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Weekly ANB1218_01.txt #5
- Subject: Weekly ANB1218_01.txt #5
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 18 Dec 2003 15:42:00 +0100
ANB-BIA - Av. Charles Woeste 184 - 1090 Bruxelles - Belg TEL **.32.2/420 34 36 fax /420 05 49 E-Mail: editor at anb-bia.org _____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-12-2003 PART #1/5* Afrique. Filles déscolarisées - Le nombre de filles exclues chaque année du système scolaire en Afrique subsaharienne est passé de 20 millions en 1990 à 24 millions en 2002, révèle l'Unicef dans son rapport sur la "Situation des enfants dans le monde 2004", publié le 11 décembre. Le rapport indique que l'Afrique subsaharienne est la région qui a le plus besoin de fonds supplémentaires pour l'éducation. Dans les initiatives de scolarisation, les obstacles que rencontrent les filles ne sont souvent pas pris en compte. De plus, en moyenne, les filles abandonnent leurs études plus tôt que les garçons. Le rapport considère l'éducation comme un droit humain, et non un privilège ou le résultat logique du progrès économique. Quand l'éducation est considérée comme un droit, les gouvernements sont obligés de mobiliser les ressources nécessaires pour que tous les enfants puissent avoir une éducation de qualité. Le rapport propose un plan d'actions et demande à intensifier les efforts pour relever les défis qui empêchent la scolarisation des filles. (D'après PANA, Sénégal, 11 décembre 2003)
* Afrique. Conférence panafricaine sur l'eau - La Conférence panafricaine sur la mise en oeuvre et le partenariat dans le domaine de l'eau (PANAFCON) s'est achevée le 12 décembre. Près de 45 ministres africains responsables de l'eau et de l'environnement ont concentré leurs travaux sur les pays susceptibles de ne pas atteindre les objectifs du Millénaire. En Afrique, plus de 300 millions de personnes n'ont pas un accès aisé à l'eau potable, et 14 pays souffrent d'une pénurie d'eau. Les ministres ont convenu de créer, l'année prochaine, une unité nationale sur l'eau et son assainissement. Ils ont lancé plusieurs initiatives, telles que l'Agence africaine de l'eau, qui prévoit un budget de plus de 600 millions de dollars pour financer des projets de ressources en eau et d'assainissement à moyen terme. Ils ont également signé une déclaration commune avec la Commission européenne sur la mise en oeuvre d'un partenariat pour l'eau. (D'après NewsPress, 12 décembre 2003)
* Afrique. Aide économique chinoise - La Chine a promis de poursuivre son aide économique en faveur des pays africains et demandé aux nations développées d'alléger le fardeau de la dette extérieure du continent. Les promesses de Beijing ont été annoncées le 13 décembre à Addis-Abeba, à l'ouverture du second Forum de coopération Chine-Afrique, qui adoptera un "Plan d'action d'Addis-Abeba". Dans le cadre d'un Plan d'action 2004-2006, la Chine entend encourager ses entreprises à développer en Afrique des projets individuels ou en joint-venture pour renforcer la sécurité alimentaire et intensifier les exportations du continent. Le développement des infrastructures devraient figurer en bonne place de l'agenda, afin que les entreprises chinoises prennent une part plus active, entre autres, dans les secteurs du transport, des télécommunications, de l'énergie, de la distribution de l'eau et de l'électricité. Par ailleurs, la Chine va lancer, dans la première moitié de 2004, des négociations avec les pays africains les moins développés relatives à un accord sur l'application d'un régime préférentiel sans droits de douanes pour certains produits destinés au marché chinois. Déjà avant le Forum, la Chine a signé des protocoles pour l'allégement et l'annulation de la dette de 31 pays africains d'un montant total de 10,5 milliards de yens ($1 = 8,3 yens). (PANA, Sénégal, 14 décembre 2003)
* Afrique. Vente d'ivoire - Il y a davantage d'ivoire en vente que d'éléphants vivants en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Nigeria, trois pays clés dans le commerce de l'or blanc, dénonce un rapport publié par le WWF et TRAFFIC, le réseau de surveillance du commerce de la flore et de la faune sauvage. Ce négoce est pourtant interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction. Dans ces trois pays, plus de 4 tonnes d'ivoire sont mises en vente, ce qui équivaut aux défenses de plus de 760 éléphants, alors qu'il n'en resterait que 543 dans ces zones. Selon TRAFFIC, une grande partie de cet ivoire proviendrait du Congo-RDC, du Cameroun, de la Centrafrique et du Gabon, pays où les mesures de protection de l'éléphant sont très compliquées à mettre en place. (Libération, France, 16 décembre 2003)
* West Africa. Ivory trade thrives - A lively illegal trade in ivory is now flourishing in three populous states in West Africa, conservation groups say. They found more ivory in Nigeria, Côte d'Ivoire and Senegal than the countries' own elephant populations could produce. The wildlife trade monitoring network, Traffic, and the global conservation group World Wildlife Fund (WWF) say West Africa's vibrant ivory markets spur the poachers on. They believe much of the ivory their teams found will have come from animals slaughtered by gangs in central Africa. Any international ivory trade must be sanctioned by the United Nations Convention on International Trade in Endangered Species (CITES). Domestic trade within a country is a matter of national legislation. Côte d'Ivoire banned the trade in 1997, and it is supposed to be controlled by law in Senegal and Nigeria. But a report by Traffic and WWF says investigators found more than 4,000 kilograms of "illegal" ivory on public display in nine cities in the three countries. It says this volume of ivory represents the tusks of more than 760 elephants, although recent data from The World Conservation Union suggest there may be no more than 543 elephants left in the three countries. (BBC News, 15 December 2003)
* Afrique de l'Ouest. Dialogue des religions - Du 15 au 17 décembre, une cinquantaine de responsables religieux venus de toute l'Afrique de l'Ouest se réuniront à Abuja (Nigeria) pour un congrès international (organisé par le gouvernement du Nigeria avec l'appui de l'Unesco) consacré au dialogue des civilisations, des religions et des cultures en Afrique de l'Ouest. Le Prix Nobel de littérature, Wole Soyinka, et d'importants leaders religieux et représentants de traditions spirituelles de la région y sont attendus. Parmi les thèmes à traiter on peut noter: la coopération des religions à des objectifs communs; leur contribution pour éviter les conflits; le rôle des femmes; la médiation; le rôle des religions dans la lutte contre le sida. C'est la première fois qu'une conférence de cette ampleur a lieu en Afrique. D'autres réunions similaires ont déjà eu lieu autour de la Méditerranée, en Asie centrale et en Europe. (D'après NewsPress, 15 décembre 2003)
* Algérie. Critique d'ONG internationales - Le 11 décembre, le président Bouteflika a sévèrement critiqué la position de certaines organisations internationales de défense des droits de l'homme vis-à-vis de l'Algérie. Selon lui, certaines ONG "ont montré dans leurs rapports une attitude d'hostilité gratuite à l'égard de l'Algérie, à partir de jugements orientés et d'informations sélectives". Il visait apparemment la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et Human Rights Watch (HRW), qui dans leurs rapports annuels ont systématiquement épinglé l'Algérie, notamment dans le dossier des disparus. Estimés à 7.000, ceux-ci sont essentiellement des islamistes enlevés par les forces de sécurité dans les années 90. Pour tenter de désamorcer la polémique, M. Bouteflika avait installé, en septembre dernier, un "mécanisme ad hoc", chargé de faire la lumière sur les disparus. Ce mécanisme a été critiqué récemment par HRW, du fait qu'il n'était pas doté de pouvoir d'investigation qui lui permette d'orienter, le cas échéant, ses recherches en direction de l'armée, sur laquelle pèsent justement des soupçons. (AP, 11 décembre 2003)
* Algérie. Prêt de la BEI - La Banque européenne d'investissement (BEI) a accordé un prêt de 230 millions d'euros à l'Algérie pour la reconstruction des infrastructures publiques et de l'habitat social à Alger et sa périphérie, touchées par le séisme du 21 mai dernier, a annoncé un communiqué officiel le 13 décembre. Ce prêt devrait être suivi d'un autre de 20 millions d'euros dont l'accord sera signé début 2004. Le montant des crédits accordés par la BEI à l'Algérie, depuis 1980, s'élève à 2,217 milliards d'euros. (PANA, Sénégal, 13 décembre 2003)
* Angola. USA ends UNITA travel restrictions - 12 December: The United States has lifted a five year-old travel ban on members of Angola's former rebel group, UNITA. US Secretary of State Colin Powell says UNITA had successfully completed its transition into a political party after the end of the civil war last year. UNITA leader Isaias Samakuva has called for elections to be held in 2004. The war ended after the death of long-time UNITA leader Jonas Savimbi. The ban was imposed in 1997 after UNITA failed to implement a peace deal. (BBC News, UK, 12 December 2003)
* Angola. Agreement for return of refugees from South Africa - An agreement has been signed in Pretoria, paving the way for the return to Angola from South Africa of over 13,000 refugees. The governments of Zambia, Congo RDC, Congo-Brazzaville and Botswana, which have all sheltered a large Angolan population for years, have signed similar agreements over the last few months. The most probable estimates suggest that over a million Angolan refugees are spread across Africa. (MISNA, Italy, 15 December 2003)
* Burundi. La paix en attente - 11 décembre. Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 1993, les rebelles hutu des Forces nationales de libération (FNL) ont lancé, jeudi à l'aube, deux attaques simultanées dans le sud du Burundi, contre les positions militaires de Minago et Rutwenzi. Des dizaines de milliers de civils auraient fui les zones de combat. Pour les FNL, c'est un signe "que leurs forces peuvent frapper partout". - D'autre part à Bujumbura, la cérémonie officielle de prestation de serment du nouveau gouvernement a été reportée, afin de trouver un consensus sur la formule retenue, maintenant contestée. Les anciens rebelles estiment que le contenu du serment actuel est antérieur à l'accord de cessez-le-feu et que la formule doit être adaptée. "Il est clair que notre entrée dans le gouvernement doit coïncider avec la mise en place des états-majors intégrés de l'armée, de la police et des services de sécurité", a notamment déclaré Pierre Nkurunziza, le chef de l'ex-principal groupe rebelle, les Forces pour la défense de la démocratie (FDD). - Par ailleurs, le HCR a annoncé, vendredi 12 décembre, que le nombre de Burundais réfugiés dans l'ouest de la Tanzanie et qui rentrent chez eux, "augmente de façon régulière". Actuellement, "nous aidons en moyenne 1.000 réfugiés par semaine à rentrer chez eux", a indiqué la porte-parole du HCR. Depuis le début du rapatriement volontaire des réfugiés sous l'égide du HCR, en mars 2002, environ 62.000 personnes ont été rapatriées. Mais plus de 300.000 réfugiés burundais se trouvent toujours en Tanzanie. (ANB-BIA), de sources diverses, 12 décembre 2003)
* Burundi. Ex-rebelle, chef adjoint de l'armée - Le 15 décembre, Adolphe Nshimiramana, ancien chef militaire du mouvement rebelle des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), a été nommé chef d'état-major général adjoint de l'armée nationale, selon un décret présidentiel. Il a été élevé au grade de général de brigade au sein de l'armée burundaise. Lui-même Hutu, il devient l'adjoint du général de brigade Germain Niyoyankana, un Tutsi. L'accord de paix global signé entre les FDD et le président Ndayizeye prévoit la création d'une nouvelle armée composée de 60% d'éléments en provenance de l'armée et de 40% d'ex-FDD. Les Forces nationales de libération (FNL) demeurent maintenant le seul mouvement rebelle encore en guerre contre le gouvernement. (D'après AFP, France, 15 décembre 2003)
* Burundi. Interahamwe dans le nord - Selon les services de renseignement burundais, des centaines d'ex-miliciens rwandais "Interahamwe" se redéploient dans le nord du Burundi. Entre 800 et 1.000 Interahamwe, qui ont quitté ces derniers jours le Congo-RDC, sont signalés depuis une semaine dans la province de Cibitoke (nord-ouest) et entre 100 et 200 dans celle de Kayanza (nord). Ils effectuent des raids sur les populations afin de se ravitailler. La normalisation progressive de la situation au Congo expliquerait leur départ de ce pays pour s'abriter au Burundi. Entre 10.000 et 20.000 Interahamwe se trouveraient encore dans la forêt congolaise. (PANA, Sénégal, 16 décembre 2003)
* Burundi. Integration of the army - 16 December: The integration of the army in Burundi has started with the appointment of a Hutu rebel as deputy military head. Adolphe Nshimiramana, former head of the Forces for Defence of Democracy (FDD) armed wing, was named by President Domitien Ndayizeye on 15 December. Changing the ethnic mix in the Tutsi-dominated military is seen as a key part of the peace process. The FDD says 37,000 of its fighters will join the national army in the integration process. Under the peace deal, the FDD will have 40% of the staff and officer jobs in the army with command jobs being split evenly between the Hutus and Tutsis. 17 December: MISNA reports that Adolphe Nshimiramana, field commander of the FDD, has been appointed deputy chief of staff of Burundi's armed forces. (ANB-BIA, Belgium, 17 December 2003)
* Burundi. Ex-Rwandan militiamen spotted in Burundi - Hundreds of ex-Rwandan Interahamwe militiamen are converging on northern Burundi, sources at the Burundian intelligence services reported on 16 December. Between 800 and 1,000 Interahamwe militiamen, who recently left Congo RDC were spotted this week in Chibitoke in the Northwest Province bordering Congo, sources at the National Documentation Unit (State security) said. Other Interhamwes estimated between 100 and 200 are currently in the northern province of Kayanza. The increasing number of ex-Rwandan militiamen is raising concern, especially as they occasionally raid the local population for fresh supplies, the sources added. Informed about the Interahamwe forays, the Rwandan government has deployed troops along its borders with Burundi and Congo, they said. Intelligence circles here said the progressive normalisation of the situation in Congo was obliging the ex-Rwanda militiamen to quit their former asylum land and seek refuge in Burundi. Rwanda has reportedly demanded that the Interahamwe militiamen surrender, failing which the army would hunt them down even in Burundi. (PANA, Senegal, 17 December 2003)
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