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Weekly anb04191.txt #4



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-04-2001      PART #1/4

* Africa. UN warns of food crisis  -  Twenty-eight million Africans face 
severe food shortages this year, a report from the UN Food and Agriculture 
Organisation says. Eighteen million of these are in East Africa. In Kenya 
alone, 4.4m are at risk -- prompting 42 aid organisations last week to 
appeal to donors to step in before the food runs out this month. In 
southern Africa, the FAO says, cereal production is forecast to fall 27 per 
cent this year -- including a 34 per cent decline in the South African 
maize crop, whose surpluses are normally exported to under-producing 
countries in the region. Zimbabwe's land redistribution programme will add 
to under-production. On the other side of the continent, the 7m people of 
Kinshasa, the capital of wartorn Congo, face serious food shortages and 
high food prices. Food supply has tightened in Burkina Faso, Chad and 
Niger, and the strife-riven countries of Guinea, Sierra Leone and Liberia 
will heavily rely on outside assistance. The food shortages are bringing 
famine, migration to overcrowded cities, a decline in health and education 
and lower levels of domestic investment. According to the FAO, there are 
two clear causes: bad weather and insecurity. "The food outlook is 
generally unfavourable due to last year's drought in eastern Africa, 
prolonged mid-season dry spells and subsequent floods in southern Africa, 
and persistent civil strife in central Africa and parts of western Africa," 
it says. The weather has always caused difficulties, but countries are 
finding themselves increasingly unable to cope with environmental disasters 
as populations rise. Growing pressure upon marginal land is compounded by 
the aimless agricultural policies of corrupt and badly-managed and 
under-resourced government. But there is also evidence that the weather is 
getting worse, and that the west may be to blame. International experts in 
Nairobi have warned that global warming was increasing the frequency of the 
El Nino weather pattern, thereby increasing the intensity of droughts and 
floods.   (Financial Times, UK, 18 April 2001)

* Algérie. La réforme de l'éducation  -  Alors que la commission nationale 
de réforme du système éducatif, mise en place il y a un an, s'apprête à 
remettre son rapport au président Bouteflika, ses conclusions, divulguées 
par la presse, suscitent déjà de fortes hostilités dans les courants 
nationalistes et islamistes algériens. Le vieux clivage de l'élite 
algérienne entre arabophones et francophones a pris à nouveau des contours 
très vifs. Tout en appelant à un renforcement de la langue arabe, la 
commission émet des propositions qui constituent de facto une remise en 
cause de la politique d'arabisation de l'enseignement mise en oeuvre dans 
les années 1970. Elle suggère que la langue française soit enseignée dès la 
deuxième année de l'école fondamentale (primaire et moyenne) et préconise 
le retour à l'enseignement des disciplines scientifiques en langue 
française.   (Le Monde, France, 12 avril 2001)

* Angola. Pluies torrentielles: 49 morts  -  49 personnes sont mortes et 2 
sont portées disparues, à la suite des pluies torrentielles qui se sont 
abattues à Luanda et dans le sud-ouest de l'Angola au cours du week-end du 
14-15 avril, selon des bilans provisoires. 31 personnes sont mortes à 
Namibe (750 km au sud de Luanda) et près de 17.000 personnes se 
retrouveraient sans abri à Benguela (400 km au sud de la capitale). 18 
personnes ont trouvé la mort et deux ont été portées disparues à Luanda. 
Quelque 350 habitations ont été détruites dans les bidonvilles de la 
capitale.   (La Libre Belgique, 17 avril 2001)

* Angola. Les diamants de l'Unita  -  Le 16 avril, le secrétaire général de 
l'Onu, M. Kofi Annan, a indiqué dans un rapport remis au Conseil de 
sécurité, que les rebelles de l'Unita continuaient de collecter des 
fournitures et de l'argent de l'étranger grâce à la vente illicite de 
diamants, et cela en dépit des sanctions imposées par l'Onu pour tenter de 
mettre un terme à la guerre civile. M. Annan souligne que le conflit armé 
n'a pas pris fin et qu'une grande partie de l'Angola demeure dans un état 
d'insécurité permanent. Les civils, ajoute-t-il, paient un prix désastreux 
pour cette situation et sont la cible régulière de violations répétées des 
droits humains.   (Le Monde, France, 18 avril 2001)

* Angola. UN seeks help with sanctions  -  The United Nations intends to 
hire a US private investigative company to help enforce its sanctions in 
Angola. The UN will pay Kroll Associates about $80,000 for a 16-week 
investigation to uncover the financial network on which UNITA rebels rely 
to support their war against the government. Diplomats hope Kroll will turn 
up enough information to freeze UNITA's assets and reveal which financial 
institutions break sanctions by handling the rebels' funds.   (Financial 
Times, UK, 19 April 2001)

* Bénin. Kérékou maintient son équipe  -  Le 12 avril, le président Kérékou 
a pris un décret selon lequel les ministres de son ancien gouvernement sont 
maintenus à leurs postes respectifs. M. Kérékou, qui a prêté serment le 6 
avril pour un deuxième mandat de cinq ans, inaugure ainsi son nouveau 
quinquennat avec l'équipe qui a assuré sa réélection, et coupe court aux 
spéculations concernant une nouvelle équipe gouvernementale.   (PANA, 
Sénégal, 13 avril 2001)

* Benin. Child slavery charge proves false  -  Allegations that a 
Nigerian-registered vessel had been carrying more than 200 child slaves 
along the West African coast proved false on 17 April, when the ship docked 
in Benin with a only a handful of children among the passengers. Most of 
the adults on board the MV Etirino said they were economic migrants looking 
for work in neighbouring countries. Reports of the alleged slave ship had 
sparked a media frenzy over the Easter period. Earlier, officials at a loss 
to explain the absence of the child slaves, hinted that there may have been 
a second ship with a human cargo, or that the boat had offloaded its 
alleged charges at an unscheduled stop. But passengers on 17 April said the 
MV Etirino had been turned away from Gabon after local officials realised 
they were illegal immigrants without the correct papers. UN agencies and 
other groups say that human trafficking is a serious problem in the region 
-- from where millions of slaves were shipped across the Atlantic between 
the 16th and 19th centuries -- with families selling children to work on 
plantations and other domestic tasks. Organised criminal networks are known 
to be involved in selling girls and young women into prostitution in 
Europe. But labour migration is also rife in a region of sharply differing 
economic fortunes, where some countries, such as oil-producing Equatorial 
Guinea and Gabon, enjoy significantly higher standards of living than their 
neighbours. Unskilled workers seeking to enter such states often do so 
illegally. UN officials and government ministers in Benin have been stoic 
in the face of the MV Etirino fiasco. Lynn Geldof, a United Nations 
Children's Fund spokeswoman, said in Geneva on 17 April: "If anything, this 
whole peculiar episode has at last mobilised attention around the issue. A 
lot of the trafficking is not only into the cocoa plantations, but the 
trafficking of women and young girls to Europe as well for sexual 
exploitation purposes." (Editor's update: 18 April --Benin police have 
launched an official inqiry into the slave boat saga).   (Financial Times, 
UK, 17 April 2001)

* Bénin. Un bateau négrier?  -  16 avril. Le bateau africain soupçonné de 
transporter des enfants victimes d'un trafic de mineurs a été "repéré", le 
dimanche 15 avril, au large de la Guinée équatoriale "du côté de Malabo", a 
déclaré la ministre béninoise des Affaires sociales, Ramatou Babamoussa. 
L'Etinero, battant pavillon nigérian, avait quitté Douala (Cameroun) le 
soir du 12 avril, après avoir été refoulé du Gabon, puis du Cameroun. Des 
informations recueillies par l'antenne béninoise de l'Unicef faisaient état 
de la présence à bord d'un navire de 30 à 250 enfants. Le bureau d'Interpol 
à Cotonou (Bénin) a indiqué qu'un mandat d'arrêt international avait été 
lancé contre l'affréteur béninois de l'Etinero et tout l'équipage du 
bateau. Ce fait porte un coup de projecteur brutal sur une réalité 
dramatique: plusieurs centaines d'enfants béninois sont envoyés chaque 
année à l'étranger pour y être vendus à des exploitants agricoles (au 
Cameroun, Gabon, Nigeria et Côte d'Ivoire). Entre 1996 et 2000, plus de 
3.000 enfants, âgés de 8 à 15 ans, ont ainsi été interceptés aux frontières 
par la police béninoise. - 17 avril. L'Etinero a finalement accosté à 
Cotonou dans la nuit du lundi au mardi. Il transportait en fait une 
quarantaine d'enfants et d'adolescents, sans qu'on puisse dire s'il 
s'agissait de victimes d'un trafic. Cependant le doute subsiste. Y a-t-il 
eu confusion avec un autre navire ayant été refoulé du port de Libreville 
la semaine dernière? Cette hypothèse a été jugée "tout à fait possible" par 
la déléguée de l'Unicef au Bénin.   (ANB-BIA, de sources diverses, 18 avril 
2001)

* Burundi. Massacre à Mutimbutsi  -  Plus de 80 civils ont été tués, il y a 
quelques jours, dans la localité de Rubirizi, commune de Mutimbutsi 
(Bujumbura rural), rapportent des sources de Misna. Elles précisent que le 
massacre a commencé le 10 avril vers 9h. et a duré plusieurs heures, sur la 
route reliant Kinama (quartier de Bujumbura nord) à Bubanza. Selon 
certaines sources, les civils se seraient trouvés pris au piège sous les 
tirs croisés des forces gouvernementales et des rebelles. D'autres 
témoignages parlent de représailles de l'armée régulière dans l'intention 
de punir les civils pour le soutien qu'ils apportent aux 
rebelles.   (Misna, Italie, 12 avril 2001)

* Burundi. Vers une offensive rebelle?  -  Des sources à Bujumbura ont 
averti que les rebelles se préparaient à lancer une vaste offensive contre 
la capitale burundaise. Les deux principaux mouvements rebelles, le FDD et 
le FNL, auraient décidé de travailler ensemble et de lancer une attaque 
conjointe. Elles regrouperaient leurs forces en Tanzanie et dans la forêt 
burundaise de Kibira. "On estime à 10.000 le nombre de rebelles prêts à 
investir le Burundi, en plus des 8.000 déjà présents dans le pays", ont 
ajouté ces sources. D'autre part, l'Union européenne s'est de nouveau 
déclarée préoccupée par la violence incessante au Burundi et a appelé les 
mouvements rebelles à une cessation immédiate et inconditionnelle des 
hostilités. Le Conseil de sécurité de l'Onu a également appelé les parties 
au conflit à mettre fin aux combats et à entamer des 
négociations.   (D'après IRIN, Nairobi, 12-13 avril 2001)

* Burundi. Discussions à Libreville  -  Le 17 avril, les présidents 
burundais Pierre Buyoya, congolais Joseph Kabila et le vice-président 
sud-africain Jacob Zuma sont arrivés à Libreville (Gabon) pour évoquer la 
crise burundaise. M. Kabila était accompagné du chef des Forces pour la 
défense de la démocratie (FDD, principal mouvement rebelle burundais), 
Jean-Bosco Ndayikengurukiye. Cette rencontre fait suite à celle qui avait 
réuni à Libreville ces parties avec le défunt président congolais L.D. 
Kabila. Le régime burundais reproche à Kinshasa de soutenir les rebelles 
burundais, alors que Kinshasa dénonce le soutien de Bujumbura aux rebelles 
congolais qui contrôlent l'est de l'ex-Zaïre avec l'appui du Rwanda et de 
l'Ouganda.   (La Libre Belgique, 18 avril 2001)

* Burundi. Tentative de putsch  -  L'armée burundaise a fait échouer une 
tentative de putsch perpétrée le 18 avril dans l'après-midi par un groupe 
de jeunes militaires opposés aux négociations du président Buyoya avec les 
rebelles hutu, a annoncé le ministre de la Défense. Via les ondes de la 
radio nationale, un groupe d'une trentaine de jeunes officiers de l'armée à 
dominance tutsi, se présentant sous le nom de "Front de la jeunesse 
patriotique", avait annoncé la "suspension" du président Buyoya, du 
gouvernement et du Parlement, la fermeture de l'aéroport et l'instauration 
d'un couvre-feu. En début de soirée d'autres militaires, loyalistes, ont 
encerclé la radio. En fin de soirée, un porte-parole de l'armée a annoncé 
que les insurgés commençaient à se rendre. Dans la ville de Bujumbura la 
situation était calme et la présence de l'armée discrète. L'appel des 
putschistes n'avait été suivi dans aucune région militaire du pays, ont dit 
des militaires.   (ANB-BIA, de sources diverses, 19 avril 2001)

* Burundi. Attempted coup d'etat  -  On 18 April, there was an attempted 
coup d'etat against President Buyoya while he was out of the country, in 
Gabon, in the process of negotiating with the leader of the main rebel 
group fighting the government. According to the government, the Youth 
Patriotic Front, a group of army officers led by Lieutenant Pasteur 
Ntarutimana, attempted the coup. The ministry of defence said the army had 
surrounded the dissident officers who had occupied the state radio station 
in Bukumbura. It said the coup was staged by those opposed to President 
Buyoya's negotiations with Hutu rebels. Earlier, the coup leaders had 
broadcast from state radio claiming that the parliament had been suspended 
and the country's borders closed.   (ANB-BIA, Brussels, 19 April 2001)

* Comores. Anjouan se retire  -  Le 15 avril, l'île séparatiste d'Anjouan a 
suspendu sa participation au comité de suivi de l'accord de réconciliation 
signé le 17 février dernier pour mettre fin à la double crise comorienne, 
séparatiste et institutionnelle. Elle juge que ses intérêts ne sont pas 
préservés.   (La Croix, France, 17 avril 2001)

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