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CEN-Congo RDC



COURAGE "LE SEIGNEUR TON DIEU EST AU MILIEU DE TOI" (SO 4, 17)

Message des Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo aux 
catholiques et à tous les hommes de bonne volonté

Chers frères et sœurs,

1.	Réunis à Kinshasa en Assemblée Plénière ordinaire, du 10 au 15 juillet 
2000, nous, Cardinal, Archevêques et Evêques de la Conférence Episcopale 
Nationale du Congo, vous adressons ce message d'espérance et 
d'encouragement. Nous sommes venus de nos diocèses, des quatre coins de 
notre grand pays, certains franchissant même les frontières des pays 
étrangers, afin de prendre part à cette Assemblée. Ce faisant, nous avons 
voulu une fois de plus manifester de façon claire et sans équivoque "notre 
conviction unanime sur la volonté d'unité du pays dans son intégrité 
territoriale" et être "un signe d'espérance qui doit aider à surmonter les 
épreuves et les drames actuels"  Loué soit Dieu qui nous a accordé cette 
grâce de pouvoir nous rencontrer.

2.	Autant nous nous réjouissons de nous être retrouvés en grand nombre dans 
la capitale, siège de notre Conférence épiscopale, autant nous regrettons 
que, à cause de la guerre, certains membres de notre assemblée n’aient pas 
pu être avec nous, alors qu’ils l’avaient ardemment désiré. Nous pensons 
d’une manière spéciale à S.E. Mgr Emmanuel KATALIKO, Archevêque de Bukavu, 
qui, alors qu’il rentrait dans son diocèse après avoir pris part à la 
réunion statutaire du Comité permanent tenue à Kinshasa du 31 janvier au 05 
février 2000, s’est vu empêché de regagner son diocèse et relégué de force 
au diocèse de Butembo-Beni depuis le 12 février jusqu’à ce jour. Nous 
protestons énergiquement contre cette relégation et marquons notre 
désapprobation pour le mensonge entretenu à ce sujet. Nous exigeons que, 
sans condition, le Prélat soit laissé libre de regagner son siège épiscopal.

Situation actuelle inacceptable

Chers frères et sœurs,

3.	Depuis bientôt deux ans, notre pays est divisé par une guerre 
d’agression et d’occupation. Dans les territoires occupés, les armées 
d’agression et d’occupation en provenance du Rwanda, du Burundi et de 
l’Ouganda règnent en maîtres. Dans le territoire sous contrôle 
gouvernemental, la population se plaint des exactions posées par des 
soldats incontrôlés et indisciplinés. Par ailleurs, des milices tuent, 
pillent et spolient les populations. Des tensions ethniques sont 
exacerbées, poussant jusqu’à des massacres horribles. Le pays donne 
l’impression d’être devenu un domaine sans propriétaire où les étrangers 
vont et viennent, font tout ce qu’ils veulent et comme ils veulent. C’est 
le règne de la confusion et de l’anarchie. Quelle humiliation que 
d’assister impuissants au spectacle macabre de mort et de désolation parmi 
la population civile congolaise ! Un spectacle orchestré par deux armées 
étrangères venues jusqu’au cœur de notre pays, à Kisangani, à plus de 1.000 
km de leurs frontières, pour se battre entre elles, causant la mort de ceux 
qu’ils prétendent libérer !

4.	Les conséquences de cette guerre sont nombreuses : pertes énormes en 
vies humaines, propagation des maladies, pillage éhonté de notre patrimoine 
économique, destruction systématique de la faune, de la flore et des 
infrastructures socio-économiques du pays et de l’Eglise. Une pauvreté 
extrême se fait sentir à travers tout le pays. L’insécurité règne dans 
toutes les provinces. Tout ceci engendre frustrations et mécontentements, 
divisions et rancœurs, haines et règlements de comptes.

5.	Cette guerre paralyse aussi la vie pastorale de notre Eglise : exil 
forcé des pasteurs loin de leurs diocèses, déplacement massif des fidèles, 
isolement de certaines paroisses coupées du reste de leur diocèse, années 
blanches dans certains Grands Séminaires et écoles, difficulté d’organiser 
des rencontres entre pasteurs au niveau provincial et national.

6.	Pourtant, dans notre message de Nairobi en novembre 1999, nous 
demandions à tous que la nouvelle Constitution, toutes les nouvelles 
Institutions du Pays pour la 3ème République, bref le nouvel ordre 
politique tant attendu par le peuple congolais soit, à la suite du Dialogue 
National, mis en place au plus tard le 30 juin 2000 . Au contraire, nous 
avons passé le 40ème anniversaire de l’indépendance du pays dans la 
morosité, les gémissements et les pleurs.

7.	Nous constatons au même moment que nombreux sont ceux qui veulent que 
des solutions soient vite trouvées dans le cadre du dialogue 
inter-Congolais ; mais il y en a qui, à l’intérieur comme à l’extérieur, 
cherchent à conquérir ou conserver le pouvoir par la force ! Ces derniers 
préfèrent la division et font tout pour que le dialogue entre Congolais 
n’ait pas lieu.  Ainsi le fait que la fin de la guerre tarde à venir les 
arrange fort bien. Il en va également de ceux qui s’enrichissent de manière 
scandaleuse et veulent exploiter à moindres frais les richesses dont 
regorge le Congo. Ils souhaitent que la guerre ne prenne jamais fin

Voies pour une paix durable

8.	Au regard de ce sombre tableau du pays, nous demandons aux dirigeants 
des pays voisins et frères qui nous font la guerre de retirer leurs forces 
armées du territoire congolais et de chercher la solution des problèmes par 
la négociation. On ne résout pas les problèmes par la force des armes et la 
violence.

9. 	Au monde extérieur, à la communauté internationale, aux pays 
partenaires du Congo qui influencent les événements dans notre pays et aux 
groupes d’intérêts qui cherchent à s’accaparer des richesses de notre pays, 
nous rappelons la volonté ferme et unanime de tout notre peuple à garder 
son pays uni. Nous disons encore une fois : NON à la balkanisation ; NON à 
toute forme de colonisation. “ L’intégrité territoriale et la souveraineté 
nationale ne sont pas négociables ”  Le peuple congolais ne veut pas vivre 
chez lui comme dans un territoire conquis. Il refuse énergiquement tout 
nouvel esclavage. Que les Nations Unies s’engagent à mettre fin à cette 
guerre et à faciliter le dialogue entre Congolais.


10. 	Au gouvernement, nous demandons de laisser les Congolais libres de se 
réunir pour discuter entre eux de l’avenir du pays. Nous exigeons que le 
dialogue inter-congolais ait lieu, dans les meilleurs délais, afin 
d’établir le nouvel ordre politique et les institutions démocratiques en 
vue d’un Etat de droit. Organiser la vie politique dans une seule partie du 
pays est une consécration de la balkanisation du Congo. Dans cet ordre 
d’idées, nous insistons pour que soit garantie la libre circulation des 
personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national et que soit 
traitée en priorité la question de la “ nationalité ”, dans la vérité et 
sans passions, dans le respect du droit et non par l’arbitraire de la force.

11. 	A nos frères et sœurs qui se disent rebelles, nous disons de ne pas 
vendre cyniquement le pays en servant la cause des étrangers et leurs 
intérêts égoïstes. Quel partenariat entretiennent-ils avec les agresseurs 
quand  ceux-ci n’ont même pas d’égard envers eux ? Qu’ils se ressaisissent 
et reviennent sur le chemin de l’amour de la patrie au nom de leur propre 
dignité. Le recours aux armes pour la conquête du pouvoir est un acte 
antidémocratique qui nous répugne et que nous dénonçons énergiquement.

12. 	A tous ceux qui sont meurtris par les affres de cette guerre, 
spécialement à vous nos frères et sœurs de Kisangani, nous demandons de ne 
point désespérer. Dans ces souffrances, nous restons unis à vous. Saint 
Paul a écrit : “ Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec 
lui ”  . Nous nous sentons blessés et humiliés avec vous. Nous vous 
soutenons par la prière, vous encourageons à tenir bon dans la foi et 
demandons à tous nos compatriotes de poser des actes de solidarité envers vous.

13.	Aux chrétiens de notre pays, spécialement aux laïcs catholiques, nous 
demandons de prendre conscience de la nécessité de leur participation 
active à la prise des décisions qui ont un impact  sur la marche de la vie 
collective. Soyez-y présents en tant  que chrétiens et apportez-y la 
lumière du Christ. N’attendez pas la permission des Evêques pour vous 
engager dans la politique et ne leur demandez pas de le faire à votre 
place. C’est bien là le domaine de votre sanctification.

14.	A l’ensemble de notre peuple, nous rappelons de prendre conscience de 
notre responsabilité dans ce qui nous arrive. Nous demandons à tous les 
Congolais de cultiver le sens du bien commun et l’amour de la patrie, et de 
rester lucides, exigeants et critiques envers les dirigeants. Ne nous 
laissons pas manipuler par des discours mensongers et démagogiques. Nous 
devons avoir entre nous, filles et fils du Congo, et envers tous, des 
sentiments de justice et de paix, poser des actes de solidarité et de 
partage, de pardon et de réconciliation. Il importe que nous évitions de 
proférer des paroles, de poser des actes et d’entretenir dans nos cœurs des 
sentiments qui risquent d’attirer sur nous la malédiction et non la 
bénédiction. Nous  devons rester attentifs à ne pas jouer, sans nous en 
rendre compte, le jeu de ceux qui veulent nous détruire en nous divisant et 
même en nous armant les uns contre les autres. Ne cultivons pas les 
sentiments de haine envers les peuples des pays agresseurs. Ils sont nos 
frères . Ouvrons-nous mutuellement les portes de la fraternité.

15. 	Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui entendent le cri de 
détresse de notre peuple congolais et qui y répondent généreusement. Nous 
remercions en particulier Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II pour ses marques 
de sympathie envers notre pays. Le Saint-Siège est souvent l’unique 
instance qui, dans la communauté internationale, élève immédiatement la 
voix pour protester contre les violations des droits humains en général et 
appeler au secours en faveur des populations meurtries d’Afrique en 
particulier. Nous en sommes édifiés. Nous n’oublierons jamais la communion 
des Eglises sœurs ni l’appui de certains organismes internationaux animés 
de bonne volonté et de vraie compassion.

Exhortation finale

Chers frères et sœurs,

16. 	“ Tous m’ont abandonné (…). Le Seigneur , lui, m’a assisté et m’a 
rempli de force ”, a écrit Saint Paul . Le Seigneur, lui, en effet ne nous 
abandonne pas : il est le vrai berger qui nous accompagne . A lui qui a 
vaincu la mort appartient l’univers.  Que les épreuves et les humiliations 
du moment présent contribuent à la purification de nos esprits et de nos 
cœurs. Tout en dénonçant cette situation d’injustice et de violations 
flagrantes de nos droits inaliénables en tant que nation, nous vous 
exhortons à ne point perdre courage. En cette année du Grand Jubilé, fixons 
notre regard sur le Christ qui a donné sa vie pour notre salut. “ Que tes 
mains ne défaillent pas ! Le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi, héros 
sauveur ! ”  . Par les prières, les jeûnes et la pratique de l’aumône, 
soyons plus solidaires que jamais.

17.	Que Dieu nous protège et nous bénisse. Par l’intercession de la Vierge 
Marie, Reine de la Paix et Reine du Congo, qu’il accorde à notre pays le 
don de la Paix.


Fait à Kinshasa, le 15 juillet 2000.


Les membres présents à la XXXIVème Assemblée plénière de la C.E.N.C. et 
signataires du document, selon l’ordre alphabétique

01. AMSNI Elie,			Evêque de Sakania-Kipushi
02. BANGA Joseph,			Evêque de Buta
03. BULAMATARI Dominique,	Evêque Auxiliaire de Kinshasa
04. DHEJJU Léonard,		Evêque de Bunia
05. DJOMO Nicolas,			Evêque de Tshumbe
06. DOMBA Richard,		Evêque de Dungu-Doruma
07. ETSOU Frédéric,			Archevêque de Kinshasa
08. KABONGO Eméry,		Archevêque-Evêque de Luebo
09. KABOY Théophile,		Evêque de Kasongo
10. KALALA Jean Anatole,		Evêque de Kamina
11. KASANDA Bernard,		Evêque Auxiliaire de Mbuji-Mayi
12. KASANDA Léonard, 		Evêque de Luiza
13. KEMBO Gabriel,			Evêque de Matadi
14. KIMPINDE Dominique,		Evêque de Kalemie-Kirungu
15. KISONGA Edouard,		Evêque Auxiliaire de Kinshasa
16. KUMUONDALA Joseph, 	Archevêque de Mbandaka
17. LESAMBO Léon,			Evêque d’Inongo
18. LUKUMWENA Stanislas,	Evêque de Kole
19. MAMBE Paul,			Evêque de Kindu
20. MASENGO Valentin,		Evêque de Kabinda
21. MBADU Joachim,		Evêque de Boma
22. MBOGHA Charles,		Evêque d’Isiro-Niangara
23. MBUKA Cyprien,		Evêque Auxiliaire de Boma
24. MBWOL Louis,			Evêque d’Idiofa
25. MUDISO Gaspard,		Evêque de Kenge
26. MUKENGE Godefroid,		Archevêque de Kananga
27. MULUMBA Gérard,		Evêque de Mweka
28. MUNUNU Edouard,		Evêque de Kikwit
29. NDAY Jérôme,			Evêque de Kongolo
30. NGOY Nestor,			Evêque de Manono
31. NKIERE Philippe,		Evêque de Bondo
32. NLANDU Daniel,		Evêque Auxiliaire de Kinshasa
33. NSIELELE Fidèle,		Evêque de Kisantu
34. NZALA Louis,			Evêque de Popokabaka
35. SIKULI Melchisedech,		Evêque de Butembo-Beni
36. SONGA-SONGA Floribert	Archevêque de Lubumbashi
37. TAFUNGA Jean-Pierre,		Evêque de Kilwa-Kasenga
38. LEMBI Camille,			Evêque nommé d’Isangi
39. LIKATENU Damien,		Administrateur diocésain de Kolwezi		


(DIA)


L’ARCHEVEQUE DE KINSHASA A LA TETE DU COMITE PERMANENT DES EVEQUES DE LA 
CONFERENCE NATIONALE DU CONGO (C.E.N.C.)

- Mgr Kataliko, archevêque de Bukavu, en relégation à Butembo en territoire 
occupé, en devient le vice-président

Kinshasa, le 17 juillet 2000  (D.I.A.)  La 34ème assemblée plénière de la 
CENC tenue à Kinshasa du 10 au 15 juillet 2000 a été marquée par le 
renouvellement des commissions épiscopales composant le comité permanent 
des évêques. Le cardinal Frédéric Etsou, archevêque de Kinshasa, assure 
désormais la présidence dudit comité pour un mandat de 4 ans. Il en a été 
une fois le vice-président. Le vice-président qui assistera le pasteur de 
Kinshasa dans sa nouvelle charge est Mgr Emmanuel  Kataliko. Celui-ci, 
rentrant dans son diocèse après la réunion statutaire du comité permanent 
organisé à Kinshasa du 31 janvier au 5 février 2000, a été empêché par les 
autorités du mouvement rebelle congolais pro-rwandais RCD/Goma de rejoindre 
son diocèse. Depuis le 12 février 2000 jusqu’à aujourd’hui, le prélat est 
relégué de force à Butembo. Dans leur déclaration du 15 juillet 2000 
publiée à Kinshasa à l’issue de leur 34ème assemblée plénière, ses confères 
ont  exigé que Mgr Emmanuel Kataliko soit laissé libre de regagner son 
siège épiscopal et ce sans condition.

- L’ancien président de l’épiscopat du Congo-Kinshasa dans la commission 
épiscopale du Séminaire et clergé
	Les deux présidents élus et les quatre archevêques que sont NN.SS. 
Monsengwo (Kisangani), Songa-Songa (Lubumbashi), Mukenge (Kananga) et 
Kumuondala (Mbandaka) sont les membres du comité permanent aux quels 
s’ajoutent les présidents et les délégués des huit commissions épiscopales 
de la CENC.  Ces commissions, une première, sont formées cette fois par 
cinq prélats. La commission épiscopale de la Doctrine de la foi est 
présidée par Mgr Bolangi, évêque de Budjala, et elle compte comme 
membres  NN.SS Mudiso ( évêque de Kenge), Gapangwa (Uvira), Sikuli 
(Butembo-Beni) et Nlandu, ce dernier étant évêque auxiliaire de Kinshasa. 
La commission épiscopale de l’Evangélisation est placée sous la présidence 
de Mgr Kembo( évêque de Matadi) qui est assisté par NN.SS Mbadu (Boma), 
Nkiere (Bondo), Mokobe (Bokungu-Ikela) et Kisonga. Ce prélat est un évêque 
auxiliaire de Kinshasa. La commission épiscopale de l’Education chrétienne 
a à sa tête Mgr Kimpinde, évêque de Kalemie-Kirungu. Les membres de sa 
commission sont NN.SS. Amsini ( évêque de Sakania-Kipushi), Mbwol (Idiofa), 
Banga( Buta) et Bernard Kasanda, évêque auxiliaire de Mbuji-Mayi. La 
commission  épiscopale du Séminaire et clergé a comme président Mgr 
Mulumba, évêque de Mweka, et ses quatre autres membres sont : NN.SS. Ngabu 
(évêque de Goma), Mununu (Kikwit), Nsielele (Kisantu) et Domba (Dungu-Doruma).

-Le vice-président sortant Mgr Kabongo dans la commission épiscopale pour 
l’Apostolat des laïcs

La commission épiscopale Caritas-développement est dirigé l’évêque de 
Popokabaka, Mgr Nzala, secondé par NN. SS. Tafunga (Kilwa-Kasenga), Mayemba 
(Lolo), Kataka (Wamba) et Léonard Kasanda, évêque de Luiza. Présidée par 
Mgr Dhejju,  évêque de Bunia, la commission épiscopale pour l’Apostolat des 
laïcs compte en son sein NN. SS. Kabongo, archevêque-évêque de 
Luebo,   Lesambo ( évêque d’Inongo), Kalala (Kamina) et Bulamatari, évêque 
auxiliaire de Kinshasa.  La direction de la commission épiscopale pour les 
Religieux est confiée aux soins de l’ordinaire d’Isiro-Niangara, Mgr 
Mbogha. Celle-ci compte comme membres NN.SS. Runiga (Mahagi-Nioka), Nday 
(Kongolo), Lukumwena (Kole) et Mbuka, évêque auxiliaire de Boma. La 
commission épiscopale Justice et paix est présidée par Mgr Kaboy, évêque de 
Kasongo. Celui-ci est assisté par NN.SS. Nkinga (évêque de Lisala), Matondo 
(Molegbe), Masengo (Kabinda) et Lembi (Isangi).

	Des observateurs avertis soulignent qu’en dépit de la guerre qui divise le 
pays, ces nominations des évêques, oeuvrant dans les parties occupées et 
non occupées du Congo-Kinshasa, montrent que l’Eglise catholique locale 
demeure à jamais unie autour du Christ.(D.I.A.)
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*  Le soleil n'oublie pas un village parce qu'il est petit...         *
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*  The sun does not forget a village just because it is small...      *
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