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Weekly anb12074.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-12-2000      PART #4/6

* Libéria. Attaques frontalières  -  Dans un discours prononcé le 1er 
décembre à Monrovia, le chef d'Etat libérien, M. Charles Taylor, a dénoncé 
une guerre "inutile et ruineuse" menée par des dissidents qu'il accuse de 
vouloir renverser son régime. Une centaine de soldats ont été tués et 300 
autres blessés ces derniers mois au cours d'attaques frontalières lancées 
par des dissidents, a-t-il annoncé. Il a affirmé que les forces armées 
libériennes avaient repoussé les deux dernières attaques, la semaine 
dernière dans le comté du Mont Nimba, et que les troupes gouvernementales 
contrôlaient toute la région. M. Taylor a exhorté les leaders de 
l'opposition, pour la plupart en exil, à cesser toute activité de 
déstabilisation et àavoir la patience d'attendre les élections 
présidentielles de 2003.   (PANA, 6 décembre 2000)

* Madagascar. Elections provinciales  -  Le dimanche 3 décembre, Madagascar 
a connu ses premières élections provinciales, qui ont cependant été 
marquées par une très forte abstention. Plus de 6 millions de Malgaches 
étaient appelés aux urnes pour élire 336 conseillers provinciaux chargés de 
mettre en oeuvre les futures provinces autonomes, après un siècle de 
pouvoir fortement centralisé. La création de ces provinces avait été 
approuvée par référendum en mars 1998. L'opposition ainsi que le Conseil 
des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), très influentes dans le pays, 
ont appelé d'abord au report, puis au boycott du scrutin. Elles estiment 
que la population n'a pas été suffisamment informée et préparée aux 
perspectives de cette gestion autonome des affaires provinciales, qui aura 
compétence dans les secteurs du développement économique, de l'éducation et 
de la santé.   (ANB-BIA, de sources diverses, 4 décembre 2000)

* Madagascar. Apathy in vote  -  A majority of voters in Madagascar did not 
vote in controversial local elections (3 December) about decentralising 
power to the islands six provinces. The new system of local government 
would give the provinces regional control of development programmes, 
education and health. Opposition parties and Church leaders called for a 
boycott on the grounds that not enough information had been given to voters 
on the reforms. President Didier Ratsiraka promised greater 
decentralisation after his election in 1996.   (BBC News, 4 December, 2000)

* Maroc. Accusations contre le Premier ministre  -  Le 30 novembre, le 
gouvernement marocain a vivement réagi aux accusations de l'hebdomadaire Le 
Journal contre le Premier ministre Abderrahmane Youssoufi, estimant 
qu'elles "visent à compromettre la stabilité du Maroc". Cette réaction fait 
suite à la publication, le 26 novembre, par l'hebdomadaire d'un document 
selon lequel M. Youssoufi aurait été associé à la tentative d'assassinat du 
roi Hassan II, le 16 août 1972 (son avion avait été mitraillé par quatre 
chasseurs F5 de l'armée marocaine). Ces accusations, particulièrement 
graves dans un pays où la personne du roi, "Commandeur des croyants", est 
constitutionnellement "inviolable et sacrée", a provoqué un débat 
politico-médiatique enflammé, certains journaux dénonçant un complot de 
l'étranger. "L'objectif recherché est de faire avorter l'expérience 
démocratique au Maroc et de porter atteinte à la symbiose existant entre le 
trône et les forces nationales", a affirmé M. Youssoufi. Le 27 novembre, au 
lendemain de la sortie du Journal, le Premier ministre avait adressé un 
"message de fidélité et loyalisme" au roi Mohammed VI. - Le 2 décembre, le 
gouvernement a décidé d'interdire trois hebdomadaires, Le Journal, Assahifa 
et Demain, pour avoir porté atteinte à la stabilité de l'Etat. Le 
lendemain, les directeurs des trois publications ont annoncé leur intention 
d'attaquer cette décision du gouvernement devant la Cour suprême.   (ANB- 
BIA, de sources diverses, 5 décembre 2000)

* Mozambique. Bishop denies Frelimo accusation  -  The first secretary of 
Mozambique's ruling FRELIMO party in the central province of Sofala, Filipe 
Paunde, has accused the Roman Catholic Archbishop of Beira, Jaime 
Goncalves, of advocating the division of the country during two recent 
religious services. However, the archbishop has roundly denied making 
political statements in his sermons. The clash between Paunde and Goncalves 
had been widely reported on Radio Mozambique, the Beira daily paper Diario 
de Mocambique, and the Maputo daily Noticias. Paunde claimed that at Masses 
on 11 November in Nhamatanda, and on 25 November in Cheringoma, the 
archbishop gave sermons "that are photocopies of the statements made by 
RENAMO leaders." Pande claimed that Goncalves had stated that FRELIMO 
"stole votes" in the 1999 general elections, and announced that the country 
"will be divided at the Save River" (the conventional boundary between 
southern and central Mozambique). He even accused the archbishop of urging 
the youth of Sofala to prepare for war. He is supposed to have warned of 
the imminence of war, and said that the general public should be ready to 
take refuge in Malawi. Goncalves, however, denied saying anything of the 
sort. "I was in those places and I did celebrate Mass there," he added. 
"But as for the statements that are attributed to me, I don't accept them 
as they've been formulated. They don't correspond to the truth," he 
declared.   (PANA, Dakar, 5 December 2000)

* Mozambique. Le Frelimo accuse l'archevêque  -  Le premier secrétaire du 
Frelimo (au pouvoir) de la province de Sofala a accusé l'archevêque 
catholique de Beira, Mgr Gonçalves, d'avoir prêché la division dans des 
messes du 11 et du 25 novembre, affirmant qu'il avait repris "mot pour mot 
les déclarations des leaders de la Renamo" (opposition). Mgr Gonçalves a 
fermement nié ces allégations, concédant cependant avoir dit qu'il y avait 
des "problèmes" au sujet des élections de 1999, notamment du fait que "les 
vainqueurs avaient dit qu'ils n'avaient pas perdu, alors que les perdants 
soutenaient qu'ils n'avaient pas été battus". Il a souligné qu'il "condamne 
et continuera à condamner toute idée de partage du pays". L'incident a été 
largement commenté dans les médias mozambicains.   (PANA, 6 décembre 2000)

* Nigeria. Nouvelle explosion d'oléoduc  -  Le 30 novembre, plusieurs 
dizaines de personnes, enfants et adultes (entre 30 et 60 selon les 
estimations), qui recueillaient du pétrole qui s'écoulait d'un oléduc à 
Atlas Cove, près du port de Lagos, sont mortes brûlées lorsque le carburant 
a soudain explosé et pris feu. Un responsable de la Compagnie nationale 
nigériane de pétrole, à qui appartient l'oléoduc, a attribué la 
responsabilité aux "voleurs de pétrole" qui sabotent les oléoducs. Selon 
les habitants du secteur, une fuite inexpliquée avait commencé il y a une 
semaine à former de larges mares de pétrole. L'explosion a détruit 
plusieurs habitations voisines. Douze heures après l'explosion, les 
pompiers tentaient toujours de maîtriser l'incendie. Les sabotages 
d'oléoducs sont fréquents au Nigeria et plusieurs centaines de personnes 
sont mortes cette année dans des explosions similaires.   (AP, 30 novembre 
2000)

* Nigeria. La charia dans un 9e Etat  -  Le 1er décembre, un neuvième Etat 
du Nigeria sur 36 au total, l'Etat de Kebbi (nord-ouest), a instauré la 
charia (la loi islamique), en dépit de l'opposition de l'Etat fédéral. Le 
gouverneur de Kebbi, Adamu Aliera, a précisé au cours d'une cérémonie que 
la charia entrait en vigueur immédiatement, déclarant: "Je réitère 
l'interdiction du gouvernement (de Kebbi) de l'alcool, la prostitution, le 
jeu et toutes les formes de vices, conformément aux dispositions de la 
charia". Les Etats nigérians ayant adopté la loi islamique sont situés au 
nord du pays, à majorité musulmane.   (ANB-BIA, de sources diverses, 2 
décembre 2000)

* Nigeria. Le Nigeria victime de sabotages  -  Le ministre nigérian de 
l'Information et de l'Orientation nationale, M. Jerry Gana, a dénoncé "les 
ennemis du gouvernement du président Obasanjo", en particulier "les 
saboteurs qui participeraient activement", selon lui, au saccage des lignes 
électriques, des oléoducs de pétrole et du matériel de communication. M. 
Gana, qui intervenait lors d'une rencontre organisée par la Fondation 
Obafemi Awolowo, a pointé le doigt contre les vendeurs de groupes 
électrogènes comme étant parmi ceux qui organisent le saccage des lignes 
électriques du pays, apparemment parce qu'ils se sentent menacés par une 
amélioration de la distribution nationale de l'électricité. Le ministre 
s'exprimait ainsi juste après l'annonce de nouveaux sabotages à la centrale 
électrique de Delta à Ughelli, près de Sapele. Des informations non 
confirmées, indiquent d'ailleurs que la peine de mort est envisagée pour 
punir les saboteurs des lignes électriques.   (D'après PANA, Sénégal, 5 
décembre 2000)

* Nigeria. New pipeline fire  -  30 November: In Nigeria, at least 60 
people are reported to have been killed when a leaking pipeline catches 
fire outside Lagos. Many more are burnt in the fire which spreads rapidly, 
burning huts and wooden houses. The incident is just the latest in a string 
of oil pipeline tragedies that have hit Nigeria in recent months. 4 
December: Residents of shantytowns around Lagos scavenge for fuel around 
the ruptured pipeline. Hundreds of people with buckets and cans scoop up 
diesel from the broken pipeline and ferry it off in dugout canoes. 
Villagers said fresh pipeline leakers had been noticed on 2 December, but 
no security force personnel or officials of the Nigerian National Petroleum 
Corporation, were anywhere in sight. (ANB-BIA, Brussels, 6 December 2000)

* Rwanda. Accusations contre le ministre de la sécurité  -  Dans son 
édition de lundi 4 décembre, l'hebdomadaire gouvernemental "Imvaho" accuse 
le ministre rwandais de la Sécurité, M. Theobald Rwaka Gakwaya, de tenir 
des réunions clandestines de nature à perturber la sécurité dans sa région 
natale de Cyangugu (sud-ouest du Rwanda). Depuis le 15 avril dernier, le 
ministre Gakwaya se livrerait à une série de réunions "douteuses" avec une 
partie de la population de Cyangugu, à l'insu des autorités politiques et 
administratives de la préfecture. L'hebdomadaire, qui cite notamment les 
témoignages de ressortissants de la préfecture qui ont porté ces 
accusations contre le ministre, ne donne pas l'objet de telles réunions. 
Lors d'un entretien téléphonique avec l'agence PANA, le ministre a accusé 
l'hebdomadaire de "mener une campagne mensongère" contre lui depuis des 
mois.   (ANB-BIA, de sources diverses, 5 décembre 2000)

* Rwanda. Children sent to re-education camps  -  The authorities in Rwanda 
say some 400 children who took part in the 1994 genocide have been sent to 
re-education camps before their release from detention. The Justice 
Minister said their training would consist of lesson in human rights and 
citizenship. He said the programme which is financed by UNICEF, would last 
for two months. After their release, the children will be supervised by a 
women's association. All the children sent to the re-education camps were 
under 14 when they were said to have participated in the genocide. Those 
who were between 14 and 18 in 1994 have had their prison sentences reduced 
by half on grounds of diminished responsibility -- official estimates are 
that around 2,000 children are being held for involvement in the 
genocide.   (BBC News, 5 December 2000)

* Rwanda. Apparition d'Ebola?  -  Des personnes en contact avec un garçon 
de 15 ans décédé dimanche 3 décembre sont sous surveillance médicale au 
Rwanda, l'adolescent ayant succombé à une maladie aux symptômes identiques 
à ceux d'une fièvre hémorragique de type Ebola, a indiqué mardi 5 le 
ministre rwandais de la Santé. Juste avant son décès, l'adolescent avait 
été transféré directement de son école, dans le district de Ruhengeri 
(nord), vers un hôpital de Gitega, près de Kigali. Le ministre indique 
avoir envoyé des échantillons au laboratoire "pour confirmer le diagnostic 
d'Ebola".   (La Libre Belgique, 6 décembre 2000)

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