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Weekly ANB1023_03.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-10-2003      PART #3/7

* Burundi. Force africaine au complet  -  Le 18 octobre, les 91 derniers 
soldats mozambicains de la force africaine (FA) de maintien de la paix au 
Burundi sont finalement arrivés à Bujumbura. La FA est ainsi au complet, 
constituée de 1.600 Sud-Africains, 980 Ethiopiens et 290 Mozambicains. Elle 
a la lourde charge de surveiller la mise en application effective des 
accords de cessez-le-feu, signés séparément entre le gouvernement et trois 
des quatre mouvements rebelles burundais depuis bientôt onze mois, 
notamment en mettant en place des sites de cantonnement pour les 
ex-rebelles. Mais la FA se heurte à des problèmes financiers, "ce qui ne 
facilitera pas leur déploiement à l'intérieur du pays", estime un 
diplomate.   (ANB-BIA, de sources diverses, 18 octobre 2003)

* Burundi. UK-funded troops land in Burundi  -  18 October: UK-funded 
troops sent to disarm rebels in Burundi have arrived in the Central African 
nation's capital, Bujumbura. The 217-strong Mozambican contingent aims to 
help end the decade-long civil war that has claimed an estimated 300,000 
mainly civilian lives. The UK Government has given Mozambique £3.7m to help 
implement the 2002 peace deal between the Burundi Government and three of 
four Hutu rebel groups. Persistent fighting among rebel factions has 
undermined hope for peace. Minister for Africa Chris Mullin said the 
deployment was a significant step for Mozambique and Burundi. "We were 
pleased to provide assistance to the Mozambique Government to enable this 
deployment to go ahead," he said. "The mission is a significant first for 
African peacekeeping operations. It is a concrete example of the commitment 
of African leaders to establish peace and security in their own continent." 
At a ceremony at Bujumbura airport to welcome the Mozambicans, head of the 
African Union peace mission in Burundi, Mamadou Bah, said: "We are ready to 
deploy the contingent in the countryside for the task it was called here 
for." The troops are tasked with providing the warring parties safe passage 
to designated assembly areas and easing the delivery of humanitarian 
aid.   (ANB-BIA, Belgium, 18 October 2003)

* Burundi. Commémoration de Ndadaye  -  Le 21 octobre, le Burundi a 
commémoré sobrement le 10e anniversaire de l'assassinat de Melchior 
Ndadaye, premier président démocratiquement élu du pays. Cet assassinat a 
été le point de départ d'une guerre civile qui a fait plus de 300.000 
morts. Aujourd'hui, les assassins ont été identifiés et jugés, mais les 
réels commanditaires du crime, au niveau le plus élevé, demeurent toujours 
dans l'ombre. Dans la capitale Bujumbura, les cérémonies ont commencé mardi 
peu après 8h du matin, avec une messe célébrée par Mgr Ngoyagoye, évêque du 
diocèse de Bujumbura, dans la cathédrale Regina Mundi. Au premier rang, 
étaient présents le président burundais, Domitien Ndayizeye, et son 
vice-président, Alphonse Kadege. La veille, Jean Minani, président de 
l'Assemblée nationale de transition (ANT) et président du parti créé par 
Ndadaye, dénonçant le fait que le procès des commanditaires de l'assassinat 
en 1993 de M. Ndadaye n'avait pas encore eu lieu, avait réclamé "un procès 
équitable contre les vrais assassins du président Ndadaye".   (ANB-BIA, 
Bruxelles, 22 octobre 2003)

* Congo-Brazza. Accrochage avec les Ninja  -  Le 15 octobre, au moins 13 
personnes ont été tuées à Mindouli (sud-ouest du département du Pool), lors 
d'une fusillade entre des éléments de l'armée et un groupe de miliciens 
ninja. "Ce n'est pas la reprise de la guerre. Il s'agit d'un incident", a 
affirmé le porte-parole du gouvernement. La fusillade a éclaté à la suite 
d'une altercation. Un groupe de miliciens avait tenté de charger dans les 
wagons d'un train transportant des produits pétroliers, des colis contenant 
des denrées alimentaires destinées à être commercialisées dans la capitale. 
Un responsable du chemin de fer s'y étant opposé, les Ninja ont tiré en 
l'air. L'armée est intervenue pour rétablir l'ordre. Bilan: 13 morts, dont 
un soldat, cinq civils et sept Ninja...   (IRIN, Congo, 17 octobre 2003)

* Congo (RDC). Réhabilitation des infrastructures  -  Le 20 octobre à 
Kinshasa, le vice-président chargé de l'économie et des finannces du 
gouvernement de transition, Jean-Pierre Bemba, a lancé un programme de 
réhabilitation et de reconstruction des infrastructures du pays. Initié 
déjà en novembre 2002 par le précédent gouvernement dans les régions qui 
étaient sous son contrôle, ce lancement marque maintenant son extension à 
la totalité du territoire congolais. Le coût du programme, financé par les 
principaux partenaires de la RDC dont la Banque mondiale à hauteur de $456 
millions, est évalué pour la période 2002-2005 à environ 2,5 milliards de 
dollars pour l'ensemble du pays, a expliqué le ministre du Plan, Alexis 
Tambwe Mwamba. Il consiste à réhabiliter les infrastructures routières, 
ferroviaires, fluviales et lacustres, à reconstruire des écoles et 
hôpitaux, et à améliorer la qualité d'eau potable et la fourniture 
d'électricité.   (D'après AFP, France, 20 octobre 2003)

* Congo (RDC). Les milices rwandaises  -  Le jeudi 16 octobre, des membres 
de la société civile du Nord-Kivu ont dénoncé une concentration de troupes 
rwandaises dans le territoire de Rutshuru, à proximité de la localité de 
Bunaganda. Ils n'ont toutefois pas été en mesure de donner des précisions 
sur le nombre de soldats, ni sur leur équipement. Mais alarmés par la 
possibilité du déclenchement d'une "3ème guerre avec le Rwanda", ils ont 
réclamé l'intervention rapide d'une force neutre de la Mission des Nations 
unies (Monuc). Mardi, le ministre rwandais des Affaires étangères avait 
accusé Kinshasa d'armer les milices rwandaises hutu à l'est de la RDC, 
n'écartant pas un retour de son armée au cas où Kigali se sentirait menacé. 
-- Jeudi également, le porte-parole du président Kabila a déclaré que le 
gouvernement ne veut plus sur son territoire des éléments Interahamwe et 
des militaires de l'ancienne armée rwandaise qui se sont réfugiés en RDC. 
"Le président ne peut accepter que ces gens qui ne sont pas des militaires 
congolais restent au Congo. Ils doivent être désarmés et rapatriés dans 
leur pays", a-t-il déclaré à la presse. Il n'a cependant pas indiqué si le 
gouvernement serait prêt à recourir à la force pour rapatrier ces groupes 
armés rwandais, évalués à 14.000 par la Monuc (Mission de l'Onu). Le 
général Diallo, commandant de la Monuc, a évoqué mercredi la possibilité 
d'arrêter le processus de démobilisation, désarmement et rapatriement de 
ces groupes armés sur base de volontariat. "L'offre (de retour volontaire) 
n'intéresse visiblement pas ces combattants rwandais. Il reviendra au 
gouvernement de décider de leur sort", a déclaré le général. -- Le 20 
octobre à Kinshasa, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Charles 
Murigande, a déclaré qu'il n'y avait plus de soldat rwandais en RDC depuis 
octobre 2002. Il a souligné "la volonté de Kigali d'appuyer le processus en 
cours en RDC et de faire en sorte de normaliser les relations entre les 
deux pays". Il a toutefois souligné que le gouvernement de Kinshasa devait 
résoudre le problème des milices rwandaises sur son territoire.   (ANB-BIA, 
de sources diverses, 20 octobre 2003)

* Congo (RDC)/Rwanda. Militias to be curbed  -  21 October: Rwanda and 
Congo RDC pledge to work together to curb militia groups threatening 
Rwanda's stability. The two countries also agree to reopen embassies in 
each other's countries for the first time since they went to war five years 
ago. This is announced after talks between Rwandan Foreign Minister Charles 
Murigande and Congolese President Joseph Kabila in Kinshasa. Rwanda accuses 
the ethnic Hutu militias now based in Congo of being behind the genocide in 
Rwanda in 1994. In 1998, it invaded Congo, along with Uganda, sparking a 
five-year-war, which killed an estimated 3 million people.   (ANB-BIA, 
Belgium, 21 October 2003)

* Congo (RDC). Les responsabilités de Kampala en Ituri  -  Le gouvernement 
ougandais doit reconnaître sa responsabilité dans les souffrances humaines 
immenses et les atteintes aux droits humains en Ituri. Il doit prendre des 
mesures immédiates pour mettre fin à son soutien persistant aux groupes 
armés et au pillage économique qui entretiennent les atrocités, a déclaré à 
Kampala Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International, pour la 
publication du rapport République démocratique du Congo. Ituri: un besoin 
de protection, une soif de justice (index AI: AFR 62/032/2003). "Ces 
dernières années, une multitude de groupes armés, aidés et soutenus par les 
gouvernements de Kinshasa, de Kampala et de Kigali, ont entretenu des 
conflits inter-ethniques en Ituri, dressant une ethnie contre l'autre et 
causant des violences d'une cruauté inimaginable. L'Ouganda reste l'un des 
principaux acteurs régionaux de ce conflit", a déclaré Irene Khan. En mai 
2003, des miliciens ont massacré et mutilé des familles entières, à Bunia. 
Ils ont visé tout particulièrement les femmes et les fillettes, utilisant 
le viol comme une arme de guerre. Le recours fréquent et généralisé aux 
enfants soldats est une caractéristique révélatrice et tragique de ce 
conflit, qui détruit leur avenir en faisant d'eux à la fois des coupables 
et des victimes. Pour les neuf premiers mois de cette année, le rapport 
d'Amnesty International fait état de massacres, de viols, de violences et 
du déplacement de milliers de civils, commis par divers groupes armés et 
milices. Certaines des pires atrocités ont été commises à Bunia, au cours 
des semaines qui ont suivi le retrait rapide des forces ougandaises en mai 
2003, et l'échec de l'opération des Nations unies au Congo (MONUC), qui n'a 
pas protégé les populations. Le rapport reconnaît les tentatives faites 
pour parvenir à un règlement politique à Kinshasa, mais rappelle que la 
situation en Ituri constituera un test pour ce processus, qui peut avoir 
une issue positive ou négative. Le rapport se félicite de la décision du 
procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de prendre en charge les 
affaires de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis en 
Ituri. "Sans justice, il n'y aura ni paix ni réconciliation en Ituri. 
L'impunité ne doit pas être acceptée au nom de l'unité nationale. Le cycle 
de représailles cruelles, d'attaques et de contre-attaques ne s'arrêtera 
que s'il est mis un terme à l'impunité pour toutes les violences", a 
souligné Irene Khan, avant de conclure que "l'attention de la communauté 
internationale doit se transformer en action, pour protéger les droits 
humains des personnes vivant en Ituri".   (Amnesty International, 21 
octobre 2003)

* Congo (RDC). UN expands its deployment  -  16 October: The United Nations 
peacekeeping force in Congo RDC expands its deployment of troops today to 
more parts of the north-eastern province of Ituri. At least three bases 
will be established outside the main town, Bunia, where UN peacekeepers 
have been largely confined since they took over from a French-led force in 
September. The deployment, to try to prevent further ethnic violence there, 
was postponed on 15 October due to the poor state of the roads following 
heavy rain. The UN peacekeepers hope that by opening up the road leading to 
Beni and Butembo, they will have secured an important route that links 
Ituri with the Kenyan port of Mombasa. 22 October: MISNA reports that new 
clashes have been reported in the past few days in Ituri. A group of armed 
men of the Lendu ethnic group opened fire on a board transporting civilians 
on Lake Albert.   (ANB-BIA, Belgium, 22 October 2003)

* Côte d'Ivoire. Sortir de la crise  -  16 octobre. Le conseil des 
ministres a interdit toute manifestation publique pour une durée de trois 
mois en raison des tensions politiques actuelles. Il a également décidé de 
dissoudre le Groupement des patriotes pour la paix (GPP), milice de "jeunes 
patriotes" favorables au président Gbagbo. De petits groupes de jeunes se 
réclamant du GPP avaient saccagé la semaine dernière à Abidjan des agences 
des principaux services publics. Le conseil a aussi décidé d'assainir le 
climat médiatique et a demandé au Premier ministre Seydou Diarra 
d'appliquer le programme du gouvernement tel que prévu dans les accords de 
Marcoussis. Le lendemain, le Comité de suivi des accords de paix a félicité 
le président Gbagbo pour ces décisions et a lancé un appel aux Forces 
nouvelles (ex-rébellion) pour qu'elles reprennent leur place au sein du 
gouvernement. Il a exhorté toutes les parties ivoiriennes et la société 
civile à poursuivre leurs efforts pour une sortie de la crise permettant au 
peuple ivoirien de retrouver une paix véritable. -- 20 octobre. Selon un 
communiqué du ministère de la Sécurité, onze opposants soupçonnés de 
comploter en vue d'éliminer de hauts responsables politiques et gradés de 
l'armée ont été arrêtés vendredi dernier. Ces interpellations surviennent 
moins de deux mois après l'annonce par la police française de la découverte 
d'un complot visant à déstabiliser la Côte d'Ivoire. Le Rassemblement des 
républicains (RDR, parti de M. Ouattara), qui a indiqué que les onze 
appartenaient à sa formation, a parlé d'"arrestations arbitraires" 
susceptibles de mettre en péril le processus de réconciliation nationale. 
-- 21 octobre Suite à une interpellation de la part du représentant spécial 
des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Albert Tévoedjrè, le ministre 
ivoirien de la Sécurité, Martin Bléou, s'est engagé à "clarifier" dans les 
24 heures la situation des onze personnes arrêtées, sans toutefois donner 
de détails sur leur identité. Dans la soirée, les onze militants du RDR 
étaient libérés, aucune charge n'ayant été retenue à leur encontre, a 
déclaré leur avocat.   (ANB-BIA, de sources diverses, 22 octobre 2003)

* Côte d'Ivoire. Tensions persist  -  16 October: The government bans all 
public demonstrations, a week after pro-government youths rampaged through 
the main city of Abidjan, raising tensions in a country still divided 
despite the official end of a civil war. The violence highlights simmering 
instability in the world's top cocoa producer, despite a peace deal meant 
to end a civil war triggered by a failed coup last year. Government 
spokesman Adjoumani Kobenan says all public demonstrations are suspended 
for a period of three months. "Over the past week, spontaneous 
demonstrations of unprecedented violence and a nameless barbarism have been 
organized in different parts of Abidjan," he said after a weekly government 
meeting. Kobenan said the government had also decided to pursue those 
responsible for the damage caused during last week's riot. 17 October: 
Rebels and opposition parties react angrily to a government ban on street 
demonstrations. Some political parties say the ban is meant to prevent a 
march they had planned this weekend to call on President Laurent Gbagbo to 
respect the terms of a shaky peace deal. 20 October: Ghana's President 
Kufuor is trying to arrange a summit in Accra, between Ivorian President 
Gbagbo and rebel leaders, to unblock the peace process in Côte d'Ivoire 
which has been deadlocked for the past month. 21 October: The government 
says that 11 people have been arrested on suspicion of plotting to 
assassinate political, administrative and military figures. The 
announcement follows complaints by two main opposition parties that their 
members have been arrested or abducted. They fear this signals a new round 
of political oppression, following a three month ban on public marches last 
week. Police chiefs were unable to confirm the identity of those arrested. 
Despite a power-sharing government, Côte d'Ivoire remains divided between 
the rebel-controlled mostly Muslim north and the Christian south, in the 
hands of President Laurent Gbagbo. -- A French journalist is shot dead by a 
police officer in Abidjan. Diplomats and eyewitnesses say Jean Helene, a 
reporter for Radio France Internationale (RFI), was killed outside a police 
station while waiting to interview a number of arrested Ivorian opposition 
leaders. An officer who allegedly fired the fatal shot in the head has been 
arrested and is being questioned, Abidjan police said. French President 
Jacques Chirac says he is saddened by the news of the incident, and demand 
the authorities "shed light on everything about this assassination". Mr 
Helene, 48, was an experienced journalist who had reported from Africa for 
many years. 22 October: President Gbagbo has promised an immediate 
investigation into the fatal shooting of the French journalist in Abidjan. 
Foreign journalists in Abidjan are reported to be shocked, sorry and 
outraged.   (ANB-BIA, Belgium, 22 October 2003)

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