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Weekly anb11022.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 02-11-2000 PART #2/5
* Congo-Brazza. Vers la réconciliation - Des pourparlers pour une
réconciliation nationale, incluant toutes les parties, doivent se tenir au
Congo avant la fin de l'année en vue de "trouver une solution consensuelle
et définitive à la crise" dans le pays, qui tente de consolider la paix
établie en novembre et décembre derniers après deux ans de guerre civile, a
indiqué l'agence PANA le 23 octobre. Le Conseil de résistance nationale,
ancien groupe armé qui a résisté au gouvernement du président Nguesso, a
révélé que cette décision avait été prise à l'issue d'une réunion avec le
médiateur, le président gabonais Omar Bongo. Ce dernier a déclaré que la
date des négociations serait fixée lorsqu'il recevrait un rapport du comité
de suivi du cessez-le-feu sur les progrès accomplis. D'autre part,
l'émissaire du gouvernement auprès de l'Onu, Mme Olea, a indiqué que la
paix reposait notamment sur le succès à récupérer les armes des anciens
combattants et à réintégrer ces derniers dans la société. Quant à
l'ouverture d'une enquête nationale sur le conflit du Congo-Brazza, elle a
dit ne pas y être opposée, mais s'est demandée quels en seraient les
objectifs. Elle a demandé à la communauté internationale de soutenir les
efforts des médiateurs en vue de consolider la paix. (IRIN, Nairobi, 28
octobre 2000)
* Congo (RDC). Un appui pour Kinshasa - Le 27 octobre, lors d'un sommet à
Kinshasa avec le président Kabila et le président angolais Dos Santos, les
dirigeants de quatre pays francophones neutres on "exigé le retrait sans
conditions des agresseurs de la RDC". Les présidents du Gabon et du
Congo-Brazzaville, ainsi que des Premiers ministres de Centrafrique et de
la Guinée équatoriale, ont dénoncé la persistance de l'agression, qui "fait
peser un risque d'embrasement sur toute la sous-région de l'Afrique
centrale", et exigé le retrait des agresseurs, sans toutefois les nommer.
(La Libre Belgique, 28 octobre 2000)
* Congo (RDC). In Kivu, one child in every three is an orphan - In Kivu,
eastern region of Congo RDC, 35.5% of children have lost one or both
parents, and in some areas the tragic percentage was estimated as high as
43.9%. These were the alarming estimates revealed in a report issued by the
United Nations Childrens Fund (UNICEF) on the situation of children in
Congo RDC, concluded in the last few days and re- launched by the Dia
agency of Kinshasa. As underlined by UNICEF, the damage suffered by
children over the last four years in Congo RDC, where between the summer of
1996 and that of 1998 there have been two wars, are immense. In Bandundu
and Katanga, over one-third of the children (27.5%) are victims of forced
labour. Always in Katanga, 42.9% of the children have become street
children. The phenomenon is even more serious in East Kasai, where it has
risen to a high 58.5%. The Eastern Province however holds a record as far
as scholastic absenteeism is concerned: only 4 children out of 10 attend
school. "The high percentage of orphans in the east is directly correlated
to the high number of assassinations and massacres perpetrated in areas
such as Kasika and Makobola. (MISNA, Italy, 26 October 2000)
* Congo (RDC). African summit - 27 October: Leaders from five African
nations are expected to attend a summit on Congo RDC in Kinshasa, today,
focusing on the country's civil war. President Kabila will be joined by the
leaders of Angola, Gabon, Congo-Brazzaville and the Central African
republic. Also attending will be the prime ministers of Equatorial-Guinea
and the Central African Republic. The summit has been called to review
progress on the redeployment -- away from the front line -- of troops from
other African countries. (ANB-BIA, Brussels, 27 October 2000)
* Congo (RDC). La rébellion change de têtes - Le Rassemblement congolais
pour la démocratie (RCD), principal mouvement rebelle basé à Goma, vient de
changer d'équipe dirigeante. A l'issue d'une réunion à Goma le 28 octobre,
le docteur Emile Ilunga, et deux de ses adjoints, Moïse Nyarugabo et le
commandant J.P. Ondekane, ont annoncé leur démission. Un nouveau président
a été désigné en la personne d'Adolphe Onusumba. L'équipe démissionnaire a
cependant annoncé qu'elle resterait membre du mouvement. Ce remaniement
n'émeut guère la population du Kivu, qui juge que de toute façon le RCD est
une émanation du pouvoir rwandais. En effet, la démission des trois
responsables a été décidée en présence d'une délégation rwandaise de haut
niveau. La personnalité du nouveau président, un médecin qui a reçu une
formation militaire au Rwanda, ne réussira vraisemblablement pas à rassurer
l'opinion. En revanche, les conséquences de la réunion pourraient se faire
sentir sur le plan militaire. Alors que les troupes gouvernementales
intensifient leurs actions dans le Katanga et le Sud-Kivu, ainsi que dans
la province de l'Equateur, tout indique une prochaine intensification de la
guerre sur tous les fronts. (Le Soir, Belgique, 30 octobre 2000)
* Congo (RDC). Civil war rages on - 28 October: Congolese rebels and their
Rwandan allies clash with government troops in an effort to recapture the
town of Pepa. 29 October: A young, little-known rebel has taken the helm of
a Rwandan-backed Congolese rebel group after a stormy leadership shake-up,
vowing to convince the sceptical Congolese that he is a good alternative to
President Kabila. Adolphe Onusumba Yemba, 35, who formally handled foreign
affairs for the Congolese Rally for Democracy (RCD), replaced Emile Ilunga
who resigned on 28 October after a stormy meeting. (ANB-BIA, Brussels, 30
October 2000)
* Congo (RDC). Agressions au Sud-Kivu - Le 27 octobre, le commandant
munyamulenge surnommé Shetani (Satan), responsable de plusieurs massacres
de populations locales notamment à Makobola et à Kalambi, a été grièvement
blessé d'un coup de feu et est décédé quelques heures plus tard dans un
hôpital d'Uvira. D'autre part, dans la nuit du 28 au 30 octobre, la
paroisse de Mubumbano (70 km au sud-ouest de Bukavu) a été attaquée par des
hommes armés pour la deuxième fois en moins d'un mois. Chez les soeurs, qui
ne passaient plus la nuit dans la maison, on a détruit toutes les portes et
abîmé le bâtiment. Le curé de la paroisse a été molesté et est gravement
blessé. Deux personnes de ceux qui assuraient la garde des lieux ont été
tuées. La mission de Ciriri a aussi été menacée, et les agresseurs ont dit
qu'ils iront prochainement à Murhesa. A Idjwi, un commando venant du
Rwanda, a enlevé un des habitants. Sa femme a été torturée. On ignore où se
trouve la personne enlevée. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 novembre 2000)
* Côte d'Ivoire/France. Prix Renaudot - Le prix Renaudot vient d'être
décerné cette année au livre Allah n'est pas obligé de l'Ivoirien Ahmadou
Kourouma, 73 ans. Ce roman nous fait plonger dans l'horreur des guerres
récentes du Libéria et de la Sierra Leone à travers l'histoire, narrée à la
première personne, d'un petit garçon nommé Birahima et qui, à 12 ans, se
retrouve enrôlé comme enfant-soldat. M. Kourouma n'a publié que quatre
romans en trente ans, mais deux en ont été primés et un troisième est
enseigné dans toutes les écoles de son pays. (D'après Libération, France,
31 octobre 2000)
* Côte d'Ivoire. Après les élections - 26 octobre. Comme on pouvait s'y
attendre, la victoire électorale de Laurent Gbagbo (59,36% des voix selon
la commission électorale) sur le général Gueï n'a pas tari les violences à
Abidjan et à l'intérieur du pays. Les partisans de Gbagbo ont affronté ceux
d'Alassane Ouattara, qui contestent un scrutin auquel leur chef n'a pu
participer. La campagne xénophobe a aussi creusé un fossé entre nordistes
(majoritairement musulmans) et sudistes (plutôt animistes/chrétiens). A
Abidjan, cinq mosquées et une église ont été attaquées. On déplore au moins
une dizaine de morts. Ouattara demande des nouvelles élections, appuyé en
cela par le président de l'OUA, le secrétaire général de l'Onu et le
président sud-africain. Seule la France reconnaît sans ambages la victoire
de Gbagbo. Celui-ci a affirmé qu'il n'y aurait pas de nouvelle
présidentielle, ni de remaniement de la Constitution, mais il s'est engagé
à mettre en place un gouvernement d'ouverture et d'union nationale. En fin
de journée, le calme est revenu avec l'annonce d'un entretien entre Gbagbo
et Ouattara. - 27 octobre. De nouveaux affrontements ont eu lieu: on
compterait au moins une quarantaine de morts à Abidjan, et on parle de 200
à 300 morts dans l'ensemble du pays. Les leaders politiques recherchent
toutefois des compromis. Alassane Ouattara a dit considérer Laurent Gbagbo
comme un président de facto. Celui-ci a nommé son ex-directeur de campagne
Affi N'Guessan comme Premier ministre. Le nouveau gouvernement, formé dans
la soirée, compte 23 membres, dont 17 du FPI de M. Gbagbo. L'ex-parti
unique, le PDCI. a accepté de participer à ce gouvernement, mais le RPR de
Ouattara a refusé. Le prochain test, après lequel M. Ouattara réévaluera
son éventuelle participation, sont les législatives du 10 décembre
prochain, qu'il a souhaité justes et équitables. Quant au général Gueï, il
aurait demandé l'asile politique au Nigeria, mais selon le nouveau chef
d'état-major de l'armée, il se trouverait toujours quelque part en Côte
d'Ivoire, où sa vie n'est pas en danger. Le 28 octobre les violences ont
encore continué malgré les appels au calme. Le dimanche 29 octobre, le
calme est revenu dans le pays après une semaine de violence et d'atrocités
ethno- religieuses sans précédent. Selon le nouveau ministre de
l'Intérieur, Emile Boga Doudou, 456 personnes ont été interpellées après
les violences qui ont fait 155 morts. M. Doudou a promis une enquête, mais
a fait savoir qu'aucune "chasse aux sorcières" ne serait organisée. -30
octobre. Selon un communiqué difusé par le Mouvement ivoirien des droits de
l'homme, qui cite une source policière, les affrontements de la semaine
dernière auraient fait près de 500 morts et un millier de blessés graves.
De nombreux témoignages mettaient aussi en cause les forces de l'ordre.
Selon les partisans de M. Ouattara, la répression des manifestations s'est
transformée en une véritable chasse aux musulmans et aux gens du nord.
Nombre des blessés ont affirmé avoir subi des sévices dans les camps de
gendarmerie ou de police. D'autre part, les présidents sud-africain, Mbeki,
et nigérian, Obasanjo, ont lancé un appel pour de nouvelles élections
présidentielles. - 31 octobre. La CEDEAO a invité les leaders politiques
ivoiriens à concentrer leurs efforts pour parvenir à la réconciliation
nationale. Les évêques catholiques ont diffusé un message invitant la
population à la paix. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 octobre 2000)
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