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Weekly anb11092.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 09-11-2000 PART #2/7
* Congo (RDC). Relance de la production de cobalt - La RDC envisage de
reprendre, par le biais de l'entreprise publique Gecamines et de ses
partenaires, son leadership dans la production de cobalt, avec une
réalisation prévue de 17.000 tonnes par an, a indiqué le ministère
congolais des Mines, le 6 novembre. La production annuelle de 17.000 tonnes
de cobalt pourra rapporter au pays $400 millions. Le gouvernement congolais
a opté pour une économie mixte en vue de sortir la Gecamines du gouffre.
Aujourd'hui celle-ci ne produit qu'environ 35.000 tonnes de cuivre, 3.000
tonnes de cobalt et aucune production de zinc. (PANA, 6 novembre 2000)
* Congo (RDC). Bunia tense after coup attempt - The situation in the
northeastern Congo RDC town of Bunia was "tense and confused" on 6 November
following a weekend attempt to overthrow Professor Ernest Wamba dia Wamba,
the leader of the governing Rassemblement congolais pour la
democratie-Mouvement de liberation (RCD-ML). Bunia has been growing
increasingly fraught over the last few months after Wamba suspended his two
deputies, Mbusa Nyamwisi and Ateenyi Tibasima, accusing them of planning a
mutiny. In August, renewed rioting broke out after a six- month lull in the
volatile region between militias supporting the two factions, culminating
in hundreds of civilian deaths. So-called reconciliation talks were held in
the Ugandan capital, Kampala, last month, and a declaration was signed, in
which it was agreed that Nyamwisi and Tibasima would be appointed as
Wamba's first and second vice-presidents respectively. It appeared that a
rapprochement had been reached. But in late October, Wamba's cabinet
director Colette Ramm told IRIN the situation was again "spiralling out of
control" due to the deployment in the area of fresh Ugandan troops who were
opposed to the professor. On 4 October, the tension spilled over into armed
combat when militiamen loyal to Mbusa Nyamwisi surrounded Wamba's residence
and opened fire in the vicinity. An official loyal to Nyamwisi told IRIN on
6 November the fighting was between Congolese soldiers supporting the two
factions and that Ugandan troops were not involved in the actual clashes,
although some tanks had been sent in to protect Wamba. Faustin Robert Lola
Lapi said his side had been "forced" to take action to stop further
bloodshed, accusing Wamba of reneging on the declaration signed in Kampala.
(Editor's update: 7 November -- a senior delegation has flown to Bunia from
Uganda, looking to secure a compromise in the rift between the rival rebel
factions in Bunia.) (IRIN, Central Africa, 6 November 2000)
* Congo (RDC). Affrontements dans le RCD-ML - L'Ouganda a envoyé des
chars et des renforts de troupes à Bunia (nord) où ont éclaté des
affrontements entre deux mouvements rivaux de la rébellion du Rassemblement
congolais pour la démocratie-Mouvement de libération. Des accrochages ont
eu lieu entre les fidèles d'Ernest Wamba dia Wamba, chef du mouvement, et
les partisans de son rival Mbusa Nyamwisi. Le RCD-ML, qui contrôle les
plantations du nord du pays à la frontière de l'Ouganda, son allié, est
miné par les querelles internes pour le commandement du mouvement. Wamba a
récemment proposé un accord à son rival Nyamwisi auquel il a offert la
vice-présidence du mouvement, mais le 3 novembre, ce dernier a pris le
contrôle de la radio locale et annoncé qu'il prenait la place de Wamba.
Selon le porte-parole de Wamba, Nyamwisi bénéficierait du soutien du
puissant commandant James Kazini, chef d'état-major ougandais. A Kampala,
on a assuré que l'Ouganda reconnaissait la légitimité de Wamba. En mai
dernier, des affrontements entre rebelles dans le nord du Congo avaient
fait plusieurs centaines de morts. - Le 6 novembre au matin, les combats se
sont poursuivis autour du quartier général du mouvement. Mais selon
l'agence AP du 7 novembre, l'armée ougandaise a réussi à empêcher le
renversement de Wamba dia Wamba. Avant l'intervention des soldats et chars
ougandais, au moins 20 personnes auraient été tuées dans les affrontements,
selon le porte- parole de Nyamwisi. (ANB-BIA, de sources diverses, 7
novembre 2000)
* Congo (RDC). Troubles au Kivu - Dans la région d'Uvira, trois villages
banyamulenge ont été attaqués pendant le week-end par des milices
Interahamwe et des rebelles burundais, ont indiqué des sources locales. Par
ailleurs, quelque 27.000 personnes fuyant les combats à Shabunda sont
arrivées dans la ville de Kalima sans aucune aide humanitaire, apprenait-on
dans un rapport de l'OCHA à Kinshasa. Selon le rapport, seuls des membres
d'organisations religieuses opèrent encore dans la région, qui continue de
servir de champ de bataille pour des groupes du RCD-Goma et les milices des
Maï-Maï et des Interahamwe. - D'autre part, on signalait à Goma la
formation d'un nouveau groupe rebelle. Baptisé "Mouvement des patriotes
congolais", il a été créé par un homme d'affaires, Victor Ngezayo. Le parti
affirme vouloir ramener la paix au Congo. (IRIN, Nairobi, 7 novembre 2000)
* Congo (RDC). Agreement reached over conflict - 8 November: Meeting in
Tripoli, Libya, African states supporting the warring parties in Congo
RDC's civil war, have agreed to withdraw their troops in favour of a
peacekeeping force organized by the OAU. The peacekeeping force's priority
will be to disarm Rwandan rebels "who committed grisly crimes in their
country and then fled to Congo", said President Museveni of Uganda. "This
agreement will restore peace and stability to the Great Lakes region of
East Africa". (CNN, 8 November 2000)
* Congo (RDC). Retrait des troupes étrangères? - A l'issue d'une réunion
à Tripoli, à laquelle participaient les chefs d'Etat du Zimbabwe, de
l'Ouganda, du Rwanda, du Mali et de Libye, ainsi que de hauts responsables
du Congo-Kinshasa, d'Angola, de Namibie et d'Afrique du Sud, les pays
soutenant les parties en conflit en RDC ont décidé de retirer leurs troupes
en faveur d'une force d'interposition qui devrait être mise sur pied par
l'OUA "dès que possible", a annoncé le président ougandais Yoweri Museveni.
La priorité de cette force sera de désarmer les rebelles hutus rwandais,
anciens responsables du génocide au Rwanda. Les représentants ont demandé
au dirigeant libyen Kadhafi de se charger de la mise sur pied de cette
force d'interposition. Mais à Kampala, l'émissaire de l'UE, Aldo Ajello,
s'est montré sceptique, ne voyant pas de détermination des parties à
ramener la paix. (AP, 8 novembre 2000)
* Côte d'Ivoire. Vers la réconciliation - Le 1er novembre, la Côte
d'Ivoire a créé une commission de réconciliation nationale, composée de 26
membres comprenant des dirigeants religieux chrétiens et musulmans et des
représentants de la société civile et de la vie associative. Selon son
président Mathieu Ekra, le but de ce nouvel organisme est de promouvoir le
dialogue et la compréhension entre les différentes communautés, partis et
ethnies du pays, ainsi qu'entre les civils et les forces armées. D'autre
part, Alassane Ouattara a appelé le président Gbagbo à tourner le dos à la
politique de "l'ivoirité". "C'est la seule façon pour que le pays s'en
sorte", a-t-il déclaré dans un article publié dans Le Point le 2 novembre.
Quant à l'ancien parti unique PDCI, il a réclamé un report d'une semaine
des élections législatives prévues le 10 décembre, afin de repousser d'une
semaine le délai de dépôt des candidatures. - 3 novembre. Selon un bilan
officiel provisoire, les émeutes inter-communautaires de la semaine
dernière auraient fait au moins 171 morts et 352 blessés; 405 personnes ont
été interpellées, tandis que 154 bâtiments (mosquées, églises et résidences
privées) ont été endommagés. Le gouvernement a fixé au 9 novembre la date
des funérailles nationales des victimes. Quant aux élections, le
gouvernement a confirmé la date du 10 décembre, mais a indiqué que des
négociations étaient ouvertes concernant la modification des délais de
dépôt des candidatures. D'autre part, les jeunes militants des partis du
FPI de Gbagbo et du RDR de Ouattara ont appelé à la réconciliation et ont
signé une déclaration commune dans ce sens. - 4 novembre. Les présidents
ivorien Gbagbo et malien Konaré se sont rencontrés à Korhogo, marquant
ainsi la reconnaissance de fait par les pays ouest-africains de la
situation politique issue de l'élection présidentielle. - 5 novembre. Le
ministre de l'Intérieur a annoncé que le gouvernement a approuvé une
nouvelle carte électorale pour les législatives du 10 décembre; par
ailleurs, le nouveau Parlement comptera 225 élus au lieu des 175 de
l'ancien; enfin, la date limite d'enregistrement des candidatures a été
prolongée d'une semaine jusqu'au 17 novembre. - 6 novembre. Le gouvernement
a tenté de rassurer les ressortissants du Burkina Faso, qui ont compté de
nombreux morts lors des heurts à l'occasion des élections présidentielles.
Le ministre ivoirien de l'Intérieur a affirmé à Ouagadougou que les
Burkinabé n'ont aucun souci à se faire, malgré les accents xénophobes des
discours électoraux. - Le 8 novembre, les généraux Lassana Palenfo et
Abdoulaye Coulibaly ont été arrêtés à Abidjan; ils sont inculpés de
tentative d'assassinat du général Robert Gueï. (ANB-BIA, de sources
diverses, 8 novembre 2000)
* Côte d'Ivoire. Seeking reconciliation - 2 November: The Archbishop of
Abidjan has called on the faithful to keep today as a special day of prayer
for all those killed in last week's ethnic and political violence, whatever
their creed. The country's religious leaders are seeking to foster national
reconciliation. The new government bans the display of the President's
picture in hotels and airports. It says it is making a stand against the
cult of personality which has marked the country's media in the past. 3
November: Parliamentary elections will go ahead on 10 December as initially
planned. The Govt. has declared 9 November as a day of national mourning
for those killed in the 24-25 October demonstrations. 6 November:
Candidates have begun registering for the parliamentary elections. 9
November: A mass funeral ceremony is due to take place in Côte d'Ivoire,
today, for some of the people killed in last month's unrest. (ANB-BIA,
Brussels, 9 November 2000)
* Côte d'Ivoire. Keep politics and religion separate - Catholics and
Muslims in Côte d'Ivoire agree that mixing politics with religion is
dangerous and they are bent on working together to avoid religious
conflict. The Catholic Archbishop of Abidjan Bernard Agre has called on
Christians to help rebuild mosques and Muslims to help rebuild churches
destroyed during an outbreak of violence following the October 22
elections. The call was made during a Mass on November 2, celebrated in St
Paul's Cathedral, Abidjan, attended also by the new President, Laurent
Gbagbo. The Archbishop criticized politicians for trying to exploit
religion: "The mixing of religion with politics causes the violence we see
in Algeria, Kosovo, Northern Ireland. Politics and religion must keep their
fields separate, because if they are combined the result is a
time-bomb". (FIDES, Vatican City, 9 November 2000)
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