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Weekly ANB1016_4.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 16-10-2003      PART #4/6

* Maroc. Fin de la visite de M. Chirac  -  Le samedi 11 octobre, le 
président français Jacques Chirac a achevé une visite d'Etat de trois jours 
au Maroc en saluant l'oeuvre réformatrice du royaume, après l'annonce la 
veille par le roi Mohammed VI d'une ambitieuse réforme de la condition 
féminine. Le souvenir des attentats-suicides de Casablanca, qui avaient 
fait 45 morts, a pesé sur cette visite dont les maîtres-mots furent 
"amitié" et "solidarité". Alors que le partenariat euro-méditerranéen 
marque le pas, le président français a confirmé la volonté de Paris de 
favoriser l'arrimage du Maroc à l'Union européenne. M. Chirac a également 
réaffirmé que la France "soutient et soutiendra" le Maroc dans l'affaire du 
Sahara occidental, se refusant toutefois à qualifier ce territoire contesté 
de "provinces marocaines du Sud", comme il l'avait fait en novembre 2001. 
Le président français a quitté Rabat en début d'après-midi.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 12 octobre 2003)

* Maroc. Egalité homme-femme  -  Dans un discours prononcé le vendredi soir 
10 octobre devant le Parlement, le roi Mohammed VI a consacré le principe 
de l'égalité juridique de l'homme et de la femme. Très attendue par le 
réseau associatif féministe, mais longtemps combattue par la puissante 
mouvance islamiste, cette réforme de la Moudawana (code du statut 
personnel) devrait être rapidement avalisée par voie parlementaire. Le roi 
a tranché ce débat en sa qualité de "commandeur des croyants". Le nouveau 
texte prévoit notamment l'égalité entre les sexes qui sera déclinée pour 
"la responsabilité familiale" (garde des enfants), "les droits et devoirs 
des époux", l'augmentation de l'âge du mariage de 15 à 18 ans pour la 
femme, l'institution du divorce par consentement mutuel, la répartition 
équitable entre héritiers, et l'introduction de nombreuses restrictions à 
la polygamie. - Le roi a assuré avoir respecté à la lettre les préceptes de 
l'islam. "Je ne peux autoriser ce que Dieu a prohibé, ni interdire ce que 
le Très-Haut à autorisé", a-t-il dit. Les principales formations islamistes 
marocaines ont approuvé, sans états d'âme apparents, ce projet de code de 
la famille. Tant le Parti justice et développement (PJD) que Nadia Yassine, 
représentante d'Al Adl Wal Ihssane (Justice et bienfaisance), la principale 
association islamiste du royaume, ont apporté leur soutien au 
texte.   (ANB-BIA, de sources diverses, 12 octobre 2003)

* Morocco. Reform plan welcomed  -  Moderate politicians and women's groups 
in Morocco have welcomed proposals by King Mohammed VI to modernise family 
law, giving near equal status to women in a bold move that risks a 
confrontation with Islamic traditionalists. The proposals were announced at 
the opening of parliament on 10 October. They aim to end women's 
subservient status in marriage law, giving them equal rights over the 
custody and welfare of children and placing tight curbs on the practice of 
polygamy. Though the king's move was welcomed by mainstream 
parliamentarians, the justice and development party, or PJD -- grouping the 
main Islamic movement represented in parliament -- refrained from immediate 
comment. A previous attempt at reform, by the then Socialist-led government 
soon after Mohammed VI succeeded his father in 1999, provoked a swift 
reaction from the traditionalists. Encouraged by the PJD, huge 
demonstrations were staged against the changes and forced the project to be 
shelved. The king was careful in his speech on 10 October to cite extracts 
from the Koran to justify every innovation. Nevertheless, he clearly 
identified himself with the modernisers' camp. His move followed a wave of 
national indignation over suicide bombings in Casablanca on May 16 that 
left 45 people dead. Islamic groups nevertheless made advances in elections 
in September. Under the proposals that will be submitted to parliament, the 
legal age of marriage for women will be raised from 15 to 18, the same as 
for men. The family will in future come under the joint responsibility of 
husband and wife. Custody of children in the case of separation will be 
given as a priority to the mother. But officials played down the 
revolutionary nature of placing women on the same footing as men for fear 
of provoking a hostile reaction.   (Financial Times, UK, 13 October 2003)

* Morocco/Spain. Spain catches African migrants  -  15 October: The Spanish 
authorities have detained more than 550 Africans who were trying to enter 
Spain illegally. The would-be immigrants were caught in 12 rubber boats -- 
nine off Spain's southern coast and three near the Canary Islands in the 
Atlantic Ocean, Spain's immigration chief Ignacio Gonzalez said. Mr 
Gonzalez said the majority of those detained were Moroccans, and he called 
on the government in Rabat to tighten border controls. Several pregnant 
women and babies were among those held in what Spanish officials describe 
as the highest number of illegal immigrants detained in one day this year. 
"There were 472 immigrants intercepted in the area of the Strait (of 
Gibraltar) and 87 in the Canary Islands," Spain's Interior Ministry 
spokesman said.   (ANB-BIA, Belgium, 15 October 2003)

* Maroc/Espagne. Emigration clandestine  -  Le 15 octobre, l'Espagne a 
invité les autorités marocaines à renforcer le contrôle de leurs côtes, 
après l'arrestation le même jour en Espagne de plus de 600 immigrés 
clandestins. Le gouvernement espagnol a regretté la recrudescence des flux 
migratoires illégaux durant les derniers mois. Depuis janvier dernier, un 
total de 15.985 immigrés clandestins ont été interpellés dans le détroit de 
Gibraltar et aux Iles Canaries.   (PANA, Sénégal, 16 octobre 2003)

* Mauritanie. Décès de Moktar Ould Daddah  -  Moktar Ould Daddah, "père de 
la nation" mauritanienne, est décédé dans la nuit du 14 au 15 octobre à 
l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, à l'âge de 79 ans. Un deuil 
national de trois jours a été décrété en Mauritanie. Moktar Mohamedoun Ould 
Daddah est né en 1924 à Boutilimit, dans la tribu des Oulad Ebery 
(marabouts). Après avoir travaillé au service de l'administration coloniale 
française, il obtient une licence en droit à Paris en 1956. Il fait ses 
premiers pas en politique en 1958, et devient Premier ministre de la 
Mauritanie en 1959, puis président de la République mauritanienne à 
l'indépendance du pays. Réélu en 1966, 1971 et 1976, il a été renversé par 
un coup d'Etat en 1978, pour des problèmes liés à l'engagement de la 
Mauritanie dans la guerre du Sahara occidental. Il vivra en exil pendant 23 
ans et ne reviendra en Mauritanie qu'en juillet 2001. Il était hospitalisé 
à Paris depuis plus d'un mois.   (ANB-BIA, de sources diverses, 15 octobre 
2003)

* Nigeria. Naufrage d'un ferry  -  Un ferry, qui transportait près de 100 
passagers sur un fleuve dans l'est du Nigeria, a heurté le pilier d'un pont 
et a chaviré, ont annoncé les autorités locales, qui craignent la mort de 
dizaines de personnes. L'accident, survenu dans une région reculée, remonte 
au mardi 7 octobre, mais l'information n'a été connue que samedi. Une 
cinquantaine de passagers ont pu être secourus. Le ferry, partant de la 
ville de Neman (Etat d'Ademawa) a sombré sur le fleuve Benue.   (AP, 12 
octobre 2003)

* Nigeria. Activists charged in fuel row  -  14 October: Six Nigerian trade 
union activists are arrested for demonstrating at petrol stations which 
failed to comply with a deal on fuel prices last week. They are charged 
with criminal conspiracy and inciting public disturbance for allegedly 
picketing at the petrol stations. A leader of the Nigeria Labour Congress 
(NLC) -- the senior assistant general secretary, Linus Ukamba -- is among 
those detained by police in the capital, Abuja. Last week, the NLC called 
off a strike to protest against an increase in fuel prices after private 
petrol station owners agreed to a reduction in fuel prices. But there has 
been confusion with some petrol stations continuing to sell fuel at the 
higher rate. Members of the NLC sing defiant songs outside the court in 
Abuja, as the magistrate hearing the case remands the six in custody until 
20 October when their bail application will be heard.   (ANB-BIA, Belgium, 
14 October 2003)

* Nigeria. Tensions sur le prix des carburants  -  Le spectre de grève 
générale au Nigeria semble s'écarter, mais la situation reste très tendue à 
Lagos. Le 9 octobre, la principale fédération syndicale, le Congrès 
nigérian des travailleurs (NLC), a annoncé la levée de la grève à laquelle 
elle avait appelé initialement pour protester contre la hausse des prix des 
carburants à la pompe. Lors d'une réunion organisée par les gouverneurs des 
36 Etats, les distributeurs avaient accepté de revenir aux anciens prix. 
Mais une intervention à la radio du président Obasanjo, dénonçant un 
complot syndical et affirmant que son gouvernement ne reviendrait pas sur 
la dérégulation du marché des carburants, a semé la confusion. En tout état 
de cause, un arrêt de travail perturberait sérieusement les exportations de 
pétrole du pays (90% des revenus) et pourrait remettre en cause le problème 
de réformes économiques en cours. -- 14 octobre. La police nigériane a 
arrêté à Abuja six responsables syndicaux qui formaient un cordon dans les 
stations-service pour protester contre la hausse des prix du carburant. Les 
distributeurs ayant refusé de revenir au prix de 34 nairas le litre 
d'essence comme prévu, le NLC a convoqué une réunion d'urgence de son 
comité central le 15 octobre à Lafia, pour discuter de la prochaine ligne 
de conduite.   (ANB-BIA, de sources diverses, 14 octobre 2003)

* Nigeria. 8th All Africa Games  -  The 8th All Africa Games are being held 
in Abuja, Nigeria. By 15th October, South Africa is leading the medals' 
table with 49, Gold, 43 Silver, 36 Bronze. In second place comes Nigeria 
with 48 Gold, 56 Silver, 30 Bronze. Third is Egypt with 40 Gold, 39 Silver, 
55 Bronze. By 16 October, Nigeria has nosed ahead with 59 Gold medals to 
South Africa's 57.   (ANB-BIA, Belgium, 16 October 2003)

* Rwanda. Aide de la Belgique  -  La Belgique vient d'accorder au Rwanda 
une aide supplémentaire de 13 millions d'euros pour le financement de 
quatre projets dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le 
protocole d'accord a été signé le jeudi 9 octobre à Kigali. Cette nouvelle 
aide s'ajoute à celle que le Rwanda reçoit annuellement de la Belgique qui 
tourne autour de 20 millions d'euros. Les ministres belges des Affaires 
étrangères et de la Coopération, MM. Michel et Verwilghen, sont arrivés le 
mercredi soir à Kigali où, le lendemain, ils ont rencontré le président 
Kagamé. M. Michel a exprimé sa satisfaction à propos des récentes élections 
présidentielle et législatives, critiquant même le rapport des observateurs 
européens, selon lequel le scrutin était entaché de fraudes. Les ministres 
belges qui font une tournée dans les pays des Grands Lacs, étaient d'abord 
passés au Congo-RDC et en Ouganda. Ils souhaitent notamment encourager les 
dirigeants rwandais et ougandais à laisser la transition au Congo se 
poursuivre sans anicroche. Ils devaient ensuite se rendre au 
Burundi.   (ANB-BIA, de sources diverses, 10 octobre 2003)

* Rwanda. Tribunal pénal international  -  Le 9 octobre, le nouveau 
procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), Hassan 
Jallow, a exposé devant le Conseil de sécurité des Nations unies sa 
politique en vue d'achever les travaux du tribunal d'ici 2010. Depuis sa 
prise de fonction, le 4 octobre, il a évalué les affaires devant être 
transférées devant les juridictions nationales. "J'ai mis en place des 
mécanismes d'examen des cas des détenus en attente de jugement, des 16 
inculpés actuellement en fuite, des 26 personnes devant faire l'objet 
d'enquêtes et des 40 cas qui pourraient être transférés devant les 
juridictions nationales", a-t-il indiqué. 4 procès contre 12 accusés sont 
actuellement pendants devant le TPIR. Le 3 novembre, le tribunal prévoit de 
juger huit accusés. Le président du TPIR, le juge Erik Mose, a pour sa part 
demandé au Conseil de sécurité d'augmenter de quatre à neuf le nombre de 
juges temporaires dans le but de permettre au tribunal d'achever ses 
travaux dans le délai imparti.   (IRIN, Rwanda, 10 octobre 2003)

* Rwanda. Bernard Makuza, Premier ministre  -  Le dimanche 12 octobre, le 
président Kagame a nommé Bernard Makuza, un membre de la majorité hutu, au 
poste de Premier ministre du premier gouvernement élu depuis le génocide de 
1994. M. Makuza, homme politique indépendant, avait déjà été Premier 
ministre de 1999 jusqu'à la dissolution du Parlement en août dernier, avant 
les élections. Son choix devrait être avalisé dans les prochaines semaines 
par le Parlement. M. Makuza a dit qu'il formerait un gouvernement dans les 
dix jours et qu'il annoncerait un plan de reprise économique pour le pays. 
-- Le vendredi, Alfred Mukezanfura, ancien rédacteur en chef à Radio 
Rwanda, avait été élu président de l'Assemblée nationale. Le même jour, les 
sénateurs rwandais avaient élu président et vice-président de la nouvelle 
Chambre haute, respectivement le Dr Vincent Biruta et Prospère 
Higiro.   (ANB-BIA, de sources diverses, 12 octobre 2003)

* Rwanda/Congo-RDC. Le gouvernement accuse Kinshasa  -  Le 14 octobre, les 
autorités rwandaises ont accusé le gouvernement transitoire du Congo-RDC de 
continuer à armer des groupes hutu responsables du génocide de 1994. Le 
ministre rwandais des Affaires étrangères, M. Murigande, a affirmé que ces 
miliciens "ont reçu de nouvelles fournitures d'armes de la part du 
gouvernement de Kinshasa". Selon lui, environ 30.000 miliciens hutu se 
cacheraient dans l'est du Congo. (Ils seraient 14.000 d'après la Monuc). 
Murigande n'a pas exclu que pour garantir la sécurité de son pays, le 
Rwanda pourrait de nouveau déployer des soldats dans l'ex-Zaïre. Le 
ministre congolais des Affaires étrangères, Antoine Gonda, a déjà répliqué 
que "la menace de Kigali de retourner au Congo est une position 
irresponsable et inacceptable". Un député congolais du Sud-Kivu a, lui, 
affirmé que le Rwanda cherche à revenir au Congo pour résoudre ses 
problèmes financiers. Il a accusé le gouvernement rwandais de n'avoir 
jamais rien fait pour régler le problème des génocidaires réfugiés au 
Congo.   (D'après Misna et AFP, 15 octobre 2003)

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