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Weekly anb02012.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-02-2001 PART #2/7
* Algérie. Réforme du code de la presse - Le ministre algérien de la
Communication et de la Culture a tenté de rassurer les rédactions des
journaux algériens en précisant que la réforme de la loi sur l'information
était toujours en phase d'élaboration. Dans un entretien paru le 27 janvier
dans le journal El Ahrar, il a déclaré vouloir mettre en place un
"instrument de régulation permettant de dépasser l'état d'anarchie qui
règne sur la scène médiatique". Il a par ailleurs affirmé sa disponibilité
à transformer le "tapage médiatique" qui s'est produit autour de ce code en
un "véritable dialogue national" qui réunirait tous les représentants de la
presse. La presse indépendante algérienne, connue pour sa liberté de ton,
s'inquiète d'une réforme aux contours mal définis, alors que le chef de
l'Etat Bouteflika condamne régulièrement une "volonté de dénigrement" des
journalistes qui "porte atteinte à l'image de l'Algérie". (AP, 28 janvier
2001)
* Algeria. Militants kill 25 - Algerian rebels have reportedly killed 25
villagers, including 16 children and four women, in the country's worst
massacre this year. The killings are said to have taken place on the night
of 27-28 January at El Guetaibia village, in the province of Chlef, 135
miles (220 km) west of Algiers. "They cut the throats of 25 people from two
extended families," a doctor at a hospital in the area told Reuters news
agency. The doctor and other officials at the hospital quoted relatives of
the dead as saying the radical Islamic Armed Group (GIA) carried out the
attack. He added that a 20-year-old woman had been abducted. The massacre
brought the number of killings in Algeria this month to more than 90. (BBC
News, 28 January 2001)
* Algérie. 25 personnes égorgées - Dans la nuit du 27 janvier, vingt-cinq
personnes ont été massacrées par un groupe armé islamiste dans la région de
Chlef, à 200 km à l'ouest d'Alger, ont indiqué les habitants des environs.
Il s'agit du plus important massacre en Algérie depuis le début de l'année.
Les victimes, dont des enfants, appartenaient à trois familles habitant
Ouled Fares. (Le Soir, Belgique, 29 janvier 2001)
* Algeria. Bouteflika fails to harness support - Supporters of Abdelaziz
Bouteflika have been trying to organise popular rallies to counter an
unprecedented wave of criticism of Algeria's president. But with violence
again on the increase, the first pro-Bouteflika meeting in Algiers last
week was a modest affair. It lasted only 40 minutes, underlining the
president's increasing isolation, and coincided with loud disapproval of
his performance in the pages of the Algerian press by the three political
parties that had backed his so-called civil concord, the amnesty offered to
Islamist rebels in 1999. On one level, the rising tide of criticism is an
expression of widespread disappointment with Mr Bouteflika's failure to end
nine years of violence sparked by the army's 1992 cancellation of elections
the Islamic Salvation Front (FIS) was poised to win. Observers in Algiers,
say, however, that the apparent campaign also reflects heightened tensions
between the presidency and the army, which holds power and picked Mr
Bouteflika for the presidency nearly two years ago. The failure of the
civil concord law, on which the amnesty was based, is being highlighted by
the recurrence of weekly massacres -- the latest on 27 January in a village
210km west of Algiers. Although the heavily guarded capital and the
southern oil and gas fields remain shielded from attacks, an estimated
3,000 people, mostly in rural areas, were killed last year, about 10 per
cent more than the previous year. (Financial Times, UK, 29 January 2001)
* Bénin. Commission électorale - Le 25 janvier, les 25 membres de la
Commission électorale nationale autonome (CENA) et leurs suppléants ont
prêté serment devant la Cour constitutionnelle. La CENA, qui supervisera
l'élection présidentielle du 4 mars prochain, est composée de 25 membres
dont 19 désignés par l'Assemblée nationale, 3 par le gouvernement, 2 par
les magistrats et 1 par la Commission béninoise des droits de l'homme. Elle
est chargée de la préparation, de l'organisation du déroulement, de la
supervision des opérations de vote et de la centralisation des résultats.
Selon la loi, les membres devaient être installés 90 jours avant la tenue
du scrutin. Mais la Cour constitutionnelle a rejeté à trois reprises la
liste des représentants de l'Assemblée nationale, parce qu'elle ne
reflétait pas la configuration politique du Parlement. (PANA, Sénégal, 25
janvier 2001)
* Bénin. Les rois désavouent leur candidat - Les rois du Bénin ne sont
plus unanimes sur la désignation d'un candidat des rois à l'élection
présidentielle du 4 mars prochain, indique l'agence PANA le 27 janvier.
Dans une lettre signée par un collectif de 13 d'entre eux le 23 janvier,
ces rois, qui avaient pourtant participé à la réunion d'investiture de leur
secrétaire général, M. Olofindjin Akandé, comme candidat à la magisrature
suprême, démentent leur soutien à l'intéressé. Selon les rois, "une telle
couverture serait à l'encontre de tout principe de sauvegarde des valeurs
traditionnelles dont les rois sont garants et du respect des normes
monarchiques". Cette candidature était d'ailleurs décriée par bon nombre de
partis politiques. - Le 28 janvier, les rois venus de toutes les contrées
du Bénin ont publiquement appelé à voter pour le président Mathieu Kérékou,
candidat à sa propre succession. (D'après PANA, Sénégal, 27-29 janvier 2001)
* Benin. Traditional kings disown their presidential candidate - Benin's
13 traditional kings have written a letter denying that they ever endorsed
their secretary general, Olofindjin Akande, to run for the country's
presidency scheduled for 4 March. "Such a decision would be contrary to all
principles of safeguarding traditional values which are respected by the
kings," the letter, a copy of which was made available to PANA, said.
Olofindjin denounced what he called political manipulation, which has lead
to the king's withdrawal of their endorsement of him to run in the
presidential election. "While the kings were in no way compelled to support
me, all they had to do is simply call me to inform me about their support's
withdrawal," he said. It should be recalled that at the end of a recent
meeting in Ketou, 130 km from Cotonou, a group of kings had said that they
would support Olofindjin as their presidential candidate in the March
poll. (PANA, Senegal, 29 January 2001)
* Burkina Faso. Clôture du centenaire - Dimanche 21 janvier, le card.
Bernardin Gantin a présidé les cérémonies de clôture du centenaire de
l'évangélisation du Burkina Faso, en qualité d'envoyé spécial du
Saint-Père. La messe de clôture était célébrée au sanctuaire marial de
Yagma, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Ouagadougou, en
présence de Mgr Jean-Marie Compaoré, archevêque de Ouagadougou, du nonce
apostolique Mgr Mario Zenari, et de plusieurs délégations venant du Niger,
du Tchad, de la Côte d'Ivoire, de Chambéry (France) et de Rome. Diverses
autorités politiques, administratives et religieuses ont aussi voulu
s'associer à l'événement. Dans son homélie, le card. Gantin a rappelé les
mérites "des anciens dans la foi": Mgr. Joanny Thévenoud, Mgr Dupont, le
cardinal Zoungrana, et Mgr Dieudonné Yougbaré, premier évêque noir de
l'Afrique de l'Ouest, sans oublier les missionnaires: "Le grain tombé a
poussé et est devenu un 'caïcédrat', un arbre séculaire, dont l'ombre,
image de l'Eglise, ne finit pas de grandir". En exprimant sa joie pour la
visite du card. Gantin, Mgr. Jean-Baptiste Somé, président de la Conférence
épiscopale Burkina-Niger, a rappelé que: "Il ne saurait y avoir
d'évangélisation authentique sans promotion humaine". (ANB-BIA, de
sources diverses, 26 janvier 2001)
* Burkina Faso. "Mission" Church wants to be "missionary" - The Church in
Burkina Faso has marked the first centenary of evangelization together with
the Great Jubilee of the Year 2000. On January 21, 2001, Benin born
Cardinal Bernardin Gantin, presided at the closing anniversary
celebrations, as the Pope's Special Envoy. In an interview, Fides spoke
about the event to a Bishop who has years of experience in this young
Church. Since January 2, 1997, Mgr Wenceslas Compaore, aged 66, has been
the first Bishop of Manga, one of the most recently created ecclesiastic
circumscriptions in Burkina Faso. He was formerly parish priest of
Ouagadougou cathedral and for fifteen years vicar general and head of
several diocesan commissions. Bishop Compaore said the Church in Burkina
must continue the announcing of the Gospel to those who still have to
encounter Christ. He said: "We are not waiting until we can give of our
plenty, we want to share the little we have with others who have even
less". (Fides, Vatican City, 31 January 2001)
* Burundi. Un crédit de la Banque mondiale - Les efforts gouvernementaux
entrepris pour reconstruire les infrastructures socio-économiques,
renforçant le processus de paix, doivent être soutenus par la Banque
mondiale (BM) à hauteur d'un crédit de 40 millions de dollars destinés aux
travaux publics et à la création d'emplois, a annoncé l'agence onusienne le
24 janvier. La création d'emplois et de travaux publics vise à faciliter la
réconciliation au niveau communautaire en aidant à générer des "activités
productives intensives en main d'oeuvre pour la population active,
notamment pour les jeunes réfugiés de retour chez eux et les combattants
démobilisés", a expliqué la banque. Le projet global sera financé par ce
crédit de $40 millions octroyé par l'Association internationale de
développement, l'organe de la BM qui concède des prêts à taux privilégié
aux pays les plus pauvres. (IRIN, Nairobi, 25 janvier 2001)
* Burundi. A la recherche d'un accord - 14 des 19 signataires de l'accord
de paix d'Arusha ont approuvé une nouvelle composition de l'Assemblée
nationale qui donnerait aux populations d'origine hutu (environ 85% de la
population) une représentation de 60% et à celles d'origine tutsi près de
40%, a rapporté le journal tanzanien Guardian le 26 janvier. Par ailleurs,
la présidence de la transition a été définie comme étant la question à
traiter en priorité au sein de la Commission de suivi de l'application de
l'accord d'Arusha. Six candidats sont en lice pour cette présidence. - La
dernière série de pourparlers à Arusha s'est cependant achevée sans percée
considérable, a rapporté la BBC le 29 janvier. Selon un des médiateurs, M.
Bomani, les deux questions principales, à savoir l'accord sur un
cessez-le-feu et le leadership de la période de transition, n'ont toujours
pas été résolues. Selon l'agence burundaise Netpress, 13 des 19 parties en
négociation auraient rejeté la candidature du président Buyoya pour diriger
la transition. M. Bomani s'attend toutefois à des "résultats positifs"
concernant le cessez-le-feu. (D'après IRIN, Nairobi, 26-29 janvier 2001)
* Congo (RDC). La Commission militaire mixte - Le 25 janvier, le
secrétaire général de l'OUA Salim Ahmed Salim a nommé le général kényan
Njuki Mwaniki à la tête de la Commission militaire mixte (CMM) chargée de
surveiller l'application de l'accord de cessez-le-feu de Lusaka. Il succède
à l'Algérien Rachid Lallali. La nomination intervient après consultation
des parties en conflit. Son mandat couvre notamment l'assistance au
désengagement des forces, les enquêtes sur les violations de cessez-le-feu,
les vérifications des informations et données des forces militaires sur
place, l'observation et la surveillance du retrait ordonné des forces
étrangères de la RDC. (La Libre Belgique, 26 janvier 2001)
* Congo (RDC). Congolese put Belgium on trial - Days after burying one
assassinated leader, the Democratic Republic of Congo is to rake over the
bones of another. The son of the murdered independence leader Patrice
Lumumba goes to court in Kinshasa today to sue Belgium, Congo's former
colonial master, for killing his father. The hearing was originally due on
January 17, the 40th anniversary of Lumumba's death, but it was delayed by
the assassination of President Laurent Kabila, who always claimed that he
had modelled himself on Congo's first elected prime minister. The parallel
case is due to be heard in a Belgian court next week. Roland Lumumba, 43,
the nationalist leader's youngest son, says he is bringing the action
against Belgium, several Belgian individuals, and a CIA officer in an
effort to establish the truth about his father's death. It has long been
suspected that the Belgium ordered Lumumba's death, and its role has been
highlighted recently by a film and several books. "The Assassination of
Lumumba", by the Flemish expert on Africa Lugo De Witte, claimed that he
was assaulted in the presence of Belgian officers, tortured in a villa
guarded by Belgian troops, and shot by an execution squad supervised by a
Belgian captain. (...) "We are doing this not for revenge but to know the
truth," said Mr Lumumba, whose case is being funded by the Belgian
organisation Affaire Patrice Emery Lumumba. "They have hidden it for 40
years and that is now enough". (The Guardian, UK, 26 January 2001)
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