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Weekly anb08242.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 24-08-2000      PART #2/5

* Congo (RDC). Echec du sommet de Lusaka  -  Le sommet que les membres de 
la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) avaient convoqué 
le 14 août à Lusaka, en Zambie, pour discuter du conflit en RDC, s'est 
clôturé le lendemain matin sur un aveu d'échec. Tout juste, le communiqué 
final réaffirme-t-il "le soutien à l'accord de cessez- le-feu en tant que 
seule base viable permettant une résolution du conflit" et regrette-t- il 
que les violations de la trève se poursuivent. Les pays de la SADC ont 
échoué dans leur tentative de convaincre le président Kabila d'appliquer 
les accords de Lusaka, signés il y a un an. Celui-ci a maintenu son refus 
de permettre le déploiement des casques bleus de l'Onu dans les régions 
sous contrôle de l'armée gouvernementale. Il a également refusé de discuter 
de la médiation de l'ancien président du Botswana, Ketumile Masire, chargé 
par l'OUA de coordonner le dialogue intercongolais mais qui aurait, selon 
les autorités congolaises, adopté un parti pris en faveur des rebelles. 
L'idée de sanctions contre Kinshasa aurait circulé dans les coulisses de la 
conférence, mais celles-ci ne sont pas envisagées "pour l'instant", a 
indiqué le président zambien Chiluba. - Le 16 août cependant, M. Chiluba 
annoncait que le président Kabila avait accepté de fournir les garanties 
nécessaires au déploiement d'une force de l'Onu dans son pays. Mais cette 
nouvelle fut démentie par le ministre congolais des Affaires étrangères, M. 
Yerodia, qui affirmait qu'il était "hors de question que les troupes de 
l'Onu se déploient à Kinshasa ou dans d'autres grandes villes contrôlées 
par le gouvernement". M. Yerodia a également déclaré qu'il préférerait voir 
l'ex-président sud-africain Frederick De Klerk assurer la médiation, plutôt 
que M. Masire; le porte-parole de M. De Klerk a dit celui-ci prêt à 
considérer favorablement la demande pourvu qu'elle soit appuyée par tous 
les belligérants. - D'autre part, le même jour, le secrétaire général de 
l'Onu, M. Kofi Annan, a déclaré que les Nations unies doivent repenser leur 
rôle en RDC. "Le rôle que la mission peut jouer dans les circonstances 
actuelles n'est pas clair", écrit M. Annan, recommandant la prolongation de 
son mandat pour un mois et non pour six mois comme c'est de coutume. 
Toutefois, le secrétaire général entend dépêcher, dès la semaine prochaine, 
un envoyé spécial à Kinshasa afin de "persuader" le président Kabila 
d'accepter le déploiement des casques bleus.  (ANB-BIA, de sources 
diverses, 18 août 2000)

* Congo (RDC). Reprise des combats?  -  Le 16 août, le Mouvement de 
libération du Congo (MLC, soutenu par l'Ouganda) a accusé l'armée de 
Kinshasa de poursuivre ses attaques sur ses positions dans la province de 
l'Equateur. "Le 543e bataillon des FAC (Forces armées congolaises, 
gouvernementales) a attaqué nos positions le 15 août à Bogenye, sur le 
fleuve Congo", a affirmé à l'AFP le chef du MLC, Jean-Pierre Bemba. Il a 
assuré que ses hommes avaient tué 60 assaillants et capturé 60 militaires, 
dont le commandant du bataillon. - Le 18 août, le porte-parole du 
Rassemblement des Congolais pour la démocratie (RCD-Goma, soutenu par le 
Rwanda) a indiqué que l'armée de Kabila préparait une offensive généralisée 
contre Kisangani, appuyant ses dires sur une recrudescence des mouvements 
sur l'aérodrome d'Ikela, où arriveraient des avions en provenance d'Ukraine 
et de la base militaire de Kamina, amenant dans l'Equateur des chars de 
combat. Selon lui, cette menace aurait relancé les efforts des trois 
mouvements rebelles congolais pour constituer un front commun et une armée 
commune; mais on doit souligner que toutes les tentatives de rapprochement 
entre les trois groupes ont échoué jusqu'ici.  (La Libre Belgique, 18-19 
août 2000)

* Congo (RDC). Diplomates américains expulsés  -  Les autorités de Kinshasa 
ont décidé d'expulser deux diplomates américains, a annoncé le 18 août le 
ministre congolais des Affaires étrangères, qui leur reproche "un 
comportement incompatible avec leur statut de diplomates". Denis Burgess, 
conseiller culturel, et Roger James Morgan, conseiller politique, ont 48 
heures pour quitter la RDC. Le journal progouvernemental L'Avenir a accusé 
les deux diplomates d'avoir participé à un complot en vue de renverser le 
président Kabila. Les Etats-Unis ont averti qu'ils prendraient des "mesures 
appropriées" pour répondre à l'expulsion, affirmant leur "pleine confiance 
dans l'intégrité et la prudence de ces deux diplomates". Le 21 août, deux 
diplomates congolais ont en effet été expulsés par Washington. - D'autre 
part, le secrétaire général de l'Onu a désigné l'ex- président du Nigeria, 
le général Abdusalami Abubakar, comme émissaire chargé de convaincre 
Kinshasa de la nécessité de coopérer avec les Nations unies.  (ANB-BIA, de 
sources diverses, 21 août 2000)

* Congo (RDC). Inauguration du "Parlement"  -  Le 21 août à Lubumbashi, au 
cours d'une cérémonie officielle, le président Kabila a déclaré qu'il 
cédait le pouvoir législatif à l'Assemblée constituante et 
législative-Parlement de transition (ACL-PT). Comme cette assemblée est 
considérée comme un sabotage des accords de paix de Lusaka, aucun 
ambassadeur occidental n'a assisté à la cérémonie. Le "partage de pouvoir" 
reste d'ailleurs assez théorique, car les membres de cette ACL-PT demeurent 
proches du pouvoir: 240 d'entre eux ont été désignés par une commission de 
sélection et 60 autres ont été directement nommés par le président Kabila. 
Les principaux partis n'y ont pas de représentants. Ainsi, les 267 députés 
présents ont estimé que les accords de Lusaka étaient dépassés et ont 
récusé le facilitateur Ketumile Masire.  (ANB-BIA, de sources diverses, 22 
août 2000)

* Congo (RDC). Nouveaux affrontements en Ituri  -  Des affrontements 
interethniques ont repris dans la région de Bunia, contrôlée par l'aile du 
RCD de Wamba dia Wamba. Dans la semaine du 14 août, des combats ont mis aux 
prises les Lendu et les Hema, et une centaine de ces derniers ont été tués 
dans des conditions qui rappellent les pratiques du génocide: maisons 
brulées, civils massacrés à l'arme blanche, etc. Présenté comme "ethnique", 
le conflit a en réalité des causes économiques et politiques: des rivalités 
foncières opposent les agriculteurs Lendu aux éleveurs Hema et les 
divisions croissantes au sein du RCD exacerbent la crise. Le rôle équivoque 
de l'armée ougandaise a également été dénoncé par l'organisation Human 
Rights Watch; certains officiers soutiendraient ouvertement les Hema contre 
la majorité Lendu, et l'armée ougandaise aurait participé à des pillages et 
des exactions contre les civils.  (D'après Le Soir, Belgique, 24 août 2000)

* Congo (RDC). Remaining defiant  -  16 August: Congo RDC has denied claims 
by Zambia's President Chiluba, that it has guaranteed the safety of United 
Nations peacekeeping forces to be deployed in Congo. Mr Chiluba, who is 
trying to mediate in Congo's civil war said that a Congolese delegation has 
accepted the deployment of UN troops. But on his return from Lusaka, the 
Congolese Foreign Minister denied the comments saying that Congo is 
categorically opposed to the deployment of UN troops. The UN is now 
re-evaluating plans to send 5,500 observers to Congo. 18 August: The United 
Nations appoints the former President of Nigeria, General Abubakar, as its 
special envoy to Congo. Gen. Abubakar will travel to the region to make 
clear to President Kabila that co-operation with the UN and its mission in 
Congo is essential. Congo's government announces that two US diplomats have 
been expelled, accused of plotting against the government and planning to 
kill President Kabila. 21 August: President Kabila inaugurates a new 
transitional assembly. He said the 300-strong assembly, based in 
Lubumbashi, will enable the Congolese people to participate in the running 
of the country. A government-appointed commission selected most of the 
assembly members; President Kabila himself chose the rest. 22 August: The 
UN Security Council criticises President Kabila for unilaterally 
inaugurating the transitional parliament. The UN says the decision shows a 
lack of commitment to the Lusaka peace accord which demands full 
participation by all factions in the country's political structures. 23 
August: President Kabila tells the BBC that he will not honour the Lusaka 
peace accord as it does not take into consideration the sovereignty of 
Congo. The same day, Congo announces the suspension of the Lusaka peace 
accord.  (ANB-BIA, Brussels, 24 August 2000)

* Côte d'Ivoire. Gueï dans la course à la présidence  -  Le 9 août, le 
général Robert Gueï, chef de la junte au pouvoir depuis le 24 décembre 
dernier, s'est lancé officiellement dans la course à la présidence, en 
déposant sa candidature auprès de l'ancien parti au pouvoir (du président 
déchu Bédié), le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI). Cette annonce 
a provoqué des ondes de choc et le PDCI a reporté sa convention censée 
désigner son candidat durant le week-end du 12-13 août. On apprenait 
ensuite que le général Gueï ne sollicitait plus l'investiture du PDCI, mais 
restait "candidat au-dessus des partis". Alors que les états-majors 
politiques s'attendaient déjà à un report du scrutin, le président de la 
Commission nationale électorale a annoncé, le 15 août au soir, que 
l'élection présidentielle aura bien lieu le 17 septembre. La campagne du 
général Gueï a commencé sur deux thèmes: l'héritage d'Houphouet-Boigny et 
la stabilité du pays. Il explique que la nation est menacée et qu'il est le 
garant de la paix. Mais déjà des centaines de jeunes ont défilé dans les 
rues d'Abidjan, en une grande manifestation contre la junte au pouvoir, 
réclamant la démission du général Gueï. - Le 17 août, date limite, à 
minuit, 19 candidatures à la présidentielle avaient été déposées auprès de 
la Commission électorale nationale, dont celle du chef d'Etat déchu, Henri 
Konan Bédié. Celui-ci a annoncé qu'il comptait rentrer en Côte d'Ivoire le 
3 septembre pour la campagne de l'élection présidentielle. Mais le 19 août, 
le PDCI, réuni en convention, n'a pas investi M. Bédié (seul un quart des 
quelque 3.000 délégués a voté pour lui), mais bien Emile Constant Bombet, 
ancien ministre de l'Intérieur, qui a été choisi avec 36% des voix. M. 
Bombet semble être par excellence un candidat de compromis, capable de 
ressouder l'unité nationale.  (ANB-BIA, de sources diverses, 21 août 2000)

* Côte d'Ivoire. Young people demand Guei's resignation  -  17 August: 
Thousands of youths chanting anti-junta slogans, march through Abidjan in 
the first major public display of anti-government sentiment since the 
december coup. The protestors are demanding that junta leader, General 
Robert Guei, step down if he runs for President in the 17 September 
elections to restore civilian rule. The same day, 19 people register with 
the National Electoral Commission as candidates in the presidential 
election scheduled for 17 September. 20 August: Côte d'Ivoire's ousted 
president, Konan Bédié, has failed in his bid to become his party's 
candidate in the presidential elections. He lost the Democratic Party 
nomination to his former interior minister, Emile Constant Bombet. 
(ANB-BIA, Brussels, 21 August 2000)

* Erythrée-Ethiopie. Mission de paix de l'Onu @BODY_1  Dans ses 
recommandations, le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a déclaré 
qu'une mission de la paix de l'Onu en Ethiopie et en Erythrée nécessiterait 
une force militaire totale de 4.200 personnes, dont 220 observateurs 
militaires, trois bataillons d'infanterie et des unités de soutien. Dans le 
cadre de l'accord de paix d'Alger, les deux pays avaient proposé que 
l'opération de maintien de la paix s'achève par un accord sur la 
démarcation de la frontière contestée. Le porte-parole de M. Annan a 
précisé, le 10 août, que la mission de l'Onu surveillerait le redéploiement 
des forces éthiopiennes sur les positions qu'elles occupaient le 6 mai 
1998, et contrôlerait également la position des forces érythréennes qui 
doivent se tenir à une distance de 25 km des forces éthiopiennes 
redéployées. Cette mission surveillera aussi la zone de sécurité 
temporaire, coordonnera et fournira une assistance technique au 
déminage.  (IRIN, Nairobi, 11 août 2000)

* Eritrea-Ethiopia. Aftermath of war  -  14 August: UN Security Council 
members generally endorse proposals by the Secretary-General, Kofi Annan, 
for a large UN peacekeeping force to monitor an accord halting the border 
war. In an initial debate, they stress that a ceasefire is not enough. 18 
August: Ethiopia says its nationals in Eritrea are being persecuted in the 
aftermath of the war. The Ethiopian government says 30,000 Ethiopians are 
being held in concentration camps inside Eritrea and another 20,000 have 
been forced out of the country since the peace deal was signed. 22 August: 
MISNA reports that the Eritrean Government has recently instituted a 
commission to assist the future UN peacekeeping force for Eritrea and 
Ethiopia. The commission will be presided by Andeberhane Woldegiorgis, 
right hand man of Eritrea's President Afeworki.  (ANB-BIA, Brussels, 23 
August 2000)

* Ghana. Kangaroo police post  -  Investigations have shown that the 64th 
Infantry Regiment, popularly called the Commando Unit of the Ghana Armed 
Forces, are operating an illegal police station at the military 
headquarters, Burma Camp., Accra. The soldiers arbitrarily arrest civilians 
from town, and interrogate and detain them there. The self- appointed 
soldiers/police operate without the knowledge of the authorities.  (The 
Accra Mail, Ghana, 18 August 2000)

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