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Weekly ANB0918_02.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 18-09-2003      PART #2/7

* Africa/USA. USA to transfer troops into Africa  -  The United States is 
planning to move some of its forces from Europe to Africa. Draft plans have 
been submitted to US Defence Secretary Donald Rumsfeld, as part of the 
USA's attempt to come to grips with the new challenges that have arisen 
since the end of the Cold War. Dealing with the twin threats of drugs and 
terrorism is now an integral part of American military thinking. But their 
thinking is also being driven, in part, by the new oilfields being 
developed off the coast of West Africa.   (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2003)

* Afrique de l'Ouest. Pêche frauduleuse  -  Cinq navires qui pêchaient 
illégalement dans les eaux territoriales de la Guinée-Bissau, du Sénégal et 
de la Gambie, ont été appréhendés par le Commission de fiscalisation 
conjointe régionale. Trois navires ont été appréhendés dans la Zone 
économique exclusive de la Guinée-Bissau, un dans les eaux territoriales du 
Sénégal et un autre en Gambie. L'identité de ces navires saisis n'a pas été 
révélée.   (PANA, Sénégal, 12 septembre 2003)

* Afrique de l'Ouest et du centre. Zone franc  -  La croissance des pays 
d'Afrique de l'Ouest de la zone franc devrait rester faible en 2003, autour 
de 1%, en raison de la crise en Côte d'Ivoire, et celle des pays d'Afrique 
centrale devrait atteindre environ 4%, a estimé le ministre français des 
Finances le 16 septembre, à l'issue d'une réunion des ministres des 
Finances de la zone franc à Paris. La croissance démographique de ces pays 
restant "soutenue", autour de 2,5%, "le PNB par tête en zonde franc n'aura 
pas considérablement augmenté en 2003". Le gouverneur dela Banque centrale 
des Etats de l'Afrique centrale a estimé que les croissances économiques 
des deux zones devraient être d'environ 4% l'an prochain.   (Le Figaro, 
France, 17 septembre 2003)

* Algérie. Les journaux ripostent au "harcèlement"  -  Face à ce qu'elle 
qualifie de "harcèlement policier et judiciaire", la presse indépendante 
algérienne a décidé de réagir, avec notamment une journée de grève le 22 
septembre. Les directeurs de neuf quotidiens ont rendu public une 
déclaration où ils constatent que "le harcèlement contre la presse 
continue" et que "la police nationale est ainsi saisie d'une mission qui, 
objectivement, n'est pas la sienne". Ils y font part de leur décision 
"d'entamer une série de ripostes et de sensibilisation de l'opinion 
nationale et internationale". Le dimanche 14 septembre, le directeur du 
Soir d'Algérie, Fouad Boughanem, a reçu une troisième convocation de la 
part du commissariat central d'Alger pour répondre d'articles parus dans 
son journal. Une convocation à laquelle il n'avait pas l'intention de 
répondre, comme ont décidé les éditeurs de presse qui ont affirmé leur 
disponibilité à ne répondre qu'à la justice. Mardi, M. Boughanem a été 
interpellé puis relâché après avoir été entendu par les policiers et un 
juge d'instruction.   (AP, 15-16 septembre 2003)

* Algeria. "No more promises but deeds"  -  In a press release on 16 
September, Amnesty International said that after years of talk about 
improving the human rights situation in the country by the Algerian 
authorities, translating promises of change into reality has never been 
more urgent. "It is high time the Algerian authorities started implementing 
their promises of change and tackled human rights abuses effectively, 
Amnesty said. The report, "Algeria: Steps towards change or empty 
promises?" examines the impact of initiatives planned or implemented by the 
Algerian authorities in the last three years. It argues that a repeated 
failure by the state to turn promises into action has resulted in a lack of 
confidence in the authorities' stated commitment to improving the human 
rights situation.   (Amnesty International, 16 September 2003)

* Angola. IMF calls for reduced deficit and greater 
transparency  -  Angola's mostly petroleum driven economy grew by 15 
percent in 2002, yet poverty remains widespread and the government's 
external borrowing has reached unhealthy levels, says an International 
Monetary Fund (IMF) report on the country. The IMF noted that growth in the 
non-oil economy had "lagged behind, and Angola continues to be dependent on 
imports and food aid for about half of its cereals requirements". Poverty 
remains widespread, with more than 65 percent of the urban population 
living below the poverty line. Poverty is reportedly far deeper in rural 
areas. Inflation has shown no sign of abating and runs at above 100 percent 
throughout the year. (...) There is need for the government to reduce "the 
fiscal deficit to sustainable levels".   (IRIN, Kenya, 11 September 2003)

* Angola. Funding shortfall threatens recovery programmes  -  Although the 
humanitarian situation continues to stabilise in Angola, the United Nations 
has received just 39 percent of the funds needed for continuing its 
operations there. The UN requested US $313 million in its revised 2003 
Consolidated Inter-Agency Appeal, but only US $121 million had been covered 
by the beginning of September 2003. The most underfunded sectors include 
those focused on supporting Angola's recovery from decades of civil war, 
such as: de-mining action; agricultural development; and education. Recent 
figures indicate that agricultural programmes had received a quarter of the 
US $22 million required, while only US $2.6 million had been donated to 
cover health projects budgeted at US $28.6 million. The UN in Angola 
commented that there was usually a "big time lag" between the time when 
contributions were received by UN agencies and when they were 
reported.   (IRIN, Kenya, 16 September 2003)

* Burundi. 19 morts dans une attaque  -  Le mercredi 10 septembre, des 
hommes armés ont tué 19 personnes, pour la plupart des étudiants, après les 
avoir obligés à sortir du véhicule qui les emmenait à l'école dans la 
province de Cibitoke, a rapporté un responsable local le jeudi. Au moins 8 
autres personnes ont été blessées dans cette attaque qui s'est produite sur 
une route de la forêt de Kibira, à 100 km au nord-ouest de Bujumbura. 17 
personnes ont été tuées sur place, deux autres son décédées à l'hôpital. 
Certains habitants ont affirmé que les rebelles des Forces pour la défense 
de la démocratie (FDD) étaient derrière cette attaque, mais le porte-parole 
des FDD a démenti toute implication, affirmant que leurs forces avaient 
suspendu toute attaque depuis début août. Une conférence régionale sur la 
paix au Burundi est prévue ce dimanche à Dar es-Salaam, un sommet qui 
devrait permettre de finaliser un cessez-le-feu permanent entre les troupes 
gouvernementales et les FDD.   (AP, 11 septembre 2003)

* Burundi. Pourparlers de paix en péril  -  14 septembre. La rencontre 
entre le président burundais Domitien Ndayizeye et le chef du principal 
mouvement rebelle, Pierre Nkurunziza, prévue ce dimanche à Dar es-Salaam à 
la veille du 22e sommet sur la paix au Burundi, a été annulé, mettant en 
lumière les difficultés pour concilier les deux parties. Les points de 
divergence entre les Forces pour la défense de la démocratie (FDD) et le 
gouvernement portent sur le partage du pouvoir et l'intégration des 
rebelles dans l'armée. Les FDD réclament la moitié des pouvoirs 
politico-militaires (en particulier la présidence de l'Assemblée nationale, 
la vice-présidence du pays et la direction de l'état-major de l'armée), 
alors que le gouvernement est peu disposé à faire ces concessions. Le 
tête-à-tête entre les deux hommes pourrait avoir lieu le lundi matin, le 
sommet régional devant se tenir dans l'après-midi ou le soir. - 15 
septembre. Quatre présidents africains (de l'Ouganda, d'Afrique du Sud, de 
Tanzanie et du Mozambique) se sont réunis à huis clos pour discuter de la 
crise. MM. Ndayizeye et Nkurunziza ont reçu le projet de protocole de paix 
que les médiateurs leur ont remis. - 16 septembre. Durant la nuit, 
d'intenses colloques ont eu lieu, dont le face-à-face entre Ndayizeye et 
Nkurunziza, mais à l'aube aucun accord n'avait été conclu. Le président 
tanzanien Benjamin Mkapa, un des médiateurs, a annoncé que "les discussions 
ne sont pas terminées; nous les ajournons". Mais aucun détail n'a été 
fourni sur la date d'une éventuelle reprise des tractations.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 16 septembre 2003)

* Burundi. Radios suspendues  -  La radio privée Isanganiro a été suspendue 
pour une semaine à compter du 13 septembre, sur ordre direct du ministre de 
la Communication, après avoir donné la parole à l'un des mouvements 
rebelles. Elle est accusée d'avoir "diffusé des propros diffamatoires à 
l'endroit du gouvernement au moment où il cherche à obtenir un 
cessez-le-feu global et permanent". Le gouvernement reproche à la station 
d'avoir ouvert son antenne à Pasteur Habimana, porte-parole des Forces 
nationales de libération (FNL). A plusieurs reprises, les autorités avaient 
demandé aux radios privées de ne plus diffuser d'interviews ou de 
déclarations de chefs rebelles. En signe de protestation, les autres radios 
privées du Burundi ont décidé, le lendemain de cette suspension, de 
boycotter les activités du gouvernement et du président de la République, 
tant qu'Isanganiro n'aura pas repris ses activités. Reporters sans 
frontières a demandé au ministre de revenir sur sa décision, estimant que 
"les Burundais souhaitent se forger librement leur propre opinion. Ce n'est 
pas aux autorités de décider ce que les radios doivent ou ne doivent pas 
diffuser". -- Le 16 septembre, une autre radio privée, la Radio publique 
africaine (RPA), a été interdite de diffusion pour une durée indéterminée. 
Il lui est reproché d'avoir diffusé la "propagande de l'ennemi du pays". La 
RPA avait ouvert son antenne au porte-parole des FNL, qui s'est exprimé sur 
l'échec des négociations de paix.   (RSF, France, 15-17 septembre 2003)

* Burundi. Peace talks take backward step  -  11 September: The peace 
process is in disarray, today, after President Domitien Ndayizeye and 
Pierre Nkurunziza, leader of the country's main rebel group, the Forces for 
the Defence of Democracy (FDD), fail to hold planned face-to-face talks in 
Kampala, Uganda, only four days ahead of a planned regional summit in 
Dar-es-Salaam, Tanzania. President Ndayizeye says the FDD rebels are 
demanding senior positions in parliament, in the executive and in the army. 
"This will break the regional and ethnic balances that have been defined by 
the Arusha Peace Accord which has governed political life in Burundi since 
2001", says the President. -- Foreign peacekeepers will only finish 
deploying in Burundi when rebels join demobilization camps in accordance 
with a peace plan aimed at ending a decade-long war, South Africa's defense 
minister says at the end of a one-day visit to Burundi. "We think in so far 
that the various parties have signed for peace, it is their responsibility 
to tell their combatants to go to the demobilization centres so that the 
peace process can proceed. We can't just bring a large number of people if 
the ex-combatants come in small numbers," he said. 16 September: The summit 
of several African heads of state in Dar-es-Salaam, Tanzania, to resolve 
Burundi's civil war, ends without agreement. Tanzania's President Mkapa 
says he failed to get the Burundi government and rebels to agree to share 
power, after nearly 12 hours of talks. They also failed to reach agreement 
at face-to-face talks in Uganda last week. 17 September: MISNA reports that 
violent clashes are taking place in the north-west between the FDD and the 
National Liberation Forces (FNL).   (ANB-BIA, Belgium, 17 September 2003)

* Burundi. Insécurité  -  La province de Kayanza (nord) vit depuis deux 
jours au rythme d'attaques imputées aux FDD qui viennent se ravitailler de 
force auprès des populations. Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 
septembre, une bande rebelle a investi Gatara pour voler des vaches et des 
chèvres. Dans la commune voisine de Butaganzwa, les FDD circuleraient au 
grand jour et une tentative de l'armée de les chasser a échoué mardi. Dans 
la commune de Muruta, les FDD sortent massivement de la forêt de Kibira 
pour faire leur propagande politique. Plus au centre du pays, la route 
nationale 7, reliant Bujumbura à Muramvya et au nord du pays, est restée 
fermée toute la matinée du mercredi. On y signale des affrontements 
persistants depuis deux semaines entre les FDD et le FNL (Front national de 
libération, autre mouvement rebelle). Tous ces incidents violents viennent 
raviver des inquiétudes d'une relance de la guerre à grande échelle au 
lendemain de l'échec des négociations à Dar es-Salaam.   (PANA, Sénégal, 17 
septembre 2003)

* Centrafrique. Début du dialogue national  -  15 septembre. Des centaines 
de délégués, provenant de toute la République centrafricaine, ont entamé ce 
lundi dans la capitale Bangui, une conférence visant la réconciliation de 
la nation, profondément divisée depuis des années par des coups d'Etat, des 
conflits armés et des rivalités ethniques. Les 350 délégués, issus des 
sphères politiques, sociales, religieuses et professionnelles, discuteront 
et proposeront des recommandations dans différents domaines. Seront abordés 
les sujets politiques et diplomatiuqes, économiques et financiers, sociaux, 
culturels et d'éducation. Une commission de 40 membres, assistés par 15 
experts des Nations unies, a élaboré l'ordre du jour de chaque thème. Le 
président renversé Ange-Félix Patassé n'a pas été convié au dialogue, alors 
que l'ancien président André Kolingba n'a pas annoncé sa 
participation.   (IRIN, Bangui, 15 septembre 2003)

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