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Weekly anb09282.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 28-09-2000      PART #2/7

* Burkina Faso. Elections municipales  -  Le 24 septembre, en présence 
d'observateurs internationaux, les Burkinabè ont entamé dans le calme les 
opérations de vote de 1.900 conseillers municipaux de 49 communes qui, à 
leur tour, éliront les maires. Ces consultations ont nécessité la mise en 
place de 1.055 bureaux de vote dans l'ensemble du territoire. Quelque 25 
partis politiques ont soumis des listes de candidatures pour ces élections 
boycottées par le "Groupe du 14 février" (opposition radicale). - 25 
septembre. Selon les premiers résultats partiels et provisoires annoncés 
par la Commission nationale électorale indépendante, le parti au pouvoir, 
le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), arrive largement en 
tête, raflant 231 postes de conseillers municipaux sur les 350 en jeu. 
Viennent ensuite l'ADF/RDA (56 sièges), l'UDF (14 sièges), l'ULB (11 
sièges), le PAI (10 sièges), les Verts (6 sièges), tandis que six nouvelles 
formations se partagent les 22 sièges restants. (PANA, 24-25 septembre 2000)

* Burkina Faso. Local elections  -  25 September: Counting is underway in 
Burkina Faso following voting in local elections on 24 September. The poll 
was boycotted by several opposition parties. A statement by the parties, 
known as the February 14th Movement, said the conditions in which the poll 
took place were not transparent. More than 5,000 municipal councillors 
stood in the elections.   (BBC News, 25 September 2000)

* Burundi. Implementing the peace accord  -  25 September: Burundian 
political parties and interest groups begin talks in Arusha, Tanzania, to 
select the leader of a transitional government and to begin implementing a 
power-sharing agreement aimed at ending the country's civil war. The 
negotiations are the first between representatives of 10 Tutsi parties, 
seven Hutu political groups, the government and the army since each signed 
an accord brokered by Nelson Mandela. Mark Bomani, the head of Mandela's 
mediating team, said the week-long talks in Arusha will concentrate on the 
selection of a transitional leader and the nomination of eight members of a 
committee that will oversee the implementation of the peace accord. Each of 
the 19 groups will also begin the process of nominating three 
representatives each to the National Assembly. (CNN, 25 September 2000)

* Burundi-Tanzania. Women refugees are abused  -  Human Rights Watch says 
that women fleeing Burundi's civil war, face rape and other violent abuse 
in refugee camps in western Tanzania. The breakdown of social structures 
and the absence of authority figures in the camps, have eroded the normal 
deterrents. The under-funded Tanzanian police have little interest in the 
problems of the refugees, some of whom have been in the camps since civil 
war broke out in Burundi seven years ago. Women are especially vulnerable 
during daily routines such as gathering food and firewood. In one area, 
says the report, one in four Burundian women had been subjected to rape or 
serious sexual assault, and Human Rights Watch called on the United Nations 
to do more to protect them.   (Human Rights Watch, 26 September 2000)

* Burundi. Nouvelles négociations  -  Le 25 septembre à Arusha, Marc 
Bomani, le représentant tanzanien du médiateur Nelson Mandela, a ouvert une 
nouvelle session de négociations entre parties burundaises, en constatant 
que l'application de l'"accord" signé le mois dernier (en réalité, 24 
points de désaccord subsistent, qui doivent précisément être négociés cette 
semaine) "sera difficile" a appliquer tant qu'un cessez-le-feu ne sera pas 
décrété. M. Bomani a indiqué que ces pourparlers seraient notamment 
l'occasion de choisir un chef de gouvernement provisoire et de nommer huit 
membres d'un comité qui surveillerait l'application des accords de paix. 
Mais dès le premier jour, les différents groupes se sont trouvés dans une 
impasse concernant l'ordre du jour. Ce n'est que le 27 septembre, que les 
délégués ont enfin adopté un agenda en cinq points (sur les 18 proposés par 
l'équipe de facilitation), a indiqué l'agence Hirondelle. - D'autre part, 
le Bureau de l'Onu pour la coordination humanitaire a annoncé qu'il allait 
lancer un appel de fonds de plus de 100 millions de dollars pour financer 
le futur retour des déplacés (500.000) et réfugiés (340.000) dans leurs 
communautés d'origine "dès que la situation sécuritaire le 
permettra".   (ANB-BIA, de sources diverses, 27 septembre 2000)

* Burundi. Affrontements  -  Six militaires et vingt rebelles ont été tués 
lors d'une confrontation violente au nord de la capitale Bujumbura, ont 
indiqué des sources militaires le 27 septembre. La veille, des sources 
locales avaient parlé de 13 militaires tués dans une embuscade dans le 
secteur de Tenga- Kivonga, mais ce chiffre a été démenti par l'armée, qui 
reconnaît six morts, dont un colonel. Un hôpital a confirmé ces données, 
parlant aussi de 9 blessés. (D'après De Standaard, Belgique, 28 septembre 2000)

* Cameroon. Activist dies in Cameroon jail  -  An anglophone separatist 
detained in francophone-dominated Cameroon has died of meningitis in prison 
after being refused medical treatment, a human rights group said. The Human 
Rights Defense Group said that Matthew Titiahonjo Mboh, one of ten 
suspected anglophone activists detained in a prison in Bafoussam, western 
Cameroon, since May, died on September 18, two weeks after contracting 
meningitis. In a statement on 21 September, the group said Mboh was denied 
medical treatment even though it was clear his life was in danger. Mboh, 
who was arrested with nine others for campaigning against national day 
celebrations, was awaiting trial by a military tribunal.   (CNN, 22 
September 2000)

* Congo (RDC). 2 chaînes de radio-TV nationalisées  -  Le gouvernement de 
Kinshasa a fait saisir les biens de deux réseaux radio-TV privés après leur 
avoir interdit d'émettre -- sanction qui a frappé également huit autres 
chaînes pour non-respect d'un cahier des charges que les médias congolais 
n'ont jamais accepté. Selon Désiré Molekela, conseiller du ministre Sakombi 
Inongo, "c'est une décision définitive; dorénavant c'est l'Etat qui va 
gérer ces chaînes". Parmi ces chaînes, figurent Radio-Kintuadi de l'Eglise 
kimbanguiste, Radio Sentinelle de la communauté pentecôtiste, et Radio 
Elikya, de l'Eglise catholique. Cette dernière, selon le ministère de la 
Communication, n'est pas en règle car elle n'est pas en possession du 
certificat de bonne conduite, vie et moeurs du responsable de l'entreprise, 
qui se trouve être l'archevêque de Kinshasa, le card. Etsou.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 21 septembre 2000)

* Congo (RDC). No deployment of UN military  -  The UN has ruled out 
deployment of UN military observers to Congo for at least two more months 
because of increased fighting, obstruction from the government and its call 
to revise the country's peace agreement. On 22 September, in a report to 
the Security Council, Kofi Annan also questioned whether the 250 
preliminary troops already deployed in Congo and surrounding countries 
should remain, because of the deteriorating situation in Congo and fears 
for their security.   (CNN, 22 September 2000)

* Congo (RDC). Ituri: nouveaux affrontements interethniques  -  De nouveaux 
combats ont été signalés entre Hema et Lendu dans la région de l'Ituri au 
nord- est de la RDC. Des sources humanitaires ont indiqué que ces 
affrontements avaient éclaté le 18 septembre dans le village de Loga. 
D'après les autorités locales, des centaines de Lendu ont été tués et 
brûlés. Entre-temps à Bunia, un violent orage a détruit des habitations, 
des écoles et des lignes à haute tension. La ville s'est retrouvée sans 
électricité et des centaines de familles sont aujourd'hui sans abri, ont 
indiqué des sources humanitaires.   (IRIN, Nairobi, 22 septembre 2000)

* Congo (RDC). Insécurité au Nord-Kivu  -  L'Association africaine de 
défense des droits de l'homme ASADHO se déclare vivement préoccupée par le 
regain d'insécurité et de terreur dirigées contre la population civile des 
villes de Butembo et de Beni, perpétrées par les militaires de l'armée 
ougandaise dans la province du Nord-Kivu. Les troupes ougandaises y 
multiplient les tracasseries et actes de répression contre la population, 
en particulier depuis les affrontements du mois dernier qui les ont 
opposées aux combattants Maï-Maï à Lubero. Face à cette situation, l'ASADHO 
recommande aux autorités du RCD/ML d'initier des enquêtes judiciaires, et 
réitère son appel à la communauté internationale pour la création d'un 
tribunal international spécial pour le Congo-RDC.   (DIA, Kinshasa, 25 
septembre 2000)

* Congo (RDC). Pas d'observateurs militaires  -  Selon le secrétaire 
général de l'Onu, il ne faudrait plus, provisoirement, envoyer 
d'observateurs militaires en RDC. Vu les combats intenses et l'opposition 
du gouvernement, cela ne se justifie pas, a dit M. Annan. Il a proposé au 
Conseil de sécurité de reprendre la question en novembre. Il se demande 
aussi si les 250 envoyés de l'Onu déjà sur place devraient y rester. La 
mission de l'Onu au Congo devrait comprendre 5.000 hommes.   (D'après De 
Standaard, Belgique, 25 septembre 2000)

* Congo (RDC). Nouvelle compagnie aérienne  -  La création d'une nouvelle 
compagnie aérienne privée, Hewa Bora Airways (dénommée d'après la 
"capitale" du maquis marxiste que dirigea Laurent Kabila de 1967 à 1986 
dans la région de Fizi au Sud-Kivu), autorisée par décret présidentiel 
signé le 9 septembre dernier, suscite l'inquiétide des transporteurs 
aériens travaillant au Congo. La nouvelle compagnie, constituée notamment 
par des proches du président Kabila, se voit en effet attribuer des 
privilèges qui la placent en position de concurrence déloyale vis-à-vis des 
transporteurs aériens locaux: elle est exempte, pour cinq ans, de la 
fiscalité et para-fiscalité sur le carburant et sur l'importation et 
exportation des aéronefs et pièces de rechange destinées à ceux-ci.   (La 
Libre Belgique, 27 septembre 2000)

* Congo (RDC). Visite prochaine de Mme Robinson  -  Mary Robinson, Haut 
Commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, effectuera une 
visite officielle en RDC du 1er au 3 octobre prochain. Au cours de cette 
visite, elle s'entretriendra à Kinshasa avec le président Kabila et les 
ministres des Affaires étrangères et des Droits humains, ainsi qu'avec le 
représentant spécial de l'Onu, le corps diplomatique, des représentants de 
la société civile et des congrégations religieuses. Le 3 octobre, Mme 
Robinson se rendra à Goma, où elle devra avoir des entretiens avec les 
principaux responsables du RCD, ainsi qu'avec des représentants d'ONG des 
droits de l'homme.   (Bureau du HCDH, Genève, 27 septembre 2000)

* Côte d'Ivoire. Report des présidentielles?  -  Le 21 septembre, devant un 
parterre de leaders politiques et d'ambassadeurs étrangers, le général Gueï 
s'est livré à une attaque en règle contre "certaines chancelleries" 
soupçonnées de soutenir les "contes-tataires" du régime. Dans un discours 
tout en allusions, Gueï a accusé les diplomaties étrangères d'encourager 
les partisans d'Alassane Ouattara et de fomenter la déstabilisation du 
pays. - 23 septembre. Selon un communiqué publié par le gouvernement, le 
général Gueï s'est séparé des numéros deux et trois de son équipe, les 
généraux Lassana Palenfo et Abdoulaye Coulibaly, tous deux originaires du 
nord, bastion d'Alassane Ouattara, principal rival du général Gueï. On 
ignore si les deux ont été remerciés ou s'ils ont démissionné. - 24 
septembre. Malgré l'arrestation d'un de ses responsables, le leader du 
Front populaire ivoirien, Laurent Gbagbo a dit qu'il restait "pour le 
moment" au gouvernement de transition. Par ailleurs, à Lomé au Togo, s'est 
tenu un mini-sommet, organisé par l'OUA, au sujet de la Côte d'Ivoire. Y 
participaient: huit chefs d'Etat (Afrique du Sud, Nigeria, Algérie, Burkina 
Faso, Sénégal, Mali, Djibouti, Togo), ainsi que les ministres des Affaires 
étrangères du Ghana et du Gabon. La Côte d'Ivoire y était représentée par 
son Premier ministre et son ministre des Affaires étrangères. Selon l'AFP, 
les discussions auraient porté notamment sur la possibilité de "trouver une 
sortie honorable pour Gueï". - 25-26 septembre. Les chefs d'Etat africains 
sont venus à Abidjan pour présenter leurs propositions de règlement: la 
mise en place d'un exécutif collégial et impartial réunissant la junte et 
les dirigeants des partis pour gérer le pays jusqu'aux élections, qui 
seraient retardées. Selon l'agence Reuters, ils ont suggéré que le général 
Gueï renonce à se présenter et que les candidats de tous les partis 
puissent participer aux présidentielles, qui seraient reportées de quatre 
mois et précédées, deux mois plus tôt, des législatives prévues le 29 
octobre. Un proche du général Gueï a dit que "certaines de ces propositions 
sont inacceptables", précisant que celui-ci ne prendrait en compte que les 
suggestions entrant dans le cadre de la Constitution et du code électoral, 
qui semblent destinées à écarter Ouattara. Ce dernier a réclamé un temps de 
réflexion, tandis que le FPI de Laurent Gbagbo a rejeté le compromis. - Au 
soir du 26 septembre, le porte-parole de la junte a rejeté les propositions 
de l'OUA, indiquant qu'elles contreviennent à la Constitution adoptée en 
juillet par référendum. Le même soir, la junte annonçait aussi la fuite des 
généraux Palenfo et Coulibaly, accusés quelques heures auparavant d'avoir 
ordonné l'attaque contre la résidence du général Gueï le 18 septembre. 
Ceux-ci ont affirmé qu'il s'agissait d'un "grossier montage". (ANB-BIA, de 
sources diverses, 28 septembre 2000)

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