[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

Weekly ANB0918_03.txt #7



_____________________________________________________________
WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-09-2003      PART #3/7

* Congo-Brazza. "Loi d'amnistie, une frein à la 
réconciliation"  -  L'Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH) 
estime que la nouvelle loi d'amnistie en République du Congo n'est pas de 
nature à consolider le processus de réconciliation, a indiqué l'ONG dans sa 
revue le 11 septembre. L'Assemblée nationale avait approuvé, le 30 août 
dernier, une loi d'amnistie couvrant les faits de guerre commis au Congo 
par les miliciens ninjas dans la région du Pool. Le texte avait également 
été adopté par le Sénat à l'unanimité. Pour l'OCDH, "cette amnistie est 
sélective. Les principaux leaders de l'opposition en sont exclus...". L'ONG 
pense aussi que la loi actuelle qui vise officiellement les Ninjas, n'est 
que la paravent nécessaire à l'amnistie en pratique des crimes commis par 
la force publique et ses supplétifs cobras et autres. Le 6 septembre, les 
partis politiques de l'opposition ont demandé au pouvoir de s'inspirer de 
l'exemple du Congo-Kinshasa, qui avait organisé un dialogue international 
sous forme de table-ronde pour faciliter le retour de tous les exilés. Ils 
ont, dans ces conditions, annoncé leur objectif de proposer à l'Assemblée 
nationale une loi d'amnistie prenant en compte tous les exilés, notamment 
ceux condmanés par la justice.   (IRIN, Brazzaville, 12 septembre 2003)

* Congo (RDC). Urugayens accusés de vol  -  Sept soldats urugayens de la 
Monuc (Mission de l'Onu) ont été accusés de vol d'objets sacrés dans une 
église de Bunia, a annoncé le 11 septembre à New York, Fred Eckard, 
porte-parole des Nations unies. Il a ajouté que le objets, dont un calice, 
avaient été retrouvés à la base militaire à la suite des accusations de vol 
par l'église. Les soldats ont été transférés à Kinshasa. Ils pourraient 
être rapatriés en Uruguay et encourir des sanctions disiplinaires si les 
accusations se révélaient être fondées.   (IRIN, Nairobi, 12 septembre 2003)

* Congo (RDC). UN soldiers in Bunia clash  -  16 September: At least two 
people have been wounded in a gun battle between UN peacekeepers and local 
militiamen in Bunia. It is the first time UN soldiers have opened fire 
since they were employed under a Chapter 7 mandate at the beginning of the 
month -- the most robust mode of operation available under the UN charter. 
Shooting broke out when a UN force tried to disarm them. A UN information 
officer said the militiamen refused to lay down their arms and opened fire 
at the UN soldiers, who then retaliated.   (BBC News, UK, 16 September 2003)

* Congo (RDC). Bunia: désarmement des miliciens  -  Lundi et mardi, 15 et 
16 septembre, des échanges de tirs ont été enregistrés à Bunia, après que 
les Casques bleus eurent commencé l'opération "Bunia sans armes" et à 
désarmer les gardes du corps de trois milices (deux hema, le Pusic et 
l'UPC, et une lendu, le FNI). Les heurts ont commencé lorsque des armes ont 
été trouvées au domicile du chef de l'UPC, Thomas Lubanga. Deux personnes 
ont été tuées et neuf blessées par les soldats de l'Onu, selon l'UPC, dont 
deux responsables ont été arrêtés. -D'autre part, le mardi, un hélicoptère 
des Nations unies a ouvert le feu à Bunia sur des miliciens qui avaient 
pointé leurs armes comme s'ils s'apprêtaient à tirer. L'hélicoptère 
revenait d'une mission de patrouille lorsqu'il a été repéré par une dizaine 
de miliciens armés circulant à bord d'une camionnette découverte. Ils ont 
pointé leurs armes vers l'appareil, dont l'équipage a riposté. Deux 
miliciens ont été blessés, les autres ont pris la fuite.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 17 septembre 2003)

* Côte d'Ivoire. New ministers appointed  -  12 September: The Ministers of 
Defence and Internal Affairs have finally been appointed. Rene Amani will 
head the Defence Ministry and Martin Bleou will head Security and Internal 
Affairs. 13 September: The "New Forces" (i.e. the name of the three rebel 
groups) accuse President Gbagbo of taking it upon himself to choose the two 
ministers.   (ANB-BIA, Belgium, 13 September 2003)

* Côte d'Ivoire. Peace drive  -  15 September: French Defence Minister 
Michele Alliot-Marie has called for reconciliation in Côte d'Ivoire, where 
French troops are monitoring an increasingly fragile peace process. Mrs 
Alliot-Marie was speaking in the country's main city, Abidjan, after talks 
with President Laurent Gbagbo and Prime Minister Seydou Diarra. It is her 
first visit to Côte d'Ivoire since France brokered a power-sharing deal in 
January, in an effort to end a civil war that has split the country into 
two for the past year. However her two-day visit, which began on 14 
September, comes amid renewed tensions between the government and the 
former rebels.   (ANB-BIA, Belgium, 15 September 2003)

* Côte d'Ivoire. Nouveaux ministres contestés  -  Le 12 septembre, six mois 
après l'approbation d'un gouvernement de transition, les ministres de la 
Défense et de l'Intérieur ont finalement été désignés, a annoncé la 
télévision nationale. Les charges ont été confiées à deux personnalités 
dites "indépendantes". René Amani, ex-patron de la Caisse de stabilisation 
du cacao, guidera le ministère de la Défense; Martin Bléou, président de la 
Ligue ivoirienne des droits de l'homme, sera ministre de l'Intérieur et de 
la Sécurité. L'attribution de ces deux charges ministérielles était 
considérée comme un des derniers obstacles sur le chemin de la 
réconciliation. Mais ces nominations sont déjà contestées. Selon les forces 
nouvelles (ex-rébellion) et le Rassemblement des républicains (RDR, parti 
d'opposition), le président Gbagbo a "imposé" deux noms de son choix au 
Conseil national de sécurité, la structure censée nommer, de façon 
consensuelle, les titulaires des deux portefeuilles. Les ex-rebelles 
réclamaient la nomination d'un ministre de la défense en qui ils aient 
confiance avant de commencer à déposer les armes. Le Premier ministre, M. 
Diarra, a demandé que les opérations de démobilisation et de désarmement 
prévues dans les accords de Marcoussis, commencent d'ici la fin septembre. 
Mais l'ex-rébellion a averti que "les forces nouvelles n'entérinent pas les 
choix (des ministres) et tireront toutes conséquences de cette situation". 
Le président Gbagbo a exprimé son ras-le-bol face aux contestations et a 
appelé ses partisans à se mobiliser. - Le 15 septembre à Paris, le 
président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme 
(FIDH), Sidiki Kaba, a fermenent mis en garde les protagonistes de la crise 
ivoirienne contre toute reprise de la guerre dans leur pays, les appelant à 
"savoir raison garder". -- Le 16 septembre, la chambre de l'instruction de 
la cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté sous caution de 
l'ancien putschiste ivoirien Ibrahim Coulibaly (dit "IB"), soupçonné par la 
justice française d'avoir préparé un coup d'Etat en Côte d'Ivoire. IB 
devait être libéré avec cinq de ses compagnons, faute d'indices suffisants 
pour justifier leur détention.   (ANB-BIA, de sources diverses, 16 
septembre 2003)

* Côte d'Ivoire. Coup plotter freed  -  16 September: A Paris court has 
ordered the release of a former Côte d'Ivoire soldier detained on suspicion 
of plotting to assassinate Ivorian President Laurent Gbagbo. The court made 
no comment, but judicial sources say there is insufficient evidence to 
justify the continued detention of Ibrahim Coulibaly in France. Five of his 
alleged accomplices were also released -- while a sixth remains in custody. 
All were among 18 people arrested last month in connection with what the 
French authorities called a "destabilisation plan for Côte d'Ivoire". Most 
were later released without charge. But anti-terrorist judges launched an 
investigation into Mr Coulibaly and his six suspected associates -- the 
first step towards being charged. The seven were placed in preventive 
detention. They have now been told to remain in the Paris area while the 
investigation continues.   (ANB-BIA, Belgium, 16 September 2003)

* Djibouti. Migrants defy Djibouti ban  -  14 September: Some 6,000 asylum 
seekers are taking refuge in a camp in Djibouti ahead of 15 September's 
deadline for all illegal immigrants to leave. The authorities estimate 90% 
of the 100,000 foreigners illegally residing in the country have already 
left. Warnings by the United States of possible attacks on Western 
interests in Djibouti are thought to have led to the clampdown, although 
Washington denies inspiring the move. Many of the illegal immigrants are 
afraid to return home, mentioning continuing conflict in Somalia and fears 
of repression and persecution in Eritrea and Ethiopia. Those who remain are 
in hiding or have been escorted to the Aour Aoussa camp in the south of the 
country. Uncertainty is everywhere in the sweltering camp, which was 
designed for 2,000 people and lacks sufficient water, food or medical 
attention for its larger than anticipated population. Many of those 
residing there say they simply cannot go home. 16 September: The government 
has moved to catch and expel illegal immigrants who ignored its midnight 
deadline to leave the country. A large military presence is on the streets 
of Djibouti in the morning, detaining all those without identity 
papers.   (ANB-BIA, Belgium, 16 September 2003)

* Djibouti. 80.000 illégaux sont partis  -  L'ultimatum des autorités de 
Djibouti aux étrangers en situation irrégulière pour quitter le pays a 
expiré le lundi 15 septembre à minuit, heure locale. La menace de "rafles" 
brandie par le minstère de l'Intérieur, qui avait parallèlement largement 
ouvert les frontières, et la peur de subir des exactions des forces de 
sécurité djiboutiennes, ont provoqué l'exode de la vaste majorité des "sans 
papiers", essentiellement des Ethiopiens et des Somaliens. Par le train ou 
par la route, plus de 80.000 personnes, soit près de 15% de la population 
du pays, ont quitté Djibouti. - Mardi, la police et l'armée ont entamé des 
opérations de ratissage ciblées à la recherche de clandestins n'ayant pas 
obéi à l'ultimatum. Au cours de la journée, 180 étrangers en situation 
irrégulière ont été arrêtés.   (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre 
2003)

* Egypte. Fatwa illicite  -  Un responsable d'Al-Azhar a été suspendu pour 
avoir publié une fatwa qui condamnait le Conseil de gouvernement 
transitoire en Irak. "C'est aux religieux d'Irak et non d'Egypte de décider 
dans cette affaire", a déclaré à ce sujet le cheick Mohammed Sayed Tantoui, 
imam de l'université cairote Al-Azhar et principale autorité de l'islam 
sunnite, à l'origine de cette décision.   (La Croix, France, 12 septembre 2003)

* Egypte. Poursuites bibliques...  -  L'avocat égyptien Nabil Hilmi a 
annoncé, le 10 septembre, son intention de poursuivre la communauté juive 
pour pillage commis lors de l'exode des Hébreux, il y a plusiers milliers 
d'années. L'avocat s'appuie sur certains passages de la Bible selon 
lesquels "les Juifs seraient partis d'Egypte avec des bijoux". Si les 
représentants de la communauté juive n'ont pas infirmé ces faits, ils ont 
toutefois signalé qu'à cette époque les Hébreux étaient les esclaves des 
pharaons et qu'en conséquence, ces bijoux faisaient office de 
compensations.   (J.A.I., France, 14-20 septembre 2003)

* Eritrea. Release political prisoners  -  In a press release on 17 
September, the second anniversary of a major crackdown against civil 
society, Human Rights Watch said the Eritrean government should release 
political prisoners and allow for freedom of the press. The practice of 
arbitrary arrests and detentions continues to this day. "Eritreans who 
struggled valiantly to become free and independent, deserve to have their 
rights respected", said Peter Takirambudde, executive director of the 
Africa division of Human Rights Watch. Unfortunately, the government 
continues to deny them that opportunity.   (HRW, USA, 17 September 2003)

* Erythrée/Ethiopie. La MINUEE prolongée  -  Le Conseil de sécurité de 
l'Onu a prolongé le mandat de la Mission des Nations unies en Ethiopie et 
en Erythrée (MINUEE) de six mois supplémentaires, jusqu'au 15 mars 2004. Le 
Conseil a cependant demandé aux deux gouvernements de réaliser le tracé de 
la ligne frontalière. La démarcation aurait dû commencer en mai dernier, 
mais a déjà été remise deux fois. Les fonctionnaires de l'Onu ont aussi 
déclaré que la sécurité sur le terrain est insuffisante. L'Onu a demandé 
aux deux gouvernements de faire cessser les incursions des armées des deux 
camps dans la zone tampon, et s'est dit préoccupée face au nombre croissant 
d'accidents liés aux mines antipersonnel récemment placées malgré l'accord 
de paix. Selon les observateurs, l'opposition éthiopienne s'oppose à la 
cessation de la ville de Badme et de la zone d'Irob, qui passeraient aux 
mains de l'Erythrée selon le nouveau tracé frontalier.   (D'après Misna, 
Italie, 15 septembre 2003)

* Eritrea/Ethiopia. UN mandate to be renewed  -  12 September: The United 
Nations Security Council is due to renew the mandate of its peacekeeping 
force on the border between Eritrea and Ethiopia. The renewal has happened 
every six months since the force was deployed three years ago, at the end 
of the border war between the two countries. There are 4,200 troops from 
India, Jordan and Kenya strung out across the mountains and deserts along 
the Eritrea-Ethiopia border. 17 September: Senior Ethiopian and Eritrean 
officials are due to meet in Kenya, today, for critical talks on the 
settlement of their long-running border dispute. Maj.General Robert Gordon, 
the head of the UN troops maintaining peace along the Eritrean-Ethiopian 
border, will chair the talks.   (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2003)

Weekly anb0918.txt - End of #3/7