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Messaggio inviato da Cristiano Morsolin



Ciao Peacelink,
Ieri il governo USA ha diffuso documenti che per la prima volta dimostrano le responsabilità americane nel golpe militare in Cile nel 1973 , e la conoscenza del coordinamento tra le dittature sudamericane per la repressione di oppositori attraverso le frontiere. Mi sembra importante collegare questo fatto allo scandalo elettorale, alla confusione che regna negli USA, al tipo di democrazia (sic...) degli sceriffi del Mondo...
Vi allego :
- uno speciale di Le MONDE DIPLOMATIQUE (in francese): "Quelle legitimitè pour la prochaine  president des Etats-Unis" con vari siti e materiale interessante,
- l'articolo Nader, candidato incomodo di Fernando Velasquez
- l'articolo El escandalo electoral del siglo, entrambi diffusi dalla Agenzia di stampa latinoamericana ALAI.
Saluti di pace da Cristiano Morsolin
 
ÉLECTIONS AMÉRICAINES

    Quelle légitimité pour le prochain président des États-Unis ?

                         (14 novembre 2000)


http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/etatsunis2000

      Une semaine après les élections américaines du 7
      novembre, l'issue du scrutin demeure incertaine dans le
      cas de la Maison Blanche comme dans celui du Sénat.
      Désormais les avocats et les juges tiennent le rôle
      principal.

      Quel qu'il soit, le prochain président des États-Unis
      sera affaibli et dépourvu de tout « mandat ». M. George
      Bush l'emporterait grâce à un mode de scrutin lui
      permettant de triompher avec une minorité relative de
      suffrages populaires ; déjà battu dans son propre Etat,
      M. Albert Gore affronterait de surcroît l'hostilité de la
      Chambre des Représentants. Alors que la campagne
      électorale de cette année a été marquée par une
      fastidieuse course au « centre », c'est-à-dire aux
      classes moyennes blanches, alors que le scrutin a presque
      égalé le record d'abstention du scrutin sans suspense de
      1996, le résultat à l'arraché du vote pour la Maison
      Blanche semble enfin réveiller l'intérêt des Américains.
      Et leur révéler les innombrables défauts d'un système
      politique et médiatique qu'ils ont parfois la tentation
      d'exporter à la terre entière, avec il est vrai la
      complicité intéressée des élites des autres pays .

      Ce qui se dessine aux États-Unis n'est pas une crise de
      gouvernement (les distinctions opposant les deux
      principaux candidats peuvent facilement donner lieu à un
      compromis et, de toute façon, le monde des affaires
      gouverne sans partage). C'est néanmoins une crise de
      légitimité démocratique. A travers les
      « dysfonctionnements » et les « bavures » que dénombrent,
      en Floride et ailleurs, les avocats des deux candidats,
      ce sont les tares d'un fonctionnement tout à fait
      ordinaire qui se trouvent placées sous une loupe. D'abord
      la vénalité de fait des offices et des mandats dans un
      pays où les élections, surtout financées par les lobbies
      industriels, coûtent près de 4 milliards de dollars,
      presque exclusivement versés aux deux grands partis, l'un
      et l'autre proches des milieux d'affaires. Ensuite
      l'archaïsme constitutionnel d'un mode de scrutin qui, au
      nom du fédéralisme et de la décentralisation, refuse la
      règle élémentaire du suffrage universel en favorisant des
      petits Etats en majorité ruraux et blancs. Enfin le
      maquis des décisions locales qui déterminent le résultat
      national : la date limite pour l'enregistrement des votes
      par correspondance diffère d'un lieu à l'autre ; parfois,
      comme en Floride, le droit de suffrage est retiré à vie à
      tous les condamnés à une peine de prison ; c'est le
      comté, pas Washington, qui détermine la maquette du
      bulletin, les règles du scrutin, les clés de son
      interprétation, la densité des bureaux de vote, leurs
      heures d'ouverture, etc.

      Pendant qu'un imbroglio se noue et se dénoue en Floride,
      101 millions d'électeurs américains deviennent les
      témoins un peu médusés d'un bras de fer pseudo juridique
      entre deux anciens secrétaires d'Etat (M. James Baker
      pour George W. Bush, M. Warren Christopher pour M. Albert
      Gore), l'un et l'autre avocats, l'un et l'autre
      milliardaires, l'un et l'autre appelés à interpréter
      l'issue de l'élection du 7 novembre. Les États-Unis
      aiment dépêcher leurs observateurs partout où ils
      estiment devoir enseigner à quoi ressemble une
      démocratie. Depuis le 7 novembre, ils s'interrogent un
      peu plus qu'avant sur la valeur de leur modèle (1).

                                             SERGE HALIMI.
                        Serge.Halimi@Monde-diplomatique.fr


                     « Le Monde diplomatique »


      * « Le modèle texan menace les Etats-Unis », par Daniel
        Lazare, septembre 2000.
       http://www.monde-diplomatique.fr/2000/09/LAZARE/14241.html

      * « Cette pesante constitution américaine », par Daniel
        Lazare, février 2000.
      http://www.monde-diplomatique.fr/2000/02/LAZARE/13182.html

      * « L'argent au coeur des débats », par Serge Halimi,
        dossier, 4 février 2000.
      http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/primaires/

      * « Les élections américaines n'ont pas eu lieu », par
        Serge Halimi, décembre 1998.
      http://www.monde-diplomatique.fr/1998/12/HALIMI/11445.html

      * « Quand ceux qui signent les chèques font les
        lois », par Serge Halimi, mai 1997.
      http://www.monde-diplomatique.fr/1997/05/HALIMI/8184.html

      * « Loin de Washington, mille autres scrutins », par
        Yves Eudes, novembre 1996.
      http://www.monde-diplomatique.fr/1996/11/EUDES/7407.html

      * « Marée judiciaire sur les Etats-Unis », par Serge
        Halimi, octobre 1993.
      http://www.monde-diplomatique.fr/1993/10/HALIMI/



                           Sur la toile


    Principaux candidats

           + Pat Buchanan.
           http://www.gopatgo2000.org/

           + George W. Bush.
           http://www.georgewbush.com/

           + Albert Gore.
           http://www.gore2000.org/

           + Ralph Nader.
           http://www.votenader.com/

    Institutions

           + Commission électorale. Créée en 1975 par le
             Congrès, la commission électorale contrôle le
             financement des campagnes.
           http://www.fec.gov/

           + Site officiel des superviseurs électoraux de
             Floride.
           http://www.pbcelections.org/

           + La Chambre des représentants http://www.house.gov/
           et le site de C-Span,la télévision publique du Congrès.
           http://www.c-span.org/campaign2000/

           + Maison Blanche.
           http://www.whitehouse.gov/

           + Sénat.
           http://www.senate.gov/

     Médias
           + Los Angeles Times.
           http://www.latimes.com/

           + New York Times.
           http://www.nytimes.com/pages/politics/elections/index.html

           + The Nation.
           http://www.thenation.com/

           + CNN.
           http://www.cnn.com/

           + Washington Post.
           <http://www.washingtonpost.com/wp-srv/onpolitics/
           elections/ballot110800.htm>


                              Lire aussi

            + « L'Amérique dans les têtes », Manière de
                  voir n°53, septembre-octobre 2000.
            http://www.monde-diplomatique.fr/mav/53/




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EE.UU.: NADER, CANDIDATO "INCOMODO"

Fernando Velázquez
Los Angeles

A un día de las elecciones presidenciales del 7 de noviembre,
las encuestas muestran un virtual empate entre Albert Gore del
Partido Demócrata y George W. Bush del Republicano, y la
presencia de Ralph Nader del Partido de los Verdes se vuelve
cada vez más incómoda para ambos.  La mitad de los ciudadanos en
edad de votar no participa en las elecciones, hay un
renacimiento del activismo entre los jóvenes y los votantes que
regularmente acuden a las urnas son mayores de 50 años.

Bush y Gore tienen razón para preocuparse pues los mitines de
Nader son los más concurridos a pesar de que los asistentes
pagan boleto de admisión para estar con su candidato favorito. 
Pero Gore podría ser el más afectado.  Cada cuatro años, los
líderes progresistas y sus seguidores escogen entre "el menor de
los males", pero ahora el descontento es mayor (se estima que
esta elección tendrá la más baja participación en décadas) y los
demócratas que usualmente se presentan como "el menos peor,"
temen que si más del cinco por ciento de los votantes "votan
verde," los republicanos tendrán el control absoluto de las dos
Cámaras legislativas y la oficina del Ejecutivo.


Veamos quién es Nader

Ralph Nader nació en Winsted, Connecticut en 1934.  Se graduó en
Princeton en 1956 y en la Escuela de Leyes de Harvard en 1959. 
Un año después inició una larga historia de denuncias contra los
fabricantes de autos, a quienes responsabilizó por 5 millones de
accidentes, 40,000 fatalidades, 110,000 deshabilidades
permanentes, y millón y medio de heridos por año.  En 1963,
Nader abandonó la práctica de leyes en Hartford, Connecticut, y
viajó a la capital del país donde fue empleado como consultante
en el Departamento de Trabajo de los Estados Unidos.  Durante
ese periodo trabajó como "freelance" para la revista "The
Nation" y el "Christian Science Monitor", dándose tiempo para
colaborar como asesor sin sueldo en un Subcomité del Senado, que
exploraba formas de protección gubernamental en los automóviles.

En 1965 publicó su libro "Unsafe at any Speed," un título que
insinúa la falta de seguridad para los conductores de
automóviles no importa a qué velocidad viajen éstos.  El libro
fue un fuerte golpe contra la General Motors y otras industrias
automotrices.  Su victoria sobre los gigantes fabricantes de
carros atrajo a otros como él, con quien unió fuerzas formando
los Nader Raiders, un grupo que se dedicó a proteger el
medioambiente, a los ciudadanos como consumidores, trabajadores
y contribuyentes de impuestos, combatiendo los abusos de las
corporaciones e incrementando el acceso ciudadano a su gobierno.

Su trabajo contra el abuso corporativo incluyo a las companías
de seguros, acuerdos internacionales de comercio que evaden las
leyes laborales, de protección al medioambiente y al consumidor,
lobbistas o cabildistas que junto con políticos tratan de
reducir los mecanismos de seguridad para los obreros y niegan el
acceso a las cortes, a empleados lastimados en su trabajo.

En 1971 Nader fundó "Public Citizen," una gigantesca
organización de más de 150,000 miembros, destinada a ser los
ojos y los oídos del consumidor en Washington, D.C.  La labor de
"Public Citizen" está dividida en subgrupos que observan: las
actividades del Congreso, hacen investigación sobre la salud,
litigios, energía, comercio global y otros.  Desde 1969 el
candidato de los Verdes ha operado el Centro para el Estudio de
Leyes Responsables.  Esta institución ha producido importantes
reportes sobre: seguridad en los alimentos, pensiones, subsidios
del gobierno a las corporaciones (corporate welfare) y comercio
interestatal.  El trabajo del centro motivó al ex-senador James
Bourezk a decir: "por primera vez en la historia de los Estados
Unidos existe un movimiento cuyo propósito es mantener la
honestidad en las corporaciones y el Gobierno."

El candidato del Partido de los Verdes propone:

a)-Proveer financiamiento público para las elecciones y otros
mecanismos democráticos para descentralizar el poder.  Grupos o
asociaciones de consumidores, votantes y obreros trabajando por
el interés común.

b)-Proveer un seguro de salud para todos los ciudadanos en el
que los consumidores tengan el poder.

c)-Reemplazar las leyes laborales restrictivas con otras que
hagan posible la expansión de sindicatos democráticos y salarios
decentes.

d)-Proteger a los consumidores y al medioambiente a través de un
rígido cumplimiento de las leyes, actualizar las leyes anti-
crimen corporativo, fraude y abuso de las leyes y dar protección
a los derechos civiles.

e)-Reemplazar la retórica de los políticos con programas que
protejan y mejoren la educación de los niños.

f)-Proveer a los contribuyentes de impuestos con mecanismos para
eliminar favores a corporaciones, como son, sacarlos de
bancarrotas, darles subsidios, y otros desperdicios.  Acentuar
las prioridades del Gobierno, en la gente.

g)-Proveer a los ciudadanos con instituciones para defender
vigorosamente los derechos civiles, las libertades civiles y la
liberación de las energías políticas y cívicas en la política
exterior, ambiental, doméstica y militar.

h)-Construir una sociedad en que los valores comerciales no
dominen a la gente.

Winona LaDuke es la candidata a la vicepresidencia del Partido
de los Verdes.  Ella vive en la Reservación Tierra Blanca en el
estado de Minnesota y es miembro de la Banda Anishinaabeg del
Mississipi.  Graduada en 1982 en la Universidad de Harvard, es
la Directora de Programa del Fondo para Honrar la Tierra y
Directora Fundadora del Proyecto de Recuperación de Terrenos
Tierra Blanca.  LaDuke es autora de "La Ultima Mujer de Pie",
publicado en 1997 y "Todas Nuestras Relaciones; Las Luchas de
los Nativos por la Tierra y la Vida", en 1999.


Ignorado por los medios

"En esta contienda presidencial, Nader ha sabido articular un
programa que es muy político en el más profundo sentido de la
palabra.  Y enfoca la relaciones de poder que son normalmente
ignoradas o distorsionadas en la retórica de los demócratas y
republicanos, subraya Norman Solomon, Director Ejecutivo del
"Institute for Public Accuracy" de Wash. D.C.

Los medios oficialistas ignoran a Nader y solo lo mencionan para
atacarlo.  Y la Comisión sobre Debates Presidenciales,
controlada por demócratas y republicanos negó la participación
del candidato de los Verdes, quitándole así, la oportunidad de
dirigirse a la nación entera.  Steve Randall de la organización
"Fairness and Accuracy In Reporting" (FAIR) ofrece una posible
explicación a la exclusión de Nader en los debates.  "Nader es
un crítico del regalo más grande que el Gobierno le haya dado a
las corporaciones.  A través del Acta de Comunicaciones de 1996,
las empresas que dominan los medios recibieron entre 50 y 100
mil millones de dólares a través de los sistemas digitales y
otras cláusulas que les permiten tener cientos de estaciones de
radio, violando así las leyes anti- monopolios", dice.

Las sospechas de que hay una íntima relación entre los medios de
comunicación y los partidos políticos fue confirmada esta semana
por el New York Times.  Solo en este año se han gastado entre
600 y 1000 millones de dólares en la campaña electoral.  La
mayor parte de ese dinero queda en manos de los dueños de la
televisión, radio y periódicos, afirma Jeff Cohen, fundador de
la organización "FAIR".  "¿Por qué criticar un sistema tan
lucrativo?", apuntó Juan González, columnista del neoyorkino
"Daily News".
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EE.UU.: EL ESCÁNDALO ELECTORAL DEL SIGLO

Fernando Velázquez
Los Ángeles


La disputa por la presidencia entre los partidos republicano y
demócrata en los Estados Unidos, ha creado un cataclismo
político que tardara días o semanas en resolverse dejando
profundas cicatrices en la psique colectiva.

El colegio electoral, un organismo de 538 miembros que fue
creado hace más de un siglo para decidir el resultado de las
elecciones, debe reunirse el 18 de diciembre, pero no podrá
hacerlo si no se soluciona el conflicto del estado de Florida.

La chispa que ocasionó la explosión política la arrojaron las
cadenas televisivas al anunciar "prematuramente" que el
demócrata Albert Gore había ganado los 25 votos electorales de
Florida, pues sus "proyecciones" mostraban que el voto popular
lo había ganado ese partido.  Más tarde cambiaron sus resultados
asegurando que los candidatos "corrían como dos caballos
paralelos".  El publico televidente sentado en la orilla de sus
sillas volvió a brincar cuando se dio la noticia de que George
W. Bush era el ganador.

Millares de republicanos soportando la lluvia y jubilosos,
celebraban la victoria de su líder en Texas mientras que otros
tantos demócratas en Tennessee, con caras largas y sin paraguas,
dejaban que el agua que caía del cielo les mojara sus caras
llenas de tristeza.  Para cuando los casi predecibles medios
volvieron a "equivocarse" y anunciar que no se sabía quién era
el verdadero ganador, la audiencia televisiva era la más grande
de la historia.

Después de un segundo conteo electrónico se ha informado que
George W. Bush es el ganador.  Los demócratas siguen litigando
pues con el correr de las horas aparecen más reportes de
irregularidades.

Para la población estadounidense que suele tener poca memoria
histórica y bombardeada constantemente con la idea de que tienen
la mejor democracia del mundo, con el derecho de supervisar y
aprobar procesos electorales de otros países, lo que ocurre hoy
les ha caído como un balde de agua fría sobre sus cabezas.  Pero
no es así para Victoria Coullier, hija del periodista
investigador James Coullier, quien junto con su hermano Kenneth
escribieran "VOTESCAM," el libro más controversial de la
historia electoral al norte del Río Bravo.


Tratando de encubrir un asesinato político, mataron las
elecciones

"A principio de los anos 70's cuando mi padre descubrió que en
la Florida hacían todo tipo de fraude electoral, llevo la
evidencia a Janet Reno, que en aquel entonces era oficial de
justicia en ese estado, y en lugar de enjuiciar a los
criminales, el fue acusado de robar propiedad estatal.  Aunque
después el abogado Ellis Ruben aceptó que se cometieron
violaciones, solo se limitó a llamar a los de la prensa para
decirles que no podían hacer nada contra los responsables,
porque ya había expirado el estatuto de limitaciones," subraya
Victoria, luego sugiere una visita a www.votescam.org, el sitio
web que tiene más información sobre el tema.

Allí está un documento acusatorio escrito por James Coullier. 
El periodista investigador afirma que las semillas del fraude
electoral fueron sembradas en 1964, poco después del asesinato
de John F. Kennedy.  La CIA, el FBI y los más poderosos
cabecillas de los medios tuvieron una reunión secreta.  Los
grandes de las comunicaciones prometieron no cuestionar la
conclusión de la Comisión Warren de que Lee Harvey Oswald fue el
único responsable de la muerte del presidente, y recibieron a
cambio el derecho de ser el aparato oficial que cuenta los votos
en las elecciones presidenciales.

Coullier señala que con ese trato nació News Election Service
(NES), compuesto de NBC, CBS, ABC, CNN, AP, New York Times,
Washington Post y otros.

Los medios también son dueños de Voter Research Survey (VRS),
ambos se fusionaron y se convirtieron en Voter News Service
(VNS).  En un momento de candor, y como dijera un periodista
angelino "queriéndose quitar el huevo embarrado de sus caras",
personalidades de la televisión aceptaron que la información
proveída por VNS a las cadenas noticiosas el pasado martes 7 de
noviembre fue lo que ocasionó, en gran medida, "los errores" que
éstas cometieron al anunciar los controversiales resultados de
la contienda electoral.

La revista cibernética SALON informa que oficiales de VNS
tendrán audiencia con miembros del congreso para explicar lo que
pasó el día de la elección.  La respuesta a nuestros deseos de
conseguir una entrevista con representantes de la poderosa
organización se limitaron a una llamada telefónica de Leeze
Shapiro, vocera de prensa, quien nos aseguro que en cuanto
tengan un comentario nos lo enviarán por correo.

Irregularidades a la Orden del Día

Las elecciones 2000 estuvieron plagadas por fallas del sistema.
Se multiplicaron las denuncias de máquinas descompuestas,
personas que fueron a votar y sus nombres no aparecieron,
insuficiencia de boletas electorales en algunos centros de
votación y casillas cerradas.  En Nueva York, Illinois y
Maryland, la gente se registró para votar en el Departamento de
Vehículos y cuando acudió a la casilla su nombre no estaba allí.
Algo similar ocurrió a Robert Povilaitis, un policía en Chicago
quien sin sobresaltos dijo: "no me sorprende que eso pase en una
ciudad donde los muertos votan."

En San Louis, Missouri, las filas eran tan largas que los
oficiales electorales pidieron una extensión para cerrar las
casillas más tarde, pero un juez federal ordenó que las
cerraran.  "Sería un crimen tratar de mantener las casillas
abiertas," dijo el Senador republicano Christopher Bond.

En Florida, en el mero epicentro del cataclismo, el fraude
electoral no solo es cosa del pasado como escribió James
Coullier.  "En 1997 varias personas, incluyendo el comisionado,
fueron enviadas a la cárcel porque los muertos fueron a votar,"
afirma Francisco Aruca, de Radio Progreso.  También Howard
Simon, director ejecutivo de la Unión Americana para las
Libertades Civiles, señala que en 1998 el alcalde ganador fue
removido debido al fraude en las boletas ausentes (votar por
correo).  El juez que ordenó la toma de posesión de Joe Carollo,
el candidato perdedor dijo: "hay un patrón intencional de
conducta criminal en las boletas ausentes."

En esta contienda las acusaciones parecen un eco del pasado.  En
el condado de Palm Beach, las 19,000 boletas que fueron anuladas
antes del primer conteo por haber sido marcadas dos veces, han
causado indignación entre los votantes.  "Unas boletas no tenían
hoyos donde marcarlas, eran de otro color y más grandes, todo
era muy confuso," recordó Elaine Glickman.  Luego está el
escandalo del condado Broward, donde el destino incierto de
6,600 votos pueda convertirse en la manzana de la discordia.

Todo eso aunado al hecho de que el gobernador de Florida es
hermano del beneficiado con las irregularidades empeoró la
situación, sobre todo para los que recuerdan las experiencias de
los últimos años.

El fraude se esconde en la estructura

Al calor del combate en estas elecciones 2000, el activista Tony
Doris acusa que "se encontraron varias urnas cerradas", el
periodista Bruce Shapiro afirma que más de 200,000
afroamericanos no pueden votar porque han tenido problemas con
la justicia y Patrick Buchanan, candidato presidencial del
partido de la Reforma, sugiere que Ralph Nader, aspirante a la
Casa Blanca por el partido de los Verdes, busque protección del
servicio secreto.

Pero el coautor de "VOTESCAM" logró reunir evidencia suficiente
para afirmar categóricamente que la introducción de las
computadoras al conteo de los votos facilita el fraude y acusa a
los medios de ser parte del engaño.  Para convencer a los
incrédulos cita una entrevista que hiciera Dan Rather de CBS
poco antes de las elecciones de 1988 con Howard Strauss, experto
en computadoras de la Universidad de Princeton. 

RATHER: ?puedes arreglar el resultado de una elección?
STRAUSS: consígueme un trabajo con la compañía que escribe el
sofware y yo tendría acceso a una tercera parte de los votos. 
?Es eso suficiente para arreglar una elección?

En otra parte de la entrevista Strauss lanzó una bomba diciendo:
"cuando se trata de elecciones computarizadas no hay defensa. 
No es una puerta sin candado, es una casa sin puertas".



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