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Weekly anb10122.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-10-2000 PART #2/6
* Botswana. "The humiliation of colonialism" - The remains of an African
man who died 170 years ago have bene reburied at a religious ceremony in
Botswana. His body was displayed in a Spanish museum for much of the 20th
century. No-one knows his real name, but in Spain he was known as "El
Negro". The Christian ceremony took place in a public park in the capital,
Gaborone, attended by more than 1,000 mourners, including government
leaders and foreign diplomats. The authorities say the reburial is intended
to cleanse Africa of the humiliation of colonialism. The body was flown
from Spain to Africa and arrived in Gaborone on 4 October. His grave was
robbed by two French scientists the day after his death around 1830.
Taxidermists then embalmed his body and took it to Europe for public
display. "El Negro" ended up behind glass in a museum in the Spanish city
of Banyoles. His skin had been polished black to make him appear more
African. (BBC News, 5 October 2000)
* Burkina Faso. Fermeture de l'université - Dans une déclaration publiée
le 7 octobre, le gouvernement a pris acte du refus persistant des étudiants
de l'université de Ouagadougou à reprendre les cours. Il a décidé
d'invalider l'année universitaire 1999-2000 et de fermer l'université
jusqu'à nouvel ordre. La mesure a été prise dans le but de "sauver
l'essentiel et d'éviter le pourrissement du système éducatif", a déclaré le
ministre de la Communication, indiquant que l'université de Ouagadougou
faisait face à des problèmes d'ordre aussi bien matériel, financier, que
politique. Les autorités ont par ailleurs décidé de nommer un chancelier
pour assurer l'administration, de suspendre les statuts de l'université et
de dissoudre les facultés en prévision d'une réorganisation. (PANA, 8
octobre 2000)
* Burundi. Killing of civilians - 4 October: Amnesty International is
calling for an immediate, independent and impartial investigation into the
killing of at last 28 civilians by the Burundian armed forces in Bujumbura,
at the end of September 2000. The organisation is calling on the Government
of Burundi to ensure that no member of the security forces or the
administration hinders the investigation. reports fro Bujumbura stated that
the killings followed an attack on the capital which was attributed to a
Hutu-armed opposition group, the Forces Nationales de Libération (FNL).
According to these reports, the FNL clashed with the Tutsi-dominated
national army on the night of 28 September 2000 and attacked a military
post in the Kamenge area in northern Bujumbura. The FNL then withdrew and
the following morning soldiers of the Bataillon Para carried out reprisal
killings in the Kamenge, Gasenyi, Gituro areas of Bujumbura, mainly
inhabited by Hutu. (Amnesty International, 4 October 2000)
* Burundi. Misère et famine - La combinaison de la sécheresse et de la
guerre au Burundi a réduit fortement la production agricole et les revenus
des populations. La production globale de cultures vivrières a chuté de 50%
cette année, affirme la Ligue burundaise des droits de l'homme Iteka dans
son dernier bulletin. Les gens meurent déjà de faim dans les provinces
orientales de Muyinga et de Kirundo, qui partagent leur frontière avec la
Tanzanie. Des décès liés à la faim ont été signalés dans plusieurs communes
de la province de Muyinga. Les cas graves de kwashiorkor et de paludisme
sont devenus fréquents et les autorités locales ont déclaré que les taux de
mortalité sont en hausse du fait de l'insuffisance de fournitures médicales
et de l'incapacité des patients à payer les traitements. Les résidents des
villages près de la frontière tanzanienne ont traversé celle-ci en masse,
afin de pouvoir bénéficier de l'aide alimentaire offerte par le PAM dans
les camps de réfugiés. Le peuple burundais vit dans la confusion et la
misère. (PANA, 5 octobre 2000)
* Burundi. Fighting around Tenga - 5 October: The Burundian army says it
is fighting to dislodge Hutu rebels from a stronghold northeast of the
capital, Bujumbura. An army spokesman says that government troops have been
battling rebels since 4 October around Tenga, a small village on a plain
about 12 kms northeast of Bujumbura. 11 October: Misna reports that from
last night at 9:30 (local time) until this morning at 5:00 the town of
Tenga (Rural Bujumbura, Burundi) was under heavy artillery fire, due to the
continuing fighting between the government troops and Burundian rebels. For
the moment it is impossible to establish if there were casualties. The
government forces have been attempting to seize the rebel-held town of
Tenga, situated around 12km north-east of Bujumbura, since the 25th of
September, until now without success. The fighting has continued despite
the peace plan reached through talks mediated by former South African
President and Nobel Peace prize laureate Nelson Mandela. The next round of
talks, which should determine a cease-fire, is set for the 20th of October
in Arusha (Tanzania). The following day will however mark the seventh
anniversary of the death of Burundi's first democratically elected
President Melchior Ndadaye, who was assassinated in a military coup
together with some of his ministers, just four months after his election.
His death gave way to the civil war, which until today has claimed over
150-thousand lives. (ANB-BIA, Brussels, 12 October 2000)
* Burundi. Violents combats - Une dizaine de militaires et au moins 80
rebelles ont été tués la semaine dernière dans la périphérie de Bujumbura
au cours de combats entre l'armée et la rébellion, a affirmé le 7 octobre
la radio nationale. De violents affrontements avaient débuté le 4 octobre
dans le secteur de Tenga-Kivoga, à quelques kilomètres au nord de la
capitale, et ont duré deux jours. Cette zone rurale sert traditionnellement
de refuge aux rebelles hutu des Forces nationales de libération (FNL). Dans
la nuit du 10 au 11 octobre, l'armée a bombardé à l'artillerie lourde les
zones de la périphérie nord de Bujumbura, a constaté un journaliste de
l'AFP. Selon une source militaire, ce type de bombardement, qui a déjà eu
lieu aussi le 8 octobre, "vise les couloirs d'infiltration de la rébellion
dans le secteur de Tenga- Kivoga", théâtre depuis trois semaines de combats
violents entre l'armée et la rébellion. (ANB-BIA, de sources diverses, 12
octobre 2000)
* Cameroon. Church denounces corruption - The Catholic Church in Cameroon
has denounced corruption in the country, saying it has permeated all levels
of society to become a way of life. A Pastoral Letter issued by the
country's bishops said that corruption was destroying Cameroon's economy as
well as people's consciences. It said people lower down the social order
saw those at the top indulging in corrupt practices and copied them. Even
some clerics were tainted by corruption, it said. The bishops' Letter
called for good governance, transparent elections and checks, such as
declaration of wealth by officials. (BBC News, 10 october 2000)
* Cameroun. Lettre pastorale sur la corruption - Le 9 octobre,
l'archevêque de Yaoundé, Mgr Wouking, a rendu public la lettre pastorale
des évêques du Cameroun sur la corruption. D'emblée, les évêques relèvent
le seuil alarmant atteint par la corruption dans le pays, qu'ils attribuent
à la cupidité, la misère matérielle et les intérêts politiques et
ethniques. Cependant, soulignent les prélats, la corruption n'est pas une
fatalité et des citoyens intègres résistent à toutes les tentations. Les
évêques interpellent particulièrement le gouvernement qu'ils encouragent à
réactiver la lutte contre la corruption, manifestement en veilleuse. De
plus, ils exhortent les autorités à favoriser l'organisation d'élections
transparentes. - D'autre part, le 10 octobre, le gouvernement a répondu
avec violence à l'archevêque de Douala, le cardinal Toumi, qui, dans une
interview à "Jeune Afrique Economie" (nº 317 du 2 octobre), avait critiqué
notamment les violations de la dignité humaine, la corruption et le
processus démocratique au Cameroun. Le gouvernement qualifie les propos du
cardinal de pernicieux et vides, de discrédit mensonger et anti-
patriotique. (Reporters associés, Cameroun, 11 octobre 2000)
* Cameroun. Allégement de la dette - Le 10 octobre, la Banque mondiale et
le FMI ont décidé d'alléger le fardeau de la dette extérieure du Cameroun
au titre de l'initiative des pays pauvres les plus endettés, a annoncé un
communiqué de la présidence camerounaise. Grâce à cet allégement, ajoute le
communiqué, le Cameroun pourra allouer plus de ressources aux
investissements dans les secteurs de la santé et de l'éducation, au
développement des infrastructures de base, à la relance du développement
rural et à la lutte contre le sida. (Reporters assocciés, Cameroun, 12
octobre 2000)
* Congo-Brazza. Pétrole - La production de pétrole brut du Congo devrait
atteindre cette année 13,69 millions de t. (100 millions de barils), ce qui
ferait de ce pays le troisième producteur d'Afrique subsaharienne, derrière
le Nigeria et l'Angola, mais avant le Gabon (13,5 millions de t.). Reste
que le Congo a atteint un pic de production et que les résultats de
l'extraction devraient fléchir au cours des prochaines années. Mais pour
l'instant, grâce à l'envolée des cours mondiaux, le montant de la rente
pétrolière sera cette année de quelque 750 millions de dollars. (Jeune
Afrique, France, 10 octobre 2000)
* Congo (RDC). Appel humanitaire - La situation humanitaire est tellement
grave en RDC qu'il faut "une réponse financière rapide" des donateurs
internationaux et des conditions d'accès aux régions reculées du pays "si
l'on veut éviter une catastrophe", a prévenu le PAM le 6 octobre à Genève.
16 millions d'habitants (33% de la population) n'ont pas suffisamment à
manger, même parmi la population de Kinshasa, et 2 millions sont dans une
situation critique, a dit le porte-parole. Au début de l'année, on estimait
à 1 million les déplacés internes; ils étaient 1,4 million en juin et 1,8
million en septembre en raison de la recrudescence des combats au Kivu et
en Equateur. "Tout le tissu socio-économique du pays s'est complètement
dégradé", a encore souligné Mme Berthiaume. -L'organisation nationale de
défense des droits de l'homme, ASADHO, s'est également déclarée préoccupée
par le nombre croissant des violations des droits de l'homme en RDC, aussi
bien dans les territoires du gouvernement que dans les zones tenues par les
rebelles. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 octobre 2000)
* Congo (RDC). Nombreux Rwandais tués? - Au moins 52 soldats rwandais,
engagés aux côtés de la rébellion, auraient été tués par les forces
loyalistes dans le Nord-Kivu, si l'on en croit un communiqué diffusé le 8
octobre par le service de presse de la présidence à Kinshasa. Les
militaires rwandais ont été tués par les Forces d'autodéfense populaire
(FAP) dans la zone de Walikale, selon un communiqué citant le commandant
opérationnel des forces loyalistes dans le Kivu, le général Joseph
Padiri. (Le Soir, Belgique, 9 octobre 2000)
* Congo (RDC). Kabila urged to implement peace - President Kabila of
Congo RDC has been holding unscheduled talks with his African military
backers in the Namibian capital, Windhoek. In a brief statement, President
Nujoma of Namibia said lack of progress in implementing the peace accord in
Congo RDC was causing concern among the allies. He said they would examine
ways of overcoming obstacles to the Lusaka accord. Also at the talks were
President dos Santos of Angola and President Mugabe of Zimbabwe -- who are
in Windhoek to attend a Southern African investment summit. (BBC News, 9
October 2000)
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