[Prec. per data] [Succ. per data] [Prec. per argomento] [Succ. per argomento] [Indice per data] [Indice per argomento]
suite des évènements de Kisangani. (28.5.2002)
- Subject: suite des évènements de Kisangani. (28.5.2002)
- From: CONGOSOL - servizio informazioni <congosol at neomedia.it>
- Date: Sat, 1 Jun 2002 13:26:07 +0200
Title: suite des évènements de Kisangani. (28.5.2002)
lundi 27 mai 2002,
15h45
KISANGANI, Congo-Kinshasa (AP) - Des
travailleurs humanitaires ont découvert au moins 150 corps mutilés
à Kisangani dans l'est de la République démocratique du Congo
(RDC) suite à des représailles menées par les rebelles qui
contrôlent la ville. Quelque 100 autres personnes auraient
également été tuées, selon des habitants.
La plupart des meurtres ont eu lieu après la répression d'une mutinerie le 14 mai, a souligné le prêtre belge Guy Verhaegen. Des responsables rebelles affirment que les mutins s'étaient emparés de la station de radio, émettant des messages appelant les habitants à prendre les armes pour les chasser ainsi que leurs alliés rwandais.
Des milliers d'habitants auraient répondu à l'appel, tuant au moins cinq personnes soupçonnées d'être des Rwandais, selon un rapport préliminaire de l'ONU. Mais l'insurrection a été écrasée en seulement trois heures par les rebelles.
Le père Verhaegen, 75 ans, a déclaré la semaine dernière que des soldats ont sillonné le quartier pauvre de Mangobo, tirant au hasard dans des maisons. Il a raconté qu'entre 40 et 50 personnes avaient été tuées dans ce seul secteur. Il a lui-même été battu par des soldats.
Les rebelles congolais et rwandais ont plus tard interdit l'accès à un pont et à la rivière Tshopo, selon des habitants. "De nombreux coups de feux ont été entendus entre 16h et minuit," a indiqué l'un deux. Le lendemain, des corps décapités, d'autres éventrés et certains lestés avec des pierres ont commencé à apparaître flottant à la surface, a-t-il ajouté. La plupart portaient des uniformes militaires mais certains étaient des civils, d'après un autre habitant.
Des employés locaux du Comité international de la Croix-Rouge ont déclaré sous couvert de l'anonymat que 150 corps avaient été retirés des rivières Tshopo et Congo.
En outre, des employés de l'ONU ont déclaré avoir été témoins du meurtre d'une soixantaine de personnes, pour la plupart des soldats et des policiers, au lendemain de la mutinerie. Ils ont précisé que les victimes avaient été exécutées sur une piste d'aéroport et enterrées dans une fosse commune.
Les responsables rebelles contestent ces récits, avançant le chiffre de seulement 39 morts, dont 24 civils. Les rebelles congolais et leurs alliés rwandais ont pris le contrôle de Kisangani peu après le début de la guerre civile en août 1998. AP
lma/v392/tl
La plupart des meurtres ont eu lieu après la répression d'une mutinerie le 14 mai, a souligné le prêtre belge Guy Verhaegen. Des responsables rebelles affirment que les mutins s'étaient emparés de la station de radio, émettant des messages appelant les habitants à prendre les armes pour les chasser ainsi que leurs alliés rwandais.
Des milliers d'habitants auraient répondu à l'appel, tuant au moins cinq personnes soupçonnées d'être des Rwandais, selon un rapport préliminaire de l'ONU. Mais l'insurrection a été écrasée en seulement trois heures par les rebelles.
Le père Verhaegen, 75 ans, a déclaré la semaine dernière que des soldats ont sillonné le quartier pauvre de Mangobo, tirant au hasard dans des maisons. Il a raconté qu'entre 40 et 50 personnes avaient été tuées dans ce seul secteur. Il a lui-même été battu par des soldats.
Les rebelles congolais et rwandais ont plus tard interdit l'accès à un pont et à la rivière Tshopo, selon des habitants. "De nombreux coups de feux ont été entendus entre 16h et minuit," a indiqué l'un deux. Le lendemain, des corps décapités, d'autres éventrés et certains lestés avec des pierres ont commencé à apparaître flottant à la surface, a-t-il ajouté. La plupart portaient des uniformes militaires mais certains étaient des civils, d'après un autre habitant.
Des employés locaux du Comité international de la Croix-Rouge ont déclaré sous couvert de l'anonymat que 150 corps avaient été retirés des rivières Tshopo et Congo.
En outre, des employés de l'ONU ont déclaré avoir été témoins du meurtre d'une soixantaine de personnes, pour la plupart des soldats et des policiers, au lendemain de la mutinerie. Ils ont précisé que les victimes avaient été exécutées sur une piste d'aéroport et enterrées dans une fosse commune.
Les responsables rebelles contestent ces récits, avançant le chiffre de seulement 39 morts, dont 24 civils. Les rebelles congolais et leurs alliés rwandais ont pris le contrôle de Kisangani peu après le début de la guerre civile en août 1998. AP
lma/v392/tl
====================================================
Servizio informazioni Congosol
Le materiel contenu dans ce communique' ne reflet pas forcement
les points de vue du Service.
Devant la necessite' de vous offrir rapidement ces informations,
le Service prend le parti de n'etre pas toujours en mesure de les
verifier, et ne saurait etre tenu responsable de la precision des
sources originales.
Veuillez nous excuser si vous avez deja' recu ce texte.
====================================================
- Prev by Date: INFO DH N°24 DU RODHECIC
- Next by Date: Chiama l'Africa per la tutela della biodiversità in Africa
- Previous by thread: INFO DH N°24 DU RODHECIC
- Next by thread: Chiama l'Africa per la tutela della biodiversità in Africa
- Indice: