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Weekly anb12275.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-12-2000 PART #5/6
* Rwanda/Kenya. La veuve Sendashonga accuse - La veuve de l'ancien
ministre rwandais, Seth Sendashonga, a accusé l'actuel gouvenement rwandais
d'être impliqué dans l'assassinat de son mari, a informé l'agence
Hirondelle le 18 décembre. Mme Sendashonga avait témoigné devant la cour de
justice de Nairobi sur l'affaire du meurtre de son mari, tué par balles en
mai 1998 dans la capitale kényane. A l'époque, M. Sendashonga avait été
autorisé à témoigner auprès du TPIR en tant que témoin de la défense et,
selon les avocats qui avaient parlé avec lui, il se préparait à dénoncer
une "manipulation" des témoins à charge. Mme Sendashonga a affirmé devant
la Cour que son mari, membre du FPR, avait été remercié du gouvernement de
Kagamé après avoir exprimé son mécontentement pour les meurtres commis par
les militaires à l'encontre de civils. Sendashonga avait quitté ses
fonctions et le Rwanda en août 1995, après avoir accusé les troupes du FPR
d'avoir préparé un "second génocide" et être tombé dans le "piège de la
revanche". Mme Sendashonga a rejeté l'hypothèse que son mari avait été tué
après un différend financier qui aurait tourné mal. (IRIN, Nairobi, 19
décembre 2000)
* Rwanda. Elucider la mort d'Habyarimana - Le 20 décembre, pour la
première fois, le gouvernement rwandais s'est déclaré prêt à collaborer à
une enquête sur l'assassinat du président Juvénal Habyarimana, qui
déclencha le génocide de 1994. Son avion fut abattu en vol lors de son
approche de la capitale Kigali. Un ancien enquêteur du Tribunal pénal
international a affirmé que l'actuel président rwandais Kagamé et son
armée, le Front patriotique rwandais (FPR), étaient impliqués dans cet
attentat. Le porte-parole de Kagamé, Nicholas Shalita, a dit que le
gouvernement colloborerait à l'enquête pour prouver l'innocence de Kagamé
et du FPR. (D'après De Standaard, Belgique, 21 décembre 2000)
* Sahara occ. Le Polisario libère des prisonniers - Le 14 décembre à
Tindouf (sud-ouest algérien), 201 prisonniers de guerre marocains ont été
libérés par le Front Polisario, à titre humanitaire, à l'occasion du mois
du ramadan. La plupart d'entre eux étaient aux mains du Polisario depuis
plus de 20 ans. Remis à la Croix-Rouge (CICR) ils ont regagné, dans
l'après-midi, la base militaire d'Inzegane, près d'Agadir (sud du Maroc).
Le CICR considère ce rapatriement comme "une étape vers la libération de
tous les prisonniers" détenus par le Polisario, estimés à 1.500. Un
communiqué du Polisario rappelle que plus de 800 captifs marocains ont été
libérés ces six dernières années, alors que 150 combattants du Polisario et
207 prisonniers politiques sahraouis sont encore détenus au
Maroc. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 décembre 2000)
* Senegal. Talks with separatists - 16 December: The Government is to
hold peace talks, today, to consolidate a ceasefire with separatists rebels
in the southern province of Casamance. The government delegation has
already arrived in the provincial capital, Ziguinchor, where the talks are
scheduled to take place with the Movement of Democratic Forces of Casamance
(MFDC). (ANB-BIA, Brussels, 16 December 2000)
* Sénégal. Négociations en Casamance - Le 14 décembre, à la veille de
l'ouverture de négociations de paix en Casamance, le pouvoir sénégalais
réduit la presse au silence. Deux journalistes du quotidien dakarois le
Populaire ont été placés en garde à vue, à la suite de la publication d'un
dossier sur la province sécessionnsite du sud. Il semble que la publication
de la plate-forme de revendication du Mouvement des forces démocratiques de
Casamance (MFDC, indépendantiste) soit à l'origine de l'interpellation. Le
15 décembre, une délégation gouvernementale a eu des entretiens
préliminaires à Ziguinchor, capitale régionale de la Casamance, avec des
dirigeants de la rébellion. Le 16 décembre à Ziguinchor, lors d'une séance
courte et solennelle, le gouvernement et la rébellion ont officialisé la
relance de leurs discussions. Il s'agit de la première rencontre officielle
entre le MFDC et le cabinet du président Wade, élu en mars. Le même jour,
les deux journalistes du Populaire ont été libérés. (D'après Libération,
France, 16-18 décembre 2000)
* Senegal. Government and rebels seek agreement - A preliminary meeting
was held on 16 December in Ziguinchor (Senegal) between delegations of the
government of Dakar and the Casamance rebels, in an attempt to end the
separatist rebellion that has devastated southern Senegal for the past 18
years. According to Senegalese civil society sources contacted by MISNA in
Ziguinchor, Casamance's administrative centre, the three-hour talks had a
preliminary function. The same sources stressed that no official decision
has been announced on whether or not hostilities will cease between
government troops and rebels during the negotiations. Senegalese President
Abdoulaye Wade however commented the initiative positively, inviting
everyone to seek a "peaceful, just and lasting solution". Observers
suggested cautious optimism regarding the opening of new peace talks, given
that it is not the first time. (MISNA, Italy, 18 December 2000)
* Sierra Leone. "Sankoh must be freed" - 14 December: The rebel
Revolutionary United Front (RUF) says it will not allow the United Nations
peacekeeping mission in Sierra Leone (UNAMSIL) to enter areas under its
control until its detained leader, Foday Sankoh, is freed. "Effective
immediately, I am ordering that the UNAMSIL observers be barred from
entering RUF fields of operation until certain conditions have been met",
RUF's interim leader, General Issa Sesay, says in a statement dated 13
December. The conditions described as non- negotiable, include the release
of Sankoh, and his "safe escort to a location to be mutually agreed upon in
advance". (CNN, 14 December 2000)
* Afrique du Sud. Record de ventes de diamants - L'année 1999 avait
marqué un record de ventes de diamants. L'an 2000 a été encore meilleur. Le
14 décembre, De Beers a en effet annoncé un niveau exceptionnel de ses
ventes de diamants bruts cette année, à 6,4 milliards d'euros, en hausse de
8% par rapport à 1999. Le numéro un mondial du diamant relève que le
dynamisme du marché américain, qui représente 50% du marché mondial, a été
le premier facteur de croissance du marché. L'année 2000 a été positive sur
tous les principaux pays, à l'exception du Japon où les ventes sont restées
décevantes, précise le groupe sud-africain. (La Croix, France, 15 décembre
2000)
* South Africa. Rainbow nation at risk? - South Africans have been
commemorating Reconciliation Day - the public holiday which under a
democratic government has replaced the old Afrikaner Day of the Vow. The
old holiday used to celebrate the Afrikaner victory over the Zulus at the
Battle of Blood River. But local elections earlier this month showed South
Africans voting along ethnic and colour lines -- a sign of the growing
polarisation in the country. In the Afrikaner-only town of Orania the 600
residents refused to take part in the polls - voting instead to elect their
own rebel, white councillors. Farmer Johan Ferreira has big plans for the
small all-white settlement, or Volkstat. "We have to start here - working
with our own people and developing our own structures and then it'll get
bigger and bigger and then we'll dominate the area," Mr Ferreira said. The
leaves of the farmer's pecan nut trees flutter in the hot, dry wind. This
is South Africa's inhospitable heartland --irrigation and the most modern
farming techniques are the only way to get a crop from Orania's 3,000
hectares. Orania was born as apartheid was dying -- but separateness is
still the key. Johan Ferreira has been here seven years -- since just
before the dawn of democracy. "It's nice to work with your own people and
stay in the community with your own people - and it's better than the mixed
communities." The intensive farming is making the desert bloom. To these
Afrikaners Orania is like the promised land, and there is an almost Zionist
mentality. Farmers have returned from Israel with the latest agricultural
methods -- but they do not yet have a state. In South Africa's transition
it was agreed that Afrikaner self-determination would be discussed. But six
years on Orania remains private property for only white residents who have
now just refused to vote in South African elections. The councillors they
elected in their own, rebel poll have just secured a court ruling: central
government cannot dissolve their local authority while the
self-determination question is unresolved. (BBC News, 16 December 2000)
* Afrique du Sud. Appel des Afrikaners - Le 16 décembre, comme chaque
année, un millier d'Afrikaners se sont retrouvés au "monument des
Voortrekkers" à Pretoria, symbole de la toute-puissance des nationalistes
afrikaners du temps de l'apartheid. Des intellectuels afrikaners et
anglophones y ont lancé un appel invitant les Blancs à reconnaître, en
signant une déclaration, qu'ils ont tous profité du régime d'apartheid. Les
signataires se sont aussi engagés à contribuer à un "fonds de
réconciliation", comme l'Allemagne l'a fait pour compenser les victimes
juives du nazisme. Les Afrikaners semblent avoir définitivement tourné la
page. En février, des hommes d'affaires afrikaners ont même signé une
déclaration de soutien au gouvernement issu du mouvement noir
ANC. (D'après Le Soir, Belgique, 19 décembre 2000)
* Swaziland. Conflict in law - "The lack of transparency in trials and
juridical discrimination that the women of Swaziland are still subject to,
can be attributed to the dualism between traditional law and the
Roman/Dutch Law and Order system". This was the statement made on 17
December in Mbabane by Swaziland's Chief of Justice, Stanley Sapire.
Speaking during the presentation of the book: "Charting the Maze: Women in
Pursuit of Justice in Swaziland" (written by the Woman and Law in Southern
Africa Research Trust), Sapire underlined how the disharmony between the
two juridical systems is mainly caused by the lack of a written code to
reveal the nature of traditional Swazi laws. As an initial remedy to the
situation, the Chief Justice suggested that the judges should be assisted
by assessors in dispensing justice, so they can better comprehend
traditional Swazi Law and Order. (MISNA, Italy, 18 December 2000)
* Tunisie. Droits de l'homme - Le 14 décembre les députés européens ont
adopté une résolution demandant "aux autorités tunisiennes d'arrêter
immédiatement toute forme de harcèlement et de répression à l'encontre des
associations oeuvrant pour l'Etat de droit en Tunisie [...]". - Le 16
décembre devait s'ouvrir à Tunis le procès de Moncef Marzouki, célèbre
militant des droits de l'homme et des libertés. Le docteur Marzouki, qui
avait suscité l'ire du régime en se portant candidat à l'élection
présidentielle de 1994 contre Ben Ali, risque jusqu'à vingt ans de prison.
Les charges retenues contre lui n'ont en fait qu'un seul motif réel: ses
fonctions de porte-parole du Comité national pour les libertés en Tunisie
(CNLT), une association non reconnue par le pouvoir. Ce 16 décembre, le
tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter le procès de M.
Marzouki au 30 décembre. Seuls deux des chefs d'accusation ont été
finalement retenus contre lui: celui d'appartenance à une "association non
reconnue" et celui de "diffusion de fausses nouvelles". - Selon le journal
Le Monde du 21 décembre, l'avocat militant des droits de l'homme Najib
Hosni a été condamné à la peine maximum de quinze jours de prison ferme
pour exercice non autorisé de sa profession. Me Hosni avait purgé plus de
deux ans et demi de prison avant de bénéficier en décembre 1996 d'une
libération conditionnelle, qui n'annulait pas les charges et maintenait
l'interdiction d'exercer. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 décembre 2000)
Weekly anb1221.txt - #5/6