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Weekly anb01115.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-01-2001      PART #5/7

* Libye. Sanctions américaines reconduites  -  Le 4 janvier, le président 
américain Bill Clinton a informé le Congrès de sa décision de reconduire 
pour un an les sanctions économiques mises en place par les Etats-Unis 
contre la Libye en janvier 1986 après l'attentat de Lockerbie contre un 
appareil de la Panam. M. Clinton a justifié le maintien de cet embargo 
économique en affirmant que malgré la livraison à la justice par Tripoli 
des suspects de l'attentat et la levée des sanctions de l'Onu, les 
Etats-Unis étaient toujours "préoccupés par le soutien apporté par le 
gouvernement libyen au terrorisme".   (La Libre Belgique, 6 janvier 2001)

* Libye. Procès Lockerbie  -  Le 9 janvier, dans le procès des deux 
suspects libyens de l'attentat de Lockerbie (270 morts le 21 décembre 1988) 
qui se tient à Camp Zeist aux Pays-Bas, l'accusation a annoncé qu'elle ne 
retenait que la charge de meurtre, la plus difficile à prouver des trois 
initialement formulées. Le procureur a ainsi abandonné les charges de 
"complot" et de "violation de la sécurité aérienne". L'accusation de 
meurtre entraîne automatiquement une peine de prison à vie si les deux 
hommes sont reconnus coupables.   (D'après AFP, 9 janvier 2001)

* Malawi. La révision de la Constitution  -  Le 8 janvier à Lilongwe, un 
groupe d'hommes d'Eglise, d'organisations syndicales et de défense des 
droits de l'homme du Malawi ont décidé de faire pression sur le Parlement 
pour bloquer un projet de révision constitutionnelle destiné à permettre au 
président Bakili Muluzi de solliciter un troisième mandat et d'abolir le 
Sénat. Au cours de leur rencontre, ils ont dénoncé le "viol de la 
Constitution" que se prépare à commettre l'élite au pouvoir dans le seul 
but de préserver ses "caprices". Mgr Patrick Kalilombe s'est demandé 
comment les hommes politiques pouvaient avoir la mémoire si courte. Il a 
rappelé que des amendements à la Constitution adoptés pour faire plaisir à 
des politiciens avaient déjà dans le passé livré le pays à la dictature. M. 
Muluzi, réélu en juin 1999 pour un 2e mandat de trois ans, n'a pas encore 
évoqué, du moins publiquement, l'éventualité d'un 3e mandat. (PANA, 8 
janvier 2001)

* Maroc. Pauvreté accrue  -  Sur un total de 28 millions de Marocains, 5,31 
millions, c'est-à-dire près de 19% de la population, vivent en dessous du 
seuil de pauvreté, soit avec moins de 11 dirhams par jour (7,58 FF) en zone 
urbaine ou moins de 8,4 dirhams (5,79 FF) en zone rurale. C'est ce que 
révèle une étude du ministère marocain de l'économie et des finances.   (La 
Croix, France, 27 décembre 2000)

* Morocco. Berbers press for rights  -  Protests are growing in Morocco 
over the authorities' policy of Arabisation. More than 60% of Moroccans 
claim to be Berbers -- the original inhabitants of North Africa. But four 
years ago, the government introduced new measures outlawing Berber names 
and restricting Berber children to approved Arab and Muslim names. At a 
police station in Rashidia, a town deep in the Atlas mountains, Mohand 
checks the blacklist of unacceptable names for his new-born son. The 
registry clerk tells him non-Arab names like Jurgurtha and Messina -- 
Berber kings of the ancient world - are out. Hassan and Ahmed are in. 
Jalali Saib, a leading activist and professor at Rabat University, says the 
ban amounts to institutionalised racism. "It looks like the Moroccan 
authorities -- at least the Ministry of Labour -don't want Berber names, 
especially historical ones, to be given to children. "If you looked at the 
human rights charters, you would find that it is a violation of human 
rights to refuse names that parents would like to give their children. And 
to Berber militants this is a case of trying to completely eradicate any 
Berber heritage in Morocco," he says. In their cafes and conferences across 
the kingdom, Berber intellectuals like Hassan Ouzzat argue that Moroccans 
are facing a new Arab conquest. "Little did they realise that the 
pan-Arabism based in the Middle East would expand in such fury to North 
Africa and result in this pan-Arab hysteria, trying to obliterate anything 
that is native to North Africa and especially its language," Mr Ouzzat 
says. "This Middle Eastern movement generated a movement of culturally 
genocidal proportions. It is actually trying to subdue local identity in 
order to augment the numbers of so-called Arabs." The authorities say 
Arabic has long been the dominant culture. They accuse the Berber movement 
of opposing standardisation and thereby disturbing national unity.   (BBC 
News, 2 January 2001)

* Morocco. Dakar Rally threatened  -  4 January: The Moroccan government 
warns rebels that any attempt to disrupt the 2001 Dakar rally when it 
crosses into Western Sahara would be met by force. The statement is in 
response to rebels from the rebel Polisario Front campaigning for an 
independent Western Sahara to take up arms if the Rally crosses into the 
disputed territory currently under Moroccan control. The Polisario Front 
leader, Mohamed Abdelaziz has said his movement would resume its military 
campaign against Morocco if the race enters the territory on 7 January as 
planned.   (CNN, 4 January 2001)

* Maroc/UE. Pas d'accord sur la pêche  -  Le 4 janvier, la Commission 
européenne a estimé que des "obstacles majeurs demeuraient" dans les 
discussions sur la pêche entre le Maroc et l'Union européenne après 
plusieurs séances de négociations au niveau technique. Rabat souhaite 
notamment que le nombre des bâteaux européens devant pêcher dans ses eaux 
soit réduit. -Le 10 janvier, le président de la Commission européenne a 
appelé le Maroc à faire preuve de réalisme, en particulier au sujet des 
compensations financières pour un nouvel accord de pêche. Romano Prodi 
séjournera au Maroc du 13 au 15 janvier, dans le cadre d'une tournée au 
Maghreb, qui l'aura conduit auparavant en Tunisie et en 
Algérie.   (ANB-BIA, de sources diverses, 11 janvier 2001)

* Maroc. Congrès de la FIDH  -  Prévu de longue date, le congrès de la 
Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) s'est ouvert le 10 
janvier à Casablanca, rassemblant 105 ONG provenant de 86 pays. C'est la 
première fois qu'une organisation humanitaire se réunit dans un pays arabe. 
"Préoccupée par la récente régression des libertés", la FIDH a néanmoins 
décidé de maintenir son congrès dans le royaume "pour accompagner la 
transition démocratique qui s'y déroule depuis trois ans". Dans son message 
d'ouverture, le roi Mohammed VI a insisté sur l'action menée pour 
"réconcilier les Marocains avec leur histoire", citant l'autorisation de 
retour au pays signifiée à d'anciens opposants ou les indemnisations 
accordées aux familles des disparus. Les récentes atteintes à la liberté de 
presse au Maroc et la répression de plusieurs manifestations pacifiques 
constituent cependant la toile de fond de ce congrès, qui se prolongera 
jusqu'au 14 janvier.   (ANB-BIA, de sources diverses, 11 janvier 2001)

* Mozambique. L'opposition reconnaît le gouvernement  -  Alors que, jusqu'à 
présent, elle contestait le résultat des élections générales de décembre 
1999, la Renamo, principal parti d'opposition, a reconnu le 20 décembre le 
gouvernement du président Joaquim Chissano. Ce dernier consultera 
l'opposition pour des nominations de postes de la haute 
administration.   (La Croix, France, 22 décembre 2000)

* Mozambique. Menaces d'inondations  -  Les menaces d'inondations ont 
continué à augmenter dans la province occidentale de Tete, la rupture des 
digues du fleuve Zambèze ayant endommagé les cultures dans un des 
districts, a rapporté le journal de Maputo Noticias le 6 janvier. La montée 
du niveau de l'eau du Zambèze est consécutive à des pluies torrentielles 
tombées en amont en Zambie voisine. Le gouvernement mozambicain s'est mis 
en rapport avec ses voisins de Zambie et du Zimbabwe pour la maîtrise des 
eaux du fleuve. Le Mozambique a souffert, il y a un an, d'inondations 
catastrophiques. (PANA, 8 janvier 2001)

* Nigeria. Sommet sur la sharia  -  Les évêques de l'Eglise catholique du 
Nigeria ont convoqué une brève réunion des chefs religieux dans le but de 
résorber la crise rampante dans le pays autour de l'introduction de la 
sharia islamique dans certains Etats, a rapporté le quotidien The Guardian 
le 3 janvier. L'archevêque John Onaiyekan a affirmé que l'introduction 
d'une loi religieuse dans certains Etats du nord reposait sur des 
motivations politiques et il a instamment prié les leaders religieux de ne 
pas se laisser manipuler. - Le 29 décembre, le gouvernement du Nigeria 
s'est opposé à une condamnation à la flagellation à l'encontre d'une jeune 
fille de 17 ans ayant eu des relations sexuelles hors mariage dans l'Etat 
de Zamfara. "En tant que gouvernement, nous ne saurons tolérer la violation 
du droit d'un citoyen nigérian, quel qu'il soit", a affirmé le ministre 
Dubem Onyia. (Les autorités de Zamfara ont cependant affirmé que la peine 
serait appliquée). D'autre part, le 1er janvier dans la ville de Kano, un 
groupe de surveillance musulman a infligé 80 coups de canne à un commerçant 
chrétien qui portait une bouteille de gin.   (D'après IRIN, Abidjan, 
29/12/00 et 3/01/01)

* Nigeria. Fuel price warning  -  The Nigeria Labour Congress has accused 
the government of encouraging a fuel shortage in Nigeria as a prelude to 
raising the price. The Congress said any attempt at a price rise for fuel 
would be resisted and would lead to another national crisis. President 
Obasanjo's government backed down on a fuel price rise last June after the 
Labour Congress organised a nationwide strike. Nigeria has continued to 
come under pressure from the International Monetary Fund to cut fuel 
subsidies. The Labour Congress also urged the government to stick to an 
agreement to raise workers' pay by twenty-five per cent this year. 
President Obasanjo has said this increase will depend on how the economy 
performs.   (BBC News, 2 January 2001)

* Nigeria. The Sharia in practice  -  3 January: Nigeria's Catholic Bishops 
have called for a meeting of religious leaders to resolve the lingering 
crisis in the country over the Introduction of Islamic Sharia law in some 
states. 4 January: Two men found guilty of drinking alcohol have been 
flogged before large crowds in the northern city of Kano, after they became 
the first people in the state to be sentenced under new Islamic laws. The 
Muslim men received 80 lashes each before excited crowds, after confessing 
to drinking alcohol. Later, the younger of the two promised never to drink 
again and said he felt happy that he had been cleansed of his sins. Also, 
in Zamfara State, the sentence of 180 strokes of the cane passed on a 
17-year-old girl for premarital sex, will be carried out despite objections 
raised by the central government. Canada has already protested to the 
Nigerian government over the sentence on the girl, who gave birth last week 
and who was due to be punished 40 days later, saying it violated 
fundamental human rights.   (ANB-BIA, Brussels, 5 January 2001)

* Nigeria. Explosion d'un oléoduc  -  Le 5 janvier, un oléoduc appartenant 
à la Royal Dutch-Shell a explosé près de la ville de Warri (sud), 
provoquant une nappe de pétrole sur une grande superficie. Selon The 
Guardian de Lagos, la nappe recouvrirait quatre kilomètres carrés 
d'exploitations agricoles, mais aucune perte humaine n'a été déplorée. Des 
responsables de Shell auraient informé que la compagnie mettait sur pied 
une équipe qui conduira une enquête sur les causes de l'explosion. Au cours 
des dernières années, plusieurs incidents similaires ont eu lieu dans cette 
région et se sont soldés par des dizaines de morts et par des dégâts 
écologiques considérables.   (IRIN, Abidjan, 9 janvier 2001)

* Nigeria. Nigerian south seeks autonomy  -  All the governors from the 17 
states of southern Nigeria are due to hold a meeting on Wednesday 10 
January at which they are expected to press demands for greater regional 
autonomy. The meeting, which will take place in the south-eastern city of 
Enugu, is the second between Nigeria's southern governors within the past 
three months. Until last October they had never sat down together and 
talked. That they are meeting a second time already is indicative of the 
deep dissatisfaction in the south with the current distribution of power. 
Broadly speaking all the southern governors want more regional autonomy and 
greater control over their own resources. This demand is most keenly felt 
in the oil-producing Niger Delta where people have long believed that 
Nigeria's federal government keeps too much for itself. The governors may 
also raise concerns about the spread of Sharia, or Islamic law, in northern 
Nigeria and its implications for Christian southerners living in the north. 
The southern governors say they are committed to Nigerian unity but that 
they want a looser federation of states than exists today. Nigeria's 
President, Olusegun Obasanjo, has consistently argued against devolving 
power, saying it will make it more difficult to hold the country 
together.   (BBC News, 10 January 2001)

* Rwanda. Plus de 700 libérations  -  Plus de 700 détenus soupçonnés 
d'avoir participé au génocide de 1994 ont été remis en liberté la semaine 
dernière. 273 ont été libérés le 22 décembre à Gitesi par des juridictions 
populaires. Par ailleurs, 509 accusés qui étaient mineurs en 1994 ont été 
relâchés après avoir passé un mois et demi dans un camp de solidarité à 
Mukingo. 38 autres ont été libérés dans la province de Gisenyi: ces enfants 
n'avaient pas de dossiers depuis leur arrestation et personne ne s'était 
constitué en témoin à charge contre eux. Selon les Nations unies, 4.454 
mineurs étaient détenus en 1999 dans les prisons rwandaises.   (Le Soir, 
Belgique, 26 décembre 2000)

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