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Weekly anb03153.txt #8



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-03-2001      PART #3/8

* Congo (RDC). At least 70 dead as mine collapses  -  At least 70 miners in 
the Democratic Republic of Congo were killed over the weekend after several 
tunnels in their ore mine collapsed, officials in the rebel-held town of 
Goma said Tuesday. Officials said the accident at the remote mine, located 
about 50 kilometers (30 miles) northwest of Goma on the Rwandan border, 
occurred on Saturday. But details only came to light on Tuesday. "The total 
number of people (who died) when the mine collapsed is confirmed to be 70," 
Jean Pierre Kisanga, a spokesman for the rebel Congolese Rally for 
Democracy (RCD), said in a telephone interview from Goma. He said the 
victims were working in several tunnels when they collapsed, possibly due 
to heavy rains that have been pounding the area. Most of the victims were 
young men, some of them local farmers, who see mining as a way of getting 
rich in a region rife with war and poverty. The mine contains a steel-gray, 
glittering ore known locally as coltan, a mixture of columbite and 
tantalite, used in electronics, light bulb filaments and nuclear reactor 
parts. Coltan is mined intensively in the remote mountains of northeastern 
Congo and is said to fund rebel activity in the region.   (Reuters, 13 
March 2001)

* Congo (RDC). Casques bleus  -  Le déploiement de plus de 1.500 soldats de 
la mission de l'Onu en RDC (Monuc) doit commencer avant la fin du mois, a 
affirmé le 7 mars à New York le porte-parole de l'Onu, Fred Eckhard. Les 
troupes comprennent 208 soldats d'Uruguay, 540 du Sénégal, 614 du Maroc et 
200 de Tunisie. Les soldats uruguayens seront stationnés à Kalemie, les 
Sénégalais à Kananga et Mbandaka, les Marocains à Kisangani et Goma, et les 
Tunisiens à Kinshasa. - D'autre part, on attend le retrait de 15 km de tous 
les belligérants de part et d'autre du front, afin de dégager un espace où 
se déploieront les observateurs de l'Onu. La rébellion du RCD-Goma a 
protesté contre les pressions occidentales afin qu'elle recule de 200 km, 
comme le Rwanda l'a annoncé pour ses propres troupes. De plus, il semble y 
avoir une certaine contestation de la ligne de front à partir de laquelle 
le recul de 15 km doit s'opérer. - Le 12 mars, la Monuc a qualifié 
d'"injustifiables" les violations du cessez-le-feu à Bolomba, en province 
d'Equateur, où s'étaient opposés la veille les rebelles du MLC et les 
soldats pro-gouvernementaux, faisant 20 blessés. Le représentant spécial de 
l'Onu, Kamel Morjane, a condamné plusieurs cas de violations du 
cessez-le-feu dans cette province, et a lançé un pressant appel à toutes 
les parties pour qu'elles fassent preuve de retenue et de discernement, et 
respectent leurs engagements.   (ANB-BIA, de sources diverses, 13 mars 2001)

* Congo (RDC). Remaniements  -  9 mars. A la veille d'un nouveau voyage en 
Europe, le président J. Kabila a entamé le changement tant attendu sur le 
plan intérieur, en installant à tous les postes clés des hommes qui lui 
sont fidèles. Notamment: Didier Kazadi à la direction de l'Agence nationale 
de renseignements, le général François Olenga à la tête de l'armée de terre 
et John Numbi à celle de la force aérienne. Il a aussi remplacé son 
conseiller spécial en matière de sécurité par Jean M'Buyu, un Lunda du 
Katanga, qui entretient depuis longtemps de nombreux contacts avec la 
société civile. Il sera l'un des pilotes du futur dialogue intercongolais. 
- 12 mars. Avant de quitter Kinshasa pour Londres, J. Kabila a encore 
procédé aux nominations des membres de son cabinet. Ainsi, le colonel 
Jean-Pierre Moya Dongo (originaire de la Province orientale) est nommé aide 
de camp, et Théophile Mbemba Fundu (originaire du Bandundu et jusqu'ici 
gouverneur de Kinshasa) devient directeur de cabinet. -Par ailleurs, une 
mission du FMI, qui a séjourné au Congo du 28 février au 12 mars, a appelé 
le gouvernement à assainir les finances publiques et casser 
l'hyperinflation. Elle a insisté sur l'urgence de mettre en place un cadre 
macro-économique cohérent et un budget réaliste pour 2001. - 13 mars. Le 
président Kabila, à Londres, a été reçu par le Premier ministre Blair et le 
ministre des Affaires étrangères Cook. Il visitera ensuite la Finlande, le 
Danemark, la Norvège et la Belgique. A Bruxelles, il sera reçu par le 
président de la Commission européenne, Romano Prodi, auprès duquel il 
plaidera la reprise de la coopération.   (ANB-BIA, de sources diverses, 14 
mars 2001)

* Congo (RDC). Retrait de l'armée rwandaise  -  Le 14 mars, on apprenait de 
source officielle à Kigali que l'armée rwandaise (APR) commencerait, à 
partir de minuit, à se retirer de toute la ligne de front au Congo pour se 
redéployer 200 km plus à l'est. Ce retrait, deuxième étape du redéploiement 
de l'APR après le retrait, le 28 février, de près de 2.000 hommes de Pweto 
(nord-Katanga), sera "général", tout le long de la ligne de front, a 
déclaré le chef des opérations militaires, le colonel Karenzi Karake. Le 
Rwanda s'était engagé "en signe de bonne volonté" à retirer, le 15 mars, 
ses forces positionnées au Congo de 200 km vers l'est, au lieu de 15 km 
comme le prévoient les accords signés par tous les belligérants.   (La 
Libre Belgique, 15 mars 2001)

* Côte d'Ivoire. Cheap AIDS drugs  -  The government of Côte d'Ivoire said 
on 10 March it had struck a deal with leading pharmaceutical companies to 
slash the price of HIV/AIDS treatment. Assana Sangare, junior minister for 
the fight against AIDS, said Merck, GlaxoSmithKline and Bristol Myers 
Squibb had agreed to cut the price of anti-retroviral drugs by 80 percent 
to 90 percent. "Negotiations are under way with other companies," she said 
in a statement. She said that Côte d'Ivoire was "the first country to 
benefit from this unprecedented effort." She estimated that the cost of 
treating an AIDS patient would fall to between 65,000 and 75,000 CFA francs 
($92 and $107) per month from 300,000 CFA now. US drugmaker Merck and Co. 
Inc. announced earlier this week a new round of price cuts in response to 
cut-price offers by producers of generic AIDS drugs and growing public 
concern about inadequate access to life-saving medicines in developing 
countries. The move comes as the pharmaceutical industry is embroiled in a 
fierce legal battle over access to cheap drugs with the government of South 
Africa, the country with the world's highest number of HIV infections. Côte 
d'Ivoire is one of the worst affected countries in West Africa, with an 
estimated 10 percent of the population HIV-positive.   (CNN, 10 March 2001)

* Côte d'Ivoire. Traitements anti-sida  -  Le gouvernement ivoirien a 
annoncé, le 10 mars, qu'il avait conclu un accord avec les principaux 
laboratoires pharmaceutiques pour obtenir à des prix extrêmement réduits 
les traitements contre le sida. Les traitements des laboratoires américains 
Bristol-Myers Squibb et Merck and Co, et britannique Glaxo Smith Kline, 
fourniront leurs traitements pour 65.000 à 75.000 FCFA par mois, au lieu 
d'environ 300.000, selon le ministre chargé du dossier, qui a précisé que 
des accords similaires étaient en cours de négociation avec d'autres 
firmes. Parallèlement au procès opposant 39 firmes pharmaceutiques au 
gouvernement sud-africain, le secteur pharmacie s'est engagé à rendre les 
traitements plus abordables pour les pays en voie de développement. Les 
laboratoires Merck ont précisé que l'Ouganda, le Sénégal et le Rwanda 
bénéficiaient également de telles réductions.   (AP, 11 mars 2001)

* Côte d'Ivoire. Le procès des deux généraux  -  Le 12 mars, le commissaire 
du gouvernement ivoirien (le procureur) a requis vingt ans de prison ferme 
contre les généraux Palenfo et Coulibaly, accusés de tentative de coup 
d'Etat contre le général Gueï. Les deux avaient plaidé non coupables. 
Ironie du sort, la partie civile constituée par le général Gueï a renoncé à 
poursuivre les deux généraux, estimant que leur culpabilité n'est pas 
prouvée, et a même rappelé qu'ils devaient bénéficier de l'immunité prévue 
par la Constitution. Au total, 22 personnes étaient poursuivies pour leur 
rôle présumé dans l'attaque de la résidence de Gueï à Abidjan, dans la nuit 
du 17 au 18 septembre 2000. Le commissaire du gouvernement a demandé la 
relaxe pour certains accusés, et des peines d'emprisonnement allant de 5 à 
20 ans. - 14 mars. Le tribunal militaire d'Abidjan a condamné Lassana 
Palenfo à un an de réclusion pour complicité d'attentat, et a acquitté 
Abdoulaye Coulibaly. Le tribunal ne s'est pas prononcé sur la destitution 
des deux officiers. Par ailleurs, douze prévenus ont été condamnés à dix 
ans de prison, dix autres ont été acquittés. Au procès, une série de 
militaires ont témoigné qu'ils avaient été torturés pour accuser les deux 
généraux, considérés comme proches de l'ancien Premier ministre Alassane 
Ouattara, parce que musulmans nordistes comme lui; les deux accusés avaient 
été incarcérés lorsque la campagne anti-Ouattara battait son 
plein.   (ANB-BIA, de sources diverses, 14 mars 2001)

* Egypte. Touristes pris en otages  -  Depuis le lundi 12 mars, un guide 
égyptien retenait en otages quatre touristes allemands à Esna, site d'un 
temple gréco- romain à 45 km au sud de Louxor. Le ravisseur réclamait le 
retour de ses deux enfants, Kérim et Rami, 7 et 3 ans, que sa femme avait 
ramenés en Allemagne il y a 18 mois. Berlin, qui a qualifié cette affaire 
d'"extrêmement sensible", s'est vu refuser par le gouvernement égyptien 
l'offre faite d'envoyer des commandos d'élite. - Le jeudi 15 mars au matin, 
les touristes ont été libérés sains et saufs et sans violence par la 
police. Le ravisseur s'est rendu sans résistance. L'ambassadeur d'Allemagne 
au Caire a déclaré ignorer si des garanties avaient été offertes au 
ravisseur concernant ses enfants.   (ANB-BIA, de sources diverses, 15 mars 
2001)

* Equatorial Guinea. Chevron farms out to Sasol  -  Sasol, the South 
African energy company, is set to become the latest entrant to the booming 
oil sector in the central African state of Equatorial Guinea. Sasol is to 
acquire a 10 per cent stake in Equatorial Guinea's Block L from Chevron, 
which in January relinquished a 25 per cent interest to Triton Energy, a US 
independent that in 1999 made significant discoveries in the neighbouring 
Block G. Both agreements remain subject to the approval of Equatorial 
Guinea's government. Financial terms of the contracts have not been 
disclosed. Chevron is conducting seismic surveys of the concession, some 
100 miles offshore, and plans a test drilling programme next year. Dr Phil 
Vingoe, managing director of Sasol Petroleum International said: "Sasol is 
excited by this opportunity, following the agreement signed between Chevron 
and Sasol last year. We are pleased to be working with both Chevron -- a 
major operator of distinction in the area -- as well as Triton who has so 
much valuable knowledge from their recent adjacent discovery. We look 
forward to establishing a strong, mutually beneficial, working relationship 
with the government of Equatorial Guinea." Sasol has interests in 
neighbouring Gabon and nearby Congo, and last October announced the 
establishment with Chevron of an "area of mutual interest" to jointly 
explore for hydrocarbons in West Africa. The once-impoverished former 
Spanish colony discovered substantial oil reserves only in 1995, many years 
after neighbouring states such as Nigeria, Cameroon and Gabon. ExxonMobil's 
Zafiro field and Triton's La Ceiba -- despite recent disappointments with 
exploratory wells -- have stoked industry interest, with forecasts that 
production should reach 250,000 barrels/day by the end of 2001. Other 
players with interests in Equatorial Guinea include TotalFinaElf, Vanco, 
Ocean Energy and Australian-based Roc Oil.   (Financial Times, UK, 9 March 
2001)

* Erythrée. Impasse avec l'Onu  -  Le 8 mars, les Nations unies ont révélé 
que leurs relations avec l'Erythrée se trouvaient dans l'impasse au sujet 
de la mise en place de la Zone de sécurité temporaire (ZST) destinée à 
séparer les forces éthiopiennes et érythréennes le long de leur frontière 
commune. En décembre dernier, les deux pays avaient convenu de créer cette 
zone. En fait, les forces éthiopiennes se sont totalement retirées 
jusqu'aux limites sud de la ZST, mais la partie érythréenne n'a procédé 
qu'à une "réorganisation" de ses forces vers le nord. Un communiqué de la 
mission de l'Onu indique que les autorités érythréennes l'ont informé que 
"la décision de stopper la réorganisation de leurs forces est fondée sur 
leur opposition aux modifications apportées au premier tracé de la carte de 
la future ZTS".   (PANA, Sénégal,  8 mars 2001)

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