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Weekly ANB1120_07.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 20-11-2003      PART #7/7

* Tanzania. Worries over Mkapa's health  -  17 November: Tanzanians are 
following with keen interest the state of their President's health after he 
went hip surgery in a Swiss hospital. President Benjamin Mkapa first became 
ill on the eve of a summit in August. His poor health has led important 
political and economic meetings to be postponed and some diplomats and 
business leaders are worried.   (ANB-BIA, Belgium, 17 November 2003)

* Tchad. Six démineurs tués  -  Un stock de neuf tonnes de mines 
antipersonnel qui attendait d'être détruit, a explosé le jeudi 13 novembre 
dans le nord du Tchad, tuant six démineurs, a-t-on appris dimanche auprès 
des autorités. Les engins avaient été dégagés des champs de mines du nord 
du pays et étaient entreposés dans l'oasis de Ouadi Doum, à quelque 900 km 
de N'Djamena. La cause de l'explosion n'est pas connue. Des secteurs du 
nord ont été lourdement minés à la suite de l'invasion du Tchad par la 
Libye en 1980. Le conflit a duré jusqu'en 1987. Au moins 200 personnes ont 
été tuées par des mines antipersonnel au Tchad en 2002.   (AP, 17 novembre 
2003)

* Tunisie. Cyberdissident libéré  -  Le 18 novembre, à 7 mois de 
l'expiration de sa peine de 2 ans de prison, l'internaute Zouhair Yahyaoui, 
mieux connu sous le nom d'"Ettounsi" ("le Tunisien"), a été libéré sous 
caution. Condamné pour "diffusion de fausses nouvelles", Yahyaoui a mené 
trois grèves de la faim en prison pour protester contre ses conditions 
d'incarcération, décrites comme inhumaines. Son site, tunezine.com, avait 
irrité le pouvoir pour ses critiques, souvent émises sur le mode de la 
dérision. Le sort d'"Ettounsi" avait ému les internautes du monde 
entier.   (Le Soir, Belgique, 19 novembre 2003)

* Ouganda. Le frère de Museveni accusé  -  Selon l'agence Reuters, le 
gouvernement de Kampala a demandé que le général Salim Saleh, frère du 
président Yoweri Museveni, soit poursuivi en justice pour le rôle qu'il a 
joué dans l'achat de deux hélicoptères à la Biélorussie. Le nom de Saleh 
figurerait sur la liste d'autres personnes impliquées dans une affaire qui, 
en 1997, a comporté une perte de 7 millions de dollars pour l'Etat. Les 
deux appareils achetés par l'armée étaient défectueux et n'ont pu être 
utilisés. Le général Saleh est un des hommes d'affaires les plus riches 
d'Afrique orientale; il a des intérêts directs dans le secteur minier, 
bancaire, de la construction, de la sécurité et des compagnies aériennes 
locales. En 1998, après une opération peu transparente d'acquisition de 49% 
de la Banque commerciale ougandaise, il fut contraint de se démettre du 
rôle de conseiller à la sécurité militaire de Museveni. En échange, il fut 
rapidement nommé à la direction des réservistes de l'armée. De nombreux 
observateurs indépendants ont accusé à plusieurs reprises le chef de l'Etat 
de gérer le budget public en favorisant un cercle restreint de parents et 
amis.   (Misna, Italie, 13 novembre 2003)

* Uganda. LRA atrocities  -  18 November: A number of civilians have been 
massacred in northern Uganda. The army blames the attack in Lira district 
on the Lords Resistance Army (LRA). A priest from the area says 
eyewitnesses have told him that over 50 civilians died during several 
attacks during the night of 17 November. "We want protection...let them 
stop this slaughter of innocent civilians like animals", Father Sebhat 
Ayele says. He says that 200 civilians have been killed in the last three 
weeks. Father Ayele is calling for the United Nations to take action. A 
report issued by MISNA on the same outrage confirms the number of dead as 
53 with many people injured.   (ANB-BIA, Belgium, 18 November 2003)

* Ouganda. Nouvelles attaques de la LRA  -  Dans la nuit du 17 au 18 
novembre, de nouvelles attaques de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) 
ont fait de nombreux morts dans le nord de l'Ouganda. Selon les premières 
nouvelles de l'agence Misna, les rebelles ont fait irruption dans le 
village de Ngeta, où ils ont tué au moins 12 personnes à coups de machette. 
Ils sont ensuite passés dans des villages environnants où 8 personnes au 
moins ont encore été tuées. Mais le bilan s'est ensuite alourdi, dit Misna. 
Au cours de la matinée, on avait déjà compté 53 cadavres: 16 personnes 
assassinées à Akanji, 14 à Ongura, 13 à Ngeta et 10 à Iwai. Les rebelles 
utiliseraient l'arme blanche pour ne pas se faire repérer par les 
militaires qui patrouillent dans la zone. L'agence Reuters signale que, 
selon des sources locales, la ville de Lira est submergée de personnes 
fuyant les villages attaqués. Il y a moins de deux semaines, les rebelles 
de la LRA avaient massacré 60 civils dans le même district. -- 19 novembre. 
Selon des sources de l'agence Misna, Joseph Kony, le leader de la LRA, a 
ordonné à ses hommes de "tuer tous les chefs religieux du nord de 
l'Ouganda: catholiques, protestants et musulmans". Il a lancé cet appel par 
radio. Kony accuse le ARLPI (un groupe interreligieux qui recherche de 
longue date une issue pacifique à la crise) d'avoir demandé au président 
américain G.W. Bush une intervention armée internationale.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 19 novembre 2003)

* Zambie. Grave déficit alimentaire  -  La majeure partie des familles 
zambiennes ont réduit leur ration alimentaire quotidienne, révèle une 
enquête du Bureau central des statistiques, dont les résultats ont été 
publiés le 17 novembre. Cette situation fait suite aux difficultés 
économiques qui ont ramené le nombre des travailleurs du secteur formel à 
300.000, sur une population d'environ 10,4 millions d'habitants. 64% des 
Zambiens ont réduit leur nombre de repas par jour. Les plus touchés sont 
les Zambiens qui vivent à la frontière avec le Zimbabwe. Plus de la moitié 
des familles des quatre districts les plus sévèrement frappés ont même dû 
s'en remettre à l'aide alimentaire. Le déficit alimentaire a eu pour 
résultat une aggravation de la malnutrition au niveau des enfants (53%); à 
l'intérieur du pays le taux de malnutrition était de 59%, dans les centres 
urbains il était de 43%. Par ailleurs, 34% des familles rurales ont déjà 
épuisé leurs réserves alimentaires.   (D'après PANA, Sénégal, 17 novembre 2003)

* Zimbabwe. Rebellion is not helpful  -  13 November: Zimbabwe's main 
opposition party says a military coup would not help solve the country's 
many problems. British gay rights campaigner Peter Tatchell claims a new 
armed group of soldiers and police officers has been formed to topple Mr 
Mugabe. But a spokesman for the opposition Movement for Democratic Change 
says he "is not aware" of any attempt to use force against President Robert 
Mugabe. Mr Mugabe is accused of rigging elections and ruining the economy. 
He blames Zimbabwe's problems on a Western plot to stop him seizing 
white-owned land. Meanwhile, a Harare court has rejected an appeal by 
directors of the banned Daily News to have criminal charges against them 
dropped and so they should stand trial. Mr Tatchell has twice tried to 
perform a citizen's arrest on Mr Mugabe for alleged human rights abuses. He 
says that he is not involved in the Zimbabwe Freedom Movement (ZFM) but is 
merely releasing a statement on behalf of a group of members of the 
Zimbabwe defence forces and police.   (ANB-BIA, Brussels, 13 November 2003)

* Zimbabwe. Visite du président Obasanjo  -  Le chef de l'Etat nigérian, 
Olusegun Obasanjo, est arrivé le lundi 17 novembre à Harare pour des 
entretiens avec le président Robert Mugabe, alors que le contexte prête à 
penser que le dirigeant zimbabwéen ne sera pas autorisé à participer au 
prochain sommet du Commonwealth, prévu en décembre à Abuja. Les discussions 
seraient centrées sur la réadmission du Zimbabwe au sein du Commonwealth 
d'où il a été éjecté l'année dernière sous prétexte des violations des 
droits de l'homme commises dans ce pays et de la fraude présumée de M. 
Mugabe au scrutin présidentiel de l'année dernière. Le Nigeria et l'Afrique 
du Sud souhaitent la réadmission du Zimbabwe et la plupart des 54 membres 
du Commonwealth soutiennent cette position, mais l'Australie, la 
Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande ont menacé de boycotter le sommet 
d'Abuja si Mugabe y est invité. - M. Obasanjo s'est également entretenu 
avec les principaux leaders de l'opposition zimbabwéenne pour tenter une 
énième fois de trouver une solution à l'impasse politique après les 
résultats contestés du scrutin présidentiel. L'entretien a eu lieu à huis 
clos et les participants se sont refusés à tout commentaire.   (PANA, 
Sénégal, 17 novembre 2003)

* Zimbabwe. Seizing foreign currency  -  Zimbabwean police have thrown up 
roadblocks across the country in a desperate bid to seize foreign currency, 
whether legally held or not. "It's terrible. Police stand by as youth 
militia give body searches to everybody," one Zimbabwean motorist told the 
Guardian. "They take all the foreign currency they find, even through 
legally we are entitled to hold up to $250." In the tourist centre of 
Victoria Falls, police barged into the offices of big travel agencies and 
safari operators and confiscated all foreign currency. At the northern 
Chirundu border post, Zimbabwean police searched Zambian and South African 
travellers and seized all their currency. Some Zambian students travelling 
to South Africa were stranded without any funds, according to reports. 
Economists say the seizures cannot possibly bring in enough foreign 
currency to alleviate the fuel and electricity crisis. One Harare economist 
said: "The government should be looking at the root causes of the problem, 
such as falling exports, an unrealistic exchange rate and negative interest 
rates. Instead [Robert] Mugabe is responding the way he always does, by 
tightening controls and increasing repression. It is destined to 
fail."   (The Guardian, UK, 17 November 2003)

* Zimbabwe. Mugabe and the Commonwealth  -  17 November: President Mugabe 
says he is looking forward to attending next month's Commonwealth summit in 
Nigeria, despite his country's suspension. He was speaking in Harare after 
talks with Nigeria's President Obasanjo. President Obasajano says he is 
continuing to consult about whether Zimbabwe should be invited.   (ANB-BIA, 
Belgium, 17 November 2003)

* Zimbabwe. Répression musclée  -  Le 18 novembre, les syndicats et 
l'opposition au régime Mugabe ont été empêchés de tenir leur journée 
d'action contre les atteintes aux droits de l'homme et la dégradation des 
conditions de vie. Avant même le début des manifestations déclarées 
"illégales", la police antiémeutes a arrêté une centaine de militants 
syndicaux et des droits de l'homme dans la capitale et le reste du pays. Au 
moins huit dirigeants du Congrès des syndicats du Zimbabwe (ZCTU) figurent 
parmi les personnes interpellées, dont le secrétaire général, le président 
et le vice-président. A Bulawayo, deuxième ville du pays, quelque 2.000 
personnes qui s'étaient réunies pour remettre une pétition au gouverneur, 
ont été violemment dispersées. Le ZCTU entendait dénoncer la répression et 
la crise économique aiguë: le pays connaît un chômage de plus de 60%, une 
pénurie alimentaire générale et une hyperinflation de près de 
500%.   (Libération, France, 19 novembre 2003)

* Zimbabwe. Police break up protest  -  18 November: Police in Harare block 
a march by trade unions, protesting at massive price increases and state 
harassment. Some 100 trade unionists and civic leaders are arrested 
nationwide amidst tight security in the capital. The government had banned 
the march, which was also called to urge the finance minister not to raise 
taxes or prices in the budget on 21 November. Latest inflation figures show 
an annual rate of 526%, while the country is suffering from shortages of 
banknotes, petrol, basic food and foreign currency. 19 November: Trade 
unions are calling for a two-day national strike later this 
week.   (ANB-BIA, Belgium, 19 November 2003)

* Zimbabwe. Coup de main au Daily News  -  Le tout nouveau quotidien 
sud-africain "This Day" s'est livré à un véritable pied de nez au régime 
zimbabwéen en faisant distribuer à Harare une édition spéciale: quatre 
pages consacrées uniquement au Zimbabwe, réalisées par les journalistes du 
Daily News, quotidien d'opposition interdit depuis septembre. Cinq mille 
exemplaires ont été vendus, profitant d'une faille dans l'arsenal 
judiciaire local: les publications étrangères n'y sont pas interdites. "Le 
Zimbabwe, une nation en ruine", titre l'éditorial qui dresse un tableau 
terrible de la situation du pays. "Nous n'avons pas décidé à la légère de 
consacrer un tel éditorial au Zimbabwe. Mais nous sommes scandalisés par le 
silence et la léthargie de l'Afrique", écrit This Day. Les autorités 
zimbabwéennes n'ont pas tardé à réagir et ont accusé le quotidien 
sud-africain d'être "à la solde d'agents colonialistes" et "noyauté par la 
CIA".   (D'après le Monde, France, 20 novembre 2003)

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