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Weekly anb10193.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-10-2000 PART #3/5
* Ghana. Coming elections - As Ghana prepares to take another step
towards democracy, the seven candidates in December's presidential election
are concentrating on the state of the nation's economy. In 1957, Ghana was
the first nation in Africa to gain independence from a colonial power. But
it faced a rocky start, with a series of coups and political repression.
Since then, primarily under the leadership of outgoing President Jerry John
Rawlings, the country has averaged economic growth of about 4% -- almost
twice the African average. Rawlings' goal has been for Ghana to become
middle-income country in 20 years. For that, the country needs an annual
growth rate of at least 8%, and has worked closely with the IMF and the
World Bank, privatizing state-owned enterprises and deregulating much of
the economy. (Editor's note: On 18 October, Parliament unanimously approved
7 December as the date for this year's presidential and parliamentary
elections). (CNN, 17 October 2000)
* Guinea. Refugees flood out of Guinea - Thousands of refugees from
Sierra Leone and Liberia have been leaving camps in Guinea, and thousands
more are waiting to go. It is now more than a month since the President of
Guinea, General Lansana Conte, accused refugees of collaborating with
rebels attacking the country. The Mahera. a ferry boat owned by the Sierra
Leonean Government, was tied up alongside the quayside in Conakry, Guinea,
as people handed down their bags and bundles onto the car deck. Sierra
Leone's ambassador was in the thick of the crowd, shouting, cajoling and
distributing tips to police, soldiers and customs officers to stop them
harassing the passengers. The Mahera has been shuttling backwards and
forwards to Freetown since the crisis started, loading about 1,000 people a
time, plus children, plus baggage. (BBC News, 16 October 2000)
* Libéria. Sanctions américaines - Les Etats-Unis ont décidé d'imposer
des sanctions aux autorités libériennes: les membres du gouvernement
libérien et leurs proches se verront interdire d'entrer sur le territoire
américain. Vu les réactions possibles, Washington a ordonné à son personnel
diplomatique non essentiel de quitter le Libéria et met en garde les
ressortissants américains contre des déplacements dans ce pays. "Les
restrictions s'appliqueront immédiatement au président Taylor, aux hauts
responsables gouvernementaux, à leurs partisans les plus proches et aux
membres de leurs familles", a déclaré le président Clinton dans un
communiqué. Ces mesures sont destinées à sanctionner le "trafic d'armes et
de diamants qui alimente la guerre en Sierra Leone". (La Libre Belgique,
13 octobre 2000)
* Malawi. Officials sacked over exam scandal - President Muluzi has
dismissed two top education officials, after an examination scandal
prompted nationwide riots on 15 October. State radio said he also ordered
the examination board to set new exam papers. which students would sit in
December. Officials cancelled School Certificate Ordinary Level exams after
papers were leaked: new exams were scheduled for January. The decision
angered students who destroyed school property in some areas and harassed
motorists. (BBC News, 17 October 2000)
* Malawi. Suspended priest in break-away wing of Church - Catholic
priest, Father Mark Kambalazaza, has been suspended by the Catholic Church
in Malawi for practising a form of charismatic ministry which has caused
upheavals in the Catholic Church in Malawi's commercial capital, Blantyre,
where several Christians at Ndirande Parish have abandoned the Church and
have joined his break-away denomination. Father Kambalazaza has said in an
interview that many people are coming to his break-away congregation
because of the action which the Roman Catholic Church has taken against
those who sympathise with him. According to the priest, several Christians
have been censured because they are praying with him and are involved in
his ministry. He said: "The Charismatic Ministry involves praying for the
sick, speaking in tongues and casting out demons, to mention just a few.
This has led to my suspension from the Catholic Church". Father Kambalazaza
said he was suspended by Bishop Alexandros Assolari of Mangochi Diocese
after refusing to stop his Ministry within the Church. The priest says: "I
wonder why the Catholic Church in Malawi does not want people to know the
truth about the Bible, because the Charismatic Ministry is being practised
in more than 130 countries in the world within the Catholic Church". The
office of Archbishop James Chiona of Blantyre Archdiocese says it only
knows that Bishop Asolari wrote to all parishes in Malawi, informing them
that Father Kambalazaza is suspended from Mangochi Diocese. (Brian
Ligomeka, ANB- BIA, Malawi, 17 October 2000
* Mozambique. Industrie sucrière - La FAO a mis en garde contre un projet
du FMI en vue de libéraliser l'industrie sucrière du Mozambique. Une étude
de la FAO a conclu que cette industrie devrait continuer à bénéficier de
mesures protectionnistes (droits de douane sur le sucre importé) afin de
préserver ses emplois et parce qu'elle est une des industries dont les
coûts de production sont les plus bas au monde, a déclaré à l'AFP Arnaldo
Ribeiro, directeur de l'Institut du sucre au Mozambique. La FAO a effectué
cette étude après que l'industrie sucrière eut exprimé sa crainte de subir
le même sort que l'industrie du traitement de la noix de cajou, qui s'est
effondrée au Mozambique après des mesures de libéralisation. Le FMI a réagi
positivement aux conclusions de l'étude, selon M. Ribeiro. (La Libre
Belgique, 14 octobre 2000)
* Niger. Nationals stranded in Sahara - Reports from Niger say up to
4,000 of its nationals who had been repatriated from Libya after
anti-African riots there, are now stranded in the Sahara Desert at the
border between the two countries. A spokesman for the Niger community in
Libya told a private radio station in Niamey that the Libyan drivers who
were due to take them to Niger apparently feared for their own safety if
they crossed the border. (BBC News, 16 October 2000)
* Niger. Rapatriés de Libye - Quelque 4.000 ressortissants nigériens,
actuellement rapatriés de la Libye à la suite d'agressions, sont bloqués le
long de la frontière entre les deux pays, a rapporté la BBC le 17 octobre.
Les chauffeurs libyens, qui devaient les reconduire, craindraient d'être
lynchés s'ils franchissaient la frontière. Des milliers de ressortissants
de l'Afrique subsaharienne ont été rapatriés après des semaines d'une
violence sanglante où des Libyens ont attaqué et parfois tué des immigrés.
D'après un porte-parole de la communauté nigérienne en Libye, cité par la
BBC, au moins 150 de ses compatriotes auraient péri, 200 auraient été
blessés, 80 portés disparus et 38 arrêtés. On a aussi fait état de morts et
de blessés parmi les ressortissnats du Tchad, de la Gambie, du Ghana, du
Nigeria et du Soudan. (IRIN, Abidjan, 17 octobre 2000)
* Nigeria. Sharia compromise for Kaduna - Police in Kaduna State have
warned against any violence after the authorities decided not to adopt full
Sharia or Islamic law. Tensions in the state have been high, following the
deaths of at least 1,000 people in bloody riots in February and May
involving Christians and Muslims over plans to introduce Sharia. In
broadcast on state television and radio on 11 October, State Governor
Mohammed Ahmed Makarfi said he was not applying full Sharia because of the
multi-faith nature of Kaduna. (BBC News. 12 October 2000)
* Nigeria. L'Etat de Kaduna renonce à la charia - L'Etat fédéré de Kaduna
(nord du Nigeria, dominé par les musulmans) a annoncé avoir suspendu ses
projets d'adoption de la loi islamique. Cette décision pourrait apaiser la
communauté non musulmane. Il y a quelques jours, le maire d'une
municipalité de Kaduna-Sud s'était prononcé en faveur d'un Etat chrétien
dans sa région, qui compte de nombreux chrétiens. Cette décision pourrait
cependant provoquer la colère des défenseurs de la charia. Des
affrontements entre minorité chrétienne et majorité musulmane sur
l'imposition de la loi islamique ont fait des centaines de morts dans le
nord du pays depuis février dernier. (La Libre Belgique, 13 octobre 2000)
* Nigeria. Remboursement de la dette - Avec la hausse du prix du brut,
les institutions internationales ont commencé à faire pression sur le
gouvernement nigérian pour le remboursement de ses dettes. Cette dette
extérieure, qui s'élève aujourd'hui à 30 milliards de dollars, a coûté
jusqu'à ce jour (capital et intérêts) près de 32 milliards de dollars à
l'économie nationale. Le budget annuel du pays lui consacre 1,5 milliard
par an, ce qui représente 15% des exportations du Nigeria. Le gouvernement
est d'un autre avis. La hausse du prix du brut ne sera que de courte durée
et les revenus pétroliers devraient être investis au contraire dans le
redressement de l'infrastructure socio-économique du pays. (Al Ahram,
Egypte, 11-17 octobre 2000)
* Nigeria. Nouveaux heurts interethniques - 16 octobre. De nombreuses
personnes ont été tuées le lundi 16 octobre lors d'affrontements
interethniques dans le centre du Nigeria. Selon Reuters, les incidents ont
éclaté à Ilorin lorsque des membres du Congrès du peuple Odua (OPC,
mouvement séparatiste d'ethnie yorouba) ont attaqué dimanche des habitants
d'origine haoussa. Ces derniers ont lancé le lendemain un raid de
représailles, qui avait déjà fait plusieurs morts en milieu de journée.
Selon l'AFP, six personnes ont été tuées dimanche à Ilorin lors
d'affrontements entre la police et une milice de l'OPC, qui aurait tenté
d'envahir la ville pour imposer un gouverneur yorouba dans cette cité
dirigée par un émir haoussa. Cinq personnes ont également été tuées
dimanche dans des affrontements entre deux groupes ethniques à Lagos, a
annoncé la police. Le lundi, on faisait déjà état de 16 morts, selon
Reuters, et les affrontements se poursuivaient le soir. Les Yorouba sont
majoritaires dans le sud, les Haoussa dans le nord. Les premiers reprochent
aux seconds les progrommes anti-chrétiens qui sont survenus à Kaduna en
février dernier et ont fait plusieurs centaines de morts. - 17 octobre.
Selon un bilan établi par l'AFP, les affrontements auraient fait au moins
80 morts (une centaine selon la Croix-Rouge), dont au moins 72 à Lagos. Des
hélicoptères de la police survolaient la zone, où des agents anti-émeutes
avaient été déployés. - Le 18 octobre, l'armée et la police patrouillaient
dans les rues de Lagos, où la vie semblait reprendre son cours après trois
jours d'affrontements. Le président Obasanjo a promis de se montrer
"intraitable" à l'égard des auteurs des violences. (ANB-BIA, de sources
diverses, 19 octobre 2000)
* Nigeria. Clash toll rises - 15 October: The death toll in the ethnic
clashes in Lagos has risen to 30 as the violence spreads to other parts of
the city. Authorities in the city have threatened to impose a curfew if the
bloody clashes between the Hausas and members of a militant organisation of
the Yoruba, Odua People's Congress (OPC) does not stop. The violence
started in the Ijora district in the city when OPC members attacked a
settlement populated mostly by Hausas-Fulanis pursuing suspected criminals.
The OPC group had on 14 October, battled with police in Ilorin, central
Nigeria, as they attempted to install their own Yoruba chief to replace the
appointed Hausa-Fulani leader. 17 October: There are reports of renewed
ethnic clashes in Lagos, with police reinforcements being sent to a
district at the heart of the violence, Ajegunie, after an outbreak of
gunfire. 18 October: The army has been sent onto the streets of Lagos in an
attempt to quell the violence. At least 100 people are now reckoned to have
been killed. Many streets remain strewn with bodies, and cars, buses and
buildings have been set on fire. The Nigerian Red Cross say around 20,000
people have sought refuge in police and army barracks. In Lagos, security
forces struggle to contain the ethnic fighting as panic sweeps through the
centre of the city. The Government has ordered law enforcement agencies to
arrest the OPC leadership. 18-19 October: A night curfew appears to have
restored calm to most of Lagos. Soldiers backed by armoured vehicles join
police and naval units in patrolling flashpoint districts. (ANB-BIA,
Brussels, 19 October 2000)
Weekly anb1019.txt - End of part 3/5