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Weekly anb12072.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-12-2000      PART #2/6

* Burundi. No transitional leader  -  30 November: The latest round of 
talks aimed at bringing peace to Burundi have ended without resolving the 
central question of who is to lead a transitional government. 
Correspondents say delegates were divided along ethnic lines with political 
parties representing Burundi's Hutu majority calling for an interim 
president to be a Hutu. (The current president, Pierre Buyoya, is a Tutsi). 
Correspondents say that without the participation in the peace process of 
two main rebel groups, a final settlement remains elusive. Further 
negotiations will now be the responsibility of the Interim Monitoring 
Committee set up earlier this week under the chairmanship of Nelson 
Mandela. mr Mandela warned the delegates meeting in Arusha that 
international donors due to meet in paris next month would be reluctant to 
help if they failed to make real progress towards peace. 4 December: "The 
prospects for a permanent resolution of the Burundi conflict remain dim", 
and the fear is that a new round of intense fighting may be on the way, 
according to the latest assessment by the International Crisis 
Group.   (ANB-BIA, Brussels, 5 November 2000)

* Burundi. Un Airbus mitraillé  -  Le soir du 4 novembre, un Airbus de la 
Sabena, effectuant un vol Bruxelles-Bujumbura-Nairobi, a été la cible de 
tirs de fusils- mitrailleurs alors qu'il s'apprêtait à atterrir sur la 
piste de la capitale burundaise, avec 158 passagers à son bord. On a relevé 
cinq impacts à la hauteur de la cabine et une dans l'aile. Un passager et 
un steward ont été légèrement blessés par des éclats de verre. Les vols 
civils et militaires se partagent la seule piste de l'aéroport de la 
capitale burundaise. La Sabena est la seule compagnie aérienne européenne à 
desservir le Burundi, privé de tout vol commercial de 1996 à janvier 1999 
dans le cadre du boycott contre Bujumbura après la prise du pouvoir par le 
président Pierre Buyoya. Certains groupes rebelles armés font parfois des 
incursions jusqu'à la périphérie de Bujumbura et ils pourraient être à 
l'origine de l'incident. Cependant, dans un communiqué publié le 5 
décembre, le groupe rebelle PALIPEHUTU-FNL a nié avoir mitraillé l'avion. 
Le même jour, la Sabena a décidé de suspendre temporairement ses vols 
hebdomadaires à destination de Bujumbura.   (ANB-BIA, de sources diverses, 
6 décembre 2000)

* Cameroon. Discovery of a mass grave  -  On 4 December, Amnesty 
International expressed grave concern about the discovery of a mass grave 
with more than 36 bodies close to the Douala international airport. "The 
discovery of this mass grave heightens the fears about the fate of large 
numbers of people who have "disappeared" during the last eight months after 
being detained by security forces.   (Amnesty International, 4 December 2000)

* Comoros. New Prime Minister  -  A new prime minister has taken office in 
the Comoros Islands after the previous cabinet was unexpectedly dissolved. 
He's Ahmed Amadi, who was the director of the President's office and the 
architect of the continuing negotiations with the secessionist island of 
Anjouan. Officials say Mr Amadi's appointment as prime minister is designed 
to give new impetus to the negotiations, which are deeply unpopular among 
the people of the Comoros.   (BBC News, 30 November 2000)

* Congo-Brazza. Conditions réunies pour le dialogue  -  Les conditions du 
dialogue inter-congolais sont réunies, a affirmé le comité de suivi de 
cessation des hostilités, dans un communiqué rendu public le 3 décembre, 
après une réunion à Pointe-Noire. L'essentiel des clauses des accords de 
cessez-le-feu a été respecté et appliqué, dit le communiqué. Les clauses 
concernent surtout la réinsertion sociale et le recrutement dans l'armée et 
dans la police d'une grande partie des anciens miliciens, le redéploiement 
de l'armée dans les anciennes zones de combats et le retour des populations 
qui avaient fui les hostilités. "Les conditions sont maintenant remplies 
afin que le président Omar Bongo, médiateur dans la crise congolaise, 
convoque le dialogue inter-congolais", indique le communiqué.   (PANA, 4 
décembre 2000)

* Congo (RDC). Mission to Congo by members of the European Parliament  -  A 
report published by members of a mission to Congo RDC (30 October-7 
November 2000), says that President Kabila is not alone with his critique 
of the Lusaka Agreement. "This appeared clearly in the numerous 
conversations we had during our one-week stay in Kinshasa. Civil society, 
churches, opposition and all Congolese want peace. All want the foreign 
occupants to leave the country. But many have shown to us that the Lusaka 
Agreement is not only humiliating for the Congolese, but it is moreover 
difficult to put into practise". Speaking of the existing poverty in the 
country, the delegation says: "During its mission, our MEP delegation has 
been faced with confronting poverty. Congo is among the world's poorest 
nations. But even with that in mind, the situation is far worse, and should 
be called revolting". By way of conclusion, the authors of the report 
state: "The MEPs who have taken part in the Congo mission will make efforts 
to put this conflict in Congo high on the political agenda in Europe, and 
in the international community at large".   (Members of the European 
Parliament, Brussels, 30 Nov., 2000)

* Congo (RDC). Renewed fighting. Defense chiefs meet. Tensions in North 
Kivu  -  4 December: Renewed fighting in southern Congo has driven more 
than 10,000 refugees into northern Zambia in less than two days. The 
refugees are fleeing an intense battle between Congolese government troops 
and rebel forces for the town of Pweto. "Right now we have received 10,000 
and more are coming across the border", says Martin Bucumi, the deputy head 
of UNHCR in Lusaka, Zambia. 5 December: Defense chiefs from countries 
involved in Congo's war, meet in Harare, Zimbabwe, to discuss a timetable 
for withdrawal from front-line positions. 6 December: MISNA reports that 
tensions grow by the hour in Beni, North Kivu. The population is concerned 
over the growing presence of troops since 3 December in the Kasindi area, 
situated along the Ugandan border with Congo. The contingent is evidently 
preparing to cross the border and the nearest Congolese city is Beni. The 
Defense chiefs have signed an agreement to begin withdrawing troops later 
this month from front-line positions in Congo.   (ANB-BIA, Brussels, 6 
December 2000)

* Congo (RDC). Guerre et diplomatie  -  Selon C. Braeckman dans le 
quotidien belge Le Soir du 2 décembre, le président Kabila s'est rendu, 
toutes affaires cessantes, à Libreville pour y rencontrer le président 
Bongo, qui offre d'organiser un véritable dialogue entre les factions 
congolaises. Auparavant, Kabila avait rencontré ses homologues zimbabwéen 
et angolais à Harare. Le Zimbabwe, jusqu'ici l'allié le plus solide de 
Kabila, souhaiterait retirer ses 12.000 hommes toujours en RDC. Des 
émissaires angolais ont été envoyés en Ouganda et auprès de J.P. Bemba, 
l'un des chefs rebelles, alors que le Zimbabwe a également pris contact 
avec l'Ouganda et le Rwanda. L'agitation diplomatique s'explique notamment 
par le fait que le 15 décembre le Conseil de sécurité de l'Onu doit décider 
de la prolongation ou non de sa mission au Congo. - D'autre part, sur le 
terrain, le 1er et le 4 décembre, les forces loyalistes congolaises ont 
bombardé le port de Kalémie, sur le lac Tanganyika, selon un porte-parole 
des rebelles. Auparavant, le RCD-Goma avait annoncé avoir repris le 
contrôle de Pepa (Katanga) et de Kasongo et Salamabila (Maniema, Sud-Kivu). 
Par ailleurs, selon un collaborateur du HCR en Zambie, de violents combats 
ont éclaté entre forces gouvernementales et rebelles autour de la ville de 
Pweto (au nord du lac Mweru), dont les rebelles ont affirmé le 4 décembre 
avoir pris le contrôle. Près de 60.000 personnes ont fui les combats, se 
réfugiant en Zambie, a annoncé mardi 5 le Haut commissariat pour les 
réfugiés des Nations unies. Mais, a ajouté le porte-parole du HCR, "il 
risque d'y en avoir plus en route, en raison des très violents combats 
autour de Pweto". Selon l'agence PANA, environ 3.000 soldats congolais 
dirigés par un général de division, fuyant les attaques rebelles contre 
Pepa et Pweto, ont trouvé refuge dans le nord de la Zambie, le 4 décembre. 
Par ailleurs, dans le nord-est du Congo, on signale, depuis dimanche 3, une 
concentration de troupes ougandaises aux environs de Kasindi, sur la 
frontière ougando- congolaise. Le contingent semble prêt à franchir la 
frontière, et la ville la plus proche est Beni. - Le 6 décembre à Harare, 
les belligérants au Congo, les six pays impliqués et les mouvements 
rebelles à l'exception du MLC de J.P. Bemba, ont signé un accord de 
désengagement de leurs forces. Celles-ci reculeront, à partir du 15 
décembre et dans un délai de 45 jours, de 15 km de part et d'autre de la 
ligne de front telle qu'elle existait au moment de la signature de l'accord 
de paix de Lusaka en 1999. Si le cessez-le-feu, prévu par cet accord de 
paix, jamais respecté jusqu'ici, l'était enfin, l'Onu pourrait déployer 
dans la zone tampon ses observateurs et soldats comme prévu. (ANB-BIA, de 
sources diverses, 7 décembre 2000)

* Côte d'Ivoire. La candidature de Ouattara rejetée  -  Dans la nuit du 30 
novembre au 1er décembre, la Cour suprême ivoirienne a rejeté la 
candidature de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara aux élections 
législatives du 10 décembre, faisant peser de nouvelles menaces sur le 
pays. Dans son arrêt, la Cour a remis en cause la nationalité ivoirienne de 
M. Ouattara, qui avait déjà vu sa candidature à la présidenteille invalidée 
par la même instance. M. Ouattara, actuellement en France, n'a pas souhaité 
s'exprimer dans l'immédiat, mais le numéro 2 de son parti RDR, Henriette 
Dagri-Diabaté, a dénoncé une "mascarade", "l'exclusion de toute une partie 
de la population" du scrutin. Le RDR a annoncé qu'il ne participerait pas 
aux élections et a appelé ses partisans à manifester. Le gouvernement a 
insisté sur l'indépendance de la Cour suprême, affirmant qu'il 
n'interviendrait en aucune manière. L'impartialité de la Cour a toutefois 
été contestée par de nombreux observateurs. La question des origines de M. 
Ouattara et son éligibilité est au centre de la vie politique ivoirienne 
depuis des années. - Le 3 décembre, le gouvernement a interdit une marche 
de protestation, ce qui fait craindre des confrontations violentes. Dans le 
nord du pays, la mise hors jeu de Ouattara, pour cause de nationalité 
douteuse, est ressentie comme un déni de nationalité ivoirienne par une 
grande majorité de la communauté dioula. Certains brandissent déjà la 
menace d'une sécession, alors que les sentiments de rejet et de rancune 
s'accumulent. Estimant que les conditions d'un scrutin libre et équitable 
n'étaient plus réunies, l'Onu et l'Union européenne ont retiré ce week-end 
leurs observateurs du processus électoral. - Le 4 décembre, après quatre 
heures de discussions dans la nuit avec le président Gbagbo, le RDR a 
remplacé son appel à manifester par l'annonce d'un grand meeting au stade 
d'Abidjan; de son côté, le ministre de l'Intérieur confirmait la 
possibilité d'une "révision de la décision de la Cour suprême". Malgré 
cela, des accrochages ont eu lieu; bilan: au moins trois morts. Le 
président Gbagbo a annoncé l'imposition du couvre-feu et de l'état 
d'urgence jusqu'au 12 décembre; il a exclu qu'on puisse revenir sur la 
décision de la Cour suprême. Dans le nord du pays, à Kong, le fief de la 
famille Ouattara, le sous-préfet a été chassé de la ville et les 
fonctionnaires se sont vu conseiller de partir; en outre, une église a été 
incendiée. - 5 décembre. Deuxième journée consécutive de violents 
affrontements à Abidjan, où des bandes de jeunes gens de différentes 
ethnies s'en sont pris à des membres de tribus adverses. Des heurts entre 
ces bandes et les forces de sécurité ont fait au moins sept morts dans la 
banlieue ouvrière d'Abobo, selon des témoins. Le RDR parle d'au moins 30 
morts depuis lundi. La police anti-émeute a été confrontée à des partisans 
d'Alassane Ouattara. Selon des témoins, la police a affronté les 
manifestants, abattant six d'entre eux. Au moment de se retirer, un 
policier s'est retrouvé isolé et a été battu à mort par la foule. Le soir, 
le calme semblait être revenu à Abidjan, et le gouvernement estimait que 
l'ordre était rétabli "sur l'ensemble du territoire". -6 décembre. Le 
secrétaire général Kofi Annan a supprimé l'assistance que l'Onu comptait 
fournir à la Côte d'Ivoire pour les élections législatives du 10 décembre. 
Du fait de la décision de la Cour suprême et des violents incidents qui en 
ont découlé ces derniers jours, les conditions ne sont "plus favorables à 
la participation des Nations unies aux élections législatives qui 
approchent", a estimé M. Annan.   (ANB-BIA, de sources diverses, 6 décembre 
2000)

* Côte d'Ivoire. Rising tension  -  30 November: The Supreme Court is 
reported to have rejected a bid by opposition leader Alassane Ouattara to 
stand in the 10 December parliamentary elections. Nation Radio says the 
court has ruled that Mr Ouattara's nationality certificate had been issued 
"without regard for mandatory legal procedures and so could not lead to him 
being granted Ivorian citizenship. The reported ruling comes on the first 
day of campaigning for the parliamentary elections. 1 December: Alassane 
Ouattara's Rally of the Republicans says it will not participate in the 10 
December parliamentary elections in protest at his exclusion from the poll. 
The party leadership invites activists to join in protests in Abidjan from 
4 December. 4 December: At last five people die in street clashes in 
Abidjan, amid rising tension ahead of the parliamentary elections. Alassane 
Ouattara's supporters take to the streets to protest his exclusion from the 
10 December elections. President Gbagbo declares an overnight curfew and a 
week-long state of emergency. 5 December: For the second consecutive day, 
fighting on the streets of Abidjan. President Gbagbo sent an emissary to 
the Rally of the Republicans (RDR) party of Alassane Ouattara in an effort 
to start talks, but the RDR apparently declined because all the 
representatives could not be brought together before the overnight curfew 
began. At least 20 people are now reported to have been killed. 6 December: 
The United Nations and the Organisation of African Unity say they will be 
withdrawing their support in the elections.   (ANB-BIA, Brussels, 7 
December 2000)

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