Chiusura di alcune testate Algerine



Dopo gli avvenimenti della primavera nera del 2001 in
Kabylia, il regime Algerino si rivolge ora contro la
stampa indipendente ordinando la chiusura di quelle
testate giornalistiche che ne hanno denunciato la
corruzione.

Mourad Boussaa
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Le Matin
Lundi 18 aôut 2003.
Quotidien > Evènement


Pour dénoncer la suspension La société civile passe à
l'action

La mobilisation contre la décision de suspendre les
journaux, qui
prend effet à partir d'hier 17 h sous le fallacieux
prétexte de
l'argument commercial, se poursuit et s'élargit.
Personnalités
politiques, mouvement associatif et citoyens anonymes
tiennent à
apporter leur soutien indéfectible aux journalistes
confrontés à un
nouvel épisode d'intimidation.
Pour dire basta à ces pratiques indignes d'une
véritable démocratie,
un rassemblement aura lieu demain à 11 h au siège de
la maison de la
presse Tahar-Djaout. L'initiative émane d'un ensemble
de
personnalités politiques que sont Abdelhak Bererhi,
Abdelaziz
Rahabi, Leïla Aslaoui, le commandant Azzedine, Z'hor
Zerari, Salah
Boubnider et Sofiane Djilali. D'autres marquent leur
soutien en se
présentant au siège de notre journal, à l'image d'El
Hachemi Chérif,
d'Abdelhak Bererhi, du moudjahid Sadaoui et de
M'hammed Yazid qui
s'est déplacé pour le seconde fois.
Les comités d'Alger et de France de l'Association
algérienne pour la
protection de la santé de l'enfant, présidée par
Mme Deramchi, ont également apporté leur soutien en
rendant visite à
la rédaction. Le général en retraite Abdelhamid
Djouadi s'est
également solidarisé en appelant le journal. Même les
organisations
internationales ne sont pas restées indifférentes
devant cette
situation qui pénalise la presse algérienne. Reporters
sans
frontières (RSF), ayant réagi dès samedi, a réitéré
hier, dans un
appel téléphonique, son inquiétude à la suite de ces
développements
et exhorte l'Etat à tenir ses engagements relatifs à
la promotion de
la liberté d'expression et à la protection du libre
exercice de la
profession. Des engagements, rappelle RSF, que M.
Bouteflika a
formulés devant le parlement européen et l'opinion
internationale.
Indignation, révolte et dénonciation d'un pouvoir «
corrompu et
maffieux ». Tel est l'esprit des nombreux messages des
citoyens qui
nous sont parvenus via internet et résidant notamment
en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.
Tous sont unanimes à manifester un soutien
indéfectible et réel à la corporation journalistique
et à exprimer « l'écurement » que le
pouvoir en place leur inspire de part ses pratiques
que certains
titres ont osé mettre à nu. La façon par laquelle le
pouvoir a réagi
à ces révélations est qualifiée par certains lecteurs
de
« lâche ». Un lecteur algérien exhorte la justice
algérienne
d'« oser une enquête à l'intérieur du département du
pouvoir »,
pendant qu'un autre écrit ceci :
« Vouée à l´échec, la muselière que tente de forcer le
clan de
voyous par le biais du laquais de service Ouyahia
tombera en lambeaux devant les commanditaires et les
exécuteurs de cette sale besogne. » un autre message
exhorte les journalistes « à ne pas lâcher prise ».
Certains messages s'inquiètent de savoir combien de
temps durerait
la suspension si elle venait à être appliquée. Pour ne
plus être
tributaires des imprimeries étatiques que le pouvoir
suspend comme
une épée de Damoclès sur les journaux, un lecteur
algérien établi en
France propose à ces derniers de se doter d'une
entreprise privée.
Ce dernier ne s'arrête pas là : il propose une
contribution
financière pour faire aboutir un tel projet. Un
lecteur suédois se
dit, quant à lui, désolé que la presse indépendante ne
dispose pas
de ces moyens « sachant la prédisposition du système à
enclencher le
levier des imprimeries sous forme de représailles
contre elle ».
Mekioussa Chekir
17-08-2003

www.lematin-dz.com
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