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Weekly anb09215.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-09-2000 PART #5/6
* Rwanda. Les "médias de la haine" jugés - Le 18 septembre, devait
s'ouvrir devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha
(Tanzanie) le procès des "médias de la haine". Hassan Ngeze, éditeur du
journal extrémiste Kangura, et deux fondateurs de Radio Mille Collines
(RTLM), Ferdinand Nahimana et Jean-Bosco Barayagwiza, devront répondre de
leur rôle avant et durant le génocide rwandais de 1994. Ils sont accusés
d'avoir incité la population à commettre ce génocide, qui a fait plus d'un
million de victimes parmi les Tutsi ainsi que parmi les Hutu modérés.
Toutefois, le procès a été reporté sine die, en raison du dépôt de
plusieurs requêtes de la défense, qui demande notamment le déssaisissement
de deux juges qui, selon elle, ne pourraient être impartiaux parce qu'ils
ont participé au jugement condamnant l'ancien présentateur de la RTLM
Georges Ruggiu. Le 19 septembre, cette requête a été rejetée par le
tribunal, mais d'autres ayant été présentées par la défense et le parquet,
on ignorait toujours à quelle date le procès démarrera sur le
fond. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 2000)
* Sénégal. Référendum ajourné - Le Sénégal a reporté la date du
référendum constitutionnel du 27 novembre au 10 décembre, a indiqué le 15
septembre le quotidien officiel de Dakar Le Soleil. Le ministre de
l'Intérieur a demandé ce report afin de permettre des consultations entre
les membres du gouvernement. Le 11 septembre, le président Wade avait
annoncé l'organisation d'un référendum en vue de l'adoption d'une nouvelle
constitution qui vise à la création d'une administration "semi-
présidentielle" octroyant un rôle plus important au Premier ministre. Elle
permettra aussi au président de dissoudre l'Assemblée nationale, encore
dominée par l'ancien parti au pouvoir, le Parti socialiste. (IRIN,
Abidjan, 15 septembre 2000)
* Sierra Leone. Strasser "on the dole in London's suburbia" - As anarchy
reigns over much of Sierra Leone, the man widely held to be responsible for
the country's collapse into chaos was relaxing yesterday in a large
detached house in a pleasant London suburb. Valentine Strasser, who is
claiming the dole, was 25 when he seized control of Sierra Leone in April
1992. Over the next four years, his troops murdered, burnt villages and
chopped off the hands and feet of countless men, women and children. In
1996, Strasser was toppled in a other coup mounted by his right-hand man,
Captain Bio. He first fled to Guinea and then to UK where the UN paid for
him to be educated to Advanced Level standard in Coventry and he enroled
for a law degree at Warwick University. He dropped out a few months later
and moved to London where he began claiming benefits. (The Times, UK, 16
September 2000)
* Sierra Leone. Trouble in peacekeeping force - 14 September: The
commanding officer of the British Army patrol kidnapped in Sierra Leone,
made a "grave mistake", the British Ministry of Defence has said. An
inquiry into the incident says Major Alan Marshall, of the Royal Irish
Regiment, made an "error of professional judgement" when he took his men
into an area of jungle controlled by the West Side Boys. He now faces
disciplinary action. 21 September: India has announced that it is
withdrawing its troops from the UN peacekeeping force. Indian diplomats are
presenting the decision as a routine rotation, following nearly two years
of service by their military observers and peacekeepers in Sierra Leone.
India says the decision is not connected to criticism of its force
commander, Major-General Vijay Jetley. (ANB-BIA, Brussels, 21 September 2000)
* Sierra Leone. La force de la paix - Le 19 septembre, le Conseil de
sécurité a différé le vote d'une résolution sur l'accroissement de 7.500
hommes de la force de maintien de la paix en Sierra Leone. Un récent
rapport sur la réforme des opérations de maintien de la paix a recommandé
au Conseil de sécurité de ne plus voter de résolution de cette nature sans
s'être précédemment assuré de disposer des troupes nécessaires, ce qui
n'est pas le cas. (Le Monde, France, 21 septembre 2000)
* Somalie. Démobilisation des milices - Quelque 300 miliciens fortement
armés ont intégré à Mogadiscio la nouvelle force de police dans le cadre de
démobilisation visant à rétablir la paix civile en Somalie après une
décennie d'anarchie. Ce plan de démobilisation des miliciens, qui ont fait
la loi à Mogadiscio depuis 1991, est financé par des hommes d'affaires
proches du nouveau président Salad Hassan. Les anciens miliciens seront
cantonnés dans deux camps de la capitale. Une fois la sécurité rétablie et
un gouvernement formé, ils recevront une formation pour rallier une
nouvelle force de police forte de 4.000 hommes. Quatre des cinq principales
factions du pays s'opposent toutefois à cette démobilisation et les chefs
de guerre ont promis de s'unir contre les nouvelles autorités. (Reuters,
16 septembre 2000)
* Somalie. Deux volontaires libérés - Deux volontaires de l'organisation
humanitaire Action contre la faim (ACF) en Somalie, Françoise Deutsch, 46
ans, et Jonathan Ward, 31 ans, qui avaient été enlevés le 26 juillet à
Mogadiscio, ont été libérés le 18 septembre, a annoncé l'association. Ils
avaient été enlevés par des hommes armés dans le sud de Mogadiscio dans la
résidence d'ACF. Le lendemain, l'un des chefs de guerre de la capitale,
Osman Hassan Ali dit "Atto", avait reconnu que les otages étaient retenus
par certains de ses hommes, mais il avait affirmé que ces derniers
n'avaient pas agi sur ses ordres. L'association affirme qu'elle n'a versé
aucune rançon pour la libération de ses volontaires. (La Croix, France,
20 septembre 2000)
* Afrique du Sud. Sida: volte-face - Une fronde au sein de leur propre
parti, l'ANC, a contraint le président sud-africain Mbeki et son
gouvernement à opérer un revirement radical sur le sida. Selon un
communiqué officiel diffusé le 14 septembre, ils "n'ont jamais nié un lien
entre le VIH et le sida". Cette mise au point survient après la publication
par la presse d'un document confidentiel de la commission de l'ANC sur la
santé, demandant à Mbeki de reconnaître publiquement que "le virus VIH est
la cause du sida". En arrière-plan de cette polémique qui dure depuis 1999,
figure le refus du gouvernement sud-africain de fournir des médicaments
antirétroviraux comme l'AZT, en particulier pour limiter la transmission du
VIH de la mère à l'enfant. La question est explosive dans le pays le plus
touché par la maladie avec 10% de la population porteurs du virus.
(Libération, France, 15 septembre 2000)
* Afrique du Sud. Congrès de la COSATU - Le 18 septembre, s'est ouvert le
congrès annuel de la confédération des syndicats sud-africains (COSATU),
qui devrait exprimer sa grogne à l'encontre du gouvernement de l'ANC, sans
toutefois remettre son alliance en cause dans l'immédiat. Tout comme le
parti communiste, la COSATU s'oppose à la politique économique du
gouvernement. Celui-ci veut apporter des amendements aux lois sociales,
prévoyant notamment d'autoriser le travail hebdomadaire au-delà des 45
heures, la suppression des heures supplémentaires pour le travail du
dimanche et l'introduction dans les contrats de travail d'une période
d'essai de six mois. Le 19 septembre, le secrétaire général de la COSATU,
Zwelinzima Vavi, a été le premier à remettre en question l'alliance avec
l'ANC, accusant le gouvernement de prendre des décisions sans aucune
participation réelle de ses partenaires. Les syndicats ne pourraient
continuer leur alliance s'il n'y avait pas d'accords précis sur la manière
dont ils pourront participer aux prises de décisions
politiques. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 septembre 2000)
* Sudan. Confiscation of part of Al Sahafa Christian Cemetery, Khartoum -
On 12 September, the Sudan Council of Churches wrote to the Governor of
Khartoum State, protesting the confiscation of part of Al Sahafa Christian
Cemetery in Khartoum. In the letter, the Church leaders said that a project
of construction of structures within the cemetery has been approved without
their approval. The Church leaders say that the meeting held in their
absence about their cemetery "is an insult, disrespect and violation of our
rights as Christians in Sudan". (Sudan Council of Churches, Khartoum, 12
September 2000)
* Soudan. Assemblée plénière des évêques - La conférence épiscopale
soudanaise est réunie depuis une semaine à Pesaro (Italie). Dans une lettre
adressée à l'IGAD, l'organisme régional de la Corne de l'Afrique engagé
depuis des années dans la difficile médiation entre le gouvernement de
Khartoum et les rebelles sudistes, les évêques dénoncent le "business du
pétrole" comme "une malédiction pour notre peuple". Le conflit, disent-ils,
est lourdement aggravé par le pétrole, extrait en abondance dans les
régions du sud et dont les bénéfices sont utilisés pour faire durer la
guerre. La lettre manifeste aussi son soutien aux initiatives diplomatiques
de l'IGAD, mais les évêques pensent que la crise armée n'est pas résolue
par manque de volonté politique. Ils demandent en outre le respect
inaliénable à la liberté religieuse, bien souvent nié par les autorités
soudanaises, dans un pays pourtant multiethnique et multireligieux. Ils
demandent également à la communauté internationale de ne pas rester
passive. (Misna, Italie, 18 septembre 2000)
* Soudan/Ouganda. Enfants esclaves - Le 17 septembre à Winnipeg (Canada),
les gouvernements de Khartoum et de Kampala ont établi un nouvel accord sur
le rapatriement des mineurs et des adultes enlevés au nord de l'Ouganda par
les rebelles de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) et utilisés comme
esclaves au Soudan. Cette entente, la seconde du genre, a été signée dans
le cadre de la "Conférence internationale sur les enfants touchés par la
guerre", organisée par l'Unicef. Les agences humanitaires engagées dans la
lutte contre l'esclavage restent cependant sceptiques. Le précédent accord,
signé le 8 décembre dernier, a permis la libération de quelques dizaines de
petits esclaves, mais a vite perdu de son efficacité. (Misna, Italie, 18
septembre 2000)
* Sudan. Peace talks to resume - Sudan's government and southern rebels
will resume talks on 21 September to try to end the civil war. But no
breakthrough is expected. The Islamist government in Khartoum and the Sudan
People's Liberation Army (SPLA) remain deeply divided over the imposition
of Sharia, and more than two years of talks have yielded little progress.
"Any peace talks are due to fail as long as they insist that Sharia will
remain the supreme law of the land", says John Garang, the SPLA leader.
Nevertheless, Garang says he is committed to the talks, being held in
Nairobi, Kenya, under the auspices of the Inter-Governmental Authority on
Development. (CNN, 19 September 2000)
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