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Weekly ANB1120_03.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 20-11-2003 PART #3/7
* Cameroun. Front uni de l'opposition - Cinq partis de l'opposition
camerounaise ont décidé, le 12 novembre à Yaoundé, de bâtir une coalition
en vue de désigner un candidat unique à l'élection présidentielle de 2004.
Leur programme commun se propose notamment de "faire du Cameroun un Etat de
droit, où la séparation et la complémentarité entre les pouvoirs
législatif, exécutif et judiciaire sont garanties". Les partis signataires
veulent également le retour à un mandat présidentiel de cinq ans et
renouvelable une seule fois. On rappelle que l'approche de refondation,
engagée depuis un an au sein de l'opposition, a déjà vu l'avènement de
l'Union des forces patriotiques (UFP), dont la plupart se sont fondus dans
la nouvelle coalition, ainsi que du Front des forces alternatives
(FFA). (D'après PANA, Sénégal, 13 novembre 2003)
* Cameroon. AACC General Assembly - The All Africa Conference of Churches
(AACC) will hold its 8th General Assembly, 22-27 November in Yaounde,
Cameroon. The opening address will be delivered by Cameroon's President
Paul Biya and the President of Mozambique, Joachim Chissano will deliver
the Key-note speech at the opening ceremony. The AACC is a pan-African
fellowship consisting of 169 national churches in 39 countries. Its member
churches consist of 120 million Christians across the continent. The AACC
was founded on 20 April, 1963, in Kampala, Uganda. The theme of this year's
General Assembly is from Nehemiah 2:17. "Come, Let Us Rebuild". Each day of
the conference will concentrate on a different section of this rebuilding
theme, as participants gather to discuss the issues most pertinent to
Africans. (AACC, 14 November 2003)
* Cameroun. La radio privée du cardinal Tumi interdite - La radio privée
camerounaise "Veritas", créée par le cardinal Tumi et qui émettait depuis
quelques semaines "en essai" à Douala, a cessé d'émettre ce week-end sur
ordre des pouvoirs publics, rapporte l'AFP le lundi 17 novembre. L'ordre
d'interdiction a été émis par le ministre camerounais de la Communication,
Jacques Fame Ndongo. La radio Veritas avait été montée au sein de
l'archidiocèse de Douala il y a trois ans. Mais après les premiers essais,
le ministre de la Communication avait demandé au cardinal de "se soumettre
à la réglementation en vigueur en déposant une demande de licence en bonne
et due forme". Le cardinal Tumi, connu pour ses prises de positions très
critiques envers le pouvoir, avait déposé un dossier resté sans suite
depuis trois ans. Le journal Le Messager a fait aussi référence à
l'interdiction d'émettre de la radio Freedom FM. "Le secteur (de
l'audiovisuel) est réservé à certains opérateurs et interdit aux autres",
commente ce journal en évoquant "ces noms qui dérangent", celui du cardinal
Tumi et de Pius Njawé, directeur du goupe de presse Le Messager et
promoteur de Freedom FM, qui a porté plainte contre l'administration.
Reporters sans frontières dénonce l'attribution sélective des fréquences
radio. "Veritas et Freedom FM sont inderdits parce qu'ils dérangent", écrit
le secrétaire général de RSF, M. Ménard. "Le gouvernement a beau se
retrancher derrière des arguments techniques ou juridiques, il est évident
qu'il s'agit de mesures politiques. Il est à craindre que la situation
dégénère à l'approche de l'élection présidentielle de 2004". (ANB-BIA, de
sources diverses, 18 novembre 2003)
* Congo-Brazza. Journées pétrolières des députés - Le 13 novembre à
Brazzaville, le président de l'Assemblé nationale, M. Tchicaya, a ouvert
les journées pétrolières du Parlement, relevant que le pétrole est une
question sensible qui préoccupe l'opinion publique. "L'activité pétrolière
apparaît dans le pays comme un monde à part, accessible seulement aux
initiés", a-t-il noté, ajoutant que "ce mystère suscite un certain nombre
de préoccupations et d'interrogations émises par l'opinion publique
nationale, à cause du manque d'informations". Les participants focaliseront
notamment leur attention sur "la mise en oeuvre de la nouvelle politique
congolaise en matière de logistique, de distribution et de
commercialisation". Ces journées s'achèveront le 17 novembre. (D'après
PANA, Sénégal, 14 novembre 2003)
* Congo-Brazza. Epidémie d'Ebola confirmée - Le samedi 15 novembre, le
ministre congolais de la Santé, le Dr Alain Moka, a confirmé la résurgence
de l'épidémie de fièvre hémorragique d'Ebola dans le district de Mbomo,
département de la Cuvette Ouest (nord-ouest), frontalier du Gabon. "Les
prélèvements effectués sur les victimes et analysés à Franceville se sont
révélés positifs", a-t-il indiqué. Sur 13 cas indiqués, la maladie a déjà
fait 11 morts. Les autorités gabonaises ont décidé de renforcer leur
surveillance épidémiologique. A cet effet, une équipe de surveillance et de
prévention a été envoyée dans la zone frontalière. (D'après AFP, France,
14-15 novembre 2003)
* Congo-Brazzaville. Ebola outbreak claims lives - 16 November: Eleven
people have died in an outbreak of the Ebola virus in north-western Congo,
the health minister has said. Alain Moka said there was an epidemic of the
virus in the Mbomo district. Authorities said 13 cases of the highly
contagious disease had been identified and movement throughout the area was
being closely monitored. The same region was quarantined in 2002, when an
outbreak of Ebola -- for which there is no cure -killed more than 100
people. "Samples taken from the victims and analyzed in a specialised
centre have proved positive," Mr Moka said. (ANB-BIA, Belgium, 16
November 2003)
* Congo (RDC). Prévisions militaires - La Monuc (Mission des Nations
unies au Congo) a défini une nouvelle stratégie de déploiement de ses
troupes en vue de protéger la population et d'intensifier le désarmement
des combattants, a affirmé le chef de la Monuc, M. Swing, le vendredi 14
novembre. Déployés jusqu'à présent le long de la ligne de cessez-le-feu
déterminée par l'accord de Lusaka, les troupes de la Monuc vont maintenant
se concentrer dans le district de l'Ituri, dans la province du Maniema et
dans certains endroits du Kivu, comme à Uvira, ainsi que dans la ville de
Kisangani, a-t-il indiqué. -D'autre part, après une rencontre entre les
présidents Kabila et Museveni, le chef de l'état-major de l'armée
ougandaise est venu à Kinshasa pour donner des précisions sur la
localisation de groupes armés ougandais supposés être regroupés au nord-est
de la RDC, dont M. Museveni s'était plaint. Le gouvernement congolais a
toutefois indiqué qu'il n'autorisera pas des patrouilles conjointes avec
l'armée ougandaise et ne permettra pas à cette dernière de traquer les
groupes rebelles sur son territoire. (Ndlr.: voir aussi: Rwanda: la
reddition du général Rwarakabije). (D'après IRIN, Nairobi, 14 novembre 2003)
* Congo (RDC). UN to move troops to east - 14 November: The United
Nations mission in Congo says it will move most of its troops to the east,
where fighting is continuing. The peacekeepers will be transferred from
parts of Congo where security has improved, said William Swing, the top UN
official in the country. This means that by mid-December more than 80% of
the 10,000-strong force will be stationed in the east. Since 1999 the area
has been the scene of bitter ethnic fighting. The killings have continued
despite a national peace agreement finalised in April. (ANB-BIA, Belgium,
14 November 2003)
* Congo (RDC). Ex-combattants étrangers - Le 17 novembre, un groupe de
quelque 750 personnes, à savoir plus de 350 anciens combattants rwandais,
burundais, soudanais et ougandais accompagnés de leurs femmes et enfants,
sont arrivés à la base militaire de Kitona (Bas-Congo). Cette singulière
caravane, lourdement armée, qui a traversé pacifiquement une partie du
pays, a fait beaucoup parler d'elle. Le gouvernement avait cherché à nier
son existence, alors que la presse congolaise faisait circuler des rumeurs
d'invasion de militaires étrangers. Selon une reconstruction des faits
réalisée par l'agence Misna, puis confirmée par le ministère conglais dela
Communication, ces hommes faisaient partie du "Bataillon Sierra", une sorte
de "légion étrangère", qui durant les années de conflit s'est rangée dans
le camp du gouvernement de Kinshasa. Parti de l'est du pays vers le 20
octobre, le groupe est arrivé à Kikwit le 9 novembre, d'où il a été
transféré à Kitona par pont aérien. Ces ex-combattants, dont bon nombre
seraient d'anciens Interahamwe, "sont sur le point d'être rapatriés sur une
base volontaire", a déclaré à la presse Vital Kamerhe, le porte-parole du
gouvernement. Des sources de Misna soulignent d'autre part que des groupes
de combattants comme celui-ci, constituent "une épine dans le pied" du
président Kabila, qui "hésite entre le devoir de reconnaissance pour le
service prêté en faveur des forces armées et la nécessité de répondre aux
accords internationaux avec les pays voisins". (Misna et autres sources,
18 novembre 2003)
* Côte d'Ivoire. Press ferment over war fears - Fears that hostilities
between the government and the rebels in Côte d'Ivoire are about to resume
have caused deep unrest in the country's press. While some pro-government
papers warn that the rebels will be defeated in any fight with government
forces, there is also criticism of senior establishment figures. The
president of Burkina Faso also comes under fire. "The rebels are cornered,"
proclaims commentator Souvaine Doudou in Le National. "The game is up for
the rebels of the MPCI (Patriotic Movement of Côte d'Ivoire). The
commentator also criticises the "rebels' godfather, Burkinabe President
Blaise Compaore", saying he can no longer grant them sanctuary "after being
reprimanded at the recent Accra summit" for "seeking to destabilise West
Africa". Addressing MPCI leader Guillaume Soro, the government daily
Fraternité Matin looks to the lessons of African history to warn off the
rebels. "No Soro! You think you are making history but you don't know
anything about history. Hate begets hate. If you had really studied African
history you would know that no rebel movement has ever brought development
to any country". Another commentator in Fraternité Matin laments the
promotion of "the concept of Ivoirité", of Ivorian nationality. "This is
poisoning Ivorian political life, just the same way that apartheid did in
South Africa, and the same way nazism in Germany brought forth
anti-semitism." (BBC News, UK, 18 November 2003)
* Côte d'Ivoire. "Instabilité persistante" - Le 13 novembre, le Conseil
de sécurité des Nations unies a prolongé le mandat de la mission onusienne
en Côte d'Ivoire jusqu'au 4 février prochain et a commandé un rapport sur
les moyens de la renforcer. La résolution adoptée exprime l'inquiétude de
l'Onu concernant l'instabilité persistante en Côte d'Ivoire et souligne "le
besoin urgent pour toutes les parties de participer pleinement au
gouvernement de réconciliation nationale". En mai dernier, le Conseil de
sécurité avait approuvé le déploiement de 76 militaires non armés sous
mandat de l'Onu afin de garantir le partage de pouvoir entre les rebelles
et les forces du président Gbagbo. Les dirigeants ouest-africains ont
exhorté l'Onu à étendre cette mission et à prendre sous son contrôle la
force de maintien de la paix de la CEDEAO forte de 1.200 hommes. Quelque
4.000 soldats français sont toujours déployés en Côte d'Ivoire pour
garantir la stabilité. -- Par ailleurs, le 15 novembre, à Ouagadougou qui
avait été le théâtre d'une intense activité diplomatique, le président
burkinabè Blaise Compaoré a annoncé une rencontre des Forces nouvelles et
des autres acteurs politiques ivoiriens la semaine prochaine au Ghana. Des
échanges entre le Premier ministre M. Diarra et le secrétaire général des
Forces nouvelles, M. Soro, "notamment en ce qui concerne des textes
fondamentaux tels que la nationalité, l'égilibilité et le foncier rural",
ont permis de croire que le processus d'entente "est en train de se
remettre en place", a indiqué le chef d'Etat burkinabé. -Mais le même jour
à Abidjan, lors d'une cérémonie en hommage aux soldats tués depuis le début
de la rébellion, le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le général
Mathias Doué, a affirmé que "la guerre peut repartir à tout moment en Côte
d'Ivoire". S'en prenant violemment aux rebelles, il a dit "qu'aucune nation
ne peut accepter une telle humiliation". -- Le 17 novembre, les rebelles
ont proclamé "l'état d'urgence" sur l'ensemble de la partie nord du pays
qu'ils contrôlent, prêtant au président Gbagbo la "volonté guerrière" de
rompre le cessez-le-feu pour reprendre les villes de Man (ouest) et de
Bouaké (centre). --18 novembre. Le porte-parole des Forces armées
nationales (Fanci) a formellement démenti tout projet d'attaque de la part
de ses troupes contre les positions des Forces nouvelles. (ANB-BIA, de
sources diverses, 18 novembre 2003)
* Côte d'Ivoire. Fears of secession grow - 13 November: An appeal for
investment in Côte d'Ivoire's rebel-controlled north is prompting fears of
a secession. At the end of a conference, the rebel New Forces called on
financial bodies and non-governmental agencies to help fund health and
development programmes. But newspapers in Abidjan says this is a sign the
rebels are advancing plans to split completely from the south. President
Laurent Gbagbo has warned that any secession moves could trigger a return
to civil war. The four-day forum, held in the rebel-stronghold of Bouake to
tackle growing poverty in the north, ended with a request for donors to
come back to the north and help them. 17 November: Rebels have declared a
state of emergency in areas of the country they are holding. The have
accused President Gbagbo of preparing to go to war. In a statement, the
rebels accuse the President of preparing to send his forces to attack the
two main rebel-held towns, Man and Bouake. 19 November: MISNA reports that
on 18 November, rebels in Bouake, deployed a mass quantity of heavy
weapons. -- South Africa's President Mbeki urges the relaunch of the
reconciliation process. -- Côte d'Ivoire's Prime Minister Diarra and the
secretary-general of the "New Forces," Soro Guillaume, hold talks with
Ghana's President John Kufuor, in efforts to put the stalled peace process
back on track. (ANB-BIA, Belgium, 19 November 2003)
Weekly anb1120.txt - 3/7