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Weekly anb09133.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-09-2001      PART #3/6

* Congo (RDC). Rentrée scolaire à Kinshasa  -  Le lundi 10 septembre, date 
officielle de la rentrée scolaire, Kinshasa n'a pas connu la bousculade 
habituelle. Beaucoup de parents n'ont pas de quoi payer les frais 
scolaires. A Kinshasa, il y a près de 1.500 établissements scolaires de 
niveau secondaire et près de 2.000 de niveau primaire, comptant ensemble 
quelque 2 millions d'élèves. Chaque élève doit payer environ 50 dollars par 
trimestre dans le secteur public et deux ou trois fois plus dans le secteur 
privé. Ce lundi, les classes étaient à moitié vides. De plus, au niveau des 
enseignants un mouvement de débrayage se prépare. A l'appel de leur 
syndicat, certains d'entre eux ne veulent pas reprendre les cours tant que 
leur salaire ne sera pas réajusté. Sur toute l'étendue du territoire, 
quelque 7 millions d'enfants étaient supposés avoir pris le chemin de 
l'école.   (Kambale Juakali, Kinshasa, 11 septembre 2001)

* Congo (RDC). Maï-Maï et rebelles rwandais  -  Le 10 septembre, des 
milices Maï-Maï alliées à Kinshasa contre les rebelles congolais soutenus 
par le Rwanda et l'Ouganda, ont demandé à être associées au Dialogue 
intercongolais qui doit débuter le 15 octobre à Addis-Abeba. Sans les 
Maï-Maï basés au Kivu, "le processus de paix ne pourra aboutir au résultat 
escompté", a affirmé un de leurs chefs, le général Padiri. "Maï-Maï" est 
une appellation revendiquée par plusieurs forces irrégulières n'obéissant 
pas à un commandement unifié et qui ne sont pas toutes alliées à Kinshasa. 
-- D'autre part, les rebelles hutu rwandais, qui ont désarmé 3.000 de leurs 
hommes cantonnés dans une base gouvernementale congolaise, ont déclaré à 
Kinshasa que ce désarmement était un geste d'amitié visant à aider les 
autorités congolaises à mettre fin à la guerre. Leur porte-parole a 
cependant prévenu que le retour à la paix au Rwanda était une condition 
nécessaire, sans laquelle les Forces démocratiques de libération du Rwanda 
(FDLR) se verraient obligées de réactiver leurs troupes.   (D'après La 
Libre Belgique, 12 septembre 2001)

* Côte d'Ivoire. Forum de réconciliation  -  Le 7 septembre, le président 
Gbagbo a procédé à Abidjan à l'installation officielle du directoire du 
Forum sur la réconciliation nationale prévu pour le 9 octobre prochain. Il 
ne s'agit "ni d'un gouvernement bis, ni d'une Assemblée nationale bis", 
a-t-il précisé. Le chef de l'Etat, qui a tenu ainsi à fixer les limites 
qu'il entend donner à une structure dont les recommandations lui seront 
soumises, veut manifestement rester maître du jeu. Le principal parti 
d'opposition, le Rassemblement des républicains (RDR) a déjà fait part de 
ses "interrogations, préoccupations et doutes" quant à l'aboutissement de 
ce processus de réconciliation. Suite au discours du président, le RDR a 
dénoncé le "ton guerrier" de M. Gbagbo, soulignant qu'il "s'est évertué à 
minimiser la crise que traverse le pays".   (D'après PANA, Sénégal, 8 
septembre 2001)

* Côte d'Ivoire. Mini-sommet de la CEDEAO  -  Un mini-sommet de la 
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'ouvre le 
10 septembre à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire. La 
rencontre, convoquée à l'initiative du président ivoirien, verra la 
participation des chefs d'Etat du Nigeria, du Sénégal, du Togo, du Cap Vert 
et du Ghana. Officiellement, le sommet est consacré à des échanges sur les 
voies et moyens à même d'assurer la "promotion de l'intégration économique 
régionale", mais il se penchera également sur une éventuelle participation 
des chefs d'Etat au Forum sur la réconciliation nationale de la Côte 
d'Ivoire.   (PANA, Sénégal, 9 septembre 2001)

* Ethiopie/Erythrée. Le mandat de la Minuee  -  Le 7 septembre, le 
secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a recommandé une extension 
pour six mois du mandat de la Mission des Nations unies pour l'Ethiopie et 
l'Erythrée (Minuee), chargée de surveiller l'application du cessez-le-feu 
entre ces deux pays. M. Annan s'est dit encouragé par le fait que leurs 
deux armées ont commencé à se démobiliser, mais, a-t-il noté, "plusieurs 
questions importantes doivent encore être réglées". Le Conseil de sécurité 
doit se réunir le 10 septembre avec les représentants des 45 pays ayant 
fourni des soldats à cette mission.   (La Libre Belgique, 10 septembre 2001)

* Guinea. West African discuss border fighting  -  Guinea, Liberia and 
Sierra Leone are holding new talks in Conakry aimed at repatriating armed 
rebels who are active in their respective border areas. The Security, 
Foreign and Justice ministers of the three countries have met for the third 
time in a process begun last month to try to stop the fighting in their 
common border regions. The governments of Guinea and Sierra accuse Liberia 
of supporting rebels in their respective countries, while Liberia accuses 
Guinea of backing a Liberian rebel group. -- Guinea's President Conte says 
he is ready to meet Liberia's President Charles Taylor to try and end the 
regional conflict.   (ANB-BIA, Brussels, 11 September 2001)

* Guinée-Bissau. Appel d'Amnesty  -  Amnesty International a vivement 
invité le gouvernement de la Guinée-Bissau à enquêter sur les troubles 
politiques et sur d'autres abus des droits de l'homme en novembre 2000, 
afin que le pays puisse être réconcilié. L'une des requêtes clés d'AI 
consiste à enquêter sur la mort du général Ansumane Mane qui, selon le 
gouvernement, serait mort dans une fusillade avec les forces loyalistes 
alors qu'il était en fuite depuis quelques jours. Dans un rapport de 18 
pages, compilé au terme de deux semaines d'enquête, AI dénonce les 
violations de la liberté d'expression, les mauvaises conditions dans les 
prisons et les détentions illégales. L'organisation invite aussi la 
communauté internationale à aider la Guinée-Bissau à réformer et renforcer 
son système judiciaire.   (IRIN, Abidjan, 7 septembre 2001)

* Kenya. Illicit arms and crime  -  The United Nations has just completed a 
week-long fact finding mission to Kenya to look into the problem of small 
arms entering the country. Violent crime is increasing dramatically because 
weapons are believed to be flooding into Kenya from its war-torn 
neighbours. Earlier in the year, undercover reporters with the Daily Nation 
newspaper found they could buy a gun on the streets of Nairobi in 30 
minutes. The easy availability of lethal and illegal weapons, along with 
armed carjacking and robberies have become a virtually daily occurrence in 
Kenya's capital Nairobi. But the problem extends beyond Kenya's city. Joao 
Honwana of the United Nations Fact Finding Mission on Small Arms says that 
such weapons are also making conflicts in rural areas of the country 
increasingly lethal. He says that most weapons are coming into Kenya from 
Somalia. It is difficult for Kenya to police its 500 kilometre long border 
with Somalia. Thousands of Somalia refugees have fled into Kenya since 
Somalia's civil war broke out. The United Nations wants a UN safe haven set 
up in countries like Somalia so that refugees are not encouraged to cross 
into Kenya. Sheldon Muchilwa, an assistant minister in the Ministry of 
Foreign Affairs, says that the safe havens would help stem the flow of 
illicit arms into Kenya. "Instead of allowing refugees to come, say, from 
Somalia to Kenya, it's better to have refugee camps in their own countries 
so that they don't spill over with all the arms to Kenya"   (T & C Inc, 
Kenya, 5 September 2001)

* Kenya. A song about corruption  -  When a Kenyan asks for a little tea, 
he may or may not have a hot beverage in mind. Tea is a popular drink here, 
usually served with healthy helpings of milk and sugar. But "a little tea" 
is also the slang used by bureaucrats, police officers or anyone else with 
an outstretched palm to ask for a bribe. In "Nchi ya Kitu Kidogo," a new 
Kiswahili song that has taken Kenya by storm, Eric Wainaina tells those 
desiring a little tea to visit a popular tea-growing area in central Kenya. 
He recommends that those in need of a soda --- another word for bribe --- 
refresh themselves with a Fanta. "A nation of "something small,"", he 
asserts, using still another bribery euphemism, "is a nation of small 
people." Mr. Wainaina's song, whose title means "a nation of something 
small," has caught on among the wananchi, or everyday people, of this 
country, where corruption is commonplace. Police officers stop matatus --- 
the overcrowded vans that shuttle people to and fro --- and demand tea from 
the driver in the middle of the road. Underpaid civil servants remain aloof 
until they hear the crinkling of a 1,000 shilling note. Elected officials 
skim from the treasury a little something for themselves." No bribes should 
be given or accepted whether demanded or not," says the sign greeting 
passengers at the airport. The demands can begin as early as the baggage 
carousel. "Corruption is not limited to ministers, permanent secretaries 
and other top state officials," Kiraitu Murungi, a member of Parliament, 
said at a recent conference on the topic. "Corruption is everywhere. The 
chief, the businessman, the teacher, the driver, the messenger, the farmer, 
the rich and the poor --- your brother and mine --- are involved."   (The 
New York Times, 6 September 2001)

* Libéria. Programme consensuel  -  Les dirigeants des six principaux 
partis politiques libériens, dont Ellen Johnson-Sirleaf, du Parti de 
l'unité, principale opposante au président Taylor, se sont réunis à Abidjan 
(Côte d'Ivoire) au cours de la première semaine de septembre. Ils ont 
décidé d'organiser un forum national auquel participerait le pouvoir en 
place afin de trouver des solutions consensuelles aux principaux problèmes 
économiques, politiques et de sécurité du pays. Le programme, très 
ambitieux, porte sur des sujets tels que le processus électoral, la liberté 
de la presse, la réconciliation nationale, le renforcement des partis et 
des organisations de la société civile.   (J.A./L'Intelligent, France, 11 
septembre 2001)

* Libya. Caribbean bananas  -  Libya is reported to have offered to buy all 
the bananas produced in the Caribbean region at above-market prices. 
Caribbean officials said the proposal was made by President Gaddafi when he 
hosted a visit to Tripoli just over a week ago by the prime ministers of 
several Caribbean islands -- St. Vincent, Grenada and Dominica. The leaders 
of these three countries have confirmed that the Libyan government has 
promised them a US $21 million package of grants and loans. A Libyan 
delegation is due to make a trip to the Caribbean later this month to make 
arrangements. The purpose of buying-up all the bananas is to enable the 
banana-producing islands to break free from what Gaddafi described as the 
economic stranglehold of Europe and the World Trade Organisation. The prime 
ministers of St. Lucia and Antigua are reported to have pulled out of the 
Tripoli visit at the last moment -- in response to pressure from the US 
State Department. It is not clear if the banana offer will become a 
reality.   (BBC News, UK, 10 September 2001)

* Madagascar. Présidentielles en décembre  -  Le gouvernement malgache a 
fixé au 16 décembre prochain l'élection présidentielle, a rapporté le 6 
septembre l'agence Matera-OI. La campagne électorale aura lieu du 25 
novembre au 15 décembre, alors que le dépôt de candidatures prend fin le 27 
octobre. Les candidats devront s'acquitter de la caution de 125 millions de 
FMG (environ 19.840 dollars) prévue par la loi électorale. Pour l'instant, 
cinq candidats sont plus ou moins sûrs de participer: l'actuel président 
Didier Ratsiraka, l'ancien président Albert Zafy, l'ancien Premier ministre 
Norbert Ratsirahonana, l'actuel maire de la capitale Marc Ravalomanana, et 
l'ancien président du syndicat des industries de Madagascar, Patrick 
Rajaonary. D'autres pourraient aussi se présenter.   (PANA, Sénégal, 6 
septembre 2001)

* Mali. Les USA appuient les élections  -  Les Etats-Unis se sont engagés à 
appuyer le processus électoral au Mali, notamment les élections générales 
de 2002, à concurrence de 502 millions de FCFA, a annoncé le 7 septembre à 
Bamako l'ambassadeur américain. Une subvention d'un peu plus de 80 millions 
de FCFA, constituant une première aide au processus électoral, a été 
signée.   (PANA, Sénégal, 8 septembre 2001)

* Maroc/Espagne. Nouveau coup de froid  -  Le jeudi 6 septembre, le 
secrétaire d'Etat marocain aux Affaires étrangères, Tayeb Fassi-Fihri, a 
annulé une visite de travail prévue le lendemain à Madrid. Officiellement 
il est "souffrant". Les relations diplomatiques entre le Maroc et l'Espagne 
traversent depuis la fin de l'été une nouvelle période de turbulences. La 
lutte contre l'immigration clandestine en est à l'origine, Madrid et Rabat 
se renvoyant de lourdes accusations sur le rôle des bandes organisées 
contrôlant le trafic des clandestins dans le détroit de Gibraltar. Jeudi, 
le chef de la diplomatie espagnole Josep Piqué affirmait dans le journal 
madrilène El Mundo qu'une collusion entre certains réseaux de passeurs et 
la police marocaine était "évidente". Dans le quotidien français Le Figaro, 
le roi Mohammed VI avait souligné "la responsabilité partagée" entre 
l'Espagne et le Maroc. "En Espagne aussi il y a des mafias et elles sont 
plus riches qu'au Maroc", avait notamment affirmé le souverain.   (AP, 6 
septembre 2001)

* Morocco/Spain. Tragedy strikes Morocco migrants  -  9 September: Moroccan 
rescue services are searching for dozens of migrants still missing at sea 
after 13 bodies were washed ashore. It appears to be the latest tragedy to 
hit the huge numbers of illegal immigrants seeking new lives in Europe. 
According to Moroccan television, there were as many as 60 people on board 
a boat which capsized. The passengers are believed to be Moroccans making a 
clandestine attempt to reach the coast of Spain. Moroccan TV showed just 
one survivor from the incident. He was found along with the bodies between 
the Atlantic coastal towns of Sid Taibi and Bouknadel, near the town of 
Kenitra. Thousands of North Africans are caught trying to enter Spain every 
year and more than 3,000 have died over the last decade. Spanish police 
recovered the bodies of six North African men on the southern coast, near 
the port of Tarifa in July. 10 September: The Moroccan authorities are 
still searching for 41 would-be immigrants.   (ANB-BIA, Brussels, 11 
September 2001)

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