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Weekly ANB0911_02.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 11-09-2003      PART #2/7

* Botswana. Electrified fence to keep cattle (and Zimbabweans) 
out  -  Botswana has started erecting a 300-mile electric fence on part of 
its border with Zimbabwe to stop an influx of humans and livestock, 
dismaying Zimbabwean officials who claim that southern Africa is building 
its version of the Israeli security wall. Almost 8ft high, it will snake 
through scrubland which acts as a crossing point for refugees and illegal 
immigrants fleeing economic and political hardships under Robert Mugabe. 
Some 100 miles of fence has been erected so far, with some sections already 
electrified. Botswana hopes to finish construction this year, when 
immigration officers reinforced by police and army units will patrol the 
barrier. Zimbabwean immigrants have torn down parts of the fence and their 
government has condemned the structure as an affront to human rights which 
mimics the Israeli attempt to box Palestinians into the West Bank and Gaza 
strip. Botswana defended the move yesterday as a legitimate response to the 
threat posed by diseased cattle and unemployed humans who have illegally 
crossed the frontier in record numbers since 2000. Though occupying a 
larger area, Botswana's population of 1.7 million feels tiny and vulnerable 
compared to its neighbour's 11.8 million. The arrival of some 60,000 
Zimbabweans has stirred resentment and fuelled claims that many are 
criminals and spongers. Authorities in the capital, Gaborone, said it was 
the biggest immigration problem since independence from Britain in 1966 and 
that 2,500 people were being repatriated each month.   (The Guardian, UK, 
10 September 2003)

* Burkina Faso/Côte d'Ivoire. Re-opening their common border  -  10 
September: The governments of Burkina Faso and Côte d'Ivoire reopen their 
common border, almost a year after it was closed when civil war engulfed 
Côte d'Ivoire. A broadcast on Ivorian state television says all measures 
will be taken to ensure security and the free movement of people and goods. 
In Ouagadougou, Burkina Faso, the move has been well received by the 
business community, rail workers and lorry drivers, who expect to resume 
their work across the border. The decision follows a visit to Côte d'Ivoire 
by Burkina's Agriculture Minister, Salif Diallo, on 9 
September.   (ANB-BIA, Belgium, 10 September 2003)

* Burkina Faso/Côte d'Ivoire. Réouverture de la frontière  -  Abidjan et 
Ouagadougou ont reouvert leur frontière commune, mercredi 10 septembre, à 
15h30, près d'un an après sa fermeture, consécutive à l'éclatement de la 
rébellion en Côte d'Ivoire. Le gouvernement ivoirien avait accusé le 
Burkina Faso de soutenir les rebelles, tandis que Ouagadougou avait 
reproché aux autorités ivoiriennes de n'avoir rien fait pour empêcher les 
progroms contre les millions de Burkinabé immigrés en Côte d'Ivoire. La 
réouverture de la frontière marque la volonté des deux Etats d'aller vers 
une décrispation de leurs relations. Elle devra aussi permettre le 
rétablissement prochain de la ligne de chemin de fer reliant la capitale du 
Burkina à Abidjan, son principal port d'approvisionnement.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 11 septembre 2003)

* Burundi. Sommet régional - Affrontements  -  Un sommet des chefs d'Etat 
de la région des Grands Lacs sur le Burundi, en proie à une guerre civile 
depuis dix ans, doit se tenir le 14 septembre à Dar es-Salaam (Tanzanie), a 
annoncé la présidence burundaise le 6 septembre. Ce sommet, prévu 
initialement le 24 août, avait été reporté au 31 août ou au 1er septembre, 
avant d'être de nouveau reprogrammé pour la mi-septembre. -- D'autre part, 
le lundi 8 septembre, des sources concordantes rapportent des affrontements 
opposant depuis dimanche les deux principaux mouvements rebelles, les 
Forces pour la défense de la démocratie (FDD) et Forces nationales de 
libération (FNL), à Mubimbi (province de Bujumbura rural) et à Mpanda 
(province de Bubanza). Les FNL affirment que les FDD ont exécuté plusieurs 
de leurs combattants. Les FDD nient l'existence de ces combats. Les 
derniers combats entre ces mouvements rebelles remontaient à 1996. Les 
affrontements actuels auraient fait de nombreux tués et provoqué des 
déplacements massifs de populations civiles. -9 septembre. Le chef d'Etat 
burundais Ndayizeye a appelé à un arrêt immédiat des violents affrontements 
entre les groupes rebelles qui se poursuivent.   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 9 septembre 2003)

* Burundi. Les négociations piétinent  -  Les pourparlers interburundais de 
paix à Kampala, qui précèdent le sommet régional sur la paix au Burundi 
prévu le 15 septembre à Dar es-Salaam, en Tanzanie, n'ont pas l'air 
d'avancer. Initialement prévus pour la seule journée de mardi, ils ont été 
prolongés jusqu'à mercredi. Le président ougandais Yoweri Museveni, qui 
dirige l'initiative régionale pour de paix au Burundi, a rencontré, un par 
un, les deux protagonistes burundais: le président burundais Domitien 
Ndayizeye et Pierre Nkurunziza, qui dirige les rebelles hutu des Forces 
pour la défense de la démocratie (FDD). Malgré cela, le face à face entre 
Domitien Ndayizeye et Pierre Nkurunziza, prévu mardi et renvoyé à mercredi 
matin, n'avait pas encore eu lieu en milieu d'après-midi. Les FDD réclament 
un poste de vice-président, la présidence de l'Assemblée nationale et le 
poste de chef d'état-major de l'armée. Mais Bujumbura estime ces exigences 
inacceptables. Domitien Ndayizeye, hutu, qui assure actuellement la 
présidence, craint que la création d'une autre vice-présidence ne " casse 
l'équilibre ethnique qui a été institué dans l'éxecutif ". L'accord 
d'Arusha (signé en 2000), en effet, ne prévoit qu'un seul vice-président, 
(actuellement un Tutsi, Alphonse Marie Kadege, comme prévu par l'accord). 
Les FDD réclament aussi l'immunité pour tout le monde concernant tous les 
actes commis depuis le début de la guerre civile, comme a expliqué à l'AFP 
le porte-parole des FDD, le major Gélase Daniel Ndabirabe.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 10 septembre 2003)

* Burundi. The displaced in Bujumbura Rural need humanitarian aid  -  Over 
three thousand people have been displaced by clashes between rebel factions 
in the Bujumbura Rural zone, not far from the capital of Bujumbura. The 
Governor of the province, Ignace Ntawembarira, says: "We call for the 
intervention of humanitarian organisations to bring assistance to these 
people. Priorities are food and medicine". Many of the displaced have 
sought refuge in the buildings of the Mubimbi commune, to escape fighting 
between two main Burundian anti-government rebel groups, the Forces for the 
Defence of Democracy (FDD) and the National Liberation Forces 
(FNL).   (MISNA, Italy, 9 September 2003)

* Burundi. Coopération européenne  -  La Commission européenne a signé le 
document de stratégie de coopération avec le Burundi pour la période 
2003-2007. Ce document constitue le cadre de la coopération de l'UE avec le 
Burundi. Cette stratégie prévoit l'octroi d'une enveloppe de 172 millions 
d'euros au titre du 9e Fonds européen de développement (FED).   (La Libre 
Belgique, 10 septembre 2003)

* Burundi. Armed gangs kill 17 civilians  -  On 10 September, armed 
gangsters killed 17 civilians after ambushing a bus in northwest Burundi, 
highlighting insecurity in the country despite efforts to end a decade of 
civil war, witnesses said. The ambush happened in Mabayi commune in the 
province of Cibitoke. "A van carrying 17 passengers and full of goods was 
ambushed by gunmen who killed the passengers one by one and stole their 
goods and burned the vehicle," said one witness. An army spokesman put the 
death toll at 14. Civilians have suffered the most in the war that has 
killed some 300,000 people.   (CNN, USA, 10 September 2003)

* Cameroun. Accident de circulation: 25 morts  -  Le dimanche soir, 7 
septembre, vingt-cinq personnes, en majorité des jeunes, sont décédées dans 
la localité de Monatelé (à une quarantaine de kilomètres de Yaoundé), lors 
de la collision d'un camion benne qui les transportait et un porte-char 
transportant un bulldozer, ont annoncé les médias d'Etat. "En dehors des 
morts, il y a une trentaine de blessés, dont quatre dans un état grave", a 
commenté mardi à la télévision le médecin chargé des urgences à l'hôpital 
central de Yaoundé. Selon les autorités, le camion benne avait embarqué à 
son bord une cinquantaine de supporters d'une petite équipe de football, 
qui retournaient dans leur village après avoir assisté à la victoire de 
leur équipe. Bien qu'il n'y ait pas encore de preuve formelle, la 
télévision indique que la tragédie serait liée à l'étroitesse de la route 
et à l'excès de vitesse.   (S. Tetchiada, Anb-Bia, Cameroun, 9 septembre 2003)

* Centrafrique. Dialogue politique  -  Le 9 septembre, le président 
centrafricain, le général Bozizé, a inauguré officiellement à Bangui le 
Dialogue national, censé mettre un terme à huit ans de troubles 
politico-militaires. Le dialogue est présidé par le pasteur Isaac Zokoé. 
Quelque 350 délégués participent à cette réunion pour tenter de mettre fin 
aux crises à répétition qui ébranlent ce pays depuis 1996. Selon le chef 
d'Etat, il s'agira, pour les participants à ce forum, de proposer des 
solutions qui prennent en compte les réalités du pays, sans oublier les 
raisons qui ont conduit au coup d'Etat du 15 mars dernier. Il a fait un 
véritable réquisitoire du régime de son prédécesseur, Ange-Félix Patassé, à 
qui il a reproché "une gestion prédatrice".   (ANB-BIA, de sources 
diverses, 10 septembre 2003)

* Central Afr. Republic. National Dialogue opens  -  "The National Dialogue 
must not be a scene of sterile diatribes or heated debates. It is necessary 
for the Central African Republic to rise again from its ashes". On 9 
September, with these words, President François Bozizé Bangui, officially 
inaugurated the National Dialogue --the reconciliation initiative that will 
continue until September 20. The 350 delegates represent all the social and 
political realities of a nation afflicted by nearly a decade of political 
instability and coups. The latest coup on 15 March, brought the current 
President to power, ending 10 years of rule by Ange-Felix Patassé, now in 
exile in Togo. Bozizé heads a transition government that will lead the 
nation to the December 2004 presidential election. At the ceremony, the 
President said: "I pledge to do everything possible to impede the nation 
from falling back into the sufferance of the past".   (MISNA, Italy, 10 
September 2003)

* Congo (RDC). "Les enfants font la guerre"  -  Un nouveau rapport 
d'Amnesty International rend compte du calvaire enduré par des milliers 
d'enfants soldats dans la région des Grands Lacs. Bien que le gouvernement 
de transition du Congo-RDC ait été mis en place, des milliers d'enfants 
congolais continuent d'être contraints à sacrifier leur enfance, mise au 
service de la progression politique et militaire des dirigeants des parties 
en conflit, affirme Amnesty. "Pour servir leurs propres intérêts politiques 
et matériels, les dirigeants des forces armées se livrent à l'exploitation 
des enfants congolais. C'est l'une des plus monstrueuses atteintes aux 
droits humains qui caractérisent le conflit en RDC", s'indigne 
l'organisation. La version intégrale du rapport en anglais, intitulé 
"Democratic Republic of Congo: Children at war", peut être consultée à 
l'adresse: http://web.amnesty.org/library/index/eng620342003   (Amnesty 
International, 9 septembre 2003)

* Congo (RDC). No respite for child soldiers  -  Amnesty International says 
that warring militias in north-east Congo are not honouring promises to 
stop recruiting child soldiers to fight for them. Amnesty says that the 
thousands of children have been forced to become soldiers in the army and 
in militias, and are often forced to kill and rape. In a report titled: 
"Democratic Republic of Congo: Children at War", Amnesty says that groups 
in Ituri Province are still recruiting in a conflict that has killed 50,000 
people. Amnesty International wants those involved in the recruitment to be 
investigated and prosecuted. It has also asked French peacekeepers who have 
been in Bunia, to remain there until a beefed-up UN force is fully up and 
running.   (ANB-BIA, Belgium, 9 September 2003)

* Congo (RDC). Etat-major installé  -  Le 5 septembre, l'état-major général 
des nouvelles armées du Congo a été solennellement installé à Kinshasa, 
sous la direction du président de la République, indique l'Agence 
congolaise de presse. Les officiers ont juré "fidélité à la nation 
congolaise, obéissance au président de la République du Congo, loyauté aux 
institutions du pays, soumission à la Constitution, aux lois de la 
République et aux règlements militaires". Ils ont également pris 
l'engagement solennel de défendre, en toutes circonstances, l'intégrité du 
territoire national jusqu'au sacrifice suprême et de n'entreprendre aucune 
activité politique. Les officiers proviennent des différentes structures 
armées qui se sont combattues au Congo. -- D'autre part, le 6 septembre, 
les derniers soldats de la force européenne Artémis ont quitté Bunia, 
chef-lieu de l'Ituri, où ils étaient déployés depuis juin. La mission de 
l'Onu a pris la relève. --9 septembre. Trois officiers supérieurs issus du 
RCD-Goma ont été déférés devant la Haute Cour militaire pour avoir refusé 
de participer à l'installation de l'état-major général et du commandement 
de l'armée unifiée, a annoncé le général Liwanga Mata, chef d'état-major de 
l'armée. Les trois hommes, un général et deux colonels, nommés commandant 
et commandants adjoints des régions militaires, seront traduits devant la 
cour "pour indiscipline et refus d'ordre". Le RCD-Goma n'a pas encore 
officiellement réagi.   (ANB-BIA, de sources diverses, 10 septembre 2003)

* Congo (RDC). Congo's new army  -  5 September: The leadership of the new 
unified armed forces in Congo RDC has been sworn in as part of a peace 
agreement signed earlier this year. The swearing-in ceremony marks another 
important step towards the reconciliation of the former antagonists in 
Congo. At a ceremony in the capital, Kinshasa, more than 30 generals made 
an oath of allegiance to the country and the head of state. President 
Joseph Kabila, who is the supreme commander of Congo's armed forces, 
oversaw the ceremony at which Lieutenant-General Liwanga Maata Nyamunyobo 
was officially appointed as the head of the new armed forces. Mr Nyamunyobo 
first served under former President Mobutu Sese Seko in what was then 
Zaire. Later under Joseph Kabila's father, Laurent, he headed the country's 
navy. The new military command has been drawn from the factions involved in 
the five-year civil war in which an estimated 2.5 million people lost their 
lives. 10 September: The leadership of the new unified armed forces in 
Congo RDC has issued an arrest warrant against three high-ranking soldiers 
of the former Rwandan-backed rebel movement, now part of the united armed 
forces. General Laurent Nkunda and his colleagues boycotted the swearing-in 
ceremony during which they were supposed to take up their positions in the 
new national army. Congo's Chief-of Staff said the three high-ranking 
soldiers are accused of ignoring military orders. Gen. Nkunda's nomination 
to a senior post in the new army was surrounded with controversy following 
claims by human rights groups that he was responsible for the massacre of 
about 200 people in the eastern town of Kisangani in May 2002.   (ANB-BIA, 
Belgium, 10 September 2003)

Weekly anb0911.txt - end of #2/7