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Weekly ANB1106_03.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-11-2003 PART #3/5
* Grands Lacs. Conférence internationale en juin 2004 - La conférence
internationale sur les Grands Lacs se tiendra en juin 2004, en présence des
chefs d'Etat concernés, a annoncé le 4 novembre à Kinshasa, le représentant
du secrétaire général de l'Onu pour la région, Ibrahima Fall. Chacun des
six pays du champ de la conférence (Congo-RDC, Burundi, Rwanda, Ouganda,
Tanzanie et Kenya) ont donné leur accord et nommé chacun un coordinateur, a
déclaré M. Fall. La conférence a pour ambition de s'attaquer aux problèmes
endémiques que connaît la région. (La Libre Belgique, 5 novembre 2003)
* Guinée. "Non à la candidature de Conté" - L'opposition politique de la
Guinée ne se présentera pas aux élections présidentielles du 21 décembre
prochain si l'actuel chef de l'Etat, Lansana Conté, ne renonce pas à se
présenter. Jean-Marie Doré, secrétaire de l'Union pour le progrès de la
Guinée (UPG) a affirmé que la candidature de Conté, au pouvoir depuis 1984,
"n'est pas conforme à la Constitution". En novembre 2001, un référendum
constitutionnel fortement contesté par l'opposition avait ouvert la porte à
un possible 3ème mandat de Conté. L'UPG a dit vouloir tout faire pour
empêcher que Conté, 69 ans, souffrant de diabète, se présente une nouvelle
fois pour diriger le pays. (D'après Misna, Italie, 4 novembre 2003)
* Guinea. Opposition parties boycott election - 4 November: A coalition
of Guinean opposition parties has said it will not take part in December's
presidential election. Opposition leader Mamadou Ba said the government was
planning to rig the poll in favour of President Lansana Conte and warned of
civil unrest. The European Union has announced that it will not finance or
send election observers because of doubts over the conduct of the poll. Mr
Conte seized power in a 1984 coup and has since won two contested polls. In
2001, Mr Conte, who suffers from ill health, won a referendum to end the
age limits for presidential candidates and extend the term of office from
five to seven years. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2003)
* Guinea. Guinea armed Liberia's rebels - 5 November: Human Rights Watch
(HRW) has accused Guinea of supplying heavy weaponry to rebels in Liberia.
HRW says Guinea broke a United Nations embargo by providing Iranian-built
mortars which it alleges were used the July attack on the Liberian capital.
Mortars are notoriously inaccurate in the hands of untrained fighters and
the attack left many civilian casualties. The UN Security Council, which
includes Guinea, is to review the arms embargo against Liberia on 6
November. "It's appalling that a current member of the Security Council has
flouted the arms embargo on Liberia," said Lisa Misol, arms researcher with
Human Rights Watch. "The Security Council must hold Guinea accountable for
this major breach." (ANB-BIA, Belgium, 5 November 2003)
* Guinée équatoriale. Correspondant de l'AFP arrêté - Reporters sans
frontières s'inquiète de l'arrestation, le 3 novembre, du correspondant de
l'Agence France-Presse en Guinée équatoriale, Rodrigo Angue Nguema, pour
laquelle la police n'a fourni aucune explication. L'arrestation ferait
suite à la diffusion, le 29 octobre, d'une dépêche dans laquelle M. Nguema
faisait état d'une rumeur de tentative de coup d'Etat. Il aurait également
été menacé par téléphone, quelques jours auparavant, par une personne
proche du pouvoir, qui l'aurait averti qu'elle ferait en sorte que le
journaliste ne puisse plus couvrir les activités présidentielles, en raison
de ses critiques envers le pouvoir. Le 1er juin 2002, lors du procès des
144 prévenus accusés "d'attentat contre le chef de l'Etat", des membres de
la sécurité présidentielle avaient interdit au journaliste l'accès au
tribunal s'il continuait à "avoir des contacts" avec les accusés. Selon M.
Nguema, on lui reprochait de s'intéresser de trop près aux violences subies
par les prévenus. (Ndlr. Depuis la semaine dernière, une rumeur circulant à
Malabo fait état d'une tentative de coup d'Etat déjouée par les services de
sécurité. Des personnes, dont le nombre n'a pas été précisé, auraient été
arrêtées. La présidence a émis un démenti catégorique sur cette
rumeur.) (RSF, France, 4 novembre 2003)
* Kenya. 16.000 "expatriés" indésirables - Estimant que l'économie du
Kenya souffre des "expatriés", des quelque 25.000 travailleurs étrangers
officiellement sur son sol, le ministre du Travail, Ali Mwakwere, a
annoncé, le 27 octobre, une mesure radicale pour en diminuer le nombre:
faire quitter le pays aux deux tiers d'entre eux. Selon cette décision, les
permis de travail de 16.000 étrangers ne seront pas renouvelés à leur
expiration. Comme ce document tient aussi lieu de permis de séjour, les
personnes concernées deviendront aussitôt des immigrés en situation
irrégulière, donc expulsables. "Nous avons suffisamment de Kényans pour
faire le travail", a fait valoir M. Mwakwere. Dans un pays où le chômage
touche près de la moitié de la population, son initiative a été
applaudie. (Le Monde, France, 31 octobre 2003)
* Kenya. Subventions françaises - La France va allouer 112 millions
d'euros au Kenya, sous forme de subventions et de prêts à des conditions
souples, pour la réhabilitation de systèmes d'approvisionnement en eau et
le financement d'un grand projet rural d'électricité, a déclaré l'ambassade
de France à Nairobi le 31 octobre. Le financement qui vise à renforcer le
processus de relance économique du Kenya, servira également à la
construction de routes et à la mise en place de systèmes sanitaires dans
les principales villes du pays. (PANA, Sénégal, 31 octobre 2003)
* Kenya. Deadline over wealth list - 3 November: President Mwai Kibaki
warns civil servants who have not yet declared their wealth to do so by the
middle of November failing which they will be sacked and prosecuted. The
president says no official is immune to the campaign against corruption
which he launched following his election last December. "I, personally, led
in the declaration of my own assets and liabilities last month. Those who
do not make the declaration will not only lose their jobs, but will also be
liable to imprisonment," President Kibaki tells a conference of the African
Parliamentarians' Network Against Corruption. (ANB-BIA, Belgium, 4
November 2003)
* Liberia. Pénurie de carburant à Monrovia - Le 3 novembre, les activités
économiques ont été perturbées à Monrovia en raison d'une pénurie de
carburant, deux jours après l'annonce par le président intérimaire Gyude
Bryant de la réduction des prix du pétrole et du riz, la nourriture de base
du pays. Quelques véhicules circulaient encore, alors que de longues queues
se formaient devant les stations d'essence. La pénurie aurait été provoquée
par les distributeurs locaux qui, mécontents de la réduction des prix,
feraient de la rétention. Un porte-parole des revendeurs de pétrole a
expliqué que les stocks dont ils disposent ont été achetés à des prix
élevés et qu'ils ne peuvent donc pas les vendre à un prix réduit. Le
gouvernement a lancé un appel au calme, assurant que "la situation est
maîtrisée". (PANA, Sénégal, 3 novembre 2003)
* Liberia. UN report favours keeping sanctions - A United
Nations-commissioned report has recommended maintaining economic sanctions
on Liberia, amid concerns over persistent embargo violations, and the
country's continued threat to regional stability. The report, which will be
discussed by the UN Security Council on 6 November, says restrictions on
Liberian diamond sales have been breached, despite the supposed safeguard
of the Kimberley international gem certification process, and says
Liberia's defence minister attempted in August to receive a shipment of
arms, also subject to embargo, originating from Serbia and channelled via
Libya. The report finds little evidence that timber sanctions have been
violated, but says the real test will come this month, after the rains. The
research, completed before the inauguration of Liberia's transitional
national government in mid-October, comes alongside new reports of fighting
in the country and worries about the control enjoyed by former warring
parties over key economic assets. The report also warns, however, that "an
acute shortage of government revenue" could pose a "major obstacle" to the
transitional government's efforts to rebuild a country shattered by 15
years of war. "The challenge now for the international community is to
provide adequate support to the transitional government while remaining
vigilant to the re-emergence of corruption and state-sanctioned violence,"
the report says. (Financial Times, UK, 5 November 2003)
* Liberia. Affrontements dans le nord - Des combats entre les rebelles du
MODEL (Mouvement pour la démocratie au Liberia) et les hommes de
l'ex-président Charles Taylor ont débuté le 31 octobre et sont encore en
cours ce 3 novembre dans le comté de Nimba (nord du pays), a rapporté David
Waines, un responsable de l'ONG canadienne Equip International, cité par
l'agence Misna. Derrière ces affrontements, les plus durs jamais
enregistrés dans cette zone, se cacherait un vieux règlement de comptes
entre les rebelles et les milices liées à Taylor. Selon M. Waines, 35.000
personnes ont pris la fuite et seraient en route vers Monrovia, alors
qu'entre 200.000 et 300.000 autres se trouveraient "prises au piège entre
la ligne où les rebelles se sont arrêtés et celle des fidèles de Taylor".
Une délégation de Casques bleus, amenés par hélicoptère, devrait rencontrer
les deux parties au cours de la journée. La zone concernée ne bénéficie pas
d'une présence internationale. - Le 4 novembre, le gouvernement de
transition tentait toujours de mettre fin aux combats, a annoncé le
ministre de la Défense, M. Chea. D'autre part, suite à sa mission dans le
comté le Nimba, l'Onu a ordonné aux forces rebelles et gouvernementales de
se retirer de la ligne de front dans un délai de 48 heures. Le porte-parole
de l'Onu n'a toutefois pas dit ce qu'il adviendrait si cet ultimatum
n'était pas respecté. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 novembre 2003)
* Maroc. Vague d'inculpations - Au cours des dix derniers jours, les
autorités marocaines ont inculpé 102 personnes soupçonnées d'être liées au
terrorisme dans le cadre d'une vaste opération contre les islamistes
extrémistes lancée après les attentats de Casablanca au mois de mai, a-t-on
appris le 3 novembre de source judiciaire. Les chefs d'accusation
comprennent l'association criminelle et la tenue de réunions non
autorisées. Depuis les attentats-suicide, les autorités maintiennent sous
étroite surveillance ceux qui sont considérés comme des islamistes
radicaux. Au mois de juillet, le ministre de la Justice avait déclaré que
quelque 700 suspects seraient jugés pour ces attentats. (D'après Reuters,
3 novembre 2003)
* Maroc. Journalistes condamnés - Le 3 novembre à Oujda (est), trois
journalistes de l'hebdomadaire Al Hayat Al Maghribia ont été condamnés en
première instance à des peines de 18 mois à deux ans de prison, notamment
pour "manquement au respect du roi" et "atteinte au régime monarchique", a
annoncé l'agence marocaine Map. Les journalistes étaient jugés après la
publication, le 20 mai dernier, d'une interview de Mohamed Al Abbadi, un
membre du conseil d'orientation de "Al Adl Wal Ihssane", la principale
organisation islamiste du Maroc, tolérée mais non reconnue. (Le Figaro,
France, 5 novembre 2003)
* Mauritania. Presidential elections - 4 November: With only three days
to go before Mauritania's multi-party presidential election the security
forces have said they have found arms. They are linking this to some
supporters of former president and opposition leader Mohammed Ould
Haidallah, but he denies this. Four candidates are vying for the presidency
on 7 November which is being seen as the first real contest since the 1992
presidential elections and the arms claims are certain to increase
tensions. The security services say they found the arms buried in some
mosques and houses belonging to Mr Ould Haidallah's supporters. But Mr Ould
Haidalla, whose home was also searched, said that only two rifles were
found "which were in my possession". He added that he had a permit for one
of the automatic rifles which he had borrowed from the national guard. The
other he said he obtained during the western Sahara war. He led battles
against the Polisario fighters in 1970s. (ANB-BIA, Belgium, 4 November 2003)
* Mauritanie. A la veille de la présidentielle - 3 novembre. A quelques
jours de la fin officielle de la campagne pour l'élection présidentielle du
vendredi 7 novembre, les principaux candidats continuent de sillonner le
pays. Les principaux candidats sont Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, chef
d'Etat sortant (Parti républicain, démocrate et social), Mohamed Khouna
Ould Haidalla (indépendant soutenu par une coalition), Ahmed Ould Daddah
(Rassemblement des forces démocratiques) et Messaoud Ould Belkheir
(Alliance populaire progressiste). -- Le 4 novembre, la police a arrêté le
fils aîné du colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla, chef de l'Etat de 1980 à
1984 et considéré comme le plus sérieux opposant au président Ould Taya,
son ancien compagnon d'armes qui l'avait renversé lors d'un putsch. La
direction régionale de la sécurité de Nouakchott accuse l'entourage du
candidat de "s'adonner à des actes d'intimidation". La veille, des
perquisitions avaient été menées au domicile d'Ould Haidallah, ainsi que
"chez certains de ses partisans et dans certaines mosquées". Des armes
auraient été saisies "à titre préventif". -- 5 novembre. La tension est
encore montée. Un deuxième fils d'Ould Haidallah a été arrêté en raison
d'"actes d'incitation à la haine", selon la police. De plus, une
manifestation de solidarité avec le candidat visé a été empêchée dans la
capitale. L'entourage d'Ould Haidallah a été accusé d'avoir préparé un
"plan de coup d'Etat" visant à renverser le chef d'Etat sortant. Le
candidat a rejeté toutes ces accusations. (ANB-BIA, de sources diverses,
6 novembre 2003)
Weekly anb1106.txt - #3/5