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Weekly ANB1029_04.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-10-2003      PART #4/7

* Ghana. Ashanti Goldfields sticks with Anglo bid  -  27 October: Ghanaian 
mining firm Ashanti Goldfields has backed a takeover offer from South 
Africa's AngloGold, brushing off a higher bid from Randgold Resources. 
Ashanti's board says it has unanimously backed the AngloGold offer, 
describing it as "in the best interests of Ashanti's shareholders, 
employees, and the people of Ghana." The move comes three days after 
Randgold upped the stakes in a long-running battle to buy Ashanti by 
tabling a fresh bid which eclipsed AngloGold's offer. Randgold's latest bid 
values Ashanti at about $1.7bn, against AngloGold's most recent offer - 
also revised upwards -- of $1.5bn. Both would-be buyers are proposing to 
pay for the acquisition entirely in shares. Randgold says it will not 
comment until it had studied Ashanti's decision. 28 October: AngloGold and 
Ashanti Goldfields have been given the green light to create the world's 
biggest gold producer, after the government of Ghana endorses the merger. 
Government approval was essential as it owns 16.9% of Ashanti, including a 
"golden share" that gives it power of veto over big decisions affecting the 
mining company.   (ANB-BIA, Belgium, 28 October 2003)

* Ghana. Rachat d'Ashanti Goldfields  -  29 octobre. AngloGold, premier 
producteur d'or d'Afrique du Sud, a déclaré que le gouvernement du Ghana 
avait approuvé son rachat du groupe minier ghanéen Ashanti Goldfields pour 
1,48 milliard de dollars. Cet accord met un terme à cinq mois 
d'incertitude. Le gouvernement ghanéen devrait formuler une déclaration 
officielle durant la journée. L'Etat ghanéen, qui déteint 17% d'Ashanti, 
pouvait opposer son veto à la fusion, qui constitue une déconvenue pour le 
groupe ghanéen de mines d'or Randgold Resources, qui avait encore renchéri 
la semaine dernière. Mais la plupart des observateurs estiment que le 
gouvernement a préféré l'offre d'AngloGold, deuxième mineur d'or du monde, 
parce qu'il semble un meilleur investissement et que le groupe sud-africain 
peut facilement débloquer les fonds nécessaires au développement 
d'Ashanti.   (D'après Reuters, 29 octobre 2003)

* Guinée-Bissau. Divergences sur le calendrier électoral  -  Les 
divergences sur le calendrier des prochaines élections législatives en 
Guinée-Bissau se sont accentuées ces derniers jours. L'ancien parti au 
pouvoir, le PRS (Parti de la rénovation sociale, du président déchu Koumba 
Yala), plaide pour la tenue des élections en janvier 2004. Mais son 
secrétaire général, Artur Sanha, actuel Premier ministre du gouvernement de 
transition, a décrété que les six mois prévus dans la Charte de transition 
politique sont insuffisants pour l'organisation du processus électoral dans 
le pays. La position du PRS est aussi défendue par deux autres partis 
représentés au Conseil national de transition. Ce dernier, qui remplace le 
Parlement durant la période de transition, ne s'est pas encore prononcé sur 
cette proposition de date que seul le chef d'Etat est habilité à 
définir.   (D'après PANA, Sénégal, 28 octobre 2003)

* Guinée-Bissau. Agriculture sinistrée  -  Les fortes pluies des dernières 
semaines ont entraîné la destruction de vastes étendues de rizières dans 
les régions est de la Guinée-Bissau, affectant 80% des paysans, a déclaré 
le 28 octobre, Mamadou Badji, ministre de l'Agriculture. Le gouvernement 
est prêt à saisir la communauté internationale pour "demander une aide 
d'urgence".   (La Croix, France, 29 octobre 2003)

* Kenya. Killer buses challenge authority  -  The government of Kenya and 
the owners of the country's commercial mini-buses are headed for a 
confrontation over a directive on the use of seat belts and speed 
governors. The government wants all public vehicles fitted with safety 
belts and speed governors by next month to help reduce the ever increasing 
number of accidents on Kenyan roads. According to police statistics, 3,000 
people are killed on Kenya's roads every year, with half of these deaths 
being blamed on the mini-buses, commonly known as Matatus. But the 
operators of Matatus -- whose drivers are infamous for their reckless 
driving and flouting of traffic laws -- are challenging the government 
directive. "Matatus carry four passengers per seat and I can't see a 
situation where it will be possible to have four seat belts on these 
seats...unless you say that there will be one seat belt tying all the 
passengers on the seat," said Justin Onyanyi, who manages one of the many 
Matatu routes in the capital, Nairobi. Kenya Matatu Welfare Association 
chairman Dickson Mbugua agrees, adding that the government should not rush 
the implementation of the new directives. "We cannot really absorb all 
these new requirements -- the seat belts and the speed governors are very 
expensive. We are talking about over 100,000 shillings ($1,300) for each 
unit...bearing in mind that there are 40,000 Matatus in this country," said 
Mr Mbugua.   (BBC News, UK, 23 October 2003)

* Kenya. Moves to end telecoms monopoly  -  24 October: The Kenyan 
Government is reported to have given the go-ahead for a new fixed-line 
telephone licence, raising the prospect of competition for the state-run 
monopoly. Communications Minister John Michuki has told the Communications 
Commission of Kenya, the national industry regulator, to start the process 
of issuing a second fixed-line licence, Reuters news agency reported. The 
government will also now start the legal process of lifting the monopoly 
enjoyed by Telkom Kenya, the state carrier.   (ANB-BIA, Belgium, 24 October 
2003)

* Kenya. Réhabilitation d'infrastructures  -  La Banque mondiale et l'Union 
européenne ont approuvé un financement destiné à réhabiliter le réseau 
routier et ferroviaire du Kenya, mais aussi ses ports et aéroports, a 
annoncé un haut responsable gouvernemental le 24 octobre. Parmi les projets 
prioritaires figurent la remise en état de la route Mombasa-Lungalunga, qui 
relie le port kényan à la Tanzanie, et la voie de contournement Dongo 
Kundu, destinée à remplacer les services de ferry existant entre Mombasa et 
la région littorale sud à potentiel touristique. Le gouvernement avait fait 
de ces projets une priorité pour ouvrir le corridor sud et encourager les 
investisseurs. Le gouvernement a déjà passé une annonce pour les 
soumissions en faveur des travaux de construction qui devraient commencer 
immédiatement. -- Par ailleurs, au cours d'une conférence des ministres de 
la région de l'Afrique de l'Est réunis sur l'initiative du Nouveau 
partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), le ministre 
ougandais des Travaux publics, du Logement et des Communications, John 
Nasasira, a annoncé que le Kenya et l'Ouganda ont convenu de lancer le 
processus de privatisation de leur réseau ferroviaire. La privatisation des 
infrastructures est un volet majeur du NEPAD, qui est actuellement au stade 
de l'identification des "projets vedettes", qui couvrent essentiellement le 
chemin de fer, les ports et les routes.   (PANA, Sénégal, 24-28 octobre 2003)

* Kenya. Attentat de Mombasa: procès  -  Le 27 octobre, le procès de six 
Kényans suspects de participation à l'attentat contre un hôtel de Mombasa 
(sud-est), qui avait fait 18 morts le 28 novembre 2002, s'est ouvert devant 
un tribunal de Nairobi. Parallèlement, on apprend qu'une menace d'attentat 
combiné terre-air visait en juin dernier la nouvelle ambassade des 
Etats-Unis au Kenya, quand Washington avait décidé de la fermer pendant 
plusieurs jours.   (Le Figaro, France, 28 octobre 2003)

* Kenya. Foreigners' jobs in peril  -  Kenya's labour minister said the 
government would not renew the work permits for about 16,000 foreigners, 
mostly Europeans, in an attempt to provide positions for the more than 2 
million jobless Kenyans. "I believe that there are enough qualified 
Kenyans, who are currently languishing in poverty yet they can earn a 
living by taking up those jobs," the minister, Ali Mwakwere, said.   (New 
York Times, USA, 29 October 2003)

* Lesotho. Crippling drought continues  -  Ongoing drought will have a 
"dramatic impact" on the humanitarian situation in Lesotho and the World 
Food Programme (WFP) has warned that between 600,000 and 700,000 people 
could be in need of food aid in the coming months. WFP Country Director 
Techeste Zergaber told IRIN on 27 October that maize prices were likely to 
"hit the ceiling", and winter wheat and vegetable harvests had largely 
failed as drought continued to plague the tiny mountain kingdom. Lesotho 
has a population of just over 2 million people and relies heavily on 
imports from neighbouring South Africa, which completely surrounds the 
country. In its latest situation report, WFP said the Lesotho 
Meteorological Services had warned that "the country is facing a severe 
drought". While there had been "light rains" during October, high 
temperatures and strong winds were responsible for unfavourable soil 
conditions due to a lack of moisture.   (IRIN, Kenya, 27 October 2003)

* Liberia. Guerre du pouvoir  -  24 octobre. Le principal groupe rebelle, 
les Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), a 
demandé la démission de Gyude Bryant, élu il y a quelques semaines 
président de la transition, en l'accusant de ralentir le processus de paix. 
Le leader du LURD, Sekou Konneh, a déclaré que ses hommes ne procéderont 
pas au désarmement et ne permettront pas aux Casques bleus de se 
positionner dans les zones sous le contrôle de la rébellion, tant que 
Bryant ne s'en ira pas. Cette dure prise de position semble être une 
réponse directe au chef de l'Etat qui a refusé, le 23 octobre, la 
nomination du commandant militaire des rebelles, Aliyu Sheriff, au poste de 
nouveau chef d'état-major. Bryant avait également refusé d'autres charges à 
des membres du LURD expliquant que l'accord de paix n'autorise pas le LURD 
à effectuer des nominations. - Le 25 octobre, des associations locales de 
défense des droits de l'homme ont affirmé que les querelles entre les 
parties signataires de l'accord de paix, à propos de la répartition des 
postes au sein du nouveau gouvernement de transition, pourraient menacer le 
fragile processus de paix. En fait, l'accord dit d'Accra a partagé les 
divers ministères et postes de direction des entreprises publiques entre 
les trois factions belligérantes, mais n'a rien prévu pour l'attribution 
des postes de ministres délégués, la Banque centrale et les Forces armées 
du Liberia. - Le 27 octobre, les tensions se sont atténuées. M. Bryant a 
rencontré les députés et promis de régler les différends relatifs aux 
nominations. Pour sa part, le président du Parlement, M. Dweh, représentant 
du LURD, a affirmé que son leader Sekou Konneh a "reconsidéré sa position" 
et que les échanges se poursuivent pour résoudre le problème. Une 
délégation de dirigeants religieux libériens, musulmans et chrétiens, a 
d'ailleurs quitté Monrovia pour rencontrer M. Konneh, en vue de faire 
avancer la mise en oeuvre de l'accord de paix. Le lendemain, le Conseil 
inter-religieux du Liberia a indiqué que cette rencontre a été fructueuse 
et que M. Konneh leur avait promis qu'il ne reprendrait jamais les armes. 
-- 28 octobre. La crise politique semble résolue. M. Bryant a fait savoir 
qu'il était prêt à prendre en considération les nominations présentées par 
le LURD, alors que les rebelles ont retiré leur menace d'interrompre le 
processus de désarmement.   (ANB-BIA, de sources diverses, 28 octobre 2003)

* Liberia. Uncertainties  -  24 October: Liberia's largest rebel faction 
has demanded that the leader of the power-sharing government step down. 
Sekou Conneh, leader of the Lurd group, said that Gyude Bryant was not 
letting Lurd members of the power-sharing government work. Mr Bryant was 
sworn into office earlier this month as part of a deal to end 14 years of 
civil war. "If Gyude Bryant cannot work with us, he must step down or we 
will pull out from the government," Mr Conneh said. He said that Mr Bryant 
had not approved the list of five ministers, submitted by Lurd. "Gyude 
Bryant does not have appointing powers, he is an administrator," he said. 
Mr Bryant, seen as politically neutral, was chosen to head the new 
government by two rebel groups, loyalists of former President Charles 
Taylor and political parties at talks in neighbouring Ghana. Mr Conneh said 
he did not have any problem with any of the factions, which signed the 
accord, just Mr Bryant. But he said that if the problems continued, the 
deal would have to be "revisited". 27 October: Gyude Bryant agrees to 
review some of the nominees for senior government appointments. 28 October: 
Liberia's main rebel group drops threats to renege on a pledge to disarm. 
29 October: Many Liberian families are living in appalling conditions at 
the mercy of rebels and fighters who backed former president Charles 
Taylor. In Monrovia, the deployment of peacekeepers and the installation of 
an interim government has brought calm. But outside Monrovia, armed gangs 
are terrorising civilians. Some 100,000 people are camped in the small 
towns strung along Liberia's main road into the interior. They are looking 
to the UN patrols which have begun deploying outside the capital, for 
protection.   (ANB-BIA, Belgium, 29 October 2003)

* Liberia/Sierra Leone. Charles Taylor should be tried for war 
crimes  -  Former President Charles Taylor should stand trial at the 
UN-backed court on war crimes charges, Liberia's new leader said on 27 
October. Gyude Bryant, who heads a newly installed power-sharing 
government, said the ex-warlord should leave his exile in Nigeria and face 
the court. The tribunal, based in neighbouring Sierra Leone, has indicted 
Taylor for supporting a brutal Sierra Leonean rebel movement during that 
country's 1991-2002 civil war. "I think Taylor should go to the court in 
Sierra Leone and face the tribunal and exonerate himself from the charges 
made against him," Bryant said. "It's only honourable that Taylor do that," 
he said. The UN court has accused him of bearing the "greatest 
responsibility" in Sierra Leone's war by trafficking guns and gems with the 
Revolutionary United Front rebels. Their fighters gained notoriety for 
chopping off the limbs of their victims and killing tens of thousands of 
civilians. Taylor's lawyers say he was head of state at the time of the 
alleged crimes, and therefore immune from any indictment. Taylor took 
refuge in Nigeria on August 11, as Liberian rebels besieged the capital, 
Monrovia, and international leaders called for his departure. Nigerian 
President Olusegun Obasanjo says he offered Taylor asylum in the interest 
of regional peace and will not hand him over to the court.   (CNN, USA, 27 
October 2003)

Weekly anb1029.tx - #4/7