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Weekly anb08313.txt #8
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-08-2000 PART #3/7
* Congo (RDC). Mgr Ngoy bloqué à Kinshasa - Mgr Nestor Ngoy Katawa,
évêque de Manono (sud-est de la RDC), est retenu de force à Kinshasa depuis
le 29 juillet par les autorités qui ne lui permettent pas de rejoindre son
diocèse. L'évêque est accusé par les autorités de Kinshasa d'avoir favorisé
l'entrée des rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD
-Goma) dans le territoire de son diocèse. Manono est la ville d'origine du
président Kabila. Arrêté durant son séjour à Kinshasa où il se trouvait
pour des raisons pastorales, il a été interrogé et retenu pendant 24
heures, et puis relâché le 30 juillet, mais avec l'obligation de rester à
Kinshasa et de ne pas s'éloigner de la ville. Le cardinal
Etsou-Nzabi-Bamungwabi, archevêque de Kinshasa et président de la
Conférence épiscopale du Congo, proteste contre ces "arrestations" qu'il
considère comme "une humiliation constante pour l'Eglise". "Le 4 septembre,
je me rendrai à Butembo pour une visite à l'évêque, et pour chercher un
moyen d'amener les autorités à laisser libre Mgr Kataliko", a déclaré le
cardinal. Bien qu'éloigné de son diocèse, Mgr Kataliko a été élu
vice-président de la Conférence épiscopale du Congo lors de la dernière
Assemblée plénière. (Fides et Zenit, Italie, 28 août 2000)
* Congo (RDC). Bishop of Manono restricted in his movements - Bishop
Nestor Ngoy Katahwa (57) of Manono on south-east Congo, has been kept in
Kinshasa since 29 July. The authorities will not let him return to his
diocese. Bishop Ngoy was arrested while visiting Kinshasa for pastoral
matters. He was detained and questioned by the police for 24 hours and then
released on 30 July, but told to remain in Kinshasa. The government accuses
the bishop of helping rebels of the Congolese Rally for Democracy (the
faction called the RCD-Goma) to enter his diocese of Manono, which is the
home town of President Kabila. The authorities say the bishop is "guilty"
of being the cousin of Emile Ilunga, leader of RCD- Goma. (Fides, Vatican
City, 28 August 2000)
* Congo (RDC). Rebels surrender in Bunia - About 100 fighters of a
splinter group of RCD-Kisangani rebels in Bunia laid down their arms on 25
August, following mediation by ministers of the presidency and security Dr.
Ruhakana Rugunda and Muruli Mukasa. The surrender of the rebels led by
their commander Bosco Ntaganda, ends two months of chaos in a town torn by
ethnic problems between Hema and Lendu tribes. The splinter group had
occupied Nyakunde area south of Bunia, before fleeing far southeast to the
Semliki belt in fear of Ugandan Peoples Defence Forces fire power (UPDF).
On 26 August, RCD-Kisangani leader Prof. Ernest Wamba dia Wamba, said: "The
mediation role of Ugandan officials has paid off. We are happy that the
internal conflict has been resolved". (The New Vision, Uganda, 28 August
2000)
* Congo (RDC)/Ouganda. Bunia et Kisangani - Le 25 août, quelque 100
membres d'un groupe dissident du Rassemblement congolais pour la
démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML) ont déposé les armes, suite à
la médiation de ministres ougandais. Selon le journal New Vision, cette
reddition met fin à deux mois de chaos à Bunia, ville déchirée par les
problèmes entre les ethnies hema et lendu, crise qui a fait plus de 40.000
morts l'an dernier. Depuis deux mois, le RCD-ML était en proie à des
querelles de leadership, dégénérant en affrontements, ce qui a forcé
l'Ouganda à envoyer des troupes et une délégation à Bunia pour tenter de
restaurer le calme. - D'autre part, le porte-parole de l'armée ougandaise a
déclaré le 26 août que l'Ouganda avait terminé le retrait de toutes ses
forces des zones de démilitarisation en RDC. Il a toutefois précisé que son
gouvernement avait maintenu une force hors de Kisangani pour préserver la
sécurité de l'Ouganda "en particulier contre les forces soudanaises et
celles des rebelles des 'Allied Democratic Forces'". (IRIN, Nairobi, 28
août 2000)
* Congo (RDC). Morts à Bukavu - Le 26 août au soir, une explosion a fait
8 morts et une quarantaine de blessés à Bukavu. Quatre parmi les blessés
mourront le 29 août. Une grenade a explosé à 21h45 au centre ville à la
foire annuelle sponsorisée par la brasserie Bralima. Dans le mouvement de
panique qui a suivi, deux enfants ont aussi été piétinés par la foule. Le
gouverneur a promis une enquête. Mais les gens se posent des questions sur
l'implication des militaires qui assuraient la garde des lieux... 29 août.
Après la diffusion sur les ondes de Radio France international de
l'information venant de sources ecclésiastiques et de la société civile, où
il était question de la présence de militaires rwandais le soir de
l'attentat, une campagne a été lancée contre la société civile accusée de
connivence avec le gouvernement Kabila. Le 29 août au matin, quatre
personnes, dont les noms avaient paru sur la liste des délégués à
l'assemblée constituante voulue par le président Kabila, ont été arrêtées
et conduites à Goma. Une manifestation de protestation des étudiants a été
violemment dispersée par les militaires. Les quatre personnes, emmenées
d'abord à Goma (où sied le Q.G. du RCD), ont été ensuite transférées dans
une prison de Kisangani. 30 août. Deux militaires du RCD massacrent
sauvagement à leur domicile deux jeunes gens: Ndeko Zagabe et Mbuyi
Thibwabwa, dans le quartier de Nguba (Ibanda). Les deux jeunes (environs 25
ans) sont massacrés à coups de bêche, de pieux et de pilons "pour que leur
agonie se prolonge dans la souffrance", souligne notre informateur. Les
militaires sont bien connus par la population, attérrée par cette violence
aveugle. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 août 2000)
* Côte d'Ivoire. Appeal to delay elections - The Election Commission has
asked the military government to delay the presidential elections scheduled
for 17 September. The Commission wants the ballot put back to mid-October.
The Commission president, Honore Guie, said they needed more time to
register votes, prepare election guidelines and order and distribute
balloting materials. The government has so far not responded to the
request. (BBC News, 26 August 2000)
* Côte d'Ivoire. Presidential elections postponed - The military
government has announced that it is to postpone presidential elections due
to be held next month by five weeks. The elections are now scheduled to
take place on 22 October after originally being set for 17 September. The
electoral commission recommended the delay because it said vital
preparations for the poll were behind schedule. The military government has
promised they will be followed by parliamentary elections as part of the
full restoration of civilian rule. The commission president said more time
was needed to register voters, prepare election guidelines and order and
distribute balloting materials. (BBC News, 30 August 2000)
* Côte d'Ivoire. Présidentielle reportée - Le 26 août, la Commission
nationale électorale (CNE) qui organise et supervise le scrutin, a demandé
au gouvernement de reporter le premier tour de l'élection présidentielle,
prévu le 17 septembre, au 15 ou au 22 octobre. Le budget de l'élection ne
serait pas encore mis en place et le recensement des jeune électeurs (la
majorité passant de 21 à 18 ans) n'est pas encore terminé. Ce report
pourrait entraîner celui de la publication, très attendue, de la liste des
candidats retenus par la Cour suprême. - D'autre part, l'ancien président
Henri Konan Bédié, exilé en France, préconise l'union autour du candidat de
son parti, Emile Constant Bombet, à l'élection présidentielle. M. Bédié
maintient toutefois sa candidature au cas où "des événements inattendus la
rendraient nécessaire". Le général Gueï, chef de la junte, a récemment
déclaré que le retour de M. Bédié en Côte d'Ivoire était prématuré, car sa
sécurité ne pouvait pas être garantie. - Le 30 août, le ministre de la
Communication a annoncé que le gouvernement de transition a décidé de
reporter le premier tour de la présidentielle au 22 octobre avec, le cas
échéant, un second tour le 12 novembre. Les principaux partis politiques
n'ont pas émis d'objections. Mais le parti de l'ancien Premier ministre
Alassane Ouattara a demandé la récusation du président de la Cour suprême,
qui doit statuer sur l'éligibilité des candidats; récemment nommé à ce
poste, il est l'ancien conseiller juridique du général Gueï, également
candidat à la présidentielle. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 août 2000)
* Eritrea-Ethiopia. Russia bans Horn weapons export - Russia's President
Vladimir Putin has signed a decree banning the sale and delivery of weapons
to Eritrea and Ethiopia. The Russian ban is in line with a UN embargo
passed in May. Correspondents say Russia has supplied arms, worth millions
of dollars to the two neighbouring countries, who agreed in June to end
their two-year border war in the Horn of Africa. (BBC News, 29 August 2000)
* Ghana. Detention and abduction with impunity - In a public statement,
Amnesty International says a middle-aged couple are today in prison in
Ghana for protesting publicly about the abduction of their son by members
of the presidential guard. Amnesty International is concerned that the
Ghanaian authorities have prosecuted and detained them, and have not
investigated allegations of serious human rights violations against them
and their son by the security forces. On 16 August, Anthony Kofi Mensah
Djentuh (58), a former civil servant, and his wife Maria O'Sullivan-Djentuh
(49), a businesswoman, were convicted by a Circuit Tribunal in Accra, of
assaulting a public officer and offensive conduct. The charges are in
connection with their attempts to find out what had happened to their son,
Selassie O'Sullivan-Djentuh (23), after he was reportedly abducted and
assaulted on 15 January by members of the presidential guard. (Amnesty
International, 25 August 2000)
* Ghana. Girls in bondage - At least 2,500 young women are being held in
bondage in traditional religious shrines in south-eastern Ghana, despite
legislation outlawing an ancient practice, meant to atone for crimes
committed by family members of the women. According to Mr Justice Emile
Short, Commissioner for Human Rights and Administrative Justice, human
rights activists and NGOs have been negotiating for years now for the
release of the girls, but some of the shrine priests are recalcitrant.
Justice Short said that at least 2,800 young women serving in customary
servitude had been freed over the last few years after campaigns against
the practice called "Trokosi" by the Ewe people of Ghana's Volta Region.
"Trokosi" is also practised in parts of the Eastern and the Greater Accra
regions by the Ga-Adangne people. (BBC News, 30 August 2000)
* Kenya. MPs vote for more cash - Members of Parliament have voted to
increase their travelling allowances by almost threefold -- the latest in a
succession of pay hikes. The members increased their travelling allowances
from nearly $1,500 to $4,300 per month. The decision has been condemned by
the Kenyan public and even by President Moi. The pay rise follows
recommendations by the new Parliamentary Service Commission which deals
with remuneration and administration of the National Assembly. (BBC News,
24 August 2000)
* Kenya. Controversy over Titanium mining project - About three years
ago, Tiomin Resources Incorporated, a Canadian mining firm, moved into
Kenya's Kwale district on the coast and set up a titanium mining project.
With Kenya's economy in a tailspin and the country in the grip of a severe
drought, nobody realistically expected the US $137 million project to stir
up the kind of controversy it now has. What's gone wrong? Tiomin had
established there were huge deposits of titanium in the Mombasa and Kilifi
districts, and at Mambrui along the Kenyan coast In Toimin's view,
everything appeared fine. Not so, said an NGO, Action Aid, which had
commissioned experts from Kenyatta University to carry out a parallel
assessment. It's findings brought to like that Tiomin had a poor track
record on Madagascar. Sea pollution, there, now constitutes a real hazard
in the island largely due to the mining of titanium there. Returning from
field visits to sites in Kwale, the experts declared that the project
would, among other things, destroy the local landscape, expose the
residents to radio- active radiation, and change the area's soil chemical
conditions. A more immediate negative effect revolves around the amount of
compensation offered with residents now saying they will not accept
Tiomin's offer. The Action Aid report says the mining technology will have
to be quite sophisticated if cases of radioactivity in the area are to be
avoided. (Robert Oduol, ANB-BIA, Kenya, 25 August 2000)
Weekly anb0831.txt - End of part 3/7