Weekly anb11073.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-11-2002      PART #3/5

* Côte d'Ivoire. Début d'accord - 31 octobre. Le commandant du Groupement de sécurité présidentiel (GSPR), le colonel Goualy Tapé, responsable de la sécurité du président Gbagbo, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt à la prison militaire d'Abidjan. --1er novembre. Au troisième jour de leurs pourparlers à Lomé, le gouvernement et les insurgés sont parvenus à un "accord de principe" pour l'amnistie des mutins, qui avaient pris les armes le 19 septembre. Les 750 militaires qui avaient participé au soulèvement, parce qu'ils devaient être rayés des cadres, pourront préserver leur emploi au sein de l'armée. L'accord, scellé sous l'égide du président togolais Eyadéma, a reçu l'aval du président ivoirien Laurent Gbagbo. Il conclut la première phase d'une négociation qui doit à présent s'attaquer au fond du problème: la rébellion du nord du pays, qui s'estime politiquement marginalisée en raison des doutes émis sur l'"ivoirité" de ses habitants. Les deux porte-parole du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), Tuo Fozié et Chérif Ousmane, ont quitté les négociations pour aller chercher des instructions à Bouaké, la principale ville tenue par les rebelles. -- 2 novembre. Le président du Mouvement populaire ivoirien (MPI, opposition), Emile Téhé, a été retrouvé mort en périphérie d'Abidjan. La veille au soir il avait été arrêté par des gendarmes, a indiqué un responsable du parti. Selon Le Patriote, quotidien proche de l'opposition, son corps était "criblé de cinq balles". -- 3 novembre. A la veille, en principe, de la reprise des pourparlers à Lomé, les rebelles du MPCI ont prévenu qu'ils reprendraient le sentier de la guerre en cas de rejet de leurs exigences politiques. Leur porte-parole a dit que les insurgés n'accepteraient jamais de déposer les armes. Selon l'agence PANA, le MPCI soumettra au gouvernement une plate-forme revendicative politique sur sept points, tournant essentiellement autour de la nécessité d'organiser, dans les 6 ou 8 mois à venir, des élections générales libres auxquelles prendront part toutes les sensibilités politiques ivoiriennes. Il réclame par conséquent la suspension de la Constitution actuelle et l'adoption d'une nouvelle Constitution "consensuelle et non conflictuelle". -- 4 novembre. La reprise des pourparlers a été reportée en raison du retard des représentants des mutins. Les responsables de la rébellion n'ont pas exclu de retourner à Lomé pour un second round de négociations, mais exigent qu'ils puissent y présenter toutes leurs revendications, notamment la démission du président Gbagbo et l'organisation de nouvelles élections. -- 5 novembre. Les représentants du MPCI ont quitté Bouaké pour les négociations à Lomé. Ils ont déclaré que leurs revendications étaient inscrites à l'ordre du jour. Dès leur arrivée à Lomé, dans l'après-midi, des discussions informelles ont repris, mais les signes d'une avancée majeure étaient ténus. -- 6 novembre. A Lomé, les deux parties ont entamé la seconde phase de leurs pourparlers. Mais ce dialogue n'empêche pas les deux camps de réarmer leurs forces avec tout ce qui leur tombe sous la main, ce qui démontre le peu de crédit qu'ils accordent au retour à la paix. D'autre part, à Paris, Louis Dakouory-Tabley, l'ancien numéro deux du parti du président Gbagbo, a annoncé son ralliement à la cause de la rébellion, appelant les Ivoiriens à l'imiter. Par ailleurs, les chefs d'état-major des neuf pays de la CEDEAO ont ouvert à Abuja (Nigeria) une réunion de deux jours pour décider de la structure de la force ouest-africaine de maintien de la paix en Côte d'Ivoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 novembre 2002)

* Djibouti. Commandement militaire américain - Le département américain de la Défense est en train de mettre en place un commandement militaire spécial dans la Corne de l'Afrique pour surveiller et poursuivre les terroristes qui tentent de se cacher, de s'entraîner et de créer des cellules dans des pays comme le Yémen ou la Somalie, ont déclaré le 4 novembre des responsables américains. Le Yémen intéresse spécialement les Etat-Unis. Le 3 novembre, un appareil de la CIA a lancé un missile Hellfire sur une voiture au nord du Yémen, tuant au moins six terroristes, dont un haut responsable du réseau Al-Qaïda, ont-ils affirmé. Le secrétaire américain à la Défense a toutefois salué une "bonne coopération" avec le gouvernement yéménite en matière de terrorisme et souligné que les Etats-Unis possèdent déjà un petit nombre de soldats dans cet Etat arabe. Le détachement spécial Corne de l'Afrique sera basé à Djibouti et aura à sa tête environ 400 hommes de la deuxième division. Ils opéreront d'abord à partir d'un bâtiment de la marine américaine dans la mer Rouge, en attendant qu'un poste de commandement soit construit sur le continent. (AP, 5 novembre 2002)

* Egypt. TV's "A Knight Without a Horse" rides into a storm - As the fasting month of Ramadan starts in much of the Muslim world today, viewers in Arab countries have the chance to indulge in one of their favourite pastimes through the long nights that follow the breaking of the fast. Egyptian television usually airs a controversial drama series in this peak viewing season. Last year's sensation dealt with polygamy; the year before the subject was the Copts, Egypt's Christian minority. This year the offering is proving more incendiary. "Faris bila Gawad", or "A Knight Without a Horse", has stirred up a furore because it deals with the infamous Protocols of the Elders of Zion. To critics of the programme, which already include pro-Israel activists in the US, any mention of the discredited protocols -- a document forged by Russian officials in Tsarist times which the Nazis used to justify the Holocaust -- is at best distasteful and at worst racist and inflammatory. But to an Arab world inflamed by more than two years of a Palestinian uprising against Israel and acutely sensitive to the prospect of a US attack against Iraq, defending the right to broadcast the series has become a matter of national honour and freedom of expression. In truth no outsider has yet seen the series. Muhammed Bughdadi, a co-writer of the programme, insists the story deals with an Egyptian journalist's struggle against British imperialism and attempts to found a Jewish state from the mid-19th century to the early part of the 20th century. "The way the programme handles the Protocols of Zion is that it does not try to confirm or deny or prove their authenticity," Mr Bughdadi asserted at a rally organised in Cairo on 4 November in support of the programme. "They are one of the elements of the plot. The programme contains drama, social commentary, comedy and politics all in a historical context." (Financial Times, UK, 6 November 2002)

* Egypt. 25 die in bus crash - 6 November: At least 25 Egyptians have died and 25 are injured after the bus they were travelling on collided with a lorry on a desert highway outside Cairo, police sources said. The bus, filled with workers returning from the Red Sea coastal tourist region, ran into a lorry transporting gravel which was trying to do a U-turn on the road, 60 km east of the capital, today. Police, who had earlier given a death toll of 29, said 18 died immediately on impact and seven died later in hospital. One survivor said the bus had not been speeding, but that passengers were thrown forward on loosely fitted chairs. The crash sheared off the front of the bus, which was covered in blood. "Everyone was thrown to the front of the bus as the chairs came out of their sockets," said Ibrahim Gad, 31, speaking from Heliopolis Hospital in northeast Cairo. "Most people were sleeping." Egypt has one of the worst traffic accident rates in the world, due largely to speeding, reckless driving and bad road conditions. (CNN, USA, 6 November 2002)

* Egypte. Collision mortelle - Le 6 novembre au matin, au moins 25 personnes ont été tuées et 24 blessées dans un accident entre un bus et un camion-remorque, à 61 km du Caire sur la route de Suez. Les victimes, des Egyptiens qui travaillaient à Hurghada, station balnéaire des environs, ont été transportées au Caire. (La Croix, France, 7 novembre 2002)

* Egypt. Mubarak will face pressure at home - Like many of their counterparts across the Arab world, Hosni Mubarak, Egyptian president, and his main opponents in the Muslim Brotherhood find themselves in rare agreement. Across the Egyptian political spectrum -- Islamists, secularists, left-leaning nationalists, pro-western pragmatists -- all are deeply opposed to a US strike against Iraq. For all the Security Council debate and rhetoric calling for UN weapons inspectors to be given time to do their work, Mr Mubarak is largely resigned to the prospect of such an attack, according to European officials. But the Egyptian leadership is deeply concerned by the impact of an invasion on the region and its implications for the unity of Iraq. Mr Mubarak also has to contend with the domestic implications of any US-led attack on Saddam Hussein. In April and May Cairo was gripped by near-daily riots, triggered by Israel's reoccupation of Palestinian towns in the West Bank, as students and other protestors demonstrated against the regime's perceived spinelessness in refusing to break diplomatic relations with the Jewish state. "The problem comes from the correlation of the Iraqi and Palestinian issues," says Imad Gad, an analyst at the Al-Ahram Centre for Strategic Studies, in Cairo. If a US invasion coincides with an upsurge of violence in Israel and the Palestinian territories, Mr Gad says: "I think we will see more explosions and, maybe, that the Egyptian regime cannot control the demonstrations." (Financial Times, UK, 7 November 2002)

* Guinée équatoriale. Présidentielle le 15 décembre - Le 1er novembre, le président Obiang Nguema a pris un décret fixant au 15 décembre 2002 l'élection présidentielle, anticipant ainsi ce scrutin qui devait se tenir en 2003. La campagne électorale démarrera le 19 novembre, avec la proclamation officielle des listes des candidats, et s'achèvera le 13 décembre à minuit. Face au président Obiang, six candidats se sont déjà déclarés. Les dirigeants des cinq partis d'opposition dite démocratique ont présenté leur démission du gouvernement pour se préparer à leur candidature. D'autre part, la Résistance nationale de Guinée équatoriale (RENAGE), qui regroupe cinq partis d'opposition en exil en Espagne, a qualifié cette convocation à la présidentielle de "violence flagrante de la Constitution". Celle-ci stipule que les élections ont lieu 45 jours avant l'expiration des pouvoirs du président en exercice ou au plus tard 60 suivant cette date. La RENAGE affirme que le président "viole les lois dans l'unique but de se perpétuer au pouvoir" et invite les autres partis d'opposition à boycotter le scrutin. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 novembre 2002)

* Kenya. Call for ban on trade of ivory - 30 October: Leading Kenyan conservationist and politician Richard Leakey has called for a complete ban on the trade in ivory to be re-imposed. On 3 November, five countries from southern Africa will lobby for permission to sell a limited amount of ivory. They will put their case to Cites --the United Nations Convention on International Trade in Endangered Species -- which meets in Chile. Botswana, Namibia, South Africa, Zambia and Zimbabwe all claim that they have too many elephants and want to be able to sell stockpiled ivory. But Dr Leakey says that even a limited sale of ivory will lead to problems. "It's not because I have any intrinsic problem with people using ivory -- I just don't think we can control the black market." (BBC News, UK, 30 October 2002)

* Kenya. Election contest heats up - 4 November: The race to replace Kenya's President Daniel arap Moi takes a new turn with another presidential candidate announcing his plans to run. Mr Simeon Nyachae -- a former senior civil servant, MP and cabinet minister -- announced his plans, on the ticket of Ford-People, after falling out with the main opposition coalition, National Rainbow Coalition (Narc), which has rallied behind one candidate for the presidency. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2002)

* Libya. Gaddafi plays host to beauty pageant - The hours may be long and the enemies many but one of the perks of dictatorship must surely be the chance to stage your own beauty contest. Colonel Muammar Gaddafi took time out to host Libya's first Miss World pageant. And while some might think that such a spectacle of sexual frivolity sits uncomfortably with the traditions of a Muslim country, feminists found an unlikely ally in the north African leader as the swimsuits were replaced by more modest attire. During the closing ceremony the girls wore dresses emblazoned with the leader's own picture. Women from around the world gathered in the capital, Tripoli, as Libya hosted Miss Net World -- a pageant where winners are selected by internet users. Ironically, given Britain's strained relations with Libya, the winner was a 20-year-old from the Home Counties -- Lucy Layton, of Hertfordshire. Ms Clayton, from Digswell, admitted to being perplexed by the venue when it was announced. "I was originally told it was going to be somewhere like Cannes but when they said Libya I was a bit concerned -- you know, Colonel Gaddafi, like ouch." But she insisted she was very happy with the outcome after being crowned on 2 November. (Independent, UK, 4 November 2002)

* Madagascar. Reconstruction - Ce week-end, le président Ravalomanana a entrepris une visite dans la région est du pays, où il tenait à voir de visu l'état des routes, avant une réunion avec les bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale. Dans la ville de Taomina, le président a longuement insisté sur les infrastructures portuaires. Il a indiqué que des aménagements seront bientôt effectués pour que le port de cette ville, poumon de l'économie malgache, soit performant. - D'autre part, la justice malgache veut entendre un proche de l'ancien président Ratsiraka. Un mandat d'amener a été lancé contre Pierrot Rajaonarivelo, ancien vice-Premier ministre et secrétaire général de l'Arema, le parti de Ratsiraka. Gestionnaire depuis 1996 des fonds secrets de la présidence, il s'est réfugié en France. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 novembre 2002)

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