[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly ANB1113_02.txt #7



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-11-2003      PART #2/6

* Cameroon. Royal palace under siege  -  Some 6,000 women in north-western 
Cameroon have spent the past three weeks protesting at a royal palace in a 
land dispute with cattle-herders. They have taken seven local chiefs 
hostage and banned all parties and celebrations, halting all social life. 
But now, the harsh conditions they have subjected themselves to are 
beginning to take their toll on their health. Many are suffering from 
pneumonia and body pains, says Dr Kwa Joseph from the hospital in Wum, 83km 
north of Bamenda. The immediate cause of the protest was an attempt by the 
Divisional Officer to enforce an order expelling about 600 women from a 
piece of land where they are cultivating food crops. The piece of land is 
being claimed by a herder from the Fulani ethnic group. Fearing that they 
would be dispossessed of more farm land, the Supreme Traditional Women's 
Council, Ndouh-Fumbwi, rallied women in the village to debate the issue. 
After a couple of meetings, the women vowed to embark on an indefinite 
sit-in at the palace of the Paramount Chief, or Fon, of Aghem in Wum. And 
now, women from two neighbouring villages have rallied to their 
cause.   (BBC News, UK, 10 November 2003)

* Centrafrique. Rejet du programme du gouvernement  -  Le 5 novembre, le 
Conseil national de transition (CNT, Parlement de transition) a rejeté par 
37 voix contre, 0 pour et 17 abstentions le programme politique d'urgence 
présenté par le Premier ministre Abel Goumba. Ce vote a sanctionné un débat 
marathon au cours duquel les membres du CNT se sont montrés très critiques 
à l'égard du gouvernement, notamment sur les principales préoccupations 
actuelles des Centrafricains: les retards de salaires, l'éducation 
nationale et l'insécurité. Le rejet du programme intervient au moment où 
des rumeurs persistantes à Bangui font état de l'imminence d'un changement 
à la tête du gouvernement. Selon le quotidien Le Démocrate, Mme Catherine 
Samba Panza, vice-présidente du récent Dialogue national, serait pressentie 
pour le poste de Premier ministre.   (PANA, Sénégal, 6 novembre 2003)

* Centrafrique. Menace de crise alimentaire  -  La République 
centrafricaine pourrait connaître une grave crise alimentaire dans moins de 
4 mois, ont déclaré le 10 novembre les représentants de sept agences des 
Nations unies basées à Bangui. "La RCA pourrait connaître une crise 
alimentaire aiguë d'ici à février ou mars si rien n'est fait", a déclaré le 
représentant de la FAO. Selon lui, la population, composée principalement 
d'agriculteurs, a été obligée de consommer ses semences avant de fuir dans 
la brousse pour se protéger des combats. Par ailleurs, "le petit cheptel 
qui existait a été complètement exterminé lors de ces combats", a ajouté le 
responsable du PAM. Les sept agences ont lancé un appel conjoint pour 
collecter près de 20 millions de dollars.   (D'après IRIN, Kinshasa, 12 
novembre 2003)

* Congo-Brazzaville. Ebola outbreak feared  -  Nine people have died from 
what is feared to be the Ebola virus in a remote forest region where 120 
people died of the disease earlier this year, said the health minister, 
Alain Moka. The area lies near Mbomo, 440 miles north of the capital, 
Brazzaville. There is no known cure for Ebola, which is passed on by 
infected body fluids and kills 50 to 90 percent of victims.   (New York 
Times, USA, 8 November 2003)

* Congo-Brazza. Epidémie d'Ebola  -  Le nouveau bilan officiel de 
l'épidémie de fièvre hémorragique à virus d'Ebola dans le département de la 
Cuvette-Ouest (700 km au nord de Brazzaville) s'élève à 11 morts, a annoncé 
la radio congolaise le lundi 10 novembre. Samedi, le directeur général de 
la santé au Congo, le Dr. Damase Bozongo, a précisé qu'au total 45 "sujets 
contacts" avaient été enregistrés et mis en observation: 35 à Mbomo et 10 à 
Banza. Les sujets contacts sont des personnes qui ont eu un contact avec 
les malades et sont susceptibles de développer à leur tour la maladie. La 
résurgence de l'épidémie depuis le 31 octobre fait suite à la manipulation 
et la consommation d'un sanglier trouvé mort dans la forêt par des 
chasseurs du village de Mbanza. Des prélèvements effectués sur les malades 
ont été envoyés pour analyse dans le laboratoire de Franceville au Gabon, 
en vue de confirmer la présence du virus Ebola. Mais pour le Dr. Bozongo, 
"il n'y a pas de doute, les signes cliniques confirment l'épidémie 
d'Ebola".   (Reuters, 10 novembre 2003)

* Congo (RDC). Militia attack UN base  -  6 November: Dozens of armed 
militiamen have attacked the United Nations headquarters and a military 
camp at Bunia in eastern Congo RDC, injuring a military observer. UN forces 
sent to the region to try to end tribal conflict had returned fire, a 
spokesman in Bunia said. Witnesses in Bunia said UN troops and the 
militiamen were involved in a gun battle that lasted for two hours during 
the night in the town centre and continued until dawn in several areas. In 
another development, the UN has protested to the government after being 
prevented from inspecting a site where a plane the UN suspects of flying in 
weapons had crashed. The situation in Bunia was described as being tense 
but calm today after the overnight clashes. "We can't yet say who attacked 
and we don't yet know how many victims there were on the side of the 
assailants," said a UN spokesman. Leaders of the various militia groups in 
Bunia have denied any involvement in the attacks, which also targeted the 
house of Emmanuel Leku, the chief of the UN sponsored Congolese 
administration in Ituri province. However some Bunia residents said that 
one of the main rebel groups there, the UPC, was to blame. The gunfire 
erupted after the UN had intervened to disband a UPC meeting.   (ANB-BIA, 
Belgium, 6 November 2003)

* Congo (RDC). Brigade "mixte"  -  Une mission de reconnaisance forte de 22 
militaires belges séjourne depuis le mardi 4 novembre au Congo afin 
d'étudier les modalités de la formation d'une brigade "mixte" (rassemblant 
des contingents des anciens belligérants) avant son déploiement l'an 
prochain dans l'Ituri, a indiqué vendredi le ministre belge de la Défense, 
André Flahaut. Il s'agit d'un projet multinational, qui pourrait également 
associer les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Afrique du 
Sud.   (Le Soir, Belgique, 8 novembre 2003)

* Congo (RDC). Bunia: la Monuc attaquée  -  Le quartier général de la 
mission des Nations unies (Monuc) à Bunia a été attaqué par des groupes 
armés, a annoncé jeudi, 6 novembre, M. Salmeron, porte-parole de la Monuc. 
"Les attaques venaient des faubourgs où résident les responsables de l'UPC 
(Union des patriotes congolais, un groupe armé hema), mais aussi du 
quartier sud de Yambi, habité en majorité par les Lendu", a dit M. 
Salmeron. Les échanges de tirs ont duré de 20h30 à 23h30, a-t-il précisé. 
Selon le secrétaire de l'administrateur intérimaire de l'Ituri, M. 
Amandiyo, l'UPC s'est attaquée au quartier général de la Monuc et à la 
résidence de l'administrateur intérimaire après le refus de la Monuc 
d'autoriser la tenue d'une réunion convoquée par le groupe armé. Cette 
attaque est la deuxième essuyée par la Monuc depuis le 1er septembre, date 
à laquelle elle a succédé à la Force multinationale d'urgence à Bunia. -- 
Dans la nuit de jeudi à vendredi, de nouveaux tirs ont été entendus à 
Bunia. Le samedi 8 novembre, les forces de l'Onu ont arrêté 16 hommes armés 
à Bunia, appartenant tous à l'UPC. Par ailleurs, des Casques bleus 
patrouillant à sept kilomètres de Bunia ont été attaqués samedi par des 
combattants de l'autre milice hema, le PUSIC. Selon M. Salmeron, ils ont 
riposté en tuant un haut dirigeant de cette milice et en blessant un autre 
milicien; ils ont fait neuf prisonniers. La flambée de violences dans la 
ville de Bunia risque de ralentir le déploiement des Casques bleus dans les 
villages de l'Ituri, où les tueries se pousuivent, note l'agence 
Reuters.   (ANB-NIA, de sources diverses, 9 novembre 2003)

* Congo (RDC). 3,4 millions de déplacés  -  Le nombre de déplacés à 
l'intérieur de la RDC est l'un des plus élevés au monde, a déclaré le 12 
novembre à Kinshasa le secrétaire général-adjoint de l'Onu chargé des 
affaires humanitaires et coordinateur des opérations d'urgence, Jan 
Egeland. "Avec 3,4 millions de déplacés internes, le Congo-RDC a l'un des 
chiffres les plus élevés au monde", a affirmé M. Egeland qui commençait une 
tournée de quatre jours dans ce pays. Pour lui, "la communauté 
internationale est moralement contrainte d'assister les personnes 
vulnérables en RDC". M. Egeland se rendra successivement au Maniema 
(centre-est), au Sud et Nord-Kivu (est) et à Bunia (nord-est). Il a annoncé 
que la semaine prochaine à Washington, puis à New York, il lancerait un 
appel de fonds pour assister la RDC.   (AFP, France, 12 novembre 2003)

* Côte d'Ivoire. Ivorians demand journalist's body  -  7 November: The 
lawyer for the Côte d'Ivoire policeman charged with killing a French 
journalist has demanded a new autopsy. The lawyer wants Jean Helene's body 
to be exhumed and returned to Abidjan, saying he was looking for new 
evidence. Helene, the correspondent for the French Radio France 
Internationale, was shot dead on 21 October and buried in France shortly 
afterwards. Meanwhile, a French judge is planning to go to Abidjan next 
week as part of France's investigation of the killing.   (ANB-BIA, Belgium, 
7 November 2003)

* Côte d'Ivoire. Réunion de la CEDEAO -échec  -  9 novembre. Les dirigeants 
ouest-africains se réuniront le mardi 11 novembre à Accra, pour tenter une 
nouvelle fois de dénouer la crise en Côte d'Ivoire, toujours coupée en deux 
malgré des accords de paix et la formation d'un gouvernement d'unité 
nationale. Sept chefs d'Etat participeront à ce sommet organisé par le 
président du Ghana, John Kufuor, président en exercice de la CEDEAO, et 
auquel participeront ses homologues de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du 
Bénin, du Niger, du Burkina Faso et du Togo. Albert Tévoedjré, représentant 
spécial de l'Onu pour la Côte d'Ivoire, y assistera également. Le mois 
dernier, M. Kufuor a eu une série de réunions avec les acteurs politiques 
ivoiriens sur la manière de redynamiser le processus de paix. Celui-ci est 
au point mort depuis que les Forces nouvelles (ex-rébellion) ont décidé, le 
22 septembre, de suspendre la participation de leurs ministres aux réunions 
du gouvernement pour protester contre des blocages dans l'application de 
l'accord de Marcoussis. La quasi-totalité des partis politiques signataires 
de l'accord, à l'exception du parti du président Gbagbo, ont eux aussi 
dénoncé ces blocages. De leur côté, le président Gbagbo et ses partisans 
demandent le désarmement des rebelles pour permettre le retour de 
l'administration dans la moitié nord du pays. Les signataires de l'accord 
ne participeront pas au sommet, mais leur présence "en marge" des 
discussions n'est pas exclue. Le 10 novembre, un membre influent des Forces 
nouvelles a affirmé que le sommet d'Accra constitue la dernière chance pour 
un retour définitif de la paix en Côte d'Ivoire. -- 11 novembre. Le sommet 
de la CEDEAO s'est apparemment clôturé sur un échec, ou du moins sans 
avancées significatives. Avant la réunion des chefs d'Etat, M. Kufuor a eu 
une série de rencontres avec les principaux antagonistes, dont les chefs 
rebelles et les leaders de l'opposition. A la sortie du sommet, qui s'est 
déroulé à huis clos, les dirigeants africains se sont gardés de tout 
commentaire. Ils auraient obtenu seulement du président Gbagbo un 
engagement à "collaborer" avec son Premier ministre pour appliquer le 
programme du gouvernement. Par ailleurs, les sept chefs d'Etat ont appelé 
l'Onu à renforcer la force de la CEDEAO actuellement déployée en Côte 
d'Ivoire en vue de la remplacer dans une mission de maintien de la 
paix.   (ANB-BIA, de sources diverses, 12 novembre 2003)

* Côte d'Ivoire. UN troops needed  -  11 November: West African leaders 
have called on the United Nations to consider deploying peacekeepers to 
Côte d'Ivoire. They made the appeal at the end of an emergency summit of 
the regional grouping Ecowas in Ghana. The meeting was called to stop the 
breakdown of peace in Côte d'Ivoire, which saw fighting erupt last year. 
The rebels withdrew from a power-sharing government in September, accusing 
President Laurent Gbagbo of failing to honour a peace agreement. The summit 
in the Ghanaian capital Accra was attended by Mr Gbagbo, and by the 
presidents of Ghana, Nigeria, Burkina Faso, Niger, Togo and Benin. The 
Ivorian rebels -- who call themselves the New Forces and control half the 
country -- were not represented. At the end of the meeting the leaders 
issued in a statement urging the UN Security Council "to consider 
increasing the strength of the Ecowas mission and transform it into a UN 
peacekeeping force". The fragile peace is enforced by the some 4,000 French 
and Ecowas troops, overseeing the ceasefire line between government-held 
south, and rebel-dominated north. The summit statement also said the 
leaders agreed to send 80 extra police to guarantee the security of members 
of the power-sharing government. Rebel ministers had previously complained 
that they were unable to work safely. 12 November: IRIN reports that rebels 
occupying the north have sent out mixed signals about how they intend to 
proceed following the failure of the Accra Summit to achieve a breakthrough 
in the deadlocked peace process. An official statement at the end of a 
three-day Economic and Social Forum in the rebel capital, Bouake, states: 
"The New Forces reiterate their total and unconditional adherence to the 
Marcoussis peace agreement".   (ANB-BIA, Belgium, 12 November 2003)

* Egypt. Call to punish officers  -  The international Human Rights Watch 
organisation has called on the Egyptian authorities to discipline security 
officials who beat up and tortured demonstrators arrested during anti-war 
protests in March in Cairo. It says the Egyptian police used excessive 
force against the demonstrators. "Plainclothes officers viciously attacked 
protesters with pipes and clubs, and arrested demonstrators and bystanders 
without cause. Then the jailers beat those they considered the 
ringleaders," said Joe Stork, an executive director. Several thousand 
people demonstrated in a main square in central Cairo on the first day of 
the war, chanting slogans opposed to the US and to the Egyptian regime. 
Their number was small in comparison with European protests, but in Egypt 
where all public demonstrations are banned, it was seen as 
significant.   (Financial Times, UK, 7 November 2003)

* Egypte. Heurts confessionnels  -  Onze coptes (chrétiens d'Egypte) ont 
été blessés lors de troubles confessionnels dans un village proche du Caire 
pendant le week-end, a annoncé une ONG égyptienne le mardi 11 novembre. La 
police avait indiqué avoir arrêté 20 personnes après des échauffourées à 
Gaza, au sud de la capitale.   (Libération, France, 12 novembre 2003)

* Egypte. Chenouda III au ramadan  -  Le pape copte-orthodoxe Chenouda III 
a participé à une célébration du ramadan. Le 11 novembre, il a donné dans 
sa cathédrale un iftar (repas de rupture quotidienne du jeûne), avant 
lequel le cheick d'Al-Azhar, Mohammad Sayyed Tantaoui, plus haute autorité 
de l'islam sunnite, avait dirigé la prière. De hautes personnalités 
égyptiennes participaient au repas, dont le Premier ministre et le fils du 
président Moubarak.   (La Croix, France, 13 novembre 2003)

Weekly anb1113.txt - #2/6