. Trials first took
place at Kalafong hospital near Pretoria, but a second round of trials is
under way at a military hospital in Tanzania. About 350 patients are being
tested. The drug is marketed on a small scale as Oximate, a nutritional
supplement. "It [the drug] increases the quality and quantity of life of
HIV patients," said Dr Tony Surridge, Enerkom's acting chief executive
officer. But South Africa's Medicines Control Council and the Ministry of
Health denied knowledge of Enerkom's clinical trials in Tanzania. Some in
South Africa have voiced ethical concerns that the trials are being
undertaken in the east African country rather than in South Africa itself.
Questions have also been raised over trials being done on soldiers, who may
have little say as to whether they are put forward for the
trials. (Financial Times, UK, 1 October 2001)
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