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Weekly anb10055.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-10-2000      PART #5/6

* Sahara occidental. Le Maroc propose "un dialogue"  -  Le 28 septembre, 
les autorités marocaines ont exprimé leur disponibilité à entamer un 
"dialogue sincère et franc" avec les indépendantistes du Front Polisario 
dans la perspective d'une "décentralisation" du Sahara occidental, selon un 
communiqué publié le soir par le ministère marocain des Affaires 
étrangères. C'est la première fois, depuis le début du conflit en 1975, que 
le Maroc exprime officiellement sa volonté de négocier directement avec le 
Polisario pour tenter d'élaborer "une solution durable et définitive" afin 
de sortir de l'impasse. Le communiqué précise toutefois que cette nouvelle 
solution doit tenir compte de "l'intégrité territoriale (du Maroc) et de sa 
souveraineté, ainsi que des spécificités de la région, dans le respect des 
principes démocratiques et de décentralisation que le Maroc veut 
développer". De sources diplomatiques occidentales, on considère que cette 
déclaration marque une étape décisive pour les partisans d'une solution 
négociée "sans vainqueur, ni vaincu" qui pourrait ouvrir la voie à un 
statut de large autonomie accordée par le Maroc au Sahara occidental. 
Appuyée notamment par les Etats-Unis et la France, la solution d'un statut 
de large autonomie permettrait de sortir "d'une logique dangeureuse pour 
l'ensemble de la région du Maghreb". L'annonce de la diplomatie marocaine 
intervient après une nouvelle réunion infructueuse, organisée le même jour 
à Berlin par l'ancien secrétaire d'Etat américain James Baker, entre le 
Maroc et le Front Polisario, en présence d'observateurs de l'Algérie et de 
la Mauritanie. En proposant de discuter directement avec le Polisario, le 
Maroc a de facto renoncé officiellement au référendum d'autodétermination 
du Sahara occidental. La proposition a été rejetée immédiatement par les 
Sahraouis qui veulent s'en tenir au plan de l'Onu et menacent de reprendre 
les hostilités. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 septembre)

* Western Sahara. Morocco and Polisario in talks  -  28 September: 
Representatives of Morocco and the Polisario Front are meeting in Berlin in 
the latest effort to end the deadlock over the disputed Western Sahara. The 
two days of direct talks, sponsored by the United Nations, follow similar 
talks in London three months ago, which ended without a breakthrough. Under 
a peace plan, the UN has been trying for years to organise a referendum on 
the future of Western Sahara, but the vote has been repeatedly delayed by 
disagreements between the two sides over who is eligible to vote. Morocco 
annexed the territory in 1976 after Spain withdrew, prompting the Polisario 
Front to launch a fifteen-year guerrilla war for independence. However, the 
talks fail to end the deadlock. 29 September: The talks have broken down 
but may resume in several weeks.   (ANB-BIA, Brussels, 30 September 2000) 2000)

* Sierra Leone. Row over "war crimes" youngsters  -  29 September: Human 
rights campaigners have criticised the UN over a proposal to put child 
soldiers as young as 15 on trial for war crimes committed in Sierra Leone. 
The proposal is expected to be included in a report on the shape of a new 
war crimes court for Sierra Leone which is due to be released this weekend. 
When the UN Security Council authorised the creation of the court last 
month, they left most of the details to be worked out by the UN's legal 
department.   (ANB-BIA, Brussels, 29 September 2000)

* Sierra Leone. Retrait du contingent indien  -  Le 28 octobre, le 
secrétaire général de l'OUA, Salim Ahmed Salim, a exprimé "sa déception et 
sa forte inquiétude" face à la décision de l'Inde de retirer son contingent 
de la mission de l'Onu en Sierra Leone (Minusil). Le Nigeria, qui dispose 
du contingent le plus important dans la Minusil, avait demandé le limogeage 
du général indien commandant les casques bleus, après qu'il eut accusé les 
responsables militaires nigérians de s'entendre avec les rebelles pour 
exporter illégalement des diamants de Sierra Leone. La requête nigériane 
avait entraîné la décision de l'Inde de retirer tout son contingent. M. 
Salim a souligné le rôle important joué par les troupes indiennes. Il a 
lancé un appel à la communauté internationale et particulièrement aux pays 
africains pour leur demander de coopérer avec l'Onu et d'apporter les 
troupes nécessaires pour renforcer la Minusil. - Suite à l'annonce du 
retrait du contingent indien, l'Ukraine a envoyé des troupes et des 
équipements à la Minusil. Le Bangladesh aussi serait prêt à envoyer deux 
bataillons supplémentaires, mais selon le porte-parole de la Minusil, 
celle-ci n'avait pas été informée de cette offre. (PANA, 29 sept.- 4 oct. 2000)

* Somalia. Transition to democracy  -  4 October: A member of the new 
interim parliament for Somalia has been freed from a seven-year prison term 
he was serving for treason in the northern region of Somaliland. Garaad 
Abshir Salah was sentenced last month after his return from the Somali 
peace conference in Djibouti, where he'd been elected to the transitional 
parliament. He was freed in Hargeisa after being pardoned by the leader of 
the self-declared Republic of Somaliland, Mohamed Ibrahim Egal, who remains 
strongly opposed to the results of the Djibouti peace conference. The UN's 
humanitarian co-ordinator for Somalia, Randolph Kent, has pledged 
continuing support for Somalia's transition to peaceful democracy.   (BBC 
News, 4-5 October 2000)

* South Africa. Landmark HIV ruling  -  South Africa's Constitutional Court 
has handed down a landmark ruling that an employer cannot refuse a job to a 
person who tests positive for HIV. The judgement will have far-reaching 
implications in a country with the fastest rate of increase of HIV 
infections in the world, 1,500 every day. The ruling follows a case in 
which South Africa's national airline refused to employ a cabin attendant 
who tested positive. Under new employment legislation, it is now illegal in 
South Africa to test people for HIV.   (BBC News, 28 September 2000)

* South Africa-UK. Mandela addresses the Labour Party Conference  -  On 28 
September, Nelson Mandela brought the British Labour Party Conference in 
Brighton to a close with a speech warning of the dangers of globalisation 
and an appeal over AIDS. He called for condemnation of those aspects of 
globalisation that brought poverty to the world. He said: "All human beings 
are born equal, so they must be treated equally...The concern for the 
common good, which characterised the international solidarity we spoke of, 
is in danger of being lost in the current understanding of a global 
world...The impact of AIDS and HIV on South Africa is a crisis of a 
dimension which I cannot support in words".   (BBC News, 28 September 2000)

* Afrique du Sud. Sida: Mandela désavoue Mbeki  -  Le 28 septembre, 
l'ancien président Nelson Mandela a pris à contrepied son successeur Thabo 
Mbeki, en s'alignant sur la position défendue par la communauté 
scientifique selon laquelle le virus VIH est la cause du sida. En mai 
dernier, le président Mbeki avait mis en doute ce principe, estimant que la 
maladie a des causes sociales comme la pauvreté et la malnutrition, et 
avait convoqué une conférence donnant une large place aux scientifiques 
"dissidents" niant le lien entre le virus et le sida. La semaine dernière, 
M. Mbeki avait maintenu son point de vue, malgré la multiplication de 
prises de position contraires, notamment de ses alliés politiques.   (Le 
Monde, France, 29 septembre 2000)

* Afrique du Sud. Mbeki en Afrique de l'Ouest  -  Le président sud-africain 
Thabo Mbeki a quitté Pretoria le 1er octobre pour une tournée dans trois 
pays de l'Afrique de l'Ouest: le Nigeria, le Sénégal et le Ghana. Outre 
plusieurs membres de son gouvernement, M. Mbeki est accompagné d'une forte 
délégation d'hommes d'affaires. C'est la première visite d'Etat de M. Mbeki 
au Nigeria depuis l'accession au pouvoir du président Obasanjo. Il prendra 
part aux cérémonies du 40e anniversaire de l'accession à l'indépendance du 
Nigeria. Les industriels sud-africains auront des séances de travail avec 
leurs homologues nigérians. La visite au Sénégal, le 4 octobre, devrait 
porter sur les conflits régionaux et le renforcement des relations entre 
les deux pays. La visite au Ghana, du 5 au 7 octobre, fait suite à une 
visite d'Etat du président Rawlings en Afrique du Sud en 1998. Le Ghana est 
le principal partenaire commercial de l'Afrique du Sud en Afrique de 
l'Ouest.   (PANA, 2 octobre 2000)

* South Africa. Traditional chiefs flex their muscles  -  Local government 
elections in South Africa have been postponed indefinitely because of 
complaints by traditional leaders. They fear they will lose land and power 
if the elections are carried out in terms of newly demarcated 
municipalities. This was always going to be a difficult nut for the 
government to crack. Before the 1994 democratic elections, there were more 
than 1,000 different municipalities in South Africa. A process was started 
to desegregate and deracialise the municipal areas, reducing the number to 
843 by the time the first local government elections were held in 1995. 
Even then, traditional leaders complained that their power and influence 
was being eroded by the process of democratisation.   (BBC News, 4 October 
2000)

* Soudan. Nouvel affrontement  -  Au Sud-Soudan, particulièrement dans la 
région du Bahr el Ghazal, le conflit incessant entre les troupes 
gouvernementales et les rebelles du SPLA fait de nouvelles victimes. On a 
appris de sources officielles de Khartoum que les rebelles avaient attaqué 
un train de marchandises se dirigeant vers Awell. Cet assaut, manqué selon 
les militaires, a fait des centaines de morts et de blessés. Ces faits 
n'ont pour l'instant été ni confirmés ni démentis par des sources 
indépendantes.   (Misna, Italie, 29 septembre 2000)

* Sudan. No progress at peace talks  -  Both sides attending the Sudanese 
peace talks in Kenya say no progress was made on the key issue of 
separating religion and the state. A statement from Khartoum said the 
insistence by the rebel Sudan People's Liberation Movement on secularism at 
national level, had meant it had not been possible to move forward.   (BBC 
News, 2 October 2000)

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