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Weekly anb09193.txt #7
- Subject: Weekly anb09193.txt #7
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 19 Sep 2002 16:03:00 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 19-09-2002 PART #3/7* Cameroon/Chad. The pipeline project - Outside the village of Mpango, western Cameroon, about 20 young men have laid down branches and rocks to block access to the site of a controversial new oil pipeline that ends at the nearby coast. As a blue-uniformed security guard lurks silently at the back of the crowd, the youths argue that the World Bank-supported project has failed to bring the social benefits they had expected. "Before, we had confidence," asserts Victor Ayessi, who says he is unemployed and had hoped for work on the project. "Now we find our confidence has been abused." His complaint highlights the risks the World Bank is taking by supporting a landmark initiative that should bring oil wealth and development to Cameroon and Chad, two of the world's poorest countries. The involvement of the bank, whose board decided on 12 September to maintain support for the project despite the misgivings of a group of independent inspectors, has raised local expectations on issues such as compensation for environmental damage and terms of employment. "The World Bank should come on the ground to make enquiries," says Gérard, a Cameroonian manager who left the project earlier this year. "The pipeline is not a bad idea [but] the conditions and salary were not good." The bank argues the pipeline is precisely the sort of development where its approach can help, bringing a framework of environmental, social and anti-corruption safeguards to bear on a highly lucrative enterprise. (Financial Times, UK, 13 September 2002)
* Cameroun/Tchad. La BM soutient l'oléoduc - Le 12 septembre, le conseil d'administration de la Banque mondiale (BM) a approuvé un plan d'action et de gestion suggéré par des experts indépendants en vue d'appuyer trois projets de développement pétrolier du Tchad et du projet d'oléoduc. Cette approbation signifie que la Banque mondiale maintient le projet de construire le pipeline Tchad/Cameroun, a déclaré le 17 septembre M. Madani Tall, représentant de la BM au Cameroun. Le "plan d'action" fait suite aux inquiétudes nées d'un rapport du Panel d'inspection, une branche autonome de la BM, dans le domaine du "respect des politiques et des procédures de la BM en matière écologique et sociale, des problèmes économiques et ceux de la réduction de la pauvreté, du suivi et de la supervision". Citant son président, M. Tall a dit que "les conclusions du comité conduiront à des améliorations dans la mise en oeuvre de ce projet audacieux, qui jouit de l'énorme potentiel d'apporter de grands bénéfices aux peuples tchadien et camerounais". Des ONG de l'environnement et des droits de l'homme avaient formulé des objections sur l'édification de ce projet, émettant des réserves au sujet du traitement réservé aux populations locales, ainsi que des conséquences écologiques pouvant en découler. (S. Tetchiada/ANB/BIA, Cameroun, 18 septembre 2002)
* Congo-Brazzaville. Focus on oil - The president of the Republic of Congo said on 12 September, that central African nations are focused on using their oil resources to draw business investment, rather than "passively waiting" for new aid promised by industrialized countries. "It's an issue of partnership, and not of aid," President Denis Sassou-Nguesso said during a speech before the Africa Society. "This is the appeal we make to all our partners. We have tremendous natural resources. Oil. Timber. Iron ore. Diamonds. Potassium. Coffee. Cocoa. Water. Sunshine. We are sure the best way to consolidate peace is to move resolutely ahead and do what is necessary to ensure economic development is sustainable." Sassou-Nguesso deflected questions on whether the United States is pursuing oil in Central Africa as an alternative supply ahead of a showdown with Iraq. But he said American oil companies have been producing oil in the Gulf of Guinea and are "delighted of the results." (Washington Post, USA, 12 September 2002)
* Congo-Brazza. Le père Guth serait mort - Le prêtre français Jean Guth, otage des Ninjas du pasteur Ntoumi, serait "décédé depuis plusieurs jours des suites de ses blessures", a déclaré le 17 septembre Lazare Milandou Mambou, qui se trouvait à la tête de 33 Ninjas qui viennent de se rallier à l'armée congolaise. Plusieurs hebdomadaires congolais ont déjà annoncé la mort du père Guth dans la localité de Louolo, en citant des "sources sûres". Toutefois, cette nouvelle n'est confirmée à ce jour ni par les autorités congolaises, ni par l'Eglise à Brazzaville. Le père Jean Guth, de la congrégation des Pères du Saint Esprit, avait été enlevé le 1er avril par les hommes de Ntoumi. (PANA, Sénégal, 18 septembre 2002)
* Congo (RDC). Combats dans le nord-est - Les affrontements se sont intensifiés ces dernières semaines entre les groupes rebelles rivaux dans le nord-est du Congo, a rapporté le 12 septembre le porte-parole de la Monuc. Deux mouvements rebelles soutenus par l'Ouganda ont délogé en début de semaine un mouvement rival, le Rassemblement congolais pour la démocratie-Mouvement de libération (RCD-ML), de la ville de Faradje. Ensuite, les forces du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et le RCD-National ont progressé vers la ville d'Aru, proche de la frontière ougandaise. Une progression qui survient seulement quelques semaines après leur prise de Dungu et de Watsa, que contrôlaient leurs rivaux. Les affrontements dans le nord-est du pays se sont accrus ces dernières semaines, après l'annonce par le gouvernement de Kabila de la réouverture des discussions sur le partage du pouvoir lors d'une période de transition. (AP, USA, 12 septembre 2002)
* Congo (RDC). Ituri: 500.000 déplacés - Les ONG humanitaires estiment à 500.000 le nombre de personnes déplacées dans le district de l'Ituri, province Orientale, à la suite des derniers combats entre Hema et Lendu, selon le dernier bulletin d'information de la Monuc. Ainsi, quelque 10.000 familles auraient quitté Bunia selon l'ONG World Vision, qui fait aussi état de la présence de 8.014 autres familles entre Beni et Erengeti. D'autre part, une mission d'évaluation dépêchée dans le Maniema a constaté que 42.000 personnes déplacées vivaient actuellement à Kindu. Depuis le déclenchement de la guerre en 1998, 2.600.000 personnes ont été déplacées en RDC. (PANA, Sénégal, 13 septembre 2002)
* Congo (RDC). Réduction de la dette - Les créanciers de la République démocratique du Congo, réunis au sein du Club de Paris, sont convenus d'une restructuration de la dette de l'ex-Zaïre, indique AP le 14 septembre. Cet accord porte sur 8,98 milliards de dollars, dont 16% sous la forme de prêts d'assistance au développement. Ces mesures vont réduire le service de la dette aux créanciers du Club de Paris à quelque 380 millions de dollars pour la période allant du 30 juin 2002 au 30 juin 2005. Le traitement va conduire à l'annulation immédiate de quelque 4,64 milliards de dollars de crédits commerciaux du pays et au rééchelonnement sur 40 ans, dont 16 ans de grâce, des créances d'aide au développement. Les montants restants seront rééchelonnés sur 23 ans aux taux d'intérêt du marché. - D'autre part, une source proche du ministère congolais de l'Economie a indiqué le 16 septembre à PANA, que la RDC pourra bénéficier de la part de ses partenaires internationaux d'une réduction de 80% de sa dette publique d'ici à décembre prochain, à condition que ses autorités observent la discipline budgétaire actuellement en application. Le stock de la dette publique de la RDC est estimé à 14,3 milliards de dollars, dont 10,7 dus aux créanciers membres du Club de Paris. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 2002)
* Congo (RDC). Troop withdrawals - 13 September: Zimbabwe troops defending Congo's diamond capital, Mbuji Mayi, are due to return home today. This is part of the withdrawal of the Zimbabwean forces from Congo, where they have been supporting the Kinshasa government for the last four years. Zimbabwe had sent an estimated 12,000 men to fight alongside the Congolese army in its four year struggle against rebels and their Rwandan and Ugandan backers. 17 September: The first Rwandan troops ready to withdraw from Congo have started assembling at the airport in the eastern town of Kindu. By the end of today, a battalion of some 800 men should have been pulled out with their equipment. Last week, President Kagame had told the UN Security Council that he would begin withdrawing all his forces this week. Rwanda says it has about 9,000 troops presently in Congo, while other estimates suggest a figure closer to double that. (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2002)
* Congo (RDC). Retrait des soldats rwandais - Le 13 septembre, lors d'une réunion du Conseil de sécurité organisée en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, le président rwandais Paul Kagamé a annoncé le retrait des troupes rwandaises de l'est de la RDC. Le retrait doit débuter cette semaine. Le président congolais Kabila, également présent à la réunion, s'est de son côté engagé à permettre aux personnels de la Monuc de mieux contrôler les aéroports de brousse afin d'éviter qu'ils ne soient utilisés pour approvisionner les ex-soldats de l'armée rwandaise et les miliciens Interahamwe qui ont trouvé refuge dans l'est de la RDC. -- Le 16 septembre, M. Kagamé a réaffirmé, au Nigeria, l'engagement de son gouvernement à mettre en oeuvre de manière complète le récent accord de paix signé avec le Congo-RDC. Par ailleurs, on annonçait de source officielle à Kigali que deux bataillons de l'armée rwandaise quitteraient, le lendemain matin, le secteur de Kindu (est de la RDC) pour regagner le Rwanda. - D'autre part à New York, M. Kofi Annan a affirmé que la récente conclusion d'accords de paix séparés par le RDC avec l'Ouganda et le Rwanda devrait contribuer à la fin du conflit dans la région. Il a recommandé par ailleurs la formation de deux forces d'intervention de 1.700 hommes chacune, stationnées respectivement à Kindu et à Kisangani. La constitution de ces forces, ainsi que d'autres unités d'appui logistique, ferait passer à 8.700 le nombre d'hommes de la Monuc, soit 3.150 de plus qu'à présent. -- Le 17 septembre, l'armée rwandaise a amorcé son retrait. Quelque 800 soldats ont commencé à évacuer la ville de Kindu. D'autres devraient suivre. Les effectifs des forces rwandaises sont généralement estimés entre 20.000 et 30.000 hommes. Quant aux autres pays impliqués dans le conflit, seules les forces namibiennes se sont complètement retirées. Le retrait est presque achevé pour celles de l'Angola, et il devrait l'être fin octobre pour celles du Zimbabwe, qui n'ont plus que 3.000 hommes au Congo sur un total de 12.000 auparavant. L'Ouganda n'a plus qu'un millier d'hommes dans le nord-est. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 septembre 2002)
* Côte d'Ivoire. Recensement de la population - Le gouvernement ivoirien s'est lancé dans une vaste entreprise de recensement de la population vivant en Côte d'Ivoire. A terme, toutes les personnes ivoiriennes ou étrangères âgées de plus de 15 ans seront identifiées par leurs nom, prénom, adresse, signature, photo et empreintes digitales. En échange, les nationaux se verront délivrer une carte nationale d'identité, tandis que les étrangers auront droit à une carte de séjour en bonne et due forme. Le recensement complet devrait durer environ 9 mois. (PR Newswire, France, 12 septembre 2002)
* Côte d'Ivoire. Heavy gunfire - 19 September: 6.34GMT -- Heavy gunfire has erupted in Abidjan. Automatic weapons' fire could be heard before dawn in several parts of the city, with the occasional sounds of heavier weapons -- possibly mortars. There is no official explanation for the shooting which started at about 0400GMT. Shooting has also been reported in Bouake and Korhogo. 6.41GMT -- One unnamed senior official says it is "definitely a coup attempt". Other reports suggest it is a mutiny of soldiers protesting over the imminent demobilisation of hundreds of troops. 7.36GMT: Prime Minister Pascal Affi N'guessan says the government is trying to restore calm, but he does not explain what is happening. 8.21GMT: The prime minister says loyal soldiers have secured all strategic points in Abidjan. An aid to President Gbagbo, who is on an official visit to Italy, is quoted as saying the situation is under control. "We don't see this as a coup attempt". (ANB-BIA, Belgium, 19 September 2002)
* Côte d'Ivoire. Tentative de coup d'Etat? - 19 septembre. Une tentative de coup d'Etat serait en cours en Côte d'Ivoire, selon les déclarations d'un haut responsable ivoirien en début de matinée. Le crépitement d'armes légères ainsi que, par moments, le bruit d'armes plus lourdes, a été entendu à partir de 4 heures du matin dans plusieurs quartiers d'Abidjan. "Les tirs ne concernent pas seulement Abidjan. Il y en a aussi à Bouaké et à Korhogo", a déclaré à Reuters ce haut responsable, qui a tenu à garder l'anonymat. "C'est absolument une tentative de coup d'Etat". Toutefois, des conseillers du président Gbagbo, actuellement en visite à Rome, ont déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat et que le gouvernement contrôlait la situation. Aucun changement n'était prévu au programme de M. Gbagbo. Auparavant, le Premier ministre Affi N'Guessan avait expliqué à Abidjan que des soldats démobilisés étaient à l'origine des tirs. Selon un correspondant de l'agence PANA, quatre heures après le déclenchement des tirs, la situation semblait revenir progressivement à la normale à Abidjan. Les abords de la présidence n'ont visiblement pas fait l'objet d'un déploiement de force particulier. A quelques mètres de là, le marché aux légumes connaissait son affluence habituelle. En 1999, un coup d'Etat avait mis fin à la réputation de stabilité de la Côte d'Ivoire, qui avait toutefois retrouvé un certain équilibre politique ces derniers mois. (Reuters et PANA, 19 septembre 2002)
* Egypt. The Mubaraks -- father and son - 15 September: The ruling National Democratic Party re-elects President Hosni Mubarak as its leader, at the opening of its national conference. About 6,000 delegates rise to re-elect Mubarak by acclamation. In his speech opening the conference, the theme of which is a pledge to "relaunch Egypt into the third millennium", Mubarak calls for "creating new ideas about the party's basic principles". 17 September: The NDP) ends a rare three-day conference that has consolidated the quiet rise of Gamal Mubarak, son of President Hosni Mubarak. Gamal Mubarak, now third most senior party official, is appointed to the newly created post of secretary for policy. This puts him in charge of developing and formulating party thinking on a range of issues. The president and his son have repeatedly denied that the younger Mubarak is being groomed for the presidency. However, Gamal Mubarak's high-profile activities in the NDP are bound to fuel speculation about his political future. He has been highly visible at the NDP conference as a champion of reform and initiator of changes that would democratise party structures. His aim, supporters say, is to modernise and breathe life into the party which is seen by most Egyptians as nothing more than a docile body in the hands of a powerful executive. (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2002)
* Egypte. Moubarak, père et fils - Le 15 septembre, le président Hosni Moubarak a été réélu président du Parti national démocrate (PND) par plus de 6.000 délégués. Par ailleurs, le congrès du PND a vu une nouvelle ascension au sein du parti du fils du président, Gamal Moubarak, 39 ans, présenté comme l'éventuel héritier de son père, 74 ans, au pouvoir depuis 1981. "Le président a pris la décision de nommer Gamal Moubarak secrétaire du parti chargé de la politique", a annoncé Mme Amal Osmane lors de la séance finale, le 17 septembre. Lors d'un discours qui a suivi cette annonce, le président Moubarak a évoqué "l'accroissement de la participation des jeunes à la vie politique", affirmant qu'il s'agissait d'une "garantie" pour une "passation fluide des responsabilités d'une génération à l'autre". Le fils cadet du raïs a commencé son ascension en intégrant le secrétariat général du parti en 2000, ce qui avait relancé les rumeurs de ses ambitions. D'autant que Hosni Moubarak refuse de s'adjoindre un vice-président, poste tremplin à la présidence. (ANB-BIA, de sources diverses, 18 septembre 2002)
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