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Weekly ANB1023_02.txt #7
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-10-2003 PART #2/7
* Africa. Blitz on polio - Fifteen million children in five west and
central African states are being immunised against polio in an emergency
three-day blitz aimed at preventing the crippling disease regaining a hold
in those countries. Hundreds of thousands of health workers and volunteers
yesterday began administering oral vaccine in an attempt to turn back the
disease, which has spread from Nigeria, where it is still endemic. The
crisis threatens to undermine the goal of eradicating polio throughout the
globe, and has prompted a remarkable grassroots effort to reach families
whose homelands border or are in the danger zone. The political uncertainty
surrounding elections in Nigeria this year has helped to undermine the
country's immunisation programmes. About a dozen cases of children
paralysed by polio of a type linked to northern Nigeria by genetic tests
have recently been found in Burkina Faso, Ghana, Niger and Togo. Children
in these four countries, plus Benin, are regarded as being at risk of
contracting the disease. The global eradication initiative is spearheaded
by the World Health Organisation and is supported by private foundations,
donor governments, humanitarian organisations and companies. The blitz,
organised at a cost of more than $10m, will mean more financial problems
for the initiative, which is already short of the $210m it says is still
needed to help wipe out the disease by 2005. Population movements,
including nomadic journeys and family and business trips, are likely to
have helped to spread the disease, although tracking its exact path would
be almost impossible. Chad, where a case has also been identified, and
Cameroon will become extra targets for immunisation programmes next
month. (The Guardian, UK, 23 October 2003)
* Afrique du Nord. Drames de l'immigration - Après une trêve qui a duré
l'espace d'un été, les débarquements de petits rafiots et autres
embarcations de fortune en provenance d'Afrique a repris au sud de la
Sicile, avec son cortège de morts et de disparus. Le 19 octobre, seules 15
personnes, d'origine somalienne, ont été sauvées après que leur esquif
parti de Libye eut été repéré à cinquante milles nautiques de Lampedusa,
l'île la plus méridionale d'Europe. Quinze corps gisaient au fond du
bateau. Des dizaines d'autres auraient été balancés à la mer par les
survivants. Au total, entre 60 et 80 personnes seraient mortes de faim et
de froid dans cette nouvelle traversée tragique. Après une avarie de
moteur, la petite barque de douze mètres avait dérivé pendant près de 20
jours. Déjà le 17 octobre, 25 immigrés africains étaient arrivés exténués à
Lampedusa après avoir perdu en route onze de leurs compagnons de voyage,
dont trois petites fillettes, dont les corps avaient été jetés à l'eau par
leurs parents désespérés. - Le lundi 20 octobre à l'aube, six personnes ont
encore péri et 22 autres sont portées disparues dans le naufrage d'une
embarcation avec des candidats à l'immigration clandestine au large des
côtes tunisiennes, rapporte mardi le journal Assabah de Tunis, sans
préciser la nationalité des naufragés. Mais, selon des sources informées,
ils seraient tous Tunisiens. Deux personnes ont survécu à ce drame. De
petite dimension, le bateau transportait au total 30 personnes, qui
projetaient de se rendre dans l'île italienne de Lampedusa. Il a coulé à
environ 5 km de la localité de Bouficha, dans le centre tunisien. L'alerte
a été donnée par un rescapé qui a pu gagner le rivage à la nage. Les unités
de secours ont repêché les corps de six noyés. Les recherches se
poursuivent encore pour retrouver les disparus. Dimanche, les services de
sécurité tunisiens avaient fait échec à une tentative d'immigration
illégale vers l'Italie et arrêté 74 personnes. Face au renforcement de la
surveillance du littoral tunisien, les clandestins ont de plus en plus
recours aux côtes libyennes pour tenter de se rendre dans "l'Eldorado
européen". - Le 22 octobre, les dix pays africains et européens du groupe
dit "Dialogue 5+5" entament une concertation ministérielle de deux jours
sur le phénomène migratoire en Méditerranée. (ANB-BIA, de sources
diverses, 22 octobre 2003)
* North Africa. Fears of locust outbreak - 21 October: Crops in North
Africa are under threat from swarms of locusts, says the UN Food and
Agriculture Organization (FAO). Outbreaks of locusts have been reported in
Mauritania, Niger and Sudan and observers fear they could spread across the
northern half of the continent. Affected governments and international
donors have been alerted. "The situation has the potential to develop
rapidly and it could be a matter of weeks," said the FAO's Locust Group in
a statement. We must immediately boost the number of surveys, the level of
monitoring and prepare for expanded intervention." (ANB-BIA, Belgium, 21
October 2003)
* Algérie. Salaheddine Sidhoum libéré - Le militant des droits de l'homme
Salaheddine Sidhoum, condamné par contumace en 1997 à ving ans de prison
pour "assistance aux terroristes", a été acquitté le jeudi 16 octobre.
Selon son avocat, "M. Sidhoum a été totalement acquitté et aucune charge
n'a été retenue contre lui". En fuite en Europe, M. Sidhoum avait décidé le
29 septembre dernier de se rendre aux autorités algériennes. Incarcéré, il
avait entamé une grève de la faim qu'il a arrêtée dimanche dernier, une
fois fixée la date de son procès. Accusé "d'appartenance à un groupe
terroriste et apologie d'actes terroristes", il a toujours clamé son
innocence, tout en reconnaissant avoir soigné des islamistes et avoir
recueilli des informations et des témoignages sur des exactions et des
bavures des forces de sécurité, qu'il avait livrés à la presse et à des ONG
internationales. L'issue de ce procès pourrait ouvrir la porte à d'autres
personnes condamnées pour assistance ou complicité avec les groupes armés
islamistes. (D'après AP, 16 octobre 2003)
* Algeria. Flood kills at least 13 - Torrential rains battered parts of
Algeria, triggering flooding and mudslides that killed more than a dozen
people, including three children, newspapers reported on 18 October. At
least 13 people were killed in the rain and hail storms that pounded parts
of this North African country 15-17 October, according to the reports. The
flooding was concentrated mainly in three western regions, but spread on 17
October to the Berber region east of Algiers. A young girl was killed by a
falling wall in a village near the Berber capital of Tizi Ouzou, 100 kms
east of Algiers, the daily Liberte reported. The wall had reportedly been
weakened by a deadly earthquake in May. In the west, rescue squads
retrieved the bodies of five people who were swept away by floods early 15
October in Ain Sefra, 500 kilometres from Algiers, according to the
newspaper El Watan. More than 40 millimetres of rain fell in one hour in
Saida, 440 kilometres west of Algiers, where two people died in mudslides,
the paper reported. Two children were carried away by floodwaters that
gushed through a ravine. The roofs of several old homes in Saida caved in,
El Watan reported. In nearby, in Mascara, hailstorms destroyed potato and
olive crops, the paper said. (CNN, USA, 18 October 2003)
* Algérie. Inondations meurtrières - Treize personnes, dont deux enfants,
ont été tuées ces dernières 48 heures lors d'inondations provoquées par des
pluies torrentielles dans une partie de l'ouest et du centre de l'Algérie,
a annoncé samedi, 18 octobre, la radio nationale, qui fait état de dégâts
significatifs. La montée des eaux a endommagé des routes et des bâtiments
et emporté la toiture de certaines habitations. Les précipitations ont
également coupé plusieurs axes routiers dans l'ouest, notamment à Oran.
Dans la nuit du jeudi au vendredi, d'importantes chutes de pluie ont aussi
été enregistrées sur tout le territoire de la région de Tizi-Ouzou en
Kabylie (100 km à l'est d'Alger). (Reuters et AP, 18 octobre 2003)
* Algeria. US assets of Algerian group frozen - The United States said on
20 October it had frozen the US assets of an Algerian group that it
believed could commit "acts of terrorism" that threaten US citizens or US
national interests. The State Department described the Dhamat Houmet Daawa
Salafia group as well-organized and well-armed and said it had "engaged in
terrorist activity in Algeria and internationally" that had killed numerous
people since the mid-1990s. "The designation of the Dhamat Houmet Daawa
Salafia, which is effective October 17, 2003, blocks its assets in the US
and bars US persons from most transactions with that entity," State
Department spokesman Adam Ereli said in a statement. In the Federal
Register, the US government said it acted because of a belief that the
group "has committed, or poses a significant risk of committing, acts of
terrorism that threaten the security of US nationals or the national
security, foreign policy, or economy of the United States." The State
Department said the group emerged after its leader, Mohammed Benslim, broke
from the Armed Islamic Group (GIA), one of the key militant organizations
that have battled the Algerian authorities since they cancelled a 1992
election that an Islamist party was poised to win. (CNN, USA, 21 October
2003)
* Algérie. Grèves - Les cheminots et les professeurs de lycées sont en
grève depuis sept jours. Tous réclament des hausses de salaire de 2.000 à
2.500 dinars (22,50 à 28 euros) par mois. Les autorités de tutelle ont
refusé ces demandes, jugées "excessives". Les grévistes estiment qu'ils ne
peuvent faire face à la flambée des prix à l'approche du ramadan, le 26
octobre. (La Croix, France, 21 octobre 2003)
* Algérie. Réduire l'hécatombe sur les routes - Le nombre d'accidents
enregistré ces dernières années en Algérie a dépassé le seuil du
"tolérable": 4.314 morts pour 41.757 accidents ont été dénombrés durant la
seule année 2002, a indiqué mardi le ministère algérien des Transports, qui
souligne que le pays figure parmi les pays où la route est devenue un
véritable fléau. Pour tenter d'enrayer l'hécatombe routière, qui coûte
annuellement 35 milliards de dinars (390 millions d'euros) au Trésor public
dans un pays où le parc automobile n'est que de trois millions de
véhicules, une batterie de textes législatifs plus répressifs est en phase
de finalisation pour contraindre les automobilistes et les passagers à
attacher leur ceinture de sécurité, a annoncé le ministère. Ainsi, le
non-port de la ceinture de sécurité constituera une infraction très grave
qui sera sanctionnée par le retrait pur et simple du permis de conduire. Le
non-respect d'un passage piéton, l'excès de vitesse, le changement de
direction sans en avoir droit, l'embarquement des enfants sur les
banquettes avant du véhicule constitueront également des infractions punies
par la nouvelle législation. (D'après AFP, France, 21 octobre 2003)
* Angola. Rebuilding bridges to reunite the country - As new bridges are
laid in Angola, replacing those broken or blown up during the war,
previously isolated communities are slowly being opened up. The
quickly-built military bridges are not only a short-term solution to allow
the delivery of humanitarian aid, they also open the door to trade and
long-term development in many rural areas. The bridge over the Quissafo
river, 65 km north of N'dalatando, the provincial capital of Cuanza Norte,
was blown up during the 1980s. Driving between N'dalatando and the
provincial capital of Uige further to the north required a detour through
the bush and the use of a small, temporary bridge -- a route that was only
passable during the dry season. The new bridge and road will provide tens
of thousands of people with access to World Food Programme (WFP) aid, and
the markets in N'dalatando. The Quissafo river bridge is the last of nine
key bridges around the country to be built by the Swedish Rescue Service
Agency (SRSA) on behalf of WFP. (IRIN, Kenya, 22 October 2003)
* Benin. Trafficked children freed - 16 October: A group of 74 children
from Benin sold to work in Nigerian granite pits has returned home. The
children, some with open wounds, are being cared for by health-workers at a
stadium in the Benin capital, Cotonou. Some 15,000 Benin children are
thought to work in south-eastern Nigeria. Last month, 116 children were
returned. The children told United Nations officials that 13 of their
companions had died in the past three months, worn out by smashing and
carrying rocks and sleeping in the open without adequate food. Nigerian
federal police inspector-general Tafa Balogoun said the children had worked
for more than a year in Nigeria's granite quarries. They were returned to
Benin by Nigerian police, under an agreement reached when Presidents
Olusegun Obasanjo of Nigeria and Mathieu Kerekou of Benin in August. "The
children must be washed, dressed and allowed to rest a little before social
workers can start interviewing them to find their parents and return them
to their families," said Benin official Latoundji Lauriano. The two
countries will now begin inspections of Nigerian sites where trafficked
Benin children may be working, says Benin's Family Minister. Massiyatou
Lauriano. (ANB-BIA, Belgium, 16 October 2003)
* Bénin/Nigeria. Enfants esclaves libérés - Le corps strié de coups, les
mains calleuses, 74 enfants-esclaves, dont certains n'ont que quatre ans,
étaient soignés jeudi 16 octobre à Cotonou, Bénin, après avoir été enlevés
aux trafiquants qui les avaient vendus pour travailler dans les carrières
de granit du sud-ouest du Nigeria. La police nigériane a sauvé les garçons
mercredi et les a rapatriés au Bénin. Selon les enfants, au moins 13 autres
étaient morts au cours des trois derniers mois, d'épuisement, de maladie,
de faim et des suites de coups. Une première opération de sauvetage, le 27
septembre, avait permis de renvoyer dans leurs familles 116 enfants
employés dans les carrières. Le Bénin est devenu depuis quelques années une
plaque tournante du trafic de mineurs, livrant chaque année des milliers
d'enfants issus de familles pauvres à l'exploitation et aux abus dans
d'autres pays africains. Selon les dernières statistiques, plus de 4.000
enfants victimes de ce trafic sont interceptés chaque année aux frontières
béninoises. Au moins 45.000 mineurs béninois seraient exploités au Gabon et
plus de 6.000 au Nigeria. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 octobre 2003)
* Botswana. Discriminatory clauses to be removed from
Constitution - After years of agitation by Botswana's minority ethnic
groups, the government has finally committed itself to an amendment bill to
remove discriminatory clauses in the constitution by the end of the year.
"The objective of the bill is...to promote nation building by amending
sections 77, 78 and 79 [of the constitution] to render them tribally
neutral. We must continue to celebrate the compositeness of our culture and
promote our unity in diversity," President Festus Mogae said last week. The
government's decision follows a report from a presidential commission of
enquiry, established in July 2000 under a former minister, Patrick Balopi,
to look into complaints by non-Setswana speaking people that the
constitution discriminated against them. Sections 77, 78 and 79 guarantee
automatic membership in the House of Chiefs to the eight Setswana-speaking
paramount chiefs, while minority groups are represented by three members,
regarded as sub-chiefs, who are elected to the assembly. "People are saying
that the House of Chiefs excludes a whole lot of people like the Bakalanga,
Bayeyi, Basubiya, Batswapong, Babira, Basarwa, Bakgalagadi and Baherero. It
really contravenes the spirit of equality that is enshrined in the
constitution, that we are all equal before the law," Moiseraele Dibeela,
the principal of Kgolagano College of Theological Education, told
IRIN. (IRIN, Kenya, 21 October 2003)
Weekly anb1023.txt - #2/7