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Weekly anb04262.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 26-04-2001      PART #2/7

* Benin. Suspicion falls on Benin "slave ship"  -  Dozens of children who 
disembarked from a ship allegedly carrying child slaves have yet to be 
claimed by relatives, bolstering the possibility they were victims of 
child-slavers. Only one child taken from the Nigerian-registered MV Etireno 
has been collected after it docked in the West African state of Benin 
earlier this week. Thirty of the minors are still being cared for by relief 
agencies, while 12 others were released because they were found to be 18 or 
older. The Etireno has been at the centre of an international search effort 
amid suspicions it was carrying more than 200 children destined for 
slavery. The vessel had 43 children on board, but there was no sign that 
the minors were on board against their will. Benin has asked UNICEF to take 
part in the criminal investigation into the MV Etireno. Police in the port 
of Cotonou began questioning the ship's passengers on 18 April. Benin 
officials said they still needed to speak to all the passengers and crew 
before they could explain the confusion about the suspected slaves' 
whereabouts. International arrest warrants had been issued for the crew of 
the Etireno on suspicion that they were smuggling children to work as slave 
labourers.   (BBC News, UK, 21 April 2001)

* Benin. ECOWAS Observation Zone in Cotonou  -  The Economic Community of 
West African States (ECOWAS) has signed a headquarters agreement with Benin 
to establish an observation zone in Cotonou whose role would be to signal 
the potential of conflicts in Benin, Nigeria and Togo. Benin's foreign 
minister Antoine Idji Kolawale and the ECOWAS executive secretary Lansana 
Kouyate signed the headquarters agreement establishing the fourth ECOWAS 
observation zone in Cotonou. ECOWAS has embarked on the creation of such 
zone under its conflict prevention, management and resolution mechanism in 
the sub-region. The mission of the four observation zones to be located in 
Banjul, Monrovia, Ouagadougou and Cotonou will be to collect data on 
potential disputes for transmission to the central ECOWAS observatory in 
Abuja, Nigeria. The first headquarters agreement was signed with Burkina 
Faso.   (PANA, Senegal, 24 April 2001)

* Burkina Faso/Suisse. Education de base  -  Aux termes d'une convention 
conclue le 19 avril à Ouagadougou, le gouvernement suisse a accordé au 
Burkina Faso un financement d'un montant total de près de 2 milliards de 
FCFA destiné à appuyer le programme décennal burkinabé d'éducation de base. 
La contribution suisse vise à accompagner les principales structures 
partenaires dans leur rôle d'orientation, de conception et de coordination 
pour une alphabétisation de qualité. Elle veut également soutenir des 
initiatives en matière de communication.   (PANA, Sénégal, 19 avril 2001)

* Burundi. Aide humanitaire  -  Le 20 avril, la Commission européenne a 
annoncé sa décision de débloquer 20 millions d'euros pour répondre "aux 
besoins humanitaires persistants" au Burundi. Ces fonds, qui seront gérés 
par 17 organisations humanitaires partenaires de l'UE, sont destinés aux 
groupes les plus vulnérables comme les personnes déplacées ou réinstallées, 
les victimes de la sécheresse, ainsi que les femmes et enfants chefs de 
ménage. Il s'agit de fournir aux personnes déplacées les produits 
indispensables à leur vie quotidienne, notamment par un transport aérien 
permettant d'atteindre des zones difficilement accessibles par la route en 
raison des conditions de sécurité.   (Agence burundaise de presse, 21 avril 
2001)

* Burundi. Coup-attempt aftermath  -  19 April: Less than 24 hours after a 
failed coup attempt, President Pierre Buyoya returned home to a calm 
capital city. The BBC correspondent in Burundi says that all was quiet in 
Bujumbura, with the inhabitants of the city going about their business as 
if nothing had happened. No one was killed. No one was wounded. The coup 
attempt by a group of junior army officers in Burundi ended with the 
officers giving up control of state radio, according to the authorities 
there. In his first comments on the failed coup, President Buyoya said he 
was surprised that such action was taken when the peace process had gone so 
far. He also praised residents in the capital for remaining calm. Burundian 
Information Minister Luc Rukingama told the BBC that he suspected some 
politicians were probably behind the coup attempt, and there would be an 
inquiry. The Defence Minister, Cyrille Ndayirukiye, said that all the 
soldiers who had taken over the radio on 18 April -- including the officer 
who led the coup -- had given themselves up peacefully and were in custody. 
The UN Secretary-General says he is "relieved" that the coup failed. 20 
April: Burundi is setting up a commission of inquiry to look into the 
failed coup attempt. The announcement comes after a meeting of the National 
security Council. Government opponents are now saying the coup may have 
been stage-managed by Buyoya himself to prop up the government's waning 
popularity.   (ANB-BIA, Brussels, 23 April 2001)

* Burundi. Buyoya de retour  -  Le 19 avril, le président burundais, Pierre 
Buyoya, est rentré du Gabon à Bujumbura, où l'armée avait déjoué la nuit 
précédente, sans violence, une tentative de coup d'Etat lancée par un petit 
groupe de jeunes militaires. Tous les mutins se sont rendus dans la nuit du 
18 au 19 avril. La vie a repris son cours normal dans les rues de la 
capitale. Selon le porte-parole de l'armée, les responsables du coup avorté 
risquent d'être condamnés à mort en cour martiale. D'après les premières 
conclusions, la plupart des putschistes ont été dupés par le lieutenant 
Ntakarutimana, qui leur aurait fait croire qu'ils allaient renforcer la 
garde autour de la radio. - D'autre part, au moins 8 personnes, dont 2 
militaires, ont été tuées le 18 avril dans une embuscade tendue par la 
rébellion sur une route de la province de Ruyigi. - Entre-temps, les 
pourparlers de Libreville sont tombés dans l'impasse, selon des sources à 
Bujumbura. Le mouvement rebelle FDD aurait refusé de reconnaître le 
vice-président sud-africain Jacob Zuma, qui tente d'organiser des 
pourparlers entre les deux parties. Le FDD a dit qu'il souhaite négocier 
seul à seul avec le gouvernement, en dehors du processus de paix d'Arusha; 
conditions que le gouvernement a rejetées. Les observateurs indiquent que 
le FDD semble penser qu'il peut résoudre le problème 
militairement.   (ANB-BIA, de sources diverses, 23 avril 2001)

* Burundi. Arrestations  -  Deux membres du Parti pour le redressement 
national (Parena, opposition tutsi) de l'ancien président Bagaza (renversé 
par le major Buyoya en 1987) ont été arrêtés le 21 avril pour participation 
à la tentative de coup d'Etat du 18 avril. Raphaël Manirakiza et 
Ndagijimana auraient été en contact téléphonique permanent avec le chef des 
mutins, lors du putsch. Toutefois, a précisé le ministre de la Justice, 
"les personnes arrêtées l'ont été sur la base de leur comportement 
individuel et cela n'a rien à voir avec les formations politiques".   (La 
Libre Belgique, 26 avril 2001)

* Cameroun. ONG locale demande enquête  -  La section du littoral 
d'ACAT-Cameroun (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) 
demande la constitution d'une commission d'enquête internationale sur "les 
14 mois d'exaction du commandement opérationnel". Dans un communiqué rendu 
public le 21 avril à Douala, cette ONG exige que la lumières soit faite 
"non seulement sur l'affaire des neuf disparus de Bépenda" mais sur le 
millier d'autres victimes présumées. Par la même occasion, l'ACAT conteste 
la compétence des juridictions militaires pressenties pour juger les 
éventuels auteurs d'exactions. Selon l'ACAT, ces tribunaux n'intègrent pas 
les réparations et préjudices, n'acceptent pas la constitution des familles 
des victimes comme parties civiles, et sont politiquement contrôlés par le 
pouvoir.   (Reporters associés, Cameroun, 22 avril 2001)

* Congo (RDC). Rebels allow UN to deploy  -  United Nations troops have 
been deployed in the rebel-held town of Kisangani in the Democratic 
Republic of Congo. The Moroccan troops were scheduled to fly in last 
Sunday, but were blocked by rebels who accused the UN of failing to condemn 
alleged ceasefire violations by Congolese Government forces. A UN spokesman 
said the peacekeepers had been welcomed by rebel leader Adolphe Onusumba 
when they finally landed in Kisangani, the country's third-largest city. 
The rebels are reported to have dropped their objections to the UN 
deployment after talks with ambassadors from the United States and other 
Security Council member states.   (BBC News, UK, 21 April 2001)

* Congo (RDC). Appliquer l'accord de paix  -  La rébellion du Rassemblement 
congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda) a finalement 
autorisé les casques bleus à s'installer, le 20 avril, à Kisangani après de 
fortes pressions du Conseil de sécurité de l'Onu et des pays occidentaux. 
Le 15 avril, le RCD avait interdit à un avion transportant des casques 
bleus marocains de se poser à Kisangani. L'avion avait dû se dérouter sur 
Bangui en RCA. - Le 22 avril, le dirigeant rebelle du MLC Jean-Pierre Bemba 
a passé un accord de retrait de ses troupes de 15 km des lignes de front 
actuelles, levant ainsi un des derniers obstacles à l'application de 
l'accord de paix. Bemba a précisé que ses forces se retireraient de la 
ville de Basankusu, dès que les observateurs de l'Onu y arriveraient. 
-D'autre part, le 23 avril, le principal dirigeant de l'opposition 
congolaise non armée, Etienne Tshisekedi, est rentré à Kinshasa, après 16 
mois d'absence. Il a l'intention de participer aux préparatifs du dialogue 
intercongolais.   (ANB-BIA, de sources diverses, 20-23 avril 2001)

* Congo (RDC). Libéralisation du diamant  -  Le gouvernement de Kinshasa a 
libéralisé, à partir du 21 avril, le secteur du diamant, première source de 
devises pour le pays, en suspendant le monopole d'achat et d'exportation 
des gemmes accordé à une firme israélienne, Idi Diamonds, a annoncé le 
ministère des Mines le 21 avril. L'octroi du monopole, par feu Laurent 
Kabila, visait officiellement à garantir les recettes fiscales de l'Etat. 
Selon les milieux d'affaires à Kinshasa, cette décision avait en fait accru 
le trafic des gemmes, notamment via le Congo-Brazzaville et les zones 
rebelles.   (Le Libre Belgique, 23 avril 2001)

* Congo (RDC). "L'aide aux rebelles doit cesser"  -  Selon un communiqué 
des Nations unies publié le 20 avril, les membres du Conseil de sécurité 
demandent la cessation de toute aide en faveur des groupes rebelles armés 
en RDC et intiment à toutes les parties signataires de l'accord de 
cessez-le-feu d'honorer leur engagement. "Cette assistance doit cesser et 
les parties doivent adopter des plans qui permettront de mettre un terme 
aux activités des groupes rebelles armés qui n'ont pas signé l'accord de 
Lusaka", a déclaré le président du Conseil, M. Greenstock. D'autre part, 
l'aide aux rebelles armés et le désengagement des troupes seront les deux 
questions prioritaires d'une mission en RDC effectuée par le Conseil de 
sécurité vers le 15 mai, a annoncé M. Greenstock. Il a indiqué que M. Kofi 
Annan a également invité le Conseil à un débat sur la région des Grands 
Lacs les 4 et 5 mai prochains.   (IRIN, Nairobi, 23 avril 2001)

* Congo (RDC). Rapport de pillage  -  Depuis le 16 avril, l'ONU est en 
possession d'un rapport d'experts internationaux sur le pillage des 
richesses naturelles de la RDC par les armées des pays voisins. Agissant 
sur l'instruction du secrétaire général Kofi Annan et du Conseil de 
sécurité, cinq enquêteurs ont étudié les liens entre "l'exploitation 
illicite des ressources naturelles et la poursuite du conflit" en RDC. 
Leurs conclusions sont accablantes. "Le conflit de la RDC est devenu une 
question d'accès à cinq ressources minérales clés, de leur contrôle et de 
leur commerce: le coltan, les diamants, le cuivre, le cobalt et l'or". Tous 
les belligérants sont mis en cause et le pillage organisé va jusqu'à faire 
passer au deuxième plan les opérations militaires. "Le seul perdant dans 
cette énorme entreprise, c'est le peuple congolais", conclut le rapport. De 
son côté, le 23 avril, le ministre français délégué à la Coopération a 
qualifié de "totalement aberrantes" les accusations de la rébellion du 
RCD-Goma selon lesquelles Paris aurait dicté les conclusions de ce rapport. 
"Les Rwandais vivent mal les conclusions d'un rapport qui les incrimine, et 
nous savons les liens très étroits entre le Rwanda et les rebelles du RCD", 
a-t-il ajouté. Le rapport de l'ONU accable particulièrement le Rwanda, 
l'Ouganda et le Burundi, ainsi que les deux principaux mouvements rebelles 
qu'ils appuient, les accusant d'être impliqués dans un pillage à grande 
échelle des ressources naturelles de l'ex-Zaïre.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 20-24 avril 2001)

* Côte d'Ivoire/France. Coopération  -  Le 24 avril, Paris et Abidjan ont 
signé quatre conventions de coopération d'un montant total de 5,1 milliards 
de FCFA, destinés à des financements dans les secteurs de la santé, de 
l'agriculture et du développement social. Les fonds alloués viennent en 
aide à la société civile, aux collectivités locales et à l'Etat ivoirien 
dans leur lutte contre la pauvreté. La coopération franco-ivoirienne avait 
été interrompue en 1999 par Paris, au lendemain du coup d'Etat militaire 
qui a renversé le régime civil du président Bédié. Lors de la signature de 
ces conventions, le ministre français à la Coopération, M. Josselin, a mis 
l'accent sur les événements douloureux qu'a vécus la Côte d'Ivoire depuis 
le coup d'Etat.   (PANA, Sénégal, 25 avril 2001)

* Côte d'Ivoire. Callebaut in dispute with Côte d'Ivoire 
Govt.  -  Callebaut, the world's leading supplier of industrial chocolate, 
is embroiled in a multimillion dollar dispute with the government of Côte 
d'Ivoire, which has accused its Ivorian subsidiary, Saco-Chocodi, of 
systematic tax evasion and fraud. Saco has been served with a CFA Fr106.2bn 
($146m) claim in back taxes, including CFA Fr44bn in fines. The company has 
until 28 April to counter government allegations that it has been 
undervaluing semi-manufactured cocoa exports from Côte d'Ivoire since 1998 
to enhance the profits and share value of its parent company in 
Switzerland. The case has provoked anger in Côte d'Ivoire, which produces 
42 per cent of the world's cocoa, and whose former government granted Saco 
and other companies generous subsidies to promote local processing of 
beans. The aim was to bring the benefits of manufacturing capacity to up to 
half of the 1.1m-1.2m tonne annual crop in order to retain more cocoa 
industry jobs and value in Côte d'Ivoire.   (Financial Times, UK, 25 April 
2001)

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